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[Chronique] Same Difference, Volume 1 – Nozomu Hiiragi

[Chronique] Same Difference, Volume 1 – Nozomu Hiiragi

same difference 1


Tsubaraya et Ozaki sont deux prodiges entrepreneurs rivaux travaillant tous deux dans une entreprise dont le siège social est une tour jumelée. Tous deux sont célibataires endurcis et leur rivalité laissera place à des sentiments inavoués.

Mon avis

Les packs proposés par les éditions IDP m’ont toujours intéressée, mais j’ai toujours eu peur de recevoir les nouveaux packs et non les anciens (et donc, de rater les premiers tomes des sagas), et surtout de me retrouver avec des mangas qui ne me plairaient pas. Donc du coup, j’ai profité d’un petit tour sur mon site d’occaz’ favoris pour m’en prendre trois, et je commence donc par ce premier yaoï…

Et pour le coup, je suis déçue de ce manga. Par l’histoire, par le dessin, les deux ne m’ont pas plu. Parce qu’en faite, histoire il n’y a pas. Tout est basé sur la séduction de l’un et de l’autre, et c’est tout, il n’y a pas un petit semblant de scénario derrière. L’intérêt donc? Donc du coup, je me suis focalisée sur la scène de sexe et là, encore, je suis déçue.

Les scènes de sexes (deux, pour être exacte), sont totalement décevantes et sont à des années lumières du style yaoï. Étant habituée à Viewfinder, je m’attendais à un minimum de sensualité, loin de la violence de ce titre. La romance est amenée tellement rapidement, du style, « oh il m’a regardé aujourd’hui! et puis j’ai de la fièvre! ah, ça veut dire que je suis amoureux! » (je chipote, mais en gros, c’est ça).

Je crois que le choc a été d’apprendre qu’il y avait une suite -oui oui-, parce qu’il y a juste un gros « One Shot » sur la tranche du manga. Donc pour moi, il n’y avait pas de suite. Je me demande donc comment ça se passe les classifications de mangas chez IDP…

Côté dessins, je n’ai pas du tout aimé le style graphique. Les visages sont bien travaillés, mais ils sont trop allongés. C’est un style graphique que l’on aurait plus l’habitude de trouver dans un shonen que dans un yaoï. Malgré ça, le découpage des cases est fluide, les expressions des personnages sont trop exagérées, mais variées. Cependant, je regrette que seuls les deux personnages principaux soient travaillés, au détriment des autres personnages, qui au final se ressemblent tous.

En bref, la suite sera sans moi…

[Chronique] Les stagiaires – Samantha Bailly

[Chronique] Les stagiaires – Samantha Bailly

les stagiaires


Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative.
Une réalité s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives.
Provinciale tout juste débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire face aux difficultés de la vie parisienne.
Étudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro…
Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent.
Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ?

Quand la « génération Y » entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.

Mon avis

Quand j’ai vu ce livre sur Livraddict, je me suis dit qu’il devait automatiquement me plaire, c’était obligé. Le résumé, la couverture, il m’en faut peu pour me faire craquer. Quand j’ai appris que Samantha Bailly venait au salon du livre de Caen, c’était l’occasion rêvée pour acheter ce livre et au passage rencontrer l’auteure, au demeurant fort sympathique 🙂

Nous suivons une équipe de stagiaires, Ophélie, Arthur, Hugues et Alix, dans la célèbre entreprise Pyxis, connue pour ses mangas et ses jeux-vidéos. Ils y sont tous pour six mois, mais espèrent décrocher le Saint Graal en fin de stage: un emploi. Pour un salaire quasi-misérable (400€), ils vont enchaîner les heures supplémentaires avec des supérieurs pas faciles à vivre. Entre la chargée de com’ tout le temps scotchée à son portable, overbookée telle une parfaite working girl, celui qui est là car il est un ami d’enfance du PDG et qui regrette après toutes ces années son choix, leur stage ne sera pas des plus calme.

