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[Chronique] Sixtine, Livre I – Caroline Vermalle

[Chronique] Sixtine, Livre I – Caroline Vermalle

  • Éditeur : Hachette (2013)
  • Genre : Thriller, Aventure
  • Prix : 4.99€
  • Acheter Sixtine

Egypte, aujourd’hui. Le monde entier s’émerveille et les égyptologues jubilent car Nefertiti vient de livrer un nouveau secret. Simultanément, la grande pyramide de Khéops est le lieu d’une découverte macabre. Une jeune femme de 22 ans est retrouvée, presque morte, dans une chambre dont les scientifiques ignoraient jusqu’à l’existence.

A son côté repose la dépouille de son mari. Or, rien ne permet de penser que le tombeau royal a pu être ouvert depuis la pose de la dernière pierre il y a… 4000 ans. Rien, hormis une petite fente à peine assez large pour laisser passer un souffle d’air. Le cadavre de la pyramide est celui de Seth Pryce, un milliardaire américain. Quelques semaines plus tôt, il avait épousé à grands frais une jeune femme de toute beauté. Mais la rescapée de Khéops n’a plus rien en commun avec la créature de rêve dont les tabloïds firent alors leur une : ses cheveux ont viré au gris, ses yeux à un vert inhumain, et son corps ferait pâlir d’envie un squelette. Un tatouage en croix orne le bas de son ventre, dont Jessica Desroches-Pryce ne se rappelle pas l’origine. En fait, Jessica Desroches-Pryce ne se souvient de rien, si ce n’est de son prénom : Sixtine.

 

Mon avis

Jessica se prépare pour le plus beau jour de sa vie : elle va se marier ! Et avec Seth en plus… Mais après le oui, plus rien. Un grand vide quand elle se réveille à l’hôpital des mois après. Elle pense s’appeler Sixtine, et tente de recoller les morceaux de sa mémoire éparpillée. Comment et pourquoi Seth et et elle ont-ils été retrouvés dans la chambre secrète de la pyramide de Khéops, en Egypte, elle inconsciente et Seth poignardé ? Qui leur en voulait ? Et pourquoi a-t-elle ces visions ? Tant de questions et si peu de réponses…

C’est mon premier roman de Caroline Vermalle, et cette lecture est un coup de coeur ! D’abord éditée chez Hachette, la suite a été publiée en auto-édition en 2018. Et de vous à moi, il me tarde de découvrir la suite de la saga ! J’avais ce premier tome dans ma PàL depuis 2014 (d’après Livraddict), et je regrette d’avoir attendu si longtemps pour m’y mettre #lhistoiredemavie .

Un premier tome captivant et passionnant

Et c’est un début très passionnant ! L’histoire se déroule en Egypte et en occident, et c’est clairement la partie en Egypte ma préférée. Ça a toujours été un de mes sujets de prédilection, alors cette lecture, l’atmosphère, l’ambiance,… m’ont beaucoup parlée ! J’ai été captivée par le lieu, mais aussi par les mystères qui entourent toute cette histoire, et l’autrice ne lâche pas ses informations si facilement.

En plus, nous suivons des personnages tout aussi énigmatiques, ils sont tous plus intriguants les uns que les autres et l’ont sent dans ce premier tome qu’ils n’ont pas montré toutes les facettes de leur personnalité, ainsi que toutes leurs ressources. Entre Jessica/Sixtine et son amnésie, Florence – journaliste à la BBC – ou encore Thaddeus, un mystère à lui tout seul… Quoi qu’il se passe, ces trois là sont toujours là où on s’y attend le moins !

Des défauts ? Je n’en ai pas trouvé. L’écriture est fluide, ce premier tome se lit vite, l’histoire est passionnante et captivante… Que demander de plus ?

En bref, un très bon premier tome qui nous transporte, très bien élaboré et qui donne envie de découvrir la suite au plus vite. Un must read pour ce début d’année !!

[Chronique] Les traqueurs – Antoine Bombrun

[Chronique] Les traqueurs – Antoine Bombrun


Trois bannis jetés dans une quête impossible,
où vengeance et salut s’entremêlent.
Les yeux blancs, l’âme noire.

Un nécromancien,
dont la folie n’a d’égal que la puissance.

Vole, vole, vole et virevolte ;
ma mémoire tangue comme une
barque sur les flots !

Merci à Livraddict et à l’auteur pour cette lecture !

