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[Chronique] Übel Blatt, Volume 6 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 6 – Etorouji Shiono

ubel blatt 6


Alors que Koinzell affronte les quatre chevaliers lancés à sa poursuite par Rosen, le comte Barrestar, qui sombre de plus en plus dans la folie ordonne un assaut dévastateur sur la ville libre de Jullas-Abllas.
Au milieu de ce chaos Ato, grièvement blessée, lutte contre la mort…

Mon avis

Übel Blatt m’avait conquise jusqu’ici, aucune fausse note n’était à soulever. Mais voilà, ce sixième volume ne me satisfait pas sur plusieurs points…

Mais revenons à l’histoire. Koinzell est toujours dans la ville libre, cherchant un moyen d’en finir avec Barrestar, qui n’est pas loin. Sauf qu’une petite troupe est à la poursuite du tueur de héros, et que Ato est sur le point de mourir en ayant voulu aider Koinzell.

Il y a deux choses qui m’ont faite grincer des dents dans ce sixième tome, dont l’un est sous spoiler, donc à vos risques et périls !

Ato
Ato qui est sur le point de mourir, reçoit le sang de Koinzell pour vivre et acquérir de sa puissance, qui rappelons-le, se déclanche grâce au pouvoir de la lune. Sauf que Ato n’attend pas que la lune débarque et commence à se battre 10000 fois mieux qu’avant aux côtés de Koinzell… en plein jour. Logique. Sachant qu’on apprend dans les premiers tomes que Koinzell a mit plusieurs jours avant de se lever après sa transformation!

L’autre problème, c’est que ça tourne méchamment au fan service. Autant avant, voir un sein était parfaitement dans le contexte. Là, c’est totalement gratuit pendant le spoil d’en haut ! Ce n’est pas parce qu’un personnage féminin s’est pris une raclé pendant un combat, que tous ses vêtements sont déchirés (et par magie en plus…) et qu’il reste juste une bande de tissus qui ne cache plus rien… Bref, du fan service sacrément injustifié qui n’a pas sa place ici.

Mais mis à part ça, on avance dans l’intrigue et ça rattrape tout le reste. Le peuple est en train de se poser des questions sur leur héros et sur le tueur de héros… Qui est vraiment mauvais, et qui est vraiment bon? Le peuple se ralliera-t-il derrière Koinzell?

En bref, nous avons déjà vu mieux dans la saga, et j’espère que la suite ne me décevra pas !

 

[Chronique] La loi du Talion, première partie – Mickaël Baudoin

[Chronique] La loi du Talion, première partie – Mickaël Baudoin

la loi du talion part. 1


On m’appelle Coryphé. Je suis un danseur de mort qui valse avec les âmes défuntes. Elles guident ma lame, entraînent mes pas au fil d’une oraison funèbre que seuls les initiés du cercle macabre perçoivent.
Je suis aussi un Déshérité, un banni dont la véritable identité est enfouie dans les méandres parcheminés du Recueil des Oubliés. Malgré l’animosité de mon peuple, la haine même qu’ils éprouvent envers ce que je représente, je dois prendre part au conflit nous opposant à nos anciens esclaves, ces sauvages venus du continent de l’Est. Peut être y gagnerai-je enfin la reconnaissance que ma famille m’a toujours refusée ?

Mon avis

La loi du Talion est un roman fantasy, qui d’après le résumé, met en avant Coryphé, un danseur de mort. Les danseurs de mort sont des déshérités car ce sont des elfes malades rejetés par leur peuple. Nous allons donc suivre Coryphé, elfe mortel parmi les immortels… Enfin en partie. Le roman parle surtout de la guerre entre les elfes et leurs anciens esclaves, des elfes D’JeenLories, mortels eux aussi, et en dehors de trois chapitres, nous n’allons pas vraiment parler de l’histoire de Coryphé. Je m’attendais beaucoup à ce que l’on remonte son enfance à coup de flashbacks, qu’on le suive dans son apprentissage pour devenir danseur de mort, mais ce n’est pas le cas.

