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Tag: fantasy

[Chronique] Graceling, tome 1 : Le don de Katsa – Kristin Cashore

[Chronique] Graceling, tome 1 : Le don de Katsa – Kristin Cashore

graceling


Les Sept Royaumes. Katsa est une Graceling, un être rare doté de pouvoirs incroyables : elle peut tuer un homme à mains nues et son oncle, le roi des Middluns, l’oblige à assassiner pour son compte. Sa rencontre avec le prince Po, un Graceling dont le talent est connu de lui seul, va changer le cours de son existence. En tombant amoureuse de Po, elle va découvrir un monde meilleur, et comprendre que son don n’est pas une malédiction. Parallèlement, Katsa apprend qu’un terrible danger plane sur les Sept Royaumes : il est temps pour elle d’accomplir son destin. Sauver sa terre ou vivre son amour : Katsa devra-t-elle choisir ?

Mon avis

Katsa est une Graceling, un être rare qui a un don. Le sien, c’est de tuer. Alors quand son oncle apprend ça, il exerce une pression monumentale sur la jeune fille, la faisant passer pour un monstre aux yeux de tous, y compris des siens. Jusqu’au jour où Katsa va rencontrer un Graceling qui lui fera changer la vision qu’elle a d’elle, pour qu’elle se rebelle…

Donc, un Graceling est censé être rare. Sauf qu’on en croise à chaque coin de rue! L’auteur a voulu faire de Katsa un personnage unique, qui inquiète le peuple, hyper rare, mais ça ne passe pas quand d’autres Gracelings (un peu plus d’une vingtaine) sont présents. Comment croire en la rareté de son don?

Pour être jeunesse, ce roman est trèèèès jeunesse. Ne cherchez pas d’intrigues politiques de malade, d’univers entièrement travaillé et de personnages à la psychologie profonde. Rien de complexe, et ça me gêne. Non pas que ce soit juste pour ça, mais toute l’histoire est mâchée et régurgitée pour en faire une bouillie simpliste. Toutes les solutions sont amenées sur un plateau d’argent et laissent une impression de brouillon. Par exemple, à un moment, Katsa et Po cherchent le moyen d’approcher Leck, et bam, il passe juste devant eux avec sa garde royale! Et c’est comme ça pendant tout le reste du roman…

Katsa est le personnage indigné de ce qui se passe dans ses contrées, qui subit son oncle qui se sert d’elle, et qui est « rare ». Tout le monde a peur d’elle et la laisse de côté. Quand elle prend conscience qu’elle n’est pas obligée de rester le pantin de son oncle, elle part. Ça aurait pu être convainquant si Katsa n’était pas un personnage complètement naïf à qui il faut expliqué presque tout pour pouvoir avancer ou la convaincre de changer de tenue. Pourtant, nous la rejoignons dans Graceling au moment où elle est adulte, en âge de se marier, et elle se comporte comme une enfant de huit ans qui sait tuer. A côté, Bitterblue, une jeune fille d’une dizaine d’année, et mille fois plus mature alors qu’elle a eu une enfance quasi-simple.

Pourtant, Kristin Cashore écrit bien. C’est fluide, ça se laisse lire, malgré l’effet brouillon qui plane sur l’histoire. J’en ressort mitigée, et je ne pense pas me pencher sur la suite de la saga. Moi qui pensait retrouver Katsa et Po, nous repartirons sur un autre personnage qui est, semble-t-il, le dernier Graceling. Quelque chose me dit que pour la continuité, on repassera…

[Chronique] Le rédempteur, tome 0 – Sébastien Tissandier

[Chronique] Le rédempteur, tome 0 – Sébastien Tissandier

le rédempteur tome 0

  • Éditeur : Boz’Dodor (2014)
  • Pages : 23
  • Genre : Fantasy, Steampunk
  • Plus édité

Une mystérieuse bête terrorise une région de Bretagne. Elle semble immortelle : aucun chasseur, aucun piège n’a eu raison d’elle jusqu’à présent. Le Père Martin, un jeune prêtre atypique, est dépêché sur place par le Siège afin de mener l’enquête et de résoudre ce mystère. Quel lourd secret cache cette bête fantastique ? Face à la réalité de la supercherie qu’il va mettre à jour, le Père Martin saura-t-il mettre sa compassion pour cette bête de côté afin de résoudre cette affaire ?

