Archives de
Tag: hugo & cie

[Chronique] Les Bertignac, tome 1 : L’homme à l’œil de diamant – Paul Eyghar

[Chronique] Les Bertignac, tome 1 : L’homme à l’œil de diamant – Paul Eyghar

les bertignac 1

  • Éditeur : Hugo et Cie (2011)
  • Pages : 484
  • Genre : Science-fiction
  • Plus édité

Salut, je m’appelle Tarko. Quand nous sommes pris dans une tempête tropicale, ma sœur Lou et moi, et que notre petit avion s’écrase au cœur de l’Amazonie, nous ne donnons pas cher de notre peau. Il faut dire qu’en plus des mygales, des anacondas et des caïmans, nous sommes attaqués au milieu de la jungle par des dinosaures d’un autre âge. Pourtant, grâce à l’aide inespérée de Toulouse, un aventurier chercheur de diamants, de son guide Mato Grosso, un indien Bororo maousse costaud et de la tribu des indiens Murmures, du clan des Invisibles, nous allons échapper aux dangers de la jungle. Mais je comprends vite que rien n’est dû au hasard, et qu’un destin magique m’attend pour affronter un adversaire bien plus terrifiant : l’Homme à l’œil de Diamant. 

Mon avis

Tarko et Lou s’écrasent dans la forêt amazonienne. A peine sortis de la carcasse de l’avion, leur pilote se fait manger par un T-rex ! Cherchant à fuir le plus rapidement possible, ils tombent sur Toulouse et Mato Grosso qui vont les aider à survivre dans cette jungle impitoyable… Et… Et si leur crash n’était pas seulement dû aux conditions météorologiques désastreuses?

Ce premier tome est totalement loufoque, l’histoire est tournée en dérision du début à la fin, que ce soit les différentes péripéties, actions, le personnage principal qui passe à deux doigts de la mort tous les deux chapitres, les ennemis… Tout est exacerbé. Il en va de même pour toutes les informations instructives délivrées par l’auteur tout au long du livre ! Mais mélanger les deux, c’est drôle au début, puis devient vite lourd passé la moitié du livre.

Ce livre d’un peu moins de 500 pages se lit vite, mais donne l’impression que personne ne se repose dans ce roman : il se passe toujours quelque chose ! Et comme Tarko et Lou sont des enfants, je doute qu’ils puissent réellement suivre ce rythme.

Il y a énormément de personnages, et bien que certains soient plus que secondaires, ils ont tous une grande importance dans l’histoire, chacun amenant sa pierre à l’édifice dans un chaos ordonné qui fait que nous ne sommes pas perdus un seul instant.

En bref, un bon roman jeunesse malgré ses quelques défauts. Dommage que l’auteur n’ai jamais écrit la suite !

[Chronique] Soixante-Six, tome 1 : La prisonnière – Michel J. Lévesque

[Chronique] Soixante-Six, tome 1 : La prisonnière – Michel J. Lévesque

soixante-six 1

  • Éditeur : Hugo & Cie (2011)
  • Pages : 372
  • Genre : Science-Fiction
  • Plus édité !

Que se passe-t-il à Tea Walls, une petite localité américaine située au cœur d’une banlieue en apparence paisible ? La jeune Alexia Lincoln, capitaine des meneuses de claques de son école secondaire, y mène une vie banale de petite fille riche. Jusqu’au jour où le voile qui masquait la vérité est levé. Au même moment, en Californie, la ville de Hastings Horizon est balayée par une épidémie foudroyante qui décime sa population à la vitesse grand V. Coïncidence ? Et d’où provient ce virus inconnu qui transforme ses victimes en zombies assoiffés de chair et de sang ? Jack Soho, truand notoire, tente d’arracher sa famille à cette malédiction. Les événements décrits dans ce livre ont défrayé la chronique il y a quelques années. Jamais auparavant un témoignage aussi percutant n’était venu faire la lumière sur une machination à ce point tentaculaire et diabolique.