L’auteur nous parle de toutes les pièces placées sur l’échiquier de cette guerre, que ce personnage fasse juste une courte apparition ou que ce soit un personnage important pour le reste de l’histoire, ce qui fait que nous avons beaucoup trop de personnages pour si peu de pages (210 selon ma tablette), que nous voyons chacun trop rarement pour pouvoir réellement s’attacher à eux et mieux les comprendre dans leurs actes.

En effet, de ce côté-là aussi j’en attendais beaucoup, car au final seul Coryphé semble avoir été travaillé. C’est un elfe blasé, rejeté par son peuple et qui s’est construit une carapace au fil du temps, faisant de lui un être insensible à toutes remarques négatives. D’un autre côté, nous voyons énormément chez les D’JeenLories Alesham et Hornos, et leur travail commun dans cette guerre se retrouve entaché par des enfantillages du style « tu me dis pas tout, je suis pas content, je me vengerais à la première occasion » et « c’est drôle, il s’énerve car je lui dit rien, continuons dans cette voie-là, ce n’est pas comme si on devait remporter cette guerre », alors que travailler ce duo de sorte à accentuer un peu plus le côté « camarade, mais ennemis en toute maturité » aurait été bien plus intéressant.

Le début de l’histoire est chargé de descriptions au détriment des dialogues, mais au fil des pages le style de l’auteur se fait beaucoup plus fluide. Cependant, j’ai noté de trop nombreuses répétitions, l’auteur n’utilisant pas de synonymes ou ne donnant pas différentes manière de s’exprimer à ses personnages, si bien qu’un elfe immortel dira au début à l’un que sa décision est une crétinerie, Coryphé redira exactement la même chose à la fin du livre au même elfe. Cependant, le découpage des chapitres est fluide, et nous avons moins l’impression de nous emmêler les pinceaux entre tous les personnages car l’auteur consacre un chapitre par personnages, alternant entre les elfes et les D’JeenLories.

Je ne pourrais pas dire que le scénario est original, on y retrouve certains composants qui ne sont pas sans me rappeler Tolkien pour les trop nombreuses descriptions ou G.R.R Martin qui traite un personnage par chapitre. Une guerre entre deux peuples elfiques, avec au milieu un elfe malade qui va très certainement faire gagner cette guerre n’est pas sans me rappeler la trilogie Tyrion et Téclis de William King également.

En bref, je suis loin d’être séduite, je n’ai pas trouvé ce à quoi je m’attendais et j’en ressort quelque peu déçue. Cependant, je remercie le forum Au coeur de l’Imaginarium et les éditions Boz’Dodor pour ce partenariat.

[Chronique] Torfa et le Roi dragon – Valentin Frété

[Chronique] Torfa et le Roi dragon – Valentin Frété

torfa et le roi dragon

  • Éditeur : Les éditions du Panthéon (2013)
  • Pages : 240
  • Genre : Fantasy
  • Plus édité

Torfa, jeune montagnard, mène une existence paisible à traquer les troupeaux égarés pour le compte des éleveurs de la vallée. Son destin bascule le jour où il se voit confier l’avenir de son royaume. Il doit aider par tous les moyens un jeune dragon à recouvrer le trône qui lui a été usurpé deux siècles plus tôt.

Sans attendre, il quitte sa demeure et traverse le Royaume de Mirslark, affrontant de nombreux ennemis, plus dangereux les uns que les autres. La route est longue à travers ces terres hostiles où la mort guette le voyageur à chaque instant.

Armé de sa vieille épée et de son courage, il plonge dans cette aventure épique, ne sachant pas s’il en sortira vivant ni même s’il parviendra à accomplir son destin.

Mon avis

Torfa est un jeune montagnard, célibataire, qui rend service aux éleveurs de la vallée de temps à autre. Un jour, un vieil homme et un Dragon se présentent à sa porte. L’un est un messager des Dieux, l’autre un jeune Dragon qui a perdu son royaume deux siècles avant, et il se doit de le récupérer pour sauver le monde. Et seul Torfa peut l’aider dans sa quête…

Quand en quatrième de couverture j’ai lu que l’auteur était un joueur de jeu de rôles et de jeux de figurines, je me suis dit qu’on allais bien s’entendre, j’affectionne autant l’un que l’autre. Mais je ne m’attendais pas à avoir l’impression de lire un rapport de jeu de rôle de bout en bout, agrémenté de bout de textes. L’auteur aurait rajouté au beau milieu du texte « Torfa fait un test de perception, il lance un D20 » (un test de perception sert à découvrir si il y a des ennemis ou des trésors dans une pièce), je l’aurais totalement trouvé à sa place.