Mon avis

Petite nouvelle tirée du recueil Autres Temps, légendes oubliées de Sébastien Tissandier, Le rédempteur raconte l’histoire de Martin, un jeune prêtre spécialisé dans les affaires paranormales. Prenant ses ordres directement de sa Sainteté, il est envoyé à Angles pour résoudre le mystère de la bête qui effraie la région…

J’avais déjà lu cette nouvelle dans le premier recueil de l’auteur et ce qui m’avait beaucoup plu lors de ma première lecture, c’est le côté « prêtre/exorciste/chasseur » qu’incarne le Père Martin. Un mystère l’entoure, et j’aimerais bien découvrir son passé. C’est donc avec plaisir que je m’y suis replongée en attendant la sortie du premier tome de la saga, qui est prévue pour le 20 octobre.

Steampunk et fantasy se mêlent à la perfection, et l’auteur arrive en quelques pages à poser son univers, le tout avec une plume fluide qui nous transporte avec facilité. Pour ma part, je suis conquise!

Retrouvez les aventures du Père Martin dès maintenant en téléchargeant gratuitement l’épisode zéro sur le site des éditions Boz’dodor, et le premier épisode le 20 octobre.

A suivre…

[Chronique] A comme Association, tome 3 : L’étoffe fragile du monde – Erik L’homme

[Chronique] A comme Association, tome 3 : L’étoffe fragile du monde – Erik L’homme

A comme association 3


Persuadé qu’Ombe est en danger, Jasper part à sa recherche avec son compagnon Erglug, un troll à l’humour décapant. Catapultés au Moyen Âge par un sort du mage Siyah, les deux amis devront conjuguer leurs talents pour sortir de cette mauvaise farce !

Mon avis

Ayant été totalement captivée par les deux premier tomes de la saga, il fallait absolument que je la continue! On retrouve dans ce troisième tome un Jasper persuadé que Ombe est en danger. Il part donc à sa recherche, et tombe sur Erglug, un troll qui a pour ordre de tuer sa collègue. En voulant aider le troll, il tombe sur Siyah, le mage qui a soumit Erglug, qui les envoient tous les deux au moyen-âge… Comment vont-il faire pour s’en sortir?

J’ai trouvé ce tome aussi drôle que les autres, et j’ai été plutôt contente de retrouver Jasper cette fois-ci! Et surtout qu’il ai trouvé quelqu’un à son niveau pour les jeux de mots pourris et les citations pseudo-philosophiques. Le personnage de Jasper prend en profondeur, surtout au niveau de ses talents.

Nous ne voyons pas Ombe une seule fois, mais on en entend parler constamment ! Ce qui donne envie de se plonger au plus vite dans le quatrième tome pour savoir ce qui s’est passé de son côté, pendant que Jasper faisait ami-ami avec Erglug.

C’est un troisième tome plutôt bien écrit, mais qui nous laisse sur notre fin. J’ai trouvé la conclusion un peu trop rapide, je pensais, qu’à la manière de Dumbledore a chaque fin de tome explique ce qui s’est passé à Harry, nous en saurions un peu plus sur le comment du pourquoi, sans vouloir spoiler. Parce que Jasper comme le lecteur se sent un peu perdu pour le coup. Mais est-ce-que l’Association a réponse à tout? Héhé…

Malgré cela, je reste satisfaite de ce troisième tome, et je reste confiante pour la suite. Reste à voir comment Erik L’homme a composé la suite sans Pierre Bottero!

[Chronique] A la croisée des mondes : Le miroir d’ambre – Phillip Pullman

[Chronique] A la croisée des mondes : Le miroir d’ambre – Phillip Pullman

le miroir d'ambre


Lyra, l’héroïne des Royaumes du Nord et de la Tour des Anges, est retenue prisonnière par sa mère, l’ambitieuse et cruelle Mme Coulter qui, pour mieux s’assurer de sa docilité, l’a plongée dans un sommeil artificiel. Will, le compagnon de Lyra, armé du poignard subtil, s’est lancé à sa recherche, escorté de deux anges, Balthamos et Baruch. Avec leur aide, il parviendra à délivrer son amie. Mais, à son réveil, Lyra lui annonce qu’une mission encore plus périlleuse, presque désespérée, les attend : ils doivent descendre dans le monde des morts…

Mon avis

Il fallait que je termine cette saga. La voir en haut de ma PàL depuis autant de temps me déprimait ! Et puis comme on arrêtait pas de me dire de le lire, je l’ai sorti, et j’en ai donc enfin fini avec A la croisée des mondes ! Et j’en suis contente, parce que franchement, ce n’est pas une saga que je porte dans mon cœur.