Mon avis

Cette chronique (se déroule dans un temps où le temps n’existait pas, ni les chroniques d’ailleurs) aura mis le temps à venir, depuis octobre 2016. Bon, on va pas refaire le topo, le bilan annuel est là pour ça, mais il était temps que l’on cause un peu de cette lecture qui n’a pas été facile. Lecture que je n’ai pas terminé d’ailleurs, j’ai survolé les cent dernières pages, et il est temps qu’on en parle un peu parce que entre fantasy, jeu de rôle et sexisme, je ne sais plus trop où donner de la tête.

Ah, la fantasy… Quand on est pas un auteur chevronné, on peut facilement tomber dans une multitude de pièges. Dans le cas de la fantasy, c’est celui de ne pas tomber dans le terrible porte-monstre-trésor, vieille rengaine de jeu de rôle quand le maître du jeu n’a plus d’inspiration. Là, l’auteur est tombé dedans, et à pieds joints dès le premier monstre (une mimique en plus, on fait pas plus terrible côté inspiration…). Bref, j’ai craint qu’on m’ai encore refilé un rapport de partie à lire, et je me suis très vite lassée, parce que ça n’a jamais rien de palpitant tant que la partie est pas vécue.  Je me suis accrochée pour ne pas abandonner trop vite, mais c’était sans compter la féministe en moi qui tapait du point sur la table…

Au début, j’ai cherché les femmes. Je me suis dit « Merde, c’est pas possible un univers sans femmes… Pas.Du.Tout. ». Puis j’ai croisé le premier personnage féminin et j’ai pensé que finalement, un monde sans femme c’est pas plus mal non plus. La douloureuse époque où la fantasy était sexiste m’a rattrapée, c’est pour dire. Petit état des lieux. Bon, il a été dur de trouver une femme nommée par son prénom avant d’avoir croisé la quatrième. Terrible. Il doit y avoir cinq femmes dans le roman, alors ça fait léger quand tout le reste de l’univers est entièrement masculin.

Quand les femmes sont là, elles sont dénigrées et on insiste bien sur le fait que punaise, encore une femme qui fait n’importe quoi. Ou alors la femme est belle ET est maman, comme si la maternité rendait leur présence acceptable. Et encore, une des mère se fait tuer car elle fait son taf… de mère. Bon, revenons sur la femme qui porte un nom, mais bon elle est pas mère, alors elle est bien vite insultée, dénigrée et sauvée par un homme parce que bon, une femme ça sait pas se battre, c’est connu. Bref, ça meurt ou c’est sauvé par un homme, mais en clair, les femmes n’ont pas leur place ici.

Enfin, passons aux personnages masculins. Êtres imbuvables qui ne meurent jamais, ils sont un peu blessés à la rigueur, mais c’est exactement le deuxième piège dans lequel il est très facile de tomber. Bref, rien de sérieux. En tout cas, vu que les hommes sont les personnages principaux, on en attends beaucoup, et au final ils sont un répulsif inimaginable et qui ne donne absolument pas envie d’y revenir. Rajoutons à cela qu’ils prennent souvent des décisions qui n’ont absolument rien à voir avec leur caractère, leur attitude, en clair je cherche encore la cohérence dans les trois quarts de leurs actes.

Bref, quand tout ça n’est pas très attirant, il reste plus que le style de l’auteur pour s’accrocher. Mais c’est tellement lapidaire ou quand cela ne l’est pas, on retrouve la bonne vieille partie de jeu de rôle. En clair, de l’information d’abord, le reste n’est que fioriture et cela n’est pas plaisant à la lecture, ça manque de fluidité, sans compter que l’histoire de nos traqueurs n’est qu’une simple histoire de vengeance assez banale et trop attendue. Où est l’originalité ?

Mais, étonnant que l’on cause d’un livre auto-édité sur le blog malgré ma position assez tranchée sur le sujet, n’est-ce pas ? Et oui, l’Attelage n’est pas une maison d’édition, mais un collectif d’auteurs qui s’auto-éditent. En clair, ce n’est pas un livre qui est passé entre les mains d’un professionnel du livre et bon dieu, cela se ressent. Un éditeur, ou un auteur avec assez d’expérience aurait jeté un œil au texte, on serait très certainement loin de ce que l’on a actuellement et on aurait un vrai texte de fantasy loin du sexisme, loin des erreurs de débutant. 