En effet, c’est tellement RP (RolePlay)! Surtout les échanges entre personnages! C’est typiquement ce que l’on peut entendre autour d’une table de jeu de rôle! C’est poussif, exagéré, drôle par moments, mais ce n’est vraiment pas ce que l’on attend d’un roman de fantasy.

Outre les dialogues, les personnages sont également exagérés. Que ce soit Röllgard, le nain accro à sa bière, Joj l’elfe qui sait incroyablement bien se battre, Ard le voleur/assassin/roublard (je n’ai pas saisi sa catégorie, mais les trois vont tellement bien ensemble), qui est incroyablement bon pour voler/assassiner rapidement et discrètement, et Torfa le montagnard qui est l’exemple type du personnage qui commence niveau un et qui gagne ses niveaux à chaque batailles, le lecteur non habitué aux longues parties de jeu de rôle en aura vite marre.

Et pourtant, moi qui aime bien ça, passer la moitié du livre, le style « jeu de rôle » commençait vraiment à m’épuiser. On sait que le personnage principal a une destinée, donc il ne mourra pas tant qu’elle ne sera pas accomplie avec ses camarades de route, on a pas le frisson habituel pendant une bataille, avec l’espoir que notre personnage principal s’en sortira vivant, puisque de toute façon, il vivra jusqu’au bout.

Malgré le fait que je me sois plus sentie dans une partie de jeu de rôle qu’un roman fantasy, j’ai eu beaucoup de mal à certains moment de ma lecture pour comprendre certaines phrases. De nombreuses coquilles sont à noter et concernant la fin, je l’ai trouvée particulièrement mal écrite. Telle une liste de course, on nous explique la dernière bataille dans les grandes lignes: « Là il tranche un bras. Là il fait ça. Là l’ennemi fait ceci. etc etc », l’auteur ne se prend pas la peine de nous expliquer plus que ça le moment clé que l’on attendais depuis le début de l’histoire.

Ce roman part sur une bonne base, malheureusement trop peu exploitée. Le lecteur qui n’y connais rien au jeu de rôle ne saura pas noter les similitudes et sera vite blasé face à ce style assez exagéré. En bref, il faudra s’accrocher pour finir jusqu’au bout ce qui n’est au final qu’un « porte-monstre-trésor » perpétuel…

Merci aux éditions du Panthéon et au forum Have a Break, Have a Book pour ce partenariat.

[Chronique] Übel Blatt, Volume 5 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 5 – Etorouji Shiono

ubel blatt 5


Après avoir éliminé sa première cible, Köinzell se dirige vers la ville libre de Jullas-Abllas pour y préparer l’assassinat du comte Barestar et poursuivre sa sombre vengeance.
Mais les rumeurs concernant le « rebelle tueur de héros » se répandent comme la poudre et les obstacles sont de plus en plus nombreux sur la route de Köinzell…

Mon avis

Nous retrouvons notre semi-elfe suite à sa première victoire contre le Comte Schtemwolech, dans la ville libre de Jullas-Abllas, tâtant le terrain pour s’occuper de sa prochaine cible, le Comte Barestar, devenu complètement paranoïaque depuis qu’il sait que Koïnzell est à sa poursuite. Tellement il en a peur, qu’il voit n’importe où un signe qu’une personne veut le tuer, même si ce n’est pas forcément le cas. Ses hommes, obligés de donner des résultats, n’hésitent pas à tuer, violer, torturer, mener une véritable inquisition dans le comté, mais ils croiseront la route du semi-elfe, bien décider à ne pas laisser les autres mourir à cause d’un seul homme.

