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[Chronique] Miserere – Jean-Christophe Grangé

[Chronique] Miserere – Jean-Christophe Grangé

miserere

  • Éditeur : Albin Michel/Le livre de poche (2008)
  • Pages : 635
  • Genre : Thriller
  • Prix : 8.50€
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Ce sont des enfants.
Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits.
Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille.
Mais leur pureté est celle du Mal.

 

Mon avis

Miserere est ma deuxième lecture chez Grangé, et je n’étais pas particulièrement emballée, vu que j’en attendais beaucoup la première fois. J’y suis donc allé à reculons, n’en attendant pas des masses. Et là, je dois vous avouer que j’ai été bluffée ! J’ai eu du mal par moment à arrêter ma lecture, restant accrochée à l’histoire particulière de nos héros…

Mais replaçons le contexte : Lionel Kasdan, Arménien, la soixantaine, flic de la BRI à la retraite, est appelé par le Père de sa paroisse en urgence : leur chef de chorale, Wilhelm Goetz, un Chilien, est retrouvé mort. La seule chose que l’on trouve sur la scène du crime est une empreinte de chaussure en taille 36, donc enfant, dans le sang encore frais. Même si à partir de ce moment là on sent que les enfants sont la clé de toute l’histoire, Grangé fait en sorte de ne pas tout nous révéler de suite.
A côté, nous découvrons Cédric Volokine, Russe, une beauté à en faire tomber n’importe quelle femme, flic à la BPM (Brigade de Protection des Mineurs), et accessoirement un junkie en désintox. Son intérêt pour l’enquête ? Les enfants. Son passé dont il ne se souvient plus. Un mystère, un flou complet autour de ces deux hommes, cachant un lourd passé qui nous sera révélé au fil de l’histoire…

C’est du grand – très grand Grangé. Le roman tape dans le trash, le gore, la violence, la torture. Les détails sordides. Ce n’est pas du violent histoire de dire  »je fais du violent pour du violent et basta ». La violence est très bien intégrée à l’histoire, choquant par moment. Autant l’histoire est fictive, les fais historiques sont bien réels. Aucune fausse note de ce côté là, l’auteur a su retranscrire parfaitement l’histoire violente du Chili et les recherches nazies sur l’être humain, donnant un côté réaliste à notre histoire.

– La névrose est la drogue de l’homme qui ne se drogue pas.
Volokine acquiesça  en rajustant sa sacoche. Il ne comprenait pas la phrase mais il aurait pu ajouter une autre réflexion, à son propre sujet. Lui avait opté pour la totale. La drogue, et aussi les névroses…

Côté personnage, je me suis attachée à Volokine, le plus mystérieux de notre histoire. Son style, ses mystère, son addiction à la drogue, son côté  »méchant garçon », on a envie de l’aider, de découvrir son passé avec lui, briser tout le mystère qui l’entoure. Son partenaire, Kasdan, a lui aussi une part de mystère qui l’entoure, mais ça ne m’a pas plus intéressé que ça. Quand il déballe son passé au Cameroun, une case se complète, mais je n’ai pas trouvé que cela donnait un plus à l’histoire.

– Tu veux rétablir la grande balance de la planète ? Forcer les multinationales à rendre leur liberté à leur main-d’œuvre ?
– Je veux qu’un jour, les multinationales ne puissent plus parler de « leur » main-d’œuvre. Qu’il n’y ait plus de possessif possible. Parce qu’il n’y aura plus d’exploiteurs ni d’exploités.
Volokine expira lentement un filet de fumée :
– C’est irréel. C’est de l’utopie.
– C’est de l’utopie. C’est pour ça que c’est réel.
Francesca disait vrai. L’homme est fait pour rêver, c’est à dire pour combattre, et non subir. C’est la loi de l’évolution. Et surtout, l’homme est fait pour la poésie. Or, l’utopie est poétique. Et la poésie aura toujours raison contre le réalisme.