En bref, ce n’est pas un roman dont je garderais un souvenir impérissable. Mais il y a au moins un point positif ! La couverture donne le ton et c’est ce qui m’a attirée. Malheureusement, le contenu n’était pas à la hauteur…

 

[Chronique] Lettre à Hervé – Eric Sagan

[Chronique] Lettre à Hervé – Eric Sagan

lettre à hervé


Il y a 24 ans, tout a commencé par un cahier qu’Hervé n’aurait jamais du voir. Puis, il y a eu cette lettre. 24 ans après l’avoir écrite, 24 ans après avoir osé la donner à son destinataire, voici que la vie la renvoie à l’expéditeur, brute, touchante et drôle.

Pour parler de ce livre, il faut raconter l’histoire du livre lui-même.
Il était une fois un garçon d’une vingtaine d’années. Qui tombe amoureux d’un mec. D’un mec hétéro. Rien de très original.
Mais ce garçon se met en tête d’écrire une lettre. Dans cette lettre, il va raconter sa vie, son enfance, ses peurs, ses péripéties d’enfant normal, ou presque, péripéties touchantes, souvent drôles, parfois choquantes, toujours humaines.

Cette lettre il la donne à Hervé. Et il la donnera également plus tard à ses parents, en se rendant compte qu’il n’avait jamais rien écrit de mieux pour expliquer qu’il était différent.Des années passent. Il reçoit alors l’appel d’un inconnu : le psychologue de son père. Il apprend que son père s’était lui aussi servi de cette fameuse lettre, pour parler de son fils sur le divan. Pourquoi ce psy avait-il appelé ? Pour demander l’autorisation de faire lire cette lettre à un autre patient, dont le fils était gay, lui aussi. Pour l’aider à accepter son fils.
Cette histoire, vraie, et d’autres événements de la vie, allaient finir par convaincre l’auteur de publier cette lettre, sous forme de fiction, en préservant l’authenticité de l’original.
Voici donc « Lettre à Hervé ».

Merci à l’auteur et Livraddict pour cette lecture ! 

Mon avis

Une lettre. Puis une autre. Pour expliquer, pour être compris. Eric a écrit cette lettre à Hervé, une déclaration d’amour, dans un monde où on est prompts à juger bien vite. Alors Eric raconte son enfance, ses expériences, comment il en est venu à aimer les hommes. Comme le dit l’auteur, n’y voyez pas une romance avant de commencer ce livre, car ceci n’en est pas une.

Peut-on réellement critiquer et donner une note à un livre où l’auteur s’y dévoile sans fard ? L’expérience est ardue, mais on aime bien les défis sur OUAT. Car oui, Lettre à Hervé est une histoire vraie, c’est la vie de l’auteur qui est déroulée sous nos yeux. Eric se dévoile, avec ses erreurs, ses réussites, ses joies, ses peines, défauts et qualités… C’est très personnel, mais c’est ce qui rend ces lettres si touchantes, si poignantes.

Deux lettres. Dès que l’on ouvre ce livre et qu’on plonge dans le passé d’Eric, il devient impossible d’arrêter cette lecture, tant elle nous prend aux tripes. La première lettre, écrite à 24 ans, est celle que l’auteur a donné à Hervé, celle transposant sa vie. La deuxième, écrite à « presque quarante-huit, juste le double, c’est étrange« , en décembre 2015, est… dévastatrice. On en reste bouche-bée, on la relit, on veut être bien sûr de ce que nous avions lu quelques secondes plus tôt. On s’attend à tout, sauf à ça.

Que l’auteur soit gay et qu’il soit tombé amoureux d’un hétéro n’est, à mon avis, pas le sujet principal de Lettre à Hervé. C’est à mon sens une lettre plus axée sur l’acceptation et l’évolution d’un homme. On remonte l’enfance, l’adolescence. Les premiers émois, le rejet des autres, cette envie de rentrer dans le moule, même si on ne le souhaite pas, pour appartenir au groupe. Des idées que l’on pensait paroles d’évangile, et dont nous en pensons le contraire aujourd’hui – comme l’auteur sur les femmes, par exemple. Bref, la lettre d’une vie…

En bref, ce livre est une histoire vraie qui vous prendra aux tripes, et dont vous aurez du mal à quitter votre lecture tellement c’est prenant. Une lettre sur la vie, une déclaration d’amour, un beau message, c’est tout ce qu’est Lettre à Hervé.