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Altea sert enfin à quelque chose, comme aider Koïnzell à prendre la fuite ou pour se cacher dans la ville libre grâce à ses contacts, des personnes qu’elle avait fait passé à l’époque pour qu’ils se rendent dans un endroit sûr. Du côté des Comtes, on se prépare, mais c’est surtout le Marquis Glenn qui prend les devants en envoyant -encore- ses hommes à la recherche de Koïnzell, qui se retrouve dans un face à face assez sanglant, arrivera-t-il à s’en sortir?

Je suis contente de voir qu’un bon coup de pied a été donné à l’histoire, notamment du côté d’Altea et des Comtes, vu qu’on apprend certaines petites choses sur leur passé commun et que certains personnages semblent ne plus être inactifs. L’histoire avance et la fin de ce cinquième tome est particulièrement décisive, certains évènements vont engendrés une petite suite de problème qu’il faudra très vite prendre en considération…

[Chronique] Übel Blatt, Volume 4 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 4 – Etorouji Shiono

ubel blatt 4


Après s’être infiltré dans le château du comte Schtemwölech, Köinzell se retrouve enfin face à face avec son ancien compagnon d’armes. Un duel sans merci s’engage alors : Schtemwölech sera-t-il le premier des 7 héros à périr sous la lame vengeresse de Köinzell ?

Mon avis

On retrouve Koïnzell, Vido, Peepi et Altea, dans un face à face plutôt violent avec le comte Schtemwölech, sera-t-il le premier des sept à mourir ? Notre semi-elfe ira-t-il jusqu’au bout de son combat ? Altea servira-t-elle à quelque chose dans ce tome-ci ? C’est ce que nous allons voir dans un instant… ubel blatt illu

Alors non, Altea sert toujours à rien, c’est le genre de personnage qui pourrait mourir, là, maintenant, tout de suite, que ça n’aurait aucune incidence sur le cours de l’histoire. Rajoutons avec Peepi, qui définitivement ne fait plus rien que pleurer à chacune de ses apparitions… Mais abandonnez-les dans un fossé et ont en parle plus !

Koïnzell se retrouve face à son premier ennemi, qui était son meilleur ami avant de le tuer avec ses anciens camarades. En gros, « Ah, mais tu ne peux pas me tuer Ascheritt, on était meilleurs potes avant, t’as vu ! » « Ranafoutre, tu vas payer gros méchant » (ceci n’est absolument pas tiré du manga). Ce face à face nous permet de découvrir de nouvelles aptitudes pour notre semi-elfe, qui ne sont pas négligeable et qui pourraient être fortement intéressantes pour la suite de l’histoire.

L’action est quasi omniprésente vu que cette bataille se déroule sur un tome complet, agrémenté de révélations, surprises, découvertes en tout poil. En bref, un quatrième tome un peu lent (190 pages pour essayer de tuer un homme), mais on ne s’ennuie pas un seul instant !

[Chronique] Le donjon de Naheulbeuk, Saison 1, Partie 1 – Lang & Poinsot

[Chronique] Le donjon de Naheulbeuk, Saison 1, Partie 1 – Lang & Poinsot

le donjojn de naheulbeuk


Bon, alors, vous en avez marre des trucs sérieux? Des héros héroïques? Des compagnies propres sur elles? Alors voici l’histoire d’un groupe d’aventuriers pas comme les autres…
Entrez avec eux dans le Donjon de Naheulbeuk à la recherche de la dernière statuette de Gladeulfeurha qui permettra l’accomplissement de la Prophétie !

Mon avis

Il est écrit dans les tablettes de Skélos que seul un gnome des Forêts du Nord unijambiste dansant à la pleine lune au milieu des douze statuettes de Gladeulfeurha enroulées dans du jambon, ouvrira la porte de Zaral Bak et permettra l’accomplissement de la prophétie…

Parfaitement.

A la base, Le Donjon de Naheulbeuk (qu’on nommera LDdN pour la suite), est une série audio qui en est à la quatrième saison actuellement. La série est sortie aussi en romans, en jeu de plateau, jeu de rôle et sera très prochainement sur nos écrans. L’équipe de Pen of Chaos en a fait des concerts et tout un tas de goodies ont suivi par la suite. Bref, LDdN ça envoie du poney sous tout format !

