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[Chronique] Calling Cthulhu : L’autre Dieu – Catherine Loiseau

[Chronique] Calling Cthulhu : L’autre Dieu – Catherine Loiseau

calling cthulhu l'autre dieu


Arrivée dans un nouveau monde dans une machine à voyager entre les univers, Samantha est séparée de ses compagnons et se réveille au fond d’un puits, près d’une étrange forêt. Elle doit vite retrouver les autres membres de son équipe avant qu’il ne leur arrive malheur. Mais quelles sont ces créatures qui vivent dans cet univers et guettent les humains dans l’ombre ? Quelle est donc cette ville nommée « Arkham » ? Sans parler de ce mystérieux guide, un certain monsieur Carter…
Dans cette aventure de la Ligue des Ténèbres, Catherine Loiseau nous fait participer à un voyage étonnant.

Mon avis

Samantha, Tom, Lady Astley et le Professeur Nutter voyagent entre différents univers grâce à leur machine à voyager entre les univers, jusqu’au moment où une force invisible commence à contrôler l’appareil, au grand dam des quatre voyageurs. Sous le choc de l’appareil, Sam passe par le hublot et se réveille dans un puits… Aucune trace des trois autres et de la machine, alors Samantha décide d’aller à leur recherche, menée par cette force invisible, qui lui fera visiter Arkham et lui montrera ses plus étranges habitants.

L’autre Dieu est un texte plutôt banal, qui ne m’a rien fait ressentir. Je n’ai pas eu peur, à l’instar de notre groupe qui a peur d’Arkham. Je n’ai pas non plus ressenti de joie quand il le fallait. Les sentiments que cette nouvelle est censée faire véhiculer ne sont tout simplement pas présents.

Les personnages sont tout ce qu’il y a de plus banals: Samantha, l’héroïne est le garçon manqué qui préfère troqué sa robe contre un pantalon, Tom un manipulateur, Lady Astley une voleuse, tous deux sur d’eux, et le Professeur Nutter est fou. En bref, il ne faut pas s’attendre à de l’originalité.

Je n’ai malheureusement pas trouvé le lien avec Chtulhu, n’étant pas cité une seule fois sur les 27 pages de cette nouvelle. La force invisible que l’on devine étant « L’autre Dieu », n’est représenté que par une statue d’un être humain. Aucun lien n’est fait avec le Grand Ancien, alors qu’il y aurais eu beaucoup à faire avec le temple qui est au milieu de l’océan.

En bref, j’ai trouvé cette nouvelle trop banale pour le sujet traité, je m’attendais à de l’originalité. La mention « Calling Cthulhu » n’a pas vraiment sa place ici. Une nouvelle qui se laisse lire, mais qui malheureusement ne m’a pas séduite.

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions L’ivre-Book pour ce partenariat.

[Chronique] Dans les veines – Morgane Caussarieu

[Chronique] Dans les veines – Morgane Caussarieu

dans les veines


La canicule enflamme les nuits bordelaises. Une bande de camés dévaste un supermarché. Et tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leur dernier soupir sur le son du Bathory, nouveau repaire de la faune nocturne. Chargé d’enquêter sur ces événements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine.
Vampires… Le mot, absurde, échauffe les esprits, sans que personne n’ose encore le prononcer. Et alors que l’investigation piétine, Lily, la propre fille de Baron, s’entiche de l’inquiétant Damian, pensant trouver dans cette passion toxique un remède à son mal-être.