[Chronique] Flowers never lie – Rohan Lockhart

[Chronique] Flowers never lie – Rohan Lockhart

Flowers never lie


C’est un simple voyage d’affaires. Une simple soirée parisienne…
La nuit tombe sur la capitale française, lentement, révélant des secrets si longtemps enfouis. En l’espace de quelques secondes, de quelques mots, l’amour devient le plus grand des ennemis ; un combat contre soi, contre l’autre. La pire des douleurs.
Un matin, Kain se réveille au bord d’un chemin qu’il n’aurait jamais imaginé prendre, tiraillé entre deux hommes, entre deux amours.
Dans le regard de l’un, le reflet de ces années partagées.
Dans l’étreinte de l’autre, la force d’un sentiment jamais révélé.
Partagé entre Camille et Leeroy, Kain avance au milieu de ses doutes, de ses peurs, essayant de comprendre pourquoi, aujourd’hui, il n’est plus sûr de rien.

Mon avis

On ne présente plus GMO Project, la saga de Rohan Lockhart que j’ai déjà longuement chroniqué sur le blog. Aujourd’hui, on va plutôt parler de Flowers Never Lie, un hors-série qui se déroule dans un univers alternatif à GMO. Et si… Kain se retrouvait à faire un choix entre son amour de toujours, Camille, et le jeune homme qu’il a sauvé plusieurs années auparavant, à savoir Leeroy ? Et bien…

C’est une nouvelle que l’on peut lire indépendamment de la saga principale, grâce à une introduction qui replace le lecteur – et les personnages – dans le contexte, avec également des définitions des termes (ORSM, Guardians…) dont les lecteurs assidus connaissent déjà le sens. Bref, que vous découvriez GMO à travers Flowers Never lie ou que vous connaissiez déjà l’univers, il n’y a aucun soucis de ce côté-là. Et en plus, on recroise ici Ash, Evan, mais aussi Greyson, tous plus jeunes que dans la Next-Gen, avant que ce petit monde prenne le chemin que l’on connaît déjà.

C’est une nouvelle énormément axée sur les sentiments et les émotions, que nous nous prenons en pleine face tellement c’est puissant. Avec ce triangle amoureux, nous allons en passer par tout un panel, que ce soit le désillusion, la peur, la colère, l’amour, le déchirement de Kain entre deux hommes, Camille qui tombe de haut,  Leeroy qui se sent seul et qui n’en peut plus de garder ses sentiments, totalement frustré… C’est très poignant !

Graphiquement parlant, j’adore la couverture ! Quelques illustrations parsèment le roman, mettant en scène les moments les plus intimes de Flowers Never Lie, et c’est beau. Cependant, concernant le bonus bande-dessinée, je suis moins fan des dessins, que je trouve un peu exagérés dans la proportion des corps.

En bref, Flowers Never Lie est une nouvelle que l’on peut lire indépendamment de la saga GMO Project Next-Gen. Puissante, elle ne laisse pas le lecteur indifférent qui se retrouvera lui aussi partagé entre Leeroy et Camille, et souhaitant que Kain prenne la meilleure décision. C’est beau, c’est tendre, c’est passionnel et on trouverait presque dommage que ce ne soit qu’un univers alternatif…

[Chronique] Summer Nights, tome 1 : Le prix à payer – Celia Heinrich

[Chronique] Summer Nights, tome 1 : Le prix à payer – Celia Heinrich

summer nights 1

  • Éditeur : Auto-édition (2014)
  • Pages : 186
  • Genre : Bit-Lit
  • Prix : 2.99€
  • Acheter titre livre

Summer Fawkes est une lycéenne sans histoire, ou presque. Elle est sujette à de violents troubles du sommeil : terreurs nocturnes, cauchemars. Et lorsque ses parents quittent la ville pour soigner sa grand-mère malade, son plus mauvais rêve se réalise. Summer se réveille enterrée vivante.
Cauchemar ou réalité ? Summer ne sait plus que penser. D’autant qu’outre une perte de mémoire, elle commence à ressentir d’étranges symptômes…

 

Mon avis

Summer se réveille un soir, dans le noir complet et… dans une boîte. Tout de suite, elle comprend qu’elle est enterrée vivante ! Vivante, vraiment? Alors d’où lui vient son irrésistible envie de sang…

Je ne pensais pas que nous allions revisiter le mythe du vampire, je m’attendais à autre chose à la vue du résumé, quelque chose qui tournerait autour de ses troubles du sommeil, qui ne sont au final pas du tout traités dans ce premier tome.