Nous suivons un groupe d’aventuriers composé d’une elfe empotée et extrêmement naïve, une sorcière qui ne pourrait rien faire sans ses livres, un nain cupide et qui n’aime pas l’elfe (qui lui rend très bien), un ranger un peu froussard et nerveux, un barbare porté sur la baston et un voleur quelque peu inutile. On mélange le tout et on obtient une compagnie sans nom complètement loufoque à la recherche de la douzième statuette de Gladeulfeurha, qui serait cachée dans le fameux Donjon de Naheulbeuk. Notre compagnie rencontrera beaucoup de créatures dont le niveau intellectuel est équivalent à le leur (ou pas très loin). Du rire en perspective !

Côté graphisme, même si on sent que la dessinatrice n’est pas à son coup d’essais, elle a une patte graphique bien à elle, en imposant un style que l’on voit rarement. On est plus proche du dessin humoristique et excentrique que ce que l’on voit d’habitude, même si on sent qu’il y a une véritable recherche graphique sur les personnages visant à faire ressortir chez eux leurs principaux traits de caractère, quitte à forcer le trait par moments (par exemple le ranger a toujours l’air énervé). Le découpage case par case est fluide, on suit correctement l’histoire scène par scène sans se retrouver perdu deux cases plus loin. Malgré le fait que la dessinatrice a besoin d’évoluer, l’aspect visuel est tout à fait respectable.

Alors, à suivre ou pas ? Mais bien évidemment ! Que ce soit en audio ou en BD ou en jeu de rôle (les seuls que j’ai pu écouter/lire/essayer pour le moment), suivez chers lecteurs, suivez !!

Le site officiel, avec plein de débilité à télécharger gratuitement pour notre plus grand plaisir: Donjon de Naheulbeuk

[Chronique] Übel Blatt, Volume 1 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 1 – Etorouji Shiono

ubel blatt 1


Privé de la juste reconnaissance de ses faits d’armes, celui à qui l’on donne le surnom infamant de “lance de la trahison” continue son périple après avoir changé d’identité et d’apparence… Sa quête de vengeance mène Köinzell à Rielde Velem, ville dirigée par le « monastère », un groupe religieux rongé par la corruption et qui multiplie les exécutions publiques…

Mon avis

Afin d’enrayer l’invasion de nos terres sacrées par l’armée des Ténèbres de Wischtech… L’empereur confia une mission à 14 jeunes gens qu’il dota de lances sacrées. Trois d’entre eux périrent en chemin. Quatre d’entre eux trahirent l’Empire et furent exécuté. C’est ainsi que commença… L’ère glorieuse des Sept Héros.

Sauf que l’histoire n’est pas celle que tout le monde croit. L’on apprenait dans le volume 0 que nos Sept Héros étaient loin de la vérité. En réalité, les Quatre Lances de la Trahison sont les véritables héros. Tandis que les Sept ont fuit le combat, les Quatre ont menés leur mission à bien. Ne voulant pas que tout le monde soit au courant de leur traîtrise, ils ont lâchement abattu leurs compagnons, en récoltant la gloire éternelle qui leur revenait. Ascheriit, un des Quatre, n’est pas mort, et grâce à un Elfe, il pu retrouver une forme « humaine ». Il était devenu le semi-elfe Koïnzell, qui n’avait plus qu’une idée en tête : venger ses compagnons.

Pour atteindre ses cibles, Koïnzell doit traverser la ville-frontière Rielde Velem, un monastère dirigé par des moines corrompus qui ont pour simple mission de vérifier votre « vertu » pour savoir si vous êtes dignes de passer. Pour ces hommes, la « vertu » n’est rien d’autre qu’un sac rempli de pièces d’or. Il rencontre dans son périple Peepi et Vido, qui souhaitent eux aussi passer la frontière. Ce dernier les aides, en les emmenant à un passeur qui accepte de les emmener seulement si Koïnzell lui donne un peu de plaisir…

On rencontre ici les nouveaux compagnons de route de notre semi-elfe : Peepi, Vido et Altea. Peepi est une jeune fille qui a tout perdu, qui n’a plus personne et qui n’a qu’une idée en tête, celle de venger ses amis et sa famille. Vido est un homme bien mystérieux mais plein de ressources, j’espère qu’on en apprendra plus sur lui dans les prochains tomes. Quant à Altea, elle n’est rien d’autre que le passeur, très attirée par Koïnzell. Tout aussi mystérieuse que Vido, j’ai hâte d’en savoir un peu plus sur la jeune femme.

