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[Chronique] Dan Machi – La légende des Familias, tome 1 – Fujino Omori & Suzuhito Yasuda

[Chronique] Dan Machi – La légende des Familias, tome 1 – Fujino Omori & Suzuhito Yasuda

dan machi 1


Nombreux sont les dieux venus s’installer dans la Cité-Labyrinthe d’Orario, bénissant les mortels qui s’aventurent dans son dédale souterrain en quête de pouvoir, de fortune…
… ou de filles ?! C’est en tout cas le souhait de Bell Cranel, un aventurier novice sous la bénédiction de l’impopulaire déesse Hestia.
Sauvé de justesse par la belle Aiz Wallenstein, une épéiste hors pair, Bell s’engage à suivre ses traces et à devenir un aventurier digne de se mesurer à elle.

Bien décidé à relever ce nouveau défi, Bell plonge dans le mystérieux Donjon avec une énergie nouvelle qui ne manquera pas d’attirer l’attention de certains dieux.

Merci aux éditions Ofelbe pour cette lecture !

Mon avis

Bell Cranel, jeune aventurier de 14 ans, parcourt le Donjon de la cité-labyrinthe d’Orario pour suivre l’adage de son grand-père :

Ce que tout homme désir, c’est se constituer un harem !

Ambiance. Il rêve de sauver des demoiselles en détresse, qui tomberaient amoureuses de sa force, son charisme. Et parce qu’elles ont été sauvées par ce preux aventurier, elles tomberaient dans ses bras. Sauf que là, dans le Donjon, la personne en détresse, c’est lui. Le preux aventurier est une aventurière, ça remet tout de suite les idées en place. Bell Cranel n’est qu’un aventurier de niveau un qui n’impressionne personne, ce qui l’amène à revoir ses objectifs à la baisse et se concentrer plus sur sa progression qu’autre chose…

Rentrons dans le vif du sujet : j’ai eu de grosses difficultés avec la représentation de la femme. Les premières illustrations donnent le ton : des déesses qui se touchent la poitrine. Toutes les femmes ont des grosses poitrines, sont belles et finissent une par une part tomber amoureuses de Bell (un harem sauvage apparaît). Il y a en tout et pour tout quatre hommes pour une pléthore de femmes sexualisées, quand ce n’est pas Hestia la déesse femme-enfant qui ne fait pas les frais des descriptions sur son physique d’enfant à gros seins. Infantilisée et sexualisée, on a le combo gagnant pour une image de la femme réussie ! (non). Rares sont les femmes qui sont épargnées. Moi qui a l’habitude de fuir les ecchis pour éviter de tomber sur ce genre de choses, voir les codes de ce genre dans un roman, ça ne passe toujours pas. J’aurais essayé !

Heureusement, ma lecture a été sauvée par le background autour des Dieux et Déesses, les Familias, la Guilde, la cité, ou encore le système de progression. C’est très intéressant, et sur bien des points. Ici nous suivons surtout la Familia de Hestia, composée de la Déesse et de Bell, mais je ne serais pas étonnée qu’elle gagne en membres (féminins) par la suite.Le tout dans une présentation qui me fait beaucoup penser aux jeux-vidéos, bien que ce soit aujourd’hui ambigüe de mélanger la fantasy et la SF à ce genre de présentations depuis les grosses séries comme Sword Art Online ou LOG Horizon. Ici ça va, on arrive à comprendre assez rapidement que ce n’est pas un jeu.  Mais j’ai l’impression que l’on met ça à toutes les sauces juste parce que ça marche, et cela n’a rien d’original.

En bref, une lecture en demi-teinte. Bien que j’ai adoré le background, j’hésite à m’intéresser à la suite. Un harem, une présentation façon jeux-vidéos… Ces deux points manquent d’originalité. Sans cela, j’aurais pu avoir plus d’intérêt pour la série, mais j’en ressort trop blasée pour ça.

[Chronique] Highschool of the Dead, Volume 1 – Shouji Sato & Daisuke Sato

[Chronique] Highschool of the Dead, Volume 1 – Shouji Sato & Daisuke Sato

HOTD 1


La journée du 13 avril avait commencé comme une matinée ordinaire au pensionnat de Takashi. Mais alors qu’il sèche les cours et s’apprête à faire une petite sieste sur la terrasse de l’établissement. Il aperçoit devant le portail un professeur se faire dévorer par ce qui semble bien être un mort-vivant… Tout bascule alors dans l’horreur et le gore. Takashi va tenter de quitter l’enceinte de l’établissement en compagnie de Rei, son amie d’enfance. Elle sera accompagnée de quelques autres élèves et Mlle Marikawa, l’infirmière sexy et étourdie. Mais rien ne dit que la situation sera plus reluisante à l’extérieur…Le monde est contaminé par une maladie qui transforme les humains en morts-vivants. Des lycéens ainsi qu’une infirmière scolaire s’engagent alors dans une course effrénée pour essayer de leur échapper. Contre les morsures et autres griffures, les voilà armés de battes de base-ball, de piquets et tout ce qui permet de broyer les crânes des infâmes créatures… La lutte pour la survie commence… Et il n’y a pas d’antidote !

Mon avis

Cette série m’a toujours intéressée, mais je ne sais pas, rien ne me poussait à acheter le premier tome. Donc quand j’ai vu qu’un ami l’avait, je l’ai emprunté, histoire de voir si je suivrais ou pas. Premier tome fini, je ne sais pas si je vais continuer, je crois que j’aurais besoin de lire le deuxième tome pour pouvoir me prononcer définitivement.

Takashi sèche les cours, et comme d’habitude se prépare à aller faire une sieste sur la terrasse de son lycée. Il fixe le portail, et voit deux professeurs se faire dévorer par un mort-vivant. Ni une ni deux, il part chercher son amie d’enfance, Rei, et son petit ami Hisashi, dans l’espoir de s’en sortir. Le virus du mort-vivant se répand à une vitesse hallucinante dans le lycée, où il ne reste plus grand monde de vivant, en dehors d’un otaku, de deux filles et d’une infirmière, qui vont tout faire pour s’échapper du bâtiment.

Histoire que l’on voit se répéter depuis plusieurs années avec la zombie-mania, on y trouve rien d’exceptionnel: apocalypse zombie, contamination par la morsure, gens terrifiés, d’autres pas très net qui veulent prendre le pouvoir pour contrôler les survivants, bref rien de neuf au pays des morts-vivants. Ajoutons à cela une méga dose de fanservice pour le public masculin qui ne me plaît pas spécialement. Pour rappel, le fanserv est « une pratique des médias qui consiste à alimenter la passion des fans et leurs fantasmes avec des contenus digressifs ou superflus qui leur sont spécialement destinées, généralement par le biais de situations à forte connotation sexuelle ou érotique. » Ici zooms toutes les deux cases sous les jupes des lycéennes, des poitrines proéminentes, des filles qui se retrouvent dans des positions assez étranges… Et on s’en passerait bien !

Côté graphismes, rien de bien exceptionnel non plus, c’est bien dessiné, mais pas forcément détaillé. Les personnages sont bien travaillés, on les reconnait sans peine d’un bout à l’autre du tome. L’orientation des prises de vue façon « caméra », donne un côté dynamique qui accentue la sensation d’urgence.

En bref, j’en ressort mitigée, je lirais le tome deux pour voir si je lirais la suite ou pas…