Mon avis

Tout d’abord, petites précisions sur cette édition française ! Soixante-Six est à la base une saga Québecoise, dont les deux premiers tomes (Les Tours du château et Le Cercueil de cristal) ont étés publiés en France par Hugo&Cie sous le nom Soixante-Six, tome 1 : La prisonnière, mais ils n’ont jamais édité la suite (c’était soit ça, soit les bouquins érotiques new romances.). Si vous voulez lire cette saga, lancez-vous dans sa version originale ! Perso c’est que je vais faire pour lire la suite 🙂

Enfin, revenons à l’histoire. Dans une petite ville nommée Tea Walls, Lexia et d’autres adolescents se rendent compte qu’ils sont manipulés et qu’ils ne devraient pas être ici. Dans une autre ville, Hasting Horizon, Jack Soho et ses frères, ainsi que sa sœur, doivent faire face à une invasion de zombies. Et si ce qui se passait à Tea Walls avait un lien avec la pandémie à Hasting Horizon?

Nous suivons en chapitres alternés la vie de Lexia et Jack, chacun de leurs côtés et chacun qui tombent de haut devant certaines révélations qui sont toutes en lien avec les autres. L’histoire avance assez rapidement, ce qui fait que le lecteur n’est jamais laissé trop longtemps dans le flou et a les réponses à ses questions bien vite. L’écriture de l’auteur étant fluide, cette lecture se fait assez rapidement !

Les personnages étant assez jeunes, il est facile pour le jeune lecteur de s’identifier à l’un où à l’autre. Même les plus âgés auront leur comptant dans ce premier tome avec Jack Soho, le seul personnage du côté des gentils qui soit un tantinet adulte.

En bref, j’ai bien aimé ce premier tome qui nous emmène de rebondissements en rebondissements, et ai passé un très bon moment. Je lirais la suite chez l’éditeur Québecois !

[Chronique] Unbreak me, tome 1 – Lexi Ryan

[Chronique] Unbreak me, tome 1 – Lexi Ryan

unbreak me 1


Maggie n’a que vingt et un ans. Objet de déception pour sa famille si parfaite, elle annule le mariage qui devait l’unir à William Bailey le seul homme qui croyait que son cas n’était pas désespéré. Un an plus tard il s’apprête à épouser sa sœur. À moins que Maggie ne lui demande d’y renoncer… Toujours séduite par le mari de sa sœur, elle rencontre Asher Logan, star du rock et homme brisé, qui l’attire irrésistiblement, un des rares à percevoir ses fêlures sous son masque. Asher la pousse à cesser de faire semblant. Mais, entrer dans cette spirale amoureuse avec Asher, conduirait Maggie à lui révéler ses secrets les plus vils et à lui pardonner les siens. Avec le poids que son passé fait peser sur ses épaules, va-t-elle choisir l’homme qui la soutient ou l’homme qui l’autorise à lâcher prise ?

Mon avis

Maggie, jeune femme de 21 ans, revient à New Hope pour le mariage de sa soeur Krystal, qui se marie avec l’ex de Mag, William, qu’elle avait planté elle-même deux jours avant son propre mariage, il y a un an. Une fois sur place, William et Maggie se rendent compte qu’ils sont encore amoureux, mais Maggie aime Asher, Rock Star qu’elle connait depuis 5 minutes, et William aime Krystal… Vont-il réussir à se marier, ou tout abandonner?

Je serais booktubeuse, j’aurais un petit compteur de clichés en bas de la vidéo, et il aurait monté assez rapidement. Non mais New Hope (Nouvel Espoir, pour les anglophobes), c’est d’un cliché ! Et puis la sœur Krystal… Krystal quoi ! Quant à Asher la Rock Star bad-guy qui va sauver Maggie de sa détresse sentimentale en couchant avec elle (j’avais une autre phrase, mais on va rester dans le politiquement correct, genre « à coup de… »).