Un livre que je conseille vivement à tout amateur de thrillers…

Petit plus : L’adaptation cinéma du livre est prévue dans les salles pour le 26 juin 2013. Mais je ne vous conseille pas d’aller le voir. En effet, le scénariste a prit des libertés énormes, comme remplacer Volokine par un autre du nom de Salek, et a tout changé, de son nom à son histoire. Et comme le dénouement final du livre tient aussi sur le passé de Cédric, je vois mal comment il pourrait placer la fin de Grangé. C’est dommage !

[Chronique] Nana, Volume 1 – Ai Yazawa

[Chronique] Nana, Volume 1 – Ai Yazawa

Nana 1


Deux jeunes filles portant un prénom synonyme de bonheur vont, par leur propre volonté, mettre leur destin en marche. Voici deux histoires d’amour et d’émotions, vécues en parallèle par ces deux jeunes filles portant le même prénom: Nana!!

Mon avis

Nana , c’est un manga suivant en parallèle la vie de deux jeunes filles portant le même nom : Nana. Je dois vous avouer que j’en attendais beaucoup, mais vraiment beaucoup de ce manga, qui est censé être très bon. Et, comme Paradise Kiss (de la même mangaka), il manque un petit quelque chose, un petit rien, qui ferait que. Mais comme la saga n’est pas trop longue (21 tomes), je vais quand même la suivre. (Edit du déménagement de blog, 3 ans après : Je n’ai jamais continué la saga, finalement. Par manque d’intérêt, et surtout d’envie. Mais je ne doute pas un seul instant que cette série plaira encore à de nombreux.ses lecteur.rice.s ! 🙂 )

On découvre deux jeunes filles, l’une délaissée par ses parents, l’autre abandonnée chez sa grand-mère, et qui ont une vie quasi-similaire. Toutes les deux ont la personne qu’elles aiment à Tokyo, et ont sent qu’au fil de l’histoire, elles seront amenées à se rencontrer, et pourquoi pas, débuter une liaison amoureuse ?

Le speech est simple, mais il fonctionne. Les graphismes sont beaux, mais sans plus. Je m’attendais à beaucoup mieux, à des dessins détaillés, mais le seul moment où j’ai vraiment apprécié, c’est au moment où l’on voit les tenues de la chanteuse Nana.

[Chronique] Kilari, Volume 1 – An Nakahara

[Chronique] Kilari, Volume 1 – An Nakahara

kilari 1


Kilari Tsukishima est une collégienne de 14 ans pleine de vie. Touts ses amies aiment le groupes SHIPS, mais elle, ça ne l’intéresse pas ! Pourtant, elle rencontre un jour un garçon dont elle tombe amoureuse au premier regard, Seiji. Mais c’est un des membre des SHIPS ! Pour être près de lui, Kilari décide de devenir une idole !

Mon avis

Encore un livre qui a atterri chez moi grâce à une NSP. J’ai un peu grincé des dents quand j’ai vu la couverture rose et le résumé, mais je me suis quand même motivée pour lire ce manga. Et surprise, ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais !

C’est rose, c’est de l’amour, c’est une histoire simple. Mais pas que ! Nous suivons Kilari, une jeune collégienne de 14 ans qui se moque de tout ce qui concerne les idoles, ce qui l’intéresse le plus, c’est la nourriture. Un vrai ventre sur patte ! Elle rencontre par hasard Seiji, un membre du groupe Ships, et tombe amoureuse au premier regard.  Kilari fera tout pour le revoir !

C’est avec ce speech qu’elle se décide de devenir une idole elle aussi pour pouvoir rejoindre Seiji. Évidemment, on se doute bien qu’elle réussi à la tache, même si la célèbre Erina Ogura fera tout pour lui mettre des bâtons dans les roues.

Alors oui, je vous l’accorde, l’histoire est très simpliste, les graphismes aussi, mais il y a ce petit quelque chose qui incite à lire la suite, un petit rien du tout qui nous fera aimer cette histoire, à condition d’avoir gardé son âme d’enfant 😉