Et pourtant, je pensais que ce troisième tome relevait le reste de la saga, vu que le deuxième tome était mieux que le premier. En faite, non. Première page lue, une envie pas possible de refermer ce livre. Revoir des enfants parler d’une manière totalement vieillotte, et des détails à n’en plus finir, ce n’était pas possible.

Mais, pourtant les détails ne me dérangent pas d’habitude, surtout quand ils apportent quelque chose à l’univers, comme Le Seigneur des Anneaux, ou Le Trône de Fer ! Là, c’était surtout du brodage, histoire de dire que le dernier tome est un pavé. Et pourtant, on peut sauter deux pages, et ne pas se retrouver à ne rien comprendre à l’histoire. Pendant un moment, je ne lisais plus que le début et la fin des chapitres, ça suffisait à suivre ! Comme quoi, le contenu ne valait pas tellement grand chose…

Ce qui m’a surtout dérangé, c’est que tous les personnages ont un comportement totalement différent par rapport à leur attitude des autres tomes, et ça part dans des situations illogiques pour tel ou tel personnage, voir même de l’incohérence. Rajoutons à cela des personnages greffés à l’histoire pour faire des pages de plus, et vous m’achevez.

En bref, je n’ai pas plus aimé que ça, et j’en ressort quelque peu déçue, même si je m’y attendais un peu…

[Chronique] Pandora Project – Yuna Minhaï Dekebat

[Chronique] Pandora Project – Yuna Minhaï Dekebat

pandora project

  • Éditeur : Auto-édition (2014) (Blind Symphonia est la maison d’édition crée par l’auteur pour publier Pandora Project)
  • Pages : 636
  • Genre : Anticipation
  • Prix : 5.11€
  • Acheter Pandora Project

Newport, New Hampshire, dans un futur proche.
L’Enfer a désormais un nom. Autrefois si radieuse, la ville de Newport n’est maintenant plus que l’ombre d’elle-même ; une ombre grandissante, oppressante, dévorant tout sur son passage. Dans ce monde où corruption et tyrannie ont depuis longtemps pris le pas sur la démocratie, Ensaï tente de reconstruire sa vie malgré l’amnésie qui le ronge. Bientôt, de douloureuses marques apparaissent sur son corps, et d’étranges murmures le poussent peu à peu au bord de la folie. Des secrets trop longtemps enfouis semblent se battre pour refaire surface… Comment échapper à cette inexorable chute vers l’enfer qui lui tend les bras ?

Désert d’Ekkar, Nevada.
Des Dunes majestueuses, un sable doré et ardent à perte de vue, dissimulant des mystères oubliés du monde… Depuis des siècles, le Clan d’Ekkar est le théâtre de combats muets qui s’immiscent dans la vie des quelques nomades qui foulent ces terres sacrées. Parmi eux, Heather, en passe de devenir malgré elle guide de son peuple, doit affronter une guerre millénaire qui, par l’aveuglement d’une poignée des siens, éclatera sans doute très bientôt. Mais comment guider tout un peuple, alors qu’elle ne parvient même pas à lutter contre ses démons intérieurs ? Deux mondes que tout oppose, deux âmes tourmentées, unies à jamais par leur Destinée. Plongez dans les légendes ancestrales d’un peuple en perdition et découvrez leur Univers, par-delà les apparences.

Mon avis

Pandora Project m’a attirée d’emblée avec sa couverture et son résumé. Alors quand sur le forum Have a Break, Have a Book, il était proposé en partenariat, je me suis tout de suite inscrite, m’attendant à passer un bon moment. Résultat final? Je n’ai pas fini ma lecture, j’ai arrêté une fois que j’ai passé la moitié du livre. Pourquoi?