J’ai hâte de lire la suite et voir ce que ça va donner, avec Koïnzell qui avait l’habitude d’avancer en solitaire une bonne partie du temps, et surtout en apprendre plus sur ses nouveaux compagnons de route !

[Chronique] Übel Blatt, Volume 0 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 0 – Etorouji Shiono

ubel blatt


La légende raconte que pour lutter contre une terrifiante armée des ténèbres, l’empereur missionna 14 vaillants guerriers à qui il confia 14 lances sacrées. 3 d’entre eux, les glorieux guerriers sans retour, périrent au combat. 4 autres, surnommés les lances de la trahison, furent exécutés par leurs compagnons pour félonie. Les 7 derniers accomplirent leur mission et furent accueillis en héros à leur retour. Mais 20 ans plus tard, des rebelles baptisés eux aussi les lances de la trahison défient de nouveau l’autorité de l’Empire.

Mon avis

Übel Blatt est un Seinen de Dark Fantasy. Mais autant vous mettre en garde de suite : ce manga est pour un public averti, même moi je ne le mettrais pas entre les mains de mon petit frère, même du haut de ses 12 ans. Autant ce livre est gore,  il regorge aussi d’images sexuelles très explicites. A la troisième page, je me demande si le cheval mange la jeune demoiselle ou si il la… Bref, vous aurez compris que ce n’est pas un manga à mettre dans les mains de tout le monde.

Nous allons suivre tout au long de l’histoire notre héros, Koïnzell, un semi-elfe aux pouvoirs surprenants. Ce qui me plaît, c’est que les personnages ne sont pas japonais, on sort des rangs et des sentiers battus avec ce manga. Cette série ce situe dans un univers médiéval chevaleresque, sur fond de magie noire et de combats épiques. Je préfère quand l’univers médiéval est traité dans les romans, mais là je dois avouer que j’ai été agréablement surprise avec ce volume 0.

Les graphismes sont banals, un peu ce que l’on voit partout dans les autres. Mais une mention spéciale à Koïnzell, qui a un personnage très travaillé, que ce soit graphiquement que psychologiquement. Avec lui, on sait où l’on va, dans quel sens va être dirigé l’histoire. C’est ça qui m’a le plus plu dans ce Seinen.

Etorouji Shiono à tout d’un bon conteur. L’histoire tient debout, et ne se contredis pas du début à la fin. Les dialogues sont très bien tournés, et nous amènent à vouloir lire la suite au plus vite.

[Chronique] Bilbo le Hobbit – J.R.R. Tolkien

[Chronique] Bilbo le Hobbit – J.R.R. Tolkien

bilbo le hobbit


Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L’aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d’expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux ! Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d’énigmes par le sinistre Gollum, englué dans la toile d’une araignée géante… Bilbo échappera cependant à tous les dangers et reviendra chez lui, perdu de réputation dans le monde des hobbits, mais riche et plus sage. Bilbo le hobbit, un grand classique de la littérature fantastique moderne.

Mon avis

Et voici qu’aujourd’hui, je vous annonce la fin de ma lecture de Bilbo le hobbit . J’en suis assez fière car ça va bientôt faire un an qu’il attendais dans ma PAL d’être lu, et même si mon chéri me disait assez souvent de le lire, je ne suis jamais allée plus loin que les premières pages, honte à moi.

Le film était fantastique, mais j’ai cherché en vain certains personnages qui se trouvent uniquement dans l’adaptation cinématographique. Le film ne se base que sur les 100 premières pages du livre, autant dire qu’avec 312 pages, ils auront de quoi faire. Mais venons en au fait.