Il y a une date de péremption pour en vouloir à nos parents de nous pousser vers de mauvais choix.

Les stagiaires est très bien écrit. Avec l’écriture fluide de Samantha Bailly, nous sommes transportés dans la petite vie trépidante des stagiaires. J’ai lu le livre d’une traite, appréciant au passage les petites références geek et les musiques en début de chaque chapitres, qui illustrent bien l’ambiance qui va suivre.

Nous allons suivre tout particulièrement Ophélie et Arthur, tous deux aux antipodes l’un de l’autre. Ophélie, fille de restaurateurs, vivait à Rennes avec Quentin, avec qui elle est en couple depuis deux ans. Quand elle décroche son stage sur Paris, elle est heureuse, mais la réalité de la vie la rattrape: Paris, c’est cher, il faudra payer seule les factures, le loyer, les repas, le tout avec seulement 400€ en poche, ce qui ne va pas être simple. Quant à Arthur, c’est un fils à maman. Il vit dans le 1er arrondissement chez ses parents, boit plus que de raison, consomme de la drogue régulièrement et trompe sa copine, Juliette, qui subit son comportement jour après jours.

On rencontre également Alix, Hugues, Vincent et Enissa, tous venant d’horizons différent, mais avec le même but, celui d’obtenir un emploi. On s’attache très vite à ce petit groupe qui essaye tant bien que mal de se faire une place au sein de cette entreprise. Mais entre vie personnelle et vie professionnelle, est-il bon de mélanger les deux? C’est ce que nous verrons également au fil des pages…

Les filles jolies veulent être intelligentes, les filles intelligentes veulent êtres jolies. Je ne demande pas à avoir le corps de rêve d’Enissa, mais je voudrais seulement qu’un garçon s’intéresse à moi, qu’il ne voit personne d’autre. Tu comprends?

En bref, j’ai passé un très bon moment en compagnie de nos stagiaires, pour une première lecture de cette auteure, je suis ravie et je compte m’intéresser à ses autres ouvrages, qui ont l’air tous plus intéressants les uns que les autres 🙂

les stagiaires dédicace

[Chronique] Flander’s Company : Le mal, c’est classe ! Tod, Pomarede & Dreki

[Chronique] Flander’s Company : Le mal, c’est classe ! Tod, Pomarede & Dreki

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Que seraient les super-héros s’ils n’avaient pas de super-vilains à combattre ? Sûrement pas les stars planétaires adulées des foules que l’on connaît aujourd’hui. Non, sans une Némésis crédible, le super-héros n’est pas grand chose de plus qu’un simple représentant de l’ordre aux goûts vestimentaires douteux. Heureusement, il y a la Flander’s Company ! Cette entreprise recrute et forme les pires des vilains – la crème de la crème – avant de louer leurs services à tous les justiciers en manque de renommée. Alors certes, le patron est tyrannique, ses employés un brin loufoques, les tarifs pratiqués totalement exorbitants… mais tout ce qui compte, finalement, c’est qu’ils servent le Mal. Et ils le servent sacrément bien !

Mon avis

Nous retrouvons les employés de la Flander’s, qui cette fois-ci réclament des nouveaux costumes. En effet, un des super-héros a déclaré sur un plateau-télé que les vilains sont à l’image de leur garde-robe : ternes, passés de mode et complètement sinistres, entre autre. Armand Trueman, le PDG de l’entreprise décide donc de faire appel à Chantal Connasse, experte dans l’habillement des supers de tout poils. Ils sont donc accueillis par Kévin, Carla et Nadège, mais rien ne se passe comme prévu…

A partir de ce moment là, on retrouve le script de la web-série et malgré un sentiment de déjà-vu très minime, la suite de la lecture se fait très bien et on apprécie de retrouver la C.C Corp et son équipe complètement déjantée ! Mais avant de rentrer dans le vif de l’histoire, nous avons quelques sketchs permettant de mieux comprendre comment fonctionne la Flander’s avec un DRH au bout du rouleau, l’entraînement des sbires, et aussi l’anniversaire de Cindy, qui lui aussi ne se passera pas comme prévu (je commence à croire que rien ne se passe comme prévu à la FC ^.^ )

Côté graphisme, je vous renvoie au premier article dont le lien se trouve à la fin de cet avis, je n’ai rien à ajouter dessus, si ce n’est que j’ai hâte de voir la suite de leurs aventures en BD !