Mon avis

On a tous connu Twilight. Ne le niez pas, vous avez au moins vu les films. Je ne le nie pas, j’ai les quatre premiers tomes, que j’ai lu à 15 ans et j’avais aimé. Oui, je l’avoue. Bon, j’ai relu le premier tome l’année dernière et j’ai littéralement détesté cette romance dégoulinante, cette « héroïne » naïve sans aucun instinct de survie et son vampire boule de facette totalement ridicule avec son végétarisme. T’es un vampire, tu bouffes de l’humain, point barre. (Rigolez pas, j’ai encore les trois autres tomes à relire et chroniquer – vous l’aurez compris, j’aime souffrir. Comme avec Fifty shades of grey, vous aurez droit à la suite, parceque j’aime bien me taper la tête contre le mur à chaque phrase – en vrai j’ai promis de le faire, et je ne peux pas refuser ce défi, quitte à en perdre des neurones) J’ai détesté les débuts de The Vampire Diaries pour ça (et je déteste encore plus quand je vois la tournure « fan service » que prend la série – tuez-les, et on en parle plus).

Pour moi un bon vampire, c’est  Eric Northman de True Blood, sexe, violence, sang, bref le bien quoi. Et punaise, il brûle au soleil. Cette chose qui fait défaut aux vampires de la bit-lit, le soleil n’est rien pour eux. Mais allez-y, détruisez encore plus le mythe du vampire, je vous en prie, allez-y, enlevez-leurs instincts animaliers, ce qu’ils sont censé être. Aujourd’hui, un bon vampire et un vampire qui souffre de ses erreurs passées, qui est beau, intelligent, gentil, qui n’aime pas ou très peu sa condition, qui tombe amoureux au premier regard et qui se lance dans un jeu du chat et de la souris extrêmement naze, parcequ’au final il finit toujours dans les bras du personnage principal, il la transforme en vampire et la vie est belle pour eux deux. Et en habitués du blog, vous savez que j’ai horreur de ça.

Bref, revenons à Dans les veines. Un jour, zappant les chaînes je suis tombée sur l’émission Rêves et cris de Nolife. Entre nous, je n’aime pas du tout cette émission. Ce jour là, ils recevaient Morgane Caussarieu, l’auteure de ce petit bijou littéraire et j’ai laissé l’émission juste pour le style vestimentaire de Morgane, en grande amoureuse du style gothique, quand les mots « livre anti-twilight » me sont parvenus. Ah ouais, anti-twilight? Des vampires qui brûlent au soleil? Mais on en fait plus des comme ça! Bon, j’ai quand même mis deux ans avant d’acheter ce livre, mais il fallait que je le lise et c’est le livre qui a passé le moins de temps dans ma pile à lire, même pas trois semaines (un évènement quand on voit que certains sont coincés là dedans depuis trois ans).

J’ai tout aimé. Mais vraiment. La seule chose qui m’empêchait de boucler le roman en une nuit, c’est la fatigue. On a des vampires qui brûlent au soleil, pervers, qui font plus dans la violence que dans le sentimentalisme, qui vivent pour le sang et non pour la petite lycéenne du coin qui se trouve minable alors qu’elle ne l’est -presque- pas. Et de l’autre, on a des humains -stop!– comment ça, on a pas de loups-garous? Il y a des personnes qui sont encore capables de ne pas mélanger ces deux mythes ensemble sous un pauvre prétexte quelconque? Oui oui, reprenons si vous le voulez-bien. Donc, on a des humains et qui sont aussi pourris que nos vampires. Du père qui fait de l’inceste, la gamine gothique qui se mutile pour montrer qu’elle existe et une autre qui croit être capable de manipuler un vampire pour aller tuer les gens qu’elle n’aime pas, comme l’archétype de la blondasse du lycée, toujours entourée de son troupeau de mini-poufiasse, la mère alcoolique qui n’a jamais voulu de son enfant, la flic qui a abandonné sa mère et qui lui rend juste visite dans le cadre qu’une enquête, bref tous des pourris.

L’histoire n’est pas une romance. C’est l’histoire d’un groupe de vampire qui se déplace de villes en villes pour chercher à se nourrir, laissant une traînée de cadavres derrière eux. En parallèle nous suivons Lily qui s’est entichée de l’un d’eux, pensant que les vampires sont gentils et que son Damian lui, il ne tue pas. Et on suit son père, un flic qui enquête sur les meurtres qui se déroulent dans sa ville, Bordeaux. L’histoire est gore, horrible et sanglante.

