Archives de
Tag: complot

[Chronique] Übel Blatt, Volume 2 – Etorouji Shiono

[Chronique] Übel Blatt, Volume 2 – Etorouji Shiono

ubel blatt 2


Après une traversée des ténèbres de vingt ans, voici enfin l’heure du face à face avec Glenn, le premier des sept héros ! Submergé par la haine et le souvenir des tortures endurées, Köinzell dégaine l’épée de la vengeance. Mais aussitôt, le destin lui joue un tour imprévu…

Mon avis

Nous retrouvons notre semi-elfe Koïnzell, et sa quête de détruire les Sept Héros, les usurpateurs de la légende. Koïnzell arrive au camp des Héros à dos de dragon, après avoir détruit le mur, connu sous le nom des  »Milles Silex ». Une fois face à Glenn, comptant sur sa force phénoménale nous imaginons un combat épique, mais malheureusement, le destin en a voulu autrement et notre semi-elfe se retrouve démoralisé, et est la cible de l’attaque d’une princesse dont il aurait tué le frère, et Vido ne semble pas être étranger à cette demoiselle…

Une fois réfugiés au camp du comté de Mollan, ville-relais d’Ahadod-Schado, Koïnzell se repose, toujours démoralisé tandis qu’on en apprend plus sur Vido, qui était un membre de la garde rapprochée du frère de la princesse Ato, ce qui explique pas mal de choses. Nous apprenons aussi que si il suit le semi-elfe, c’est pour utiliser sa force pour sauver la sœur aîné de Ato. Peepi trouve ici des membres de son peuple qui lui proposent de partir vivre avec elle, et on sent que pour bientôt, notre trio formé pendant le tome précédent risque de se séparer.

Nous avons Altea qui déprime elle aussi, pensant que les dernières années de sa vie sont inutiles et donc ne sait plus quoi faire, jusqu’au moment où elle retrouve des personnes qu’elle a fait passer par le mur qui la remercie, et donc la demoiselle reprend confiance en elle pour demander à Koïnzell la seul chose pour laquelle elle à l’air de l’avoir suivi : coucher avec. J’espère que son rôle ira beaucoup plus loin dans les prochains tomes, en dehors de suivre notre héros pour ses prouesses sexuelles…

Mais revenons sur la sœur aînée de la princesse Ato, Shahren. Enlevée par des hommes du compte Schtemwölech, nous retrouvons les protagonistes de son enlèvement car ce n’est autre que Fargo,  le chef de la ville-relais d’Ahadod-Schado. Ce n’est que pour la protégé d’après lui, mais nous sentons que nous aurons la vérité dans les prochains tomes sur ce qu’il en est vraiment, et que Koïnzell sera encore étroitement lié à cette nouvelle histoire…

Alors évidemment, vivement la suite !

[Chronique] Le livre et l’épée, tome 1 : La voie de la colère – Antoine Rouaud

[Chronique] Le livre et l’épée, tome 1 : La voie de la colère – Antoine Rouaud

la voie de la colere


An 10 de la République, dans la cité portuaire de Masalia.
Dun-Cadal n’est plus que l’ombre de lui-même. Trahi par ses amis et accablé par la mort de son apprenti, celui qui fut le plus grand général de l’Empire déchu passe désormais son temps à boire dans une taverne.
Il s’est détourné de la politique, des aventures, et même de l’Histoire. Mais l’Histoire n’en a pas fini avec lui.
Viola est une jeune historienne à la recherche de l’épée de l’Empereur, symbole de l’ancien régime. Elle sait que Dun-Cadal est la dernière personne à avoir été en possession de la précieuse relique, qu’il aurait cachée pendant les dernières heures de la révolution.
Curieusement, c’est lorsqu’elle met enfin la main sur l’ancien chevalier que débute une série d’assassinats. L’un après l’autre, tous les anciens alliés de Dun-Cadal sont abattus par un homme qu’il a bien connu : l’assassin personnel de l’Empereur. L’ex-général en est convaincu : aucun de ces événements n’est le fruit du hasard. Dans l’ombre se dessine une conspiration qui va bouleverser le destin de chacun. Des secrets vont être révélés au fur et à mesure que Dun-Cadal va raconter son histoire. La véritable histoire.