Je dois vous avouer, qu’au début, j’ai plutôt bien aimé l’histoire et la façon dont elle est amenée. Heather et Ensaï, amnésiques, mais qui semble vivrent la même chose. Pourquoi ? Quel but ? Quel est leur secret ? Et puis c’est tout, parce que je n’ai pas réussi à vraiment m’immerger dans l’histoire une fois passée la page 210, et pour un livre qui fait plus de 600 pages, ça n’aide pas.

L’amnésie était bien amenée, mais juste au début. Après, c’est plutôt un frein pour le lecteur. On ne sait rien du côté d’Ensaï, et on essaye de composer un semblant d’hypothèses à travers ce que vit Heather, tout aussi amnésique, et qui découvre aussi lentement que Ensaï ce qu’elle a oublié, alors que c’est l’élément principal de l’histoire. Du côté d’Ensaï, on patauge, et à part le voir perdre le contrôle de lui-même ou faire des malaises, il ne se passe rien de son côté, étant donné que ses tentatives pour découvrir son passé ne sont que des échecs successifs…

Les répétitions et les longueurs rythment l’histoire, avec des descriptions plutôt longues qui desservent l’histoire. Autant  les descriptions dans Le Trône de Fer (même si la traduction est chaotique) et Le seigneur des Anneaux ne me déplaisent pas car nous y apprenons des éléments sur l’univers des auteurs intéressants, autant là, je n’en ai pas vu l’importance. L’auteure passe d’une écriture fluide à une écriture plutôt saccadée, sans que vraiment la situation en ai besoin, ce qui se révèle assez déroutant. Personnellement, j’ai trouvé que l’histoire n’avait pas un rythme assez ordonné, tout est brutal, que ce soit de passer au calme ou à l’action, on a pas vraiment le temps de s’y habituer, de ressentir l’extrême urgence du moment, ou la plénitude que ressent un personnage…

Le gros problème, et dont j’ai eu la réponse qu’au milieu du livre, c’est que je ne savais pas si Heather était une ancêtre d’Ensaï, une personne vivant la même chose que lui sur une autre planète, ou quoi que ce soit, parce que les dates sont seulement indiquées pour Heather, laissant penser qu’elle n’est pas/plus de ce monde, et que Ensaï vit dans un futur dystopique…

L’exemplaire que j’ai est truffé de fautes d’orthographes, cependant elles seront supprimées à la prochaine réimpression de la version papier, même si je pense qu’il aurait été bien de publier une seule et unique version corrigée dès le départ. Mon autre problème « visuel » est les chapitres en gris clair sur la kindle de base qui n’a pas le rétro-éclairage, moi qui ai déjà des problèmes de vue, la lecture devenait plutôt chaotique dans ces moments-là.

Cependant, il y a un réel potentiel derrière tout ça, et l’histoire m’aurait sûrement plu si on avançait un peu plus vite, car attendre de dépasser le premier quart du livre pour commencer à s’immerger, la moitié pour avoir toutes les révélations,… Le reste me semble bien fade.

Néanmoins, merci au forum Have a Break, Have a Book et à l’auteur pour ce partenariat.

[Chronique] Le trône de fer, Intégrale 2 – G.R.R. Martin

[Chronique] Le trône de fer, Intégrale 2 – G.R.R. Martin

le trône de fer 2


Au royaume des Sept Couronnes, rien ne va plus. La mort du roi Robert a clos une longue période d’été, de paix et d’apparente prospérité : le Trésor est au bord de la banqueroute, et trop nombreux sont les candidats prétendument légitimes au Trône de Fer : Stannis et Renly Baratheon le disputent à leur neveu Joffrey, tandis que Robb Stark, proclamé roi du Nord, s’efforce de venger son père naguère condamné à mort et exécuté sous couleur de trahison. Au fin fond de l’Orient, l’unique descendante des anciens rois Targaryens médite sa revanche en élevant ses trois dragons… L’hiver vient, qui grouille de forces obscures, de mages et de morts-vivants, d’intrigants sournois prêts à tous les maléfices en vue de fins impénétrables.