L’histoire de Summer est très rapide à lire, mais j’aurais voulu que l’auteur la raconte plus en détail, car là nous faisons que survoler l’histoire. Les seuls moments détaillés, ce sont ceux du passé de Bastien et quand ce dernier apprend les lois vampiriques à son apprentie. J’aurais souhaité que ce soit le cas pour toute l’histoire, qui n’est au final que survolée de bout en bout.

Summer est donc accompagnée de Bastien, un nettoyeur à la solde du Concile (=le gouvernement vampirique, donc), en traque du créateur (Lazaro) de la jeune fille et de sa toute dernière apprentie, sans trop vouloir spoiler. Mais là où Bastien est totalement crédible dans son rôle, les autres ne le sont pas. L’histoire d’amour Summer/ancien meilleur ami d’enfance ne me paraît pas si logique que ça, ni même l’attitude de l’apprentie de Lazaro, personnage que nous voyons au final que très peu et dont nous ne comprenons pas la raison de ses actes, car -et je reviens là dessus- l’auteure survole trop son histoire.

Même si ce premier tome est fluide et se laisse lire tout seul, je pense que j’aurais plus apprécié ma lecture avec plus de détails, plus d’explications et plus de profondeur, même au niveau des personnages. En bref, je ne pense pas lire la suite de la saga.

Merci à l’auteur et à Livraddict pour cette lecture !

[Chronique] GMO Project Legacy – 6san

[Chronique] GMO Project Legacy – 6san

gmo project legacy

  • Éditeur : Auto-édition (2013)
  • Pages : 456
  • Genre : Romance M/M
  • Plus édité

Ce recueil de nouvelles lève le rideau sur des personnages secondaires de la série GMO-Project. Leur passé et leur futur sont dévoilés au travers de neuf histoires.

Fay, leader consciencieux et intransigeant des S2U, découvrira une autre facette de Raphaël, membre de son groupe. Entre curiosités etrévélations, le jeune homme devra alors faire face à ses nouveaux sentiments.

Adam vient de raccrocher ses gants et rêve d’une réorientation professionnelle, afin de mener une vie paisible. Mais c’était sans compter sur la rencontre d’un homme à la carrière exceptionnelle, bien décidé à décrocher le titre de prétendant.

Après leur fuite de Brehm Island, Zack et Will tentent de retrouver une vie normale dans l’orphelinat de Little Seed. Après tant de tribulations, trouveront-ils le bonheur et la quiétude ?

Hyeong, ancien chanteur du légendaire groupe Terra et désormais manager des S2U, n’a pas toujours été une célébrité. Fils d’un martyr du soulèvement de Gwanju, il avait des rêves plein la tête avant de quitter sa campagne natale.

Rain est un artiste égoïste et misanthrope. Lorsqu’il décide d’ouvrir son cœur pour s’exprimer, cela se transforme en une troublante confession.

Enfin, le rideau se referme sur les premiers pas d’une nouvelle génération prête à prendre la relève de ses prédécesseurs.

 

Mon avis

Legacy est un recueil qui regroupe neuf nouvelles, deux doujinshis et une galerie d’illustrations R18 par Lehanan. Ce recueil ferme le premier arc de la saga, et nous prépare à la suite avec la next-gen, tout en répondant à certaines questions : que c’est-il passé entre Hyeong et Jin pour qu’ils ne s’entendent plus, comment Zack et Will ont fini chez Ivan, comment les GMO se sont retrouvés à porter des bracelets pour limiter leurs compétences… Bref, un recueil indispensable !

Chronique garantie sans spoil

Petits jeux entre amis se concentre sur Raphaël et Fay, deux membres de SU2. Nous allons en savoir plus sur la petite vie du leader du groupe, ce qu’il en est de sa famille, mais aussi son rapprochement avec son ami et collègue. Une nouvelle assez longue, mais qui se laisse lire malgré quelques répétitions, « le chanteur aux yeux céruléens » revenant par exemple assez souvent.

L’adolescent de Boseong revient sur le passé de Hyeong, l’homme impassible et un tantinet sévère qui s’occupe des SU2. Et quelle surprise ! Je ne m’attendais pas du tout à ça concernant son passé, ni même pour Jin. L’auteure nous explique enfin pourquoi il a du quitter Terra. Une nouvelle assez surprenante, mais qui au final répond à bien des questions sur ce personnage.

Quant à L’homme au coeur nébuleux est une courte nouvelle centrée sur Ivan Millers, le fils d’un des créateurs du projet GMO .Ce qu’on y apprend est assez surprenant également. Cependant, j’aurais bien aimé en savoir plus sur