L’auteure ne s’embarrasse pas des bonnes mœurs, partant dans l’inceste, les vampires qui se nourrissent de bébés et de jeunes enfants, la drogue, l’alcool, détaillant les cadavres et autres gorges arrachées à la perfection et les scènes de torture ont réussies à m’impressionner. L’écriture fluide, un bon découpage de chapitre, les changements de point de vue parfaitement réalisés, Morgane Caussarieu à tout d’une bonne conteuse d’histoire de vrais vampires. En bref, une auteure à suivre de très très près! (du coup, j’ai ajouté toute sa bibliographie dans ma wishlist)

Pour public averti, of course.

[Chronique] Des vacances de rêve – Grand Petit Plus

[Chronique] Des vacances de rêve – Grand Petit Plus

des vacances de rêve

  • Auto-édition (2014)
  • Pages : 43
  • Genre : Fantastique, horreur
  • Plus édité

La respiration de Mélanie devint plus régulière, plus lente : elle se rendormait déjà. Compte tenu de sa fatigue, Jack aurait bien aimé suivre le même chemin : se jeter, sans frein, dans le gouffre du sommeil après avoir dévalé, tel un parapente, sa conscience en trois quatre foulées. Sauf qu’il y avait un frein. Une question. Une drôle de question qui faisait comme une rallonge à la piste d’envol. Une sacrée rallonge puisqu’il n’en voyait même pas le bout. Et qu’y avait-il à son extrémité ? Quelque chose ? Rien du tout ? Quoi d’autre ? Une main ? Tranchée net alors, et au niveau du poignet encore ? En train de faire de l’auto-stop sur le bas-côté ? Avec la ferme intention de monter en route ? Histoire d’accompagner Jack sur le long, le très long chemin qui mène au repos ? Et que poserait-elle comme question, cette main ? Une question simple : pourquoi cette angoisse Jack ? Pourquoi regardes-tu comme ça dans le rétroviseur ? Comme si j’étais là, sur la banquette arrière, en train de te parler ? Je pourrais t’agripper la nuque et te griffer avec mes ongles crochus ? Mais ce n’est pas possible Jack ! Ton esprit dérape ! Tu perds le contrôle ! Ta grosse poubelle qui te sert à penser est en train de quitter la route Jack ! Tu sais où ça conduit une direction assistée par la PEUR ?

Mon avis

Jack est en vacance à Saint-Malo avec sa femme, Mélanie. Le soir venu, Jack rejoint sa femme dans son lit, qui dort déjà. Soudain, elle s’agite, crie, se débat, hurle. Mélanie est en plein cauchemar. Une fois que Jack a réussi à la réveiller, elle lui explique ce qu’elle a vu : une main décharnée lui griffait le dos, une main de cadavre. Avant de se recoucher, Mélanie lui demande de regarder sous le lit, Jack s’exécute et croit y voir la forme d’une main. Choisissant de ne rien dire à sa femme, il se recouche. Le lendemain, au moment de lui passer de la crème solaire sur le dos, il remarque de longues griffures le long de sa colonne vertébrale… Et si ce n’était pas seulement un rêve ?

Jack voit déjà des signes avant-coureur d’un quelconque esprit qui cherche à rentrer en contact avec les êtres vivants au stade où il a réveillé Mélanie. Bon. Quand il rentre chez lui et voit une lettre de l’ancien locataire qui a vécu la même chose et qui pense comme lui, il y croit également, mais pas une seule inquiétude sur le fait qu’un homme qu‘il ne connait pas est rentré dans son appartement pour lui laisser une lettre dans laquelle il avoue avoir le double des clés. En bref, notre personnage principal est naïf.

