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[Chronique] Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les foudres de la Sor’cière – James Clemens

[Chronique] Les bannis et les proscrits, tome 2 : Les foudres de la Sor’cière – James Clemens

les bannis et les proscrits 2


Elena porte désormais la marque de la sor’cière dans la paume de sa main.
Cette tache écarlate est la preuve d’un don fabuleux à la puissance inimaginable: un pouvoir sauvage, séduisant, difficile à contrôler. Seule celle qui maîtrise la magie sanglante peut s’opposer aux créatures et au mal du Seigneur Noir. Pourtant Elena n’est pas encore maîtresse de son pouvoir. Protégée par un guerrier sans âge et une bande de renégats, elle part en quête d’une cité perdue où, selon la prophétie, un ouvrage mystique détient la clé de la défaite du Seigneur Noir.
Mais si celui-ci la trouve en premier, Elena deviendra son arme la plus terrible…

Mon avis

Après ma lecture du premier tome, je vous avoue que je ne me suis plus tellement intéressé à cette saga. Je n’avais pas tellement apprécié Elena, le premier tome se déroulait sur deux jours et demi pour plus de 600 pages, et ça me faisait l’effet d’un gros prologue. Mais il y avait quand même un petit quelque chose qui m’incitait à revenir vers la Sor’cière, puisque j’ai profité de l’#OP1000K pour obtenir ce deuxième tome en ebook, une sorte de crash test pour savoir si on continue la saga, ou pas.

Maintenant, il faut que j’achète le deuxième tome en papier, ainsi que la suite, ahah.

Tout d’abord, j’ai adoré retrouver l’écriture de James Clemens, toujours aussi agréable à lire et avec un vocabulaire un poil plus riche que dans le premier tome (on en est pas au niveau de Kushiel, mais tout de même ça mérite d’être souligné). Il arrive à se mettre dans la peau de ses personnages avec une telle aisance, que s’en est presque déconcertant !

Ensuite, j’ai salué et acclamé la prise de maturité d’Elena. Elle lui faisait extrêmement défaut dans le premier tome, et j’avais fini par adorer ses compagnons plutôt qu’elle, alors que c’est notre personnage principal. Mais là, ce changement la rend plus appréciable et un poil plus buvable. Par contre, je n’ai pas particulièrement aimé le chemin que prend Er’ril, alors qu’il était un de mes personnages préféré. Je ne serais pas contre une mort fortuite dans la suite, personnellement.

Une chose qui faisait défaut également dans le premier tome, c’était le changement incessant de personnages/scènes aux moments les plus critiques pour aller s’intéresser à un autre personnage à trifouilly-les-oies, pour voir son passé, alors que… bah on s’en moquait pas mal, en vérité. Là l’auteur prend bien le temps de conclure ses différentes scènes pour aller s’intéresser à d’autres personnages qui ont leur importance cette fois-ci.

Et autant le premier tome sonnait fantasy jeunesse, la suite n’est en aucun cas à mettre entre les mains des plus jeunes ! On passe d’un extrême à l’autre, avec des accouchements de bêtes démoniaques mi araignées-mi humaines-mi… chose, entre autre. Je voudrais en dire plus, mais ce serait du spoil, mais je garde à l’esprit que certains passages de ce deuxième tome sont très trashs. On est à mille lieux du premier tome, sur bien des choses !

En bref, une suite de saga plaisante et qui me réconcilie avec un début qui était donc effectivement un énorme prologue. Je vais faire en sorte de lire la suite au plus vite !

[Chronique] Les bannis et les proscrits, Tome 1 : Le feu de la Sor’cière – James Clemens

[Chronique] Les bannis et les proscrits, Tome 1 : Le feu de la Sor’cière – James Clemens

le feu de la sor'ciere


Par une nuit fatale, dans le merveilleux pays d’Alasea frappé par une malédiction, trois mages firent un ultime acte de résistance, sacrifiant tout dans l’espoir de préserver le bien. Cinq cents ans plus tard, au jour anniversaire de cette nuit sinistre, une petite fille hérite d’un pouvoir perdu depuis longtemps. Mais avant qu’elle puisse comprendre son terrible don, le Seigneur Noir lance ses monstres ailés pour la capturer et lui rapporter la magie embryonnaire qu’elle détient. Fuyant les hordes des ténèbres. Elena est précipitée vers une issue terrible… et vers la compagnie d’alliés inattendus. Formant avec eux une bande de parias et de hors-la-loi, elle va tenter de combattre les forces implacables du mal et de secourir un empire autrefois glorieux…

 

Mon avis

Le Feu de la Sor’cière a été lu dans le cadre du baby-challenge fantasy de Livraddict.com. La couverture est belle, et le résumé est assez plaisant. Assez pour que je me retrouve avec ce premier livre d’une saga de cinq tomes. Un début prometteur, qui laisse envisager une agréable suite. Mais avant de parler de ceux qui vont atterrir dans ma wishlist après avoir écrit cet article, revenons sur le tome un, de la saga Les Bannis et les Proscrits.