Mon avis

Je tiens tout d’abord à remercier la team de Babelio et les éditions Bragelonne pour m’avoir permise de découvrir ce petit chef-d’œuvre en avant-première ! Franchement, aucune déception, une histoire à couper le souffle, des retournements de situation inattendus et des révélations énormes, sans compter une fin dont on ne peut imaginer l’issue sans lire jusqu’au dernier mot l’histoire du Général Dun-Cadal Daermon et son chevalier, Grenouille… Et d’un livre qui, paraît-il, contiendrait toute la destinée des hommes en ses pages…

Mais replaçons l’histoire dans son contexte : nous sommes en l’an 10, à Masalia, Dun-Cadal n’est plus que l’ombre de lui-même et attend sa mort dans le fond d’une chope de vin, avec le souvenir cuisant du jour où la Main de son Empereur a annoncé la mort de Grenouille, son apprenti, un petit bout d’homme qu’il a fait évoluer pour qu’il atteigne le statut de chevalier. Il n’y a plus d’Empire depuis 10 ans – il n’y a plus qu’une République dont il ne sait rien. Dun ne s’intéresse plus aux affaires de ce monde et préfère rester dans l’ignorance, répétant un quotidien qui ne laisserait jamais imaginé qu’il fût ne serait-ce qu’un jour un Général : il se lève, va boire à la taverne et se fait ramener chez son amante, Mildrel, une courtisane du temps de l’Empire. Et ainsi va la vie de Dun, jusqu’au jour où une historienne de la République, Viola, va venir lui demander de raconter ses derniers souvenirs de l’Empire, sa rencontre avec Grenouille pour deviner ou se cache l’Épée Eraëd qu’il a prit sur le corps de l’Empereur Ashim Reyes, le jour de son assassinat. Ce qu’il ne sait pas, c’est que tout tourne autour du fameux livre.

C’est donc ainsi que se déroule la première partie du livre. Nous remontons les dernières années de l’Empire, la rencontre de Grenouille et l’ascension de ce dernier. Grenouille n’est qu’un gamin des Salines, fuyant son peuple qui se révolte contre l’Empire. Il n’a plus de nom, plus de famille, plus rien. Dun cherchera à en savoir plus sur son apprenti, mais jamais il ne révèlera son histoire. Il cache une grande partie de mystère et l’auteur mettra tout en œuvre pour que nous sachons rien. La première partie ne fait qu’exposer les faits du passé, jusqu’au moment où justement un fantôme du passé revient et décide de venger ce que fût l’empire en s’en prenant à d’éminentes personnes de la République, sous les yeux du vieux Général.
La deuxième partie répond à toutes les questions de la première, les révélations sont faites et à l’instar de la première partie racontée par Dun, celle-ci est racontée par rapport à ce qu’a vécu Grenouille en parallèle. Une sorte de reboot de l’histoire, une version 2.0 plus détaillée des faits rapportés dans la première partie. L’histoire continue malgré les sauts dans le passé, et l’auteur laisse la fin du livre pour le présent, dont les actes des protagonistes deviennent plus frappants quand on a passé l’étape des révélations sur toutes les zones d’ombre.

Je ne vais pas vous spoiler plus l’histoire que ça, mais pour moi c’est clair : à quand la suite ? Je ne me suis pas ennuyée du début à la fin, l’histoire est prenante et ne laisse pas un seul moment deviner la suite. Les personnages sont charismatiques et on comprend leur motivations derrière cette flopée de complots en tout genre. Un livre qui fera plaisir à tout amateur de fantasy, et qui séduira plusieurs d’entre vous, j’en suis certaine !

Si l’histoire vous tente, le livre sortira le 31 octobre 2013 😉

[Chronique] Fathom, Volume 2 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 2 – Michael Turner

fathom 2


Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Nous retrouvons Aspen Matthews, orpheline numéro 421-6, qui a survécu à l’attaque de la base sous-marine du premier tome, mais cette fois-ci nous découvrons un complot à l’échelle internationale, dont Aspen est la clé…

Les créatures qui vivent dans l’eau (dont on ne sait toujours pas le nom), ont réussi cette fois-ci à attraper Aspen, pour sauver leur peuple et la Terre… Mais ne font-ils pas parti du complot eux aussi ? L’orpheline, dont on découvre ses pouvoirs au fil des pages, ne se transformerait pas en une redoutable arme ? Mais pour elle, ça ne peut être que ça, car ce peuple possède les réponses à ses questions, et surtout, leur venue explique tout ce qui s’est passé…

Les dessins sont toujours autant magnifiques, en ce qui concerne Aspen et les créatures de l’eau, surtout quand celle-ci porte la tenue des créatures. Rien que pour ça, ce comics vaut le coup d’œil !