Mon avis

On retrouve les familles de Westeros dans cette deuxième intégrale, s’entredéchirant  pour savoir laquelle sera le plus à même à monter sur le fameux Trône de Fer, et par n’importe qu’elle façon, qui est sûrement la meilleure pour les quatre rois qui se déchirent…

Cette fois-ci, la magie est au rendez-vous ! Que ce soit à Westeros ou du côté de Braavos, elle est bien présente, mais cela reste assez léger, n’empiétant pas tellement que ça sur l’histoire. Pour ceux qui ont aimé la première intégrale, car la magie n’était pas présente, pas de soucis à ce faire de ce côté-là, donc. L’intrigue principale se concentre principalement sur la guerre, la survie de Sansa à Port-Réal auprès des Lannisters, et celle d’Arya, toujours en direction du Mur.

Cependant, la traduction perd en fluidité et en cohérence. Certes, il y a deux fois moins de fautes d’orthographes que dans la première intégrale, mais certaines phrases non ni queue, ni tête, et ne veulent rien dire. C’est le plus gros problème qui pèse sur cette traduction, et c’est dommage que, malgré le succès de la série, personne n’ai pensé à refaire traduire les livres dans notre langue. Néanmoins, l’histoire est fournie de détails que nous n’avons pas dans la série, et c’est ça qui m’a faite allée jusqu’au bout de ces 1179 pages. Sans ça, je ne pense pas que j’aurais fini cette intégrale.

L’intégrale est toujours découpée en chapitres concernant un personnage à la fois, et depuis que nous avons perdu Eddard Stark, Théon ainsi que Davos se voient attribuer quelques chapitres pour leurs batailles personnelles.

En bref, une bonne suite, mais quelque peu gâchée par une traduction approximative et un parti pris par Jean Sola, qui n’existe pas dans la version originale. Heureusement, les révélations que nous n’avons pas dans la série rattrape le tout!

[Chronique] A comme Association, tome 2 : Les limites obscures de la magie – Pierre Bottero

[Chronique] A comme Association, tome 2 : Les limites obscures de la magie – Pierre Bottero

a comme association 2


Elle s’appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l’incroyable pouvoir d’être incassable ou presque. C’est pourquoi L’Association l’a recrutée comme agent stagiaire.
Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème ? La discrétion est une obligation absolue au sein de L’Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l’incassable risque fort de comprendre ce que « ou presque » veut dire.

 

Mon avis

J’avais hâte de me plonger dans cette version de l’histoire, un tome 1.2 si vous préférez, car nous reprenons l’histoire du premier tome, mais cette fois-ci vu par Ombe, une autre Agent stagiaire de l’Association. Mais qu’est ce que l’Association? C’est une Asso’ qui gère les Créatures, les Anormaux, avec l’aide des Paranormaux, pour faire en sorte de garder tout ce petit monde dans le secret, à grand renfort de discrétion (très important, la discrétion). Et Ombe va devoir, après gérer une crise avec des gobelins, aider une créature qui risque de voir son habitat naturel détruit à cause d’un sorcier. Pourquoi? A vous de le découvrir…

Même si cette fois-ci, c’est Pierre Bottero qui est aux commandes de ce deuxième tome (la raison qui m’avait poussée à commencer cette saga), j’ai trouvé que son style d’écriture était dans la même lignée que le premier tome écrit par Erik L’homme. Toujours aussi drôle, bien écrit, magnant aussi bien le sarcasme que Ombe maîtrise sa moto (un comble, quand on sais que c’était aussi une des passions de l’auteur, et qu’il est mort dans un accident de moto…).

Ombe est l’exacte opposée de Jasper, notre Agent stagiaire du premier tome! Sarcastique, solitaire, aimant le heavy metal, les motos, Brad Pitt (elle fait une véritable fixette dessus) et les gobelins, elle sait se battre, mais ne sait pas utiliser la magie correctement (bref, le contraire de Jasper, quoi!). Cependant, je ne les préfères pas l’un à l’autre, ils se complètent tous les deux, et ne vont pas l’un sans l’autre. Mais je me demande comment ça se passera pour la suite, vu que Bottero nous a quitté à la fin du quatrième tome, soit le deuxième sur Ombe…

En bref, ça a été avec joie que je me suis plongée dans cette suite qui est digne du grand auteur qu’était Bottero, et j’en ressort extrêmement satisfaite. Il me reste plus qu’à continuer la saga, dans un avenir très très proche 🙂