Un préambule qui nous accueille n’est tout autre qu’un avertissement quant à la lecture qui va suivre.

Tout d’abord, sachez que l’auteur est un menteur. Assimilez bien ce fait avant de poursuivre votre lecture. Gardez-le sans cesse à l’esprit tandis que vous parcourez cette traduction.

En quelques lignes, nous nous rendons compte que nous sommes dans la peau d’un étudiant de troisième cycle, qui va découvrir l’histoire de la Sor’cière, dont le directeur des études universitaires nous met en garde. En effet, ce document a été proscrit il y a plus de cinq siècles.

La suite de l’histoire continue sur le prologue, mettant en scène quatre personnes : Er’ril et son frère Shorkan, le mage Greshym et un enfant dont on ne connaîtra pas le nom avant la fin du livre. Ces personnes sont sur le point de créer Le Grimoire, un livre empli de magie qui sera un élément très important pour la suite de l’histoire, qui se déroule cinq siècle plus tard.

Et nous y voilà. 500 ans plus tard, nous retrouvons Elena (13 ans), ainsi que son frère Joach dans le verger familial, travaillant comme tout les autres ouvriers présents pour le compte de leurs parents. Elena et son frère ont soif d’aventure, rêvant de partir de la vallée de Nidiver. La jeune fille, voulant travailler un peu plus longtemps, découvrit une tache rouge sur sa main. Sans le savoir, elle vient de devenir une Sor’cière, et rentra chez elle, pensant que c’était un secret de femme lié à un autre événement de la journée : ses premières menstruations. De là, tous les événements s’enchaînent. Elle sera contrainte de fuir la demeure familiale avec son frère, et rencontrera des personnes qui deviendront ses alliés, après que certains aient caressés l’idée de la tuer.

Ces personnes sont Er’ril, notre guerrier du prologue, toujours vivant après ces cinq siècles, Nee’lahn, une Nyphai, Mogweed et Fardale, des Si’lura, un peuple métamorphe, Tol’chuk, un o’gre banni par sa tribut, Kral, un guerrier des montagnes et Méric, un el’phe à la recherche de la descendance de son Roi disparu (et aussi bien d’autres, mais je vous laisse les découvrir). Au milieu de tout ça, nous avons Elena, une jeune fille un peu nunuche qui se comporte comme une enfant qu’on forcerait à ranger sa chambre. Sans rigoler, elle nie sa magie, refuse d’accepter qu’elle est une Sor’cière et éprouve toujours des profonds remords après les rares utilisations de sa magie. Autant je me suis attachée à ses compagnons – et aussi à ses ennemis – mais je n’arrive pas à m’attacher à elle. Je ne vois qu’en elle une gamine capricieuse qui refuse d’écouter les bons conseils de ses compagnons, quitte à mettre tout le monde en danger. Elena fait preuve d’un manque de maturité énorme, que j’espère voir combler dans les prochains tomes.

L’histoire se répartie en cinq parties très fluides, se découpant en chapitres de huit pages environ. On regrettera cependant qu’il ne se passe pas grand chose dans ce tome-ci. En effet, il se déroule sur un espace de deux jours et deux nuits. Ce n’est qu’à la moitié du livre que l’on annonce que Elena est une Sor’cière, même si on s’en doute dès le départ. De plus, l’auteur a la fâcheuse habitude de nous laisser en plan à un moment important de l’aventure pour aller s’intéresser à d’autres personnes qui sont à des lieux de là où se déroule l’histoire, ou alors pour revenir fréquemment sur le passé de notre troupe, ce qui peux ce révéler très vite agaçant. Ce premier tome ressemble beaucoup à un énorme prologue – du moins je l’espère. Je souhaite lire la suite, en croisant les doigts pour que Elena gagne en maturité, que le deuxième tome ne tienne pas sur deux jours comme celui-ci et qu’on revienne de moins en moins sur le passé de nos compagnons.