[Chronique] Les bannis et les proscrits, Tome 1 : Le feu de la Sor’cière – James Clemens

[Chronique] Les bannis et les proscrits, Tome 1 : Le feu de la Sor’cière – James Clemens

le feu de la sor'ciere


Par une nuit fatale, dans le merveilleux pays d’Alasea frappé par une malédiction, trois mages firent un ultime acte de résistance, sacrifiant tout dans l’espoir de préserver le bien. Cinq cents ans plus tard, au jour anniversaire de cette nuit sinistre, une petite fille hérite d’un pouvoir perdu depuis longtemps. Mais avant qu’elle puisse comprendre son terrible don, le Seigneur Noir lance ses monstres ailés pour la capturer et lui rapporter la magie embryonnaire qu’elle détient. Fuyant les hordes des ténèbres. Elena est précipitée vers une issue terrible… et vers la compagnie d’alliés inattendus. Formant avec eux une bande de parias et de hors-la-loi, elle va tenter de combattre les forces implacables du mal et de secourir un empire autrefois glorieux…

 

Mon avis

Le Feu de la Sor’cière a été lu dans le cadre du baby-challenge fantasy de Livraddict.com. La couverture est belle, et le résumé est assez plaisant. Assez pour que je me retrouve avec ce premier livre d’une saga de cinq tomes. Un début prometteur, qui laisse envisager une agréable suite. Mais avant de parler de ceux qui vont atterrir dans ma wishlist après avoir écrit cet article, revenons sur le tome un, de la saga Les Bannis et les Proscrits.

Un préambule qui nous accueille n’est tout autre qu’un avertissement quant à la lecture qui va suivre.

Tout d’abord, sachez que l’auteur est un menteur. Assimilez bien ce fait avant de poursuivre votre lecture. Gardez-le sans cesse à l’esprit tandis que vous parcourez cette traduction.

En quelques lignes, nous nous rendons compte que nous sommes dans la peau d’un étudiant de troisième cycle, qui va découvrir l’histoire de la Sor’cière, dont le directeur des études universitaires nous met en garde. En effet, ce document a été proscrit il y a plus de cinq siècles.

La suite de l’histoire continue sur le prologue, mettant en scène quatre personnes : Er’ril et son frère Shorkan, le mage Greshym et un enfant dont on ne connaîtra pas le nom avant la fin du livre. Ces personnes sont sur le point de créer Le Grimoire, un livre empli de magie qui sera un élément très important pour la suite de l’histoire, qui se déroule cinq siècle plus tard.

Et nous y voilà. 500 ans plus tard, nous retrouvons Elena (13 ans), ainsi que son frère Joach dans le verger familial, travaillant comme tout les autres ouvriers présents pour le compte de leurs parents. Elena et son frère ont soif d’aventure, rêvant de partir de la vallée de Nidiver. La jeune fille, voulant travailler un peu plus longtemps, découvrit une tache rouge sur sa main. Sans le savoir, elle vient de devenir une Sor’cière, et rentra chez elle, pensant que c’était un secret de femme lié à un autre événement de la journée : ses premières menstruations. De là, tous les événements s’enchaînent. Elle sera contrainte de fuir la demeure familiale avec son frère, et rencontrera des personnes qui deviendront ses alliés, après que certains aient caressés l’idée de la tuer.