Enfin, je pourrais sortir tout ce que je trouve complètement cliché dans ce bouquin, mais comme il n’y a pas que ça, on ne va pas s’arrêter là. On va aller droit au cœur du problème, là où ça fait mal, là où je pleure, là où j’ai une pensée pour toutes les femmes qui ont subi un jour un viol, et que je prie pour qu’aucune d’elles ne tombe sur ce livre, parce que ça ferait mal. Très mal.

Parce que Maggie s’est faite violée à 15 ans. Jusque là, ça va, j’ai un pincement au cœur. Mais Maggie n’est pas une jeune fille qui se morfond, un viol c’est qu’un détail dans sa vie. Loin de là traumatisée, elle couche avec tout ce qui lui tombe sous la main après ça : le pauvre William à qui elle s’offre sans retenue, des hommes mariés, son prof d’art pour qui elle pose nue. Non, Maggie, ça ne la traumatise pas que tous l’insulte de fille facile, pour elle c’est normal.

A 21 ans, elle s’approche d’Asher, se présente et danse avec lui. Au bout de quelques minutes, son portable vibre, et elle lui susurre à l’oreille : « Est-ce un portable dans votre poche, ou moi qui ai égaré mon vibromasseur? » Puis, quelques heures après, va nager nue dans la piscine de son voisin… Ce que j’en retient? Que le viol transforme la femme en objet sexuel. Et putain, ça me fait mal. Ça me fait mal qu’une femme, une auteure, ose véhiculer ce genre de choses, banalisant un acte tellement horrible, banalisant la reconstruction des victimes, qui elles sont réellement traumatisées, et ne s’offrent pas au village entier… Le sexe fait vendre, mais à ce point là faut pas abuser non plus ! Le respect doit-il donc mourir avec la nouvelle vague d’auteures qui écrivent ce genre de livre? C’est dégradant…

Un autre point qui me fait tiquer, c’est la façon de transformer ses personnages en objets sexuels, qui pensent tous qu’au sexe, tout le temps. Le moindre regard d’Asher et Maggie se transforme en femme fontaine, incapable de se retenir, obligée de se déshabiller devant lui en réclamant – tenez-vous bien – qu’il la baise (nop, pas d’amour, c’est pas assez vendeur). Chère lectrices, si vous lisez ce genre de livre pour lire du sexe, brûlez ce livre, et courez lire un vrai bouquin érotique. Genre, Sex and the Bureau de Juliet Hasting, ou encore les livres de la maison d’éditions La Musardine ! Là, vous aurez des vraies scènes de sexe émoustillantes (non parce que là, c’est niveau fifty shades…) et surtout des histoires qui tiennent la route. Les bouquins du genre Unbreak Me tuent la littérature érotique, la vraie.

Mais bref, passons. L’histoire de Maggie est construite sur son accouchement et l’abandon de son enfant à 20 ans, dans un foyer catholique pour jeunes mères. Étant donné que la majorité aux States est à 21 ans, et qu’elle fait ça dans le dos de ses parents, ça m’étonnerait largement que les bonnes sœurs l’aient accueillie comme ça, sans poser de questions, sans en référer à une autorité compétente (parents, services sociaux, ect…), c’est illogique, ça ne tient pas debout. Enfin vous me direz, c’est comme ça dans tout le bouquin.

Pour finir, l’écriture n’est vraiment pas top. Les dialogues ne sonnent pas… vrais. Le mot « Putain » revient tellement souvent que j’ai l’impression que s’en est devenu un mot de liaison ! Et surtout, casé à toutes les sauces ! Même dans la phrase, « Tu es douce, putain! ». Ouais, ok, pourquoi pas hein ! La traduction française est horrible, dans le sens où il y a des fautes de frappes, des lettres qui manques, ou encore des mots pas dans le bon ordre dans une même phrase… Si l’histoire est mal écrite, faites au moins un effort de présentation, quoi…