La découverte des cadavres me laisse perplexe, avec un sentiment de « comment c’est trop pas possible ». Disons que si je dormais sur un matelas dans lequel il y a deux corps, niveau confort, ça se sentirait. Et puis des corps frais de trois mois, ça m’étonnerait que ça sente la rose là dedans… Des détails, mais des détails hyper flagrants.

Côté fluidité, ce n’est pas trop ça. Le résumé (qui est en faite un extrait du livre) en est un parfait exemple. Un autre exemple est que dans la première moitié, l’auteur nous colles des parenthèses à toutes les sauces :

C’est un peu étroit (Jack était très grand), un peu bas de plafond (c’était un ancien basketteur), limite oppressant (avec ses 1m95, tout plafond qui ne faisait pas 3 mètres de hauteur le rendait nerveux), mais très dépaysant.

C’est vraiment dommage, car derrière tout ça on sent une volonté de l’auteur de bien faire, les passages de terreur font peur, les personnages ont leur caractère propre, le speech de départ est original (du moins pour moi, c’est ma première lecture de ce style). Chaque passage n’est pas assez poussé, ce qui mériterait que l’on s’attarde dessus est juste résumé en quelques phrases. D’accord, c’est une nouvelle, mais ce n’est pas une raison pour ne pas étayer son récit quand même. J’ai aussi tiqué sur le langage un peu trop familier, avec ses « un chiotte, merde, pisse, putain » à toutes les sauces dans la première partie de la nouvelle, qui ne font pas parti des dialogues, mais de la narration de l’auteur.

En bref, une petite lecture qui se laisse lire en même pas 30 minutes, une bonne idée de départ qui aurait pu me séduire sans tous ces petits défauts, que l’on pardonne à l’auteur étant donné que c’est son tout premier livre. C’est en forgeant que l’on devient forgeron, de ce fait je souhaite bonne chance et bon courage à l’auteur et le remercie pour ce partenariat, ainsi que le forum Have a Break, Have a Book.

[Chronique] Walking Dead, Volume 2 : Cette vie derrière nous – Kirkman & Adlard

[Chronique] Walking Dead, Volume 2 : Cette vie derrière nous – Kirkman & Adlard

walking dead 2


Un fléau a transformé les morts en zombies errants à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Un groupe de rescapés, menés par Rick – ancien policier de son état – tente de s’en sortir dans ce monde devenu fou où une seule règle prévaut dorénavant : survivre à tout prix. Fuyant les zones urbaines infestées, les rescapés trouvent refuge dans une ferme aux ressources providentielles, mais qui recèle également de nouveaux dangers.

Mon avis

Comme prévu suite à ma lecture du premier tome, j’ai lu la suite. Je me disais que peut-être, la suite pouvait être plus intéressante que le début et je me suis accrochée à cette idée pour avancer, continuer jusqu’à la fin de ce tome. Je ne vous cache pas que c’était laborieux.

-Risque de spoiler à partir de maintenant-

Shane est mort, Rick est donc considéré comme le nouveau chef de groupe et décide de lever le camp. En route ils accueilleront Tyreese, sa fille Julie et son ami Chris, puis découvrirons un lotissement infesté qu’ils fuiront jusqu’à retrouver le speech de la série : la blessure par balle de Carl, groupe recueilli à la ferme par Hershel le temps que le fils de Lori guérisse, qui est tombée enceinte et je suis prête à en couper ma main que c’est Shane le père de son gamin. Déjà que je ne l’aime pas dans la série et que j’ai limite fait une danse de la joie quand elle est morte, mais là c’est pire que tout.