Ces personnes sont Er’ril, notre guerrier du prologue, toujours vivant après ces cinq siècles, Nee’lahn, une Nyphai, Mogweed et Fardale, des Si’lura, un peuple métamorphe, Tol’chuk, un o’gre banni par sa tribut, Kral, un guerrier des montagnes et Méric, un el’phe à la recherche de la descendance de son Roi disparu (et aussi bien d’autres, mais je vous laisse les découvrir). Au milieu de tout ça, nous avons Elena, une jeune fille un peu nunuche qui se comporte comme une enfant qu’on forcerait à ranger sa chambre. Sans rigoler, elle nie sa magie, refuse d’accepter qu’elle est une Sor’cière et éprouve toujours des profonds remords après les rares utilisations de sa magie. Autant je me suis attachée à ses compagnons – et aussi à ses ennemis – mais je n’arrive pas à m’attacher à elle. Je ne vois qu’en elle une gamine capricieuse qui refuse d’écouter les bons conseils de ses compagnons, quitte à mettre tout le monde en danger. Elena fait preuve d’un manque de maturité énorme, que j’espère voir combler dans les prochains tomes.

L’histoire se répartie en cinq parties très fluides, se découpant en chapitres de huit pages environ. On regrettera cependant qu’il ne se passe pas grand chose dans ce tome-ci. En effet, il se déroule sur un espace de deux jours et deux nuits. Ce n’est qu’à la moitié du livre que l’on annonce que Elena est une Sor’cière, même si on s’en doute dès le départ. De plus, l’auteur a la fâcheuse habitude de nous laisser en plan à un moment important de l’aventure pour aller s’intéresser à d’autres personnes qui sont à des lieux de là où se déroule l’histoire, ou alors pour revenir fréquemment sur le passé de notre troupe, ce qui peux ce révéler très vite agaçant. Ce premier tome ressemble beaucoup à un énorme prologue – du moins je l’espère. Je souhaite lire la suite, en croisant les doigts pour que Elena gagne en maturité, que le deuxième tome ne tienne pas sur deux jours comme celui-ci et qu’on revienne de moins en moins sur le passé de nos compagnons.

[Chronique] Akira, Volume 1 – Katsuhiro Otomo

[Chronique] Akira, Volume 1 – Katsuhiro Otomo

akira volume 1


2030. Néo-Tokyo est devenue une gigantesque poubelle high-tech. Tetsuo, Kaneda et leur bande de jeunes du centre d’insertion et d’apprentissage professionnel foncent dans la nuit sur des motos volées, sans autre but que de repousser toujours plus loin les limites du speed. Quand ils croisent un drôle de petit garçon au visage de vieillard, leur premier réflexe est de l’agresser mais cette créature perdue possède un étrange moyen de défense… Ils viennent de faire connaissance avec le nº26 et de franchir, sans s’en rendre compte, la première étape d’un processus irréversible : le réveil d’Akira…

Mon avis

Akira est un des premiers mangas à avoir fait une percée en France. Mieux qu’un classique, c’est une référence du genre. On suit l’aventure d’un chef de gang, dans un futur proche et alternatif au notre, où se décline un complot militaire visant à améliorer l’esprit humain par diverses drogues, dotant les sujets d’expériences de pouvoirs psychiques.

Notre héros n’est autre qu’un lycéen sous contrôle judiciaire, un peu paumé, qui dirige à lui seul un gang de motards tous issus du même établissement scolaire que lui. C’est en voulant braver un peu plus les interdits, qu’il se retrouvera mêlé malgré lui au plus grand complot militaire de son temps. Il devra maintes et maintes fois prouver son courage avec ses amis… Et aussi contre eux.

L’histoire est très bien menée -normal venant de LA référence-, si bien que je n’ai pas pu prendre une pause dans ma lecture. Chaque pages nous incite à vouloir en savoir plus, et sans s’en rendre compte, on vient de finir le premier volume. J’en attend beaucoup du volume 2, et j’espère qu’il sera à la hauteur de ce que nous a fait ici Katsuhiro Otomo.

Les graphismes, quant à eux, sont assez banals, mais plutôt réussis quand il s’agit des décors ou des personnages masculins. Le seul personnage féminin, Kei… Disons qu’il est féminin parce que ça l’est indiqué. Elle n’a rien d’une androgyne mais ses traits ressemblent beaucoup à ceux de Kaneda, notre héros, et on peut facilement les confondre si on arrive en plein milieu de l’histoire. C’est le seul point négatif que j’ai relevé dans ce volume. Et, encore une fois, si je ne m’étais arrêtée uniquement à la couverture, je ne l’aurais pas acheté. Comme quoi…

Le complot militaire, « Akira », et toute l’histoire qui entoure notre héros me donne envie de lire au plus vite la suite.