[Chronique] Flander’s Company : Ils servent le mal, et ils le servent bien – Tod, Pomarede & Dreki

[Chronique] Flander’s Company : Ils servent le mal, et ils le servent bien – Tod, Pomarede & Dreki

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Que seraient les super-héros s’ils n’avaient pas de super-vilains à combattre ? Sûrement pas les stars planétaires adulées des foules que l’on connaît aujourd’hui. Non, sans une Némésis crédible, le super-héros n’est pas grand chose de plus qu’un simple représentant de l’ordre aux goûts vestimentaires douteux.

Heureusement, il y a la Flander’s Company ! Cette entreprise recrute et forme les pires des vilains – la crème de la crème – avant de louer leurs services à tous les justiciers en manque de renommée. Alors certes, le patron est tyrannique, ses employés un brin loufoques, les tarifs pratiqués totalement exhorbitants… mais tout ce qui compte, finalement, c’est qu’ils servent le Mal. Et ils le servent sacrément bien !

 

Mon avis

Flander’s Company est à la base une excellente web-série déclinée en quatre saisons. La Flander’s, c’est quoi ? C’est une entreprise qui recrute des supers-vilains en tout poil, pour pouvoir fournir des Némésis de qualité aux super-héros, toujours très demandeurs et un tantinet exigeants. Les supers pourront compter sur le PDG Armand Trueman pour la réalisation d’un devis sur mesure. Malgré le charisme d’Armand, c’est un humain sans pouvoirs spéciaux et qui en fait un vrai complexe. Quiconque le met devant le fait accompli déclenchera une de ses légendaires colères…

Mais pour recruter la crème de la crème, les postulants devront passé devant le DRH, Hippolyte Kurtzmann, un ex-vilain connu dans le milieu sous le nom de Sadoman. Son pouvoir ? Transformer la souffrance en énergie létale. Ses critères sont tellement impitoyables que très peu de postulants arrivent à signer un contrat au sein de l’entreprise.
L’équipement des vilains est fourni par le professeur Caleb, ex-vilain connu sous le nom de Professeur Chaos, mais toutes ses inventions tournent au désastre, quand elles ne détruisent pas les ¾ du bâtiment de la Flander’s…
Les vilains sont formés par les nièces d’Armand, Cindy et Gladys, filles d’une guerrière Berserk, dont elles ont chacune hérités de ses traits de caractère plutôt délicats : violentes et prompts à s’énerver pour un rien, brisant psychologiquement (et physiquement, cela va de soit), les sbires qu’elles ont en formation.
Mais heureusement, le bon psychologue Docteur Parker, est là pour écouter tous les petits problèmes des recrues, et leur remonter le moral avant de partir affronter le super qui les a embauché !

Alors imaginez comment une entreprise peut tourner ainsi, avec une secrétaire momie, un comptable qui est à cheval sur la réglementation est sur les finances de l’entreprise, et des vilains pas très évolués ? C’est donc comme ça que la bande-dessinée va se dérouler, à travers différents moments de la vie d’entreprise, qui n’est pas du tout de tout repos.

Les dessins sont simples mais ça n’enlève rien à leur qualité et permet au contraire une lecture assez rapide, qui convient très bien au rythme de la bande-dessinée. Néanmoins, le trait est propre et précis, et les personnages sont très expressifs vis à vis de leur caractère propre.

Bien évidemment, la BD n’est qu’un complément de la web-série et pour comprendre certains tenants et aboutissants, il faut la regarder, loin de là l’idée qu’on ne peut comprendre la BD sans la web-série, bien entendu 😉

Site officiel : Flander’s Company