Mais il n’y a pas que Lori que je n’aime pas. Je ne les aimes pas… Tous, uniquement dans le comics. Je sais que nous sommes en apocalypse zombie, que c’est limite la fin du monde et que la mort nous entoures, mais ce n’est pas obligé d’être aussi vulgaires et d’insulter la moindre personne qui n’est pas du même avis que vous, en bref grosse impression d’être dans une cour de collégiens, le sexe en plus. Parce que oui tout le monde pense à coucher (spécial dédicace à Glenn) alors qu’on est en apocalypse zombie aka fin du monde et que tout le monde risque de mourir. Chacun sa façon de voir la survie, hein…

En plus, Tony Moore ne fait plus parti de l’équipe de dessinateurs du comics, seul Charlie Adlard s’en occupe, le changement est flagrant et je n’aime pas du tout ça. Autant avec Moore, c’était bien dessiné, bien détaillé et c’était plaisant à regarder, autant là en dehors des visages des personnages principaux, rien n’est détaillé voir même travaillé. Spéciale dédi’ au personnage de Chris qui ressemble méchamment à un exhibitionniste à la sortie de l’école primaire.

En bref, une énorme déception et je ne lirais pas la suite. Je resterais sur la série, qui, Dieu merci est ‘achement mieux.

[Chronique] Walking Dead, Volume 1 : Passé décomposé – Kirkman, Moore & Adlard

[Chronique] Walking Dead, Volume 1 : Passé décomposé – Kirkman, Moore & Adlard

walking dead 1


Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.

Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

Mon avis

Les zombies, ce n’est pas trop ma came. Quand je peux, j’évite les séries et les livres à ce sujet. Le thème  »cadavre pourrissant » ne m’a jamais attirée, jusqu’au jour où un ami a tenu à peu près ce langage :  »Regaaarde j’ai trouvé une nouvelle série trop trop bien, j’ai la première saison chez moi, monte me voir avec ton mec, on se regarde ça ! ». Cet ami, grand fan des zombies (tout le monde n’est pas parfait), venait d’acquérir la première saison de The Walking Dead et avait pour le même coup changé ma vision des choses sur les morts-vivants (du moins, assez pour regarder la série). Alors, quand un autre ami m’a proposé de me prêter ses comics de TWD, j’ai forcément dis oui.

Tout comme dans la série, nous retrouvons Rick dans le coma, sur le point de se réveiller à l’hôpital et de découvrir que le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. Il n’est plus que le grand terrain de chasse des zombies affamés suite à une épidémie et Rick prendra l’initiative d’aller chercher sa femme, laissée seule avec son fils. Tombant dans une embuscade de morts-vivants à Atlanta, il est sauvé par Glenn qui le ramène à son campement, où se trouve la femme de Rick, Lori et son fils, Carl. Le reste de l’histoire est basée sur de la survie dans ce monde infesté de zombies, en attendant que les membres du campement soient sauvés par l’armée.

Les puristes de la série vont être déçus. Tout d’abord, pour Daryl qui n’est pas présent, mais aussi pour l’histoire. En effet, les scénaristes n’ont fait que s’inspirer de la version papier, vous pourrez donc être déçus de voir un des personnages principaux mourir dès le premier volume, alors qu’il meurt bien plus loin que ça dans la série, sans trop vouloir spoiler. Pour ma part, sur certains points de l’histoire je suis contente que les scénaristes aient pris quelques libertés, mais je n’en dirais pas plus.

Côté graphismes, mention spéciale pour les morts-vivants. La chair pourrissant, les membres arrachés et autres joyeusetés de ce style sont vraiment bien dessinées. Les visages sont très expressifs, les dessinateurs ont réussi à faire passer les émotions comme il le fallait, sans trop exagérer et c’est franchement appréciable.

Cependant, malgré ces nombreux points positifs, le comics ne m’a pas plus plu que ça. Il se laisse lire, apprécier, mais je ne vois vraiment pas ce qui me pousserait à lire la suite, si ce n’est que l’on m’a prêté le deuxième volume, dont je ferais sûrement une chronique un peu plus tard. En bref, un bon premier tome, mais qui ne m’intéresse pas plus que ça.