[Chronique] Poison – Sarah Pinborough

[Chronique] Poison – Sarah Pinborough

poison

  • Éditeur : Milady (2014)
  • Pages : 240
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 12.90€
  • Acheter Poison

Blanche-Neige, le conte de fées revisité : cruel, savoureux et tout en séduction.
Rappelez-vous l’innocente et belle princesse, la méchante reine impardonnable, le valeureux prince, la pomme empoisonnée et le baiser d’amour sincère…
… et à présent ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Blanche-Neige, telle qu’elle n’a jamais été révélée …

Mon avis

Quand j’ai vu les couvertures VO en hardcover de Poison, je me suis dit « HIIIIII, il me le faut ohmondieuohmondieu c’est trop beau *.* « . Et quand j’ai vu la version de Milady…. Bah direction la Fnac! Et donc me revoilà avec une réécriture de conte, celui de Blanche-Neige…

Oubliez ce que vous aviez déjà lu/vu de la version édulcorée de Disney (il faudrait que je me fasse les véritables contes), et retrouvez Blanche-Neige, douce princesse hyper naïve dans un royaume tenu par sa belle-mère, tandis que son père est parti en guerre contre le royaume d’à côté. Entre meurtre, sexe, détails un tantinet gore, ce livre n’est pas à mettre entre les mains de tout le monde.

On retrouve également Aladdin, dans le rôle du méchant, cruel et un peu meurtrier sur les bords, ainsi que Lilith en temps que belle maman, La sorcière de Hansel et Gretel en arrière-grand-mère de Lilith… Bref beaucoup de mélanges de contes, mais qui colle bien, et c’est là tout le principal.

Cependant, en vérité il n’y a rien de bien transcendant. C’est bien écrit, c’est fluide, agréable à lire, mais voilà, c’est tout. Grosso modo, vous prenez trois contes et une légende démoniaque, vous rajoutez des meurtres, du sexe, des sentiments, du coeurcoeurlove, vous mélangez le tout et vous avez Poison. Ce n’est pas LA lecture du siècle, ce n’est pas du tout innovant! Sarah Pinborough joue la carte de la sécurité en restant dans les sentiers battus et ne s’en écarte pas. Si vous voulez de la nouveauté, un truc qui révolutionne le genre, ce n’est pas ici que vous serez satisfait.

Et pourtant, le tout se laisse lire, du moment qu’on apprécie le premier tome, on se laisserait bien tenter (comme moi, quoi, mon portefeuille va finir par fuguer). Mais si vous avez d’autre priorités livresque, concentrez vous sur celles-ci plutôt que sur Poison.

En bref, si je devais lui mettre une note sur 20, je mettrais 13, voir 14, mais pas au delà!

[Chronique] A comme Association, tome 1 : La pâle lumière des ténèbres – Erik L’homme

[Chronique] A comme Association, tome 1 : La pâle lumière des ténèbres – Erik L’homme

a comme association 1


Jasper vit à Paris, va au lycée et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval. Depuis peu, il fréquente aussi le 13, rue du Horla, l’adresse ultra secrète de l’Association. L’organisation a repéré chez lui des aptitudes certaines pour la magie et lui a proposé de devenir agent stagiaire. Armé d’une bombe lacrymogène au jus d’ail, Jasper est envoyé chez les vampires pour enquêter sur un trafic de drogue. Attention au retour du jet d’ail !

 

Mon avis

Après avoir lu Les âmes croisées et le premier tome de La quête d’Ewilan de Pierre Bottero, j’ai eu envie de me faire toute sa bibliographie, parce que cet auteur roxx du poney. Le lien avec A comme Association, me direz-vous? Tout simplement parce que Pierre Bottero a crée cette saga avec Erik L’homme, avant de nous quitter. Je me devais donc de me pencher dessus !

Ce premier tome est raconté par Jasper, un Agent stagiaire de l’Association, accessoirement un lycéen de 15 ans et musicien dans un groupe de rock médiéval. Mais qu’est ce que l’Association? C’est une asso ultra-secrète qui œuvre dans la discrétion pour maintenir un certain équilibre entre les Normaux (humains), les Anormaux (vampires, trolls, vouivres, … ) et les Paranormaux (les sorciers). Cette fois-ci, Jasper est envoyé enquêter chez les vampires sur un trafic de drogue…

L’humour d’Erik L’Homme est décapant ! Calembours, jeux de mots plus ou moins pourris (mon chéri me fait les mêmes, je ne me suis pas sentie dépaysée), il ne se passe pas un seul moment, même dans les instants les plus dramatiques, où l’on éclate pas de rire face à Jasper qui n’en rate pas une!