C’est la première fois que je lis du Tolkien, et son style d’écriture m’a assez étonnée, mais on s’y fait très vite. C’est un univers vaste que nous présente là notre cher auteur. L’histoire est très détaillée, on arrive à imaginer au détail près les décors, ce que ressentent les personnages, d’un point de vue comme d’un autre. Il nous emmène dans un monde fantastique et effrayant qui n’est pas pour me déplaire.

Le personnage de Bilbo est très attachant, très humain et on apprend très vite à aimer ses faiblesses qui nous rapproche de lui comparé aux grands héros qu’on à l’habitude de trouver dans la fantasy. On le voit évoluer et se faire une place parmi les 13 nains tant bien que mal. Il nous prouve son courage à maintes reprise, même si lui il aimerait bien retourner dans son trou de hobbit, au chaud devant son feu de cheminé.

C’est avec plaisir que je recommande ce chef-d’œuvre, à consommer sans modération!

[Chronique] Le sang d’Aenarion – William King

[Chronique] Le sang d’Aenarion – William King

le sang d'aenarion


Un puissant démon, banni il y à mille ans par Aenarion, l’ancêtre des jumeaux, est de retour. Forcés de quitter la sauvage Chrace pour être initiés aux arts de la guerre et aux secrets de la magie, ils devront aussi apprendre les subtilités de la vie à la cour du Roi Phénix. Pourchassés par des assassins démoniaques et entourés de traîtres, ils devront se battre pour survivre et devenir les plus grands héros de leur époque.

Mon avis

Pour ceux qui connaissent un peu le monde de Warhammer Battle, l’évocation des noms des jumeaux doivent vous rappeler nombreuses défaites ou victoires car dans ce jeu de figurines, ils sont les meilleurs de leur monde. Avant même la sortie du livre on a pu avoir un avant goût, dans le codex Haut-Elfe, de la vie de Tyrion et Téclis. L’histoire est bien écrite, c’est ce genre de livre qu’on lit d’une traite tellement l’univers est passionnant. Immersif, on ne peux qu’en réclamer aussitôt la dernière ligne lue. Les jumeaux ont tout deux des caractères bien différents et on sent une force d’esprit très présente chez Téclis, malgré qu’il soit très affaiblis par sa maladie.

On découvre un monde elfique où tout n’est pas parfait, endroit où les complots et les trahisons sont assez présent, ça change des textes/films habituels qui nous présentes les elfes comme une race parfaite en tout point. J’ai eu un coup de cœur pour le personnage de Urian. Son côté fou et sombre, qu’il arrive à cacher pour passer pour un être calme et clairvoyant m’a tout de suite plu.

J’ai eu aussi un coup de cœur pour N’kari, le démon. Il est vraiment présenté comme un démon, pas juste un héros qui aurait deux-trois pouvoirs fantastiques et qui fait tomber toutes les femmes autour de lui. C’est un démon assoiffé de sang et de vengeance qui passera par toutes formes de cruauté pour tenter de parvenir à ses fins, coûte que coûte. Il est cruel, ambitieux et on parvient même à douter de la force de Tyrion et Téclis face à lui. C’est un personnage emblématique à ne pas négliger.

Pour les plus impatients, le deuxième tome, « L’épée de Caledor » sort en décembre 2012. Petit voir gros bémol: Les fautes de syntaxe et de frappe qui sont encore présentes, environ toutes les 10 pages et je n’exagère pas. Au Games Workshop de ma ville, j’ai eu la petite explication: La dernière équipe de correcteurs ne faisaient pas leur boulot correctement. G.W et Black Library, leur faisant totalement confiance, n’ont pas pris la peine de vérifier. Ce qui fait que 75% des livres sortis avec cette équipe de correction sont truffés de fautes, que ce soit les romans ou les codex. Mais pour le deuxième tome, nous aurons une autre équipe de correction, qui, je l’espère, relèvera le niveau. Le prix aussi pourra faire grincer des dents: 28€ pour un livre de 333 pages. Malheureusement chez Games Workshop, du pinceau aux livres, en passant par les figurines, les prix sont assez élevés. Mais pour un roman aussi bien écrit, on peux se le permettre ♥