Un tome très porté jeunesse, mais qui pourtant se laisse lire et apprécier pour qui veut une lecture sans prises de tête. Pour l’avoir lu d’une seule traite, j’ai apprécié cette légèreté dans le style de l’auteur, qui nous transporte dans l’univers de Jasper et de l’Association.

Le mois dernier, un séminaire intitulé « Voix et cris d’ici et d’ailleurs » nous a appris à faire la différence entre les pleurs d’un bébé et ceux d’une goule, les hurlement d’un chanteur de la Star Académie et ceux d’un troll à qui on a écrasé le pied (là, on à presque tous été recalés), la voix sirupeuse d’un homme politique en campagne et celle d’un vampire en quête de victimes.

Maintenant que j’ai avalé ce tome, j’ai hâte d’avoir la suite entre les mains pour découvrir l’histoire vue par Ombe, écrite par Pierre Bottero!

Vous ne l’avez pas encore lu ? Foncez chez votre libraire, bande de fous!

[Chronique] Chimères – Xian Moriarty

[Chronique] Chimères – Xian Moriarty

chimères

  • Éditeur : Flammèche(2010)
  • Pages : 38
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 0.99€
  • Acheter Chimères

Mai 1610.

Paris est en émoi suite à l’assassinat du roi Henri IV. Mais Hector n’a que faire des intrigues politiques qui secouent la capitale. Un homme à l’allure inquiétante a fait enlever ses sœurs et il est prêt à tout pour les retrouver.Cependant, le bretteur est loin d’imaginer quels sombres desseins se jouent réellement dans les entrailles de la ville.

Mon avis

Hector, fils de paysans est devenu voleur et tueur à gages, quittant sa famille qui a du mal à se nourrir, ses parents ayant toujours connu les coups durs. Après quelques années chez les voleurs, il retourne chez lui, espérant retrouver ses parents, ainsi que ses sœurs. Mais une fois sur place, il ne retrouve que sa pauvre mère et son dernier enfant: son père et mort, ses sœurs enlevées par un étrange homme masqué. Remonté, Hector décide de retrouver ses sœurs. Mais une fois à Paris, il va être surpris…

Quand nous rencontrons Hector, son enquête est presque finie, il lui manque plus qu’à remonter un tunnel où serait ce que cache l’homme masqué. Nous alternons un chapitre sur deux avec des flahsbacks pour avoir un résumé de son enquête et des informations qu’il a réussi à trouver.

Une fois l’homme masqué trouvé, toute une foule de questions nous vient, mais aucune réponse ne nous est donnée: le roi Henry, le lien avec les Medicis, les activités de l’homme masqué… Surtout que nous savons comment les jeunes filles ont été enlevées, mais dans quel but? Je ne sais pas si une suite est prévue, mais 38 pages avec autant de questions et aucune réponse, c’est hyper frustrant.

Le tout se laisse lire assez vite, le style de l’auteur est assez fluide, Xian allant directement à l’information qui nous intéresse sans passer par quatre chemins. Le vocabulaire des personnages est plutôt varié: Hector étant fils de paysans (donc non instruit étant donné qu’ils sont pauvres), a un vocabulaire pauvre et mâche ses mots, tandis qu’un libraire aura un vocabulaire assez riche et aura aussi une bonne élocution.

Le fait que cette nouvelle soit assez courte ne nous laisse pas le temps de nous intéresser de plus près des personnages, qui ne sont pas plus travaillés que ça. Les informations principales sont là, mais ça ne va pas plus loin, malheureusement.

En résumé, il manque trop d’informations pour que le lecteur sois pleinement satisfait de sa lecture, et c’est mon cas. Nous avons les tenants, les questions, mais les aboutissants et les réponses manquent cruellement à l’appel. Néanmoins, merci à Livraddict et aux éditions Flammèches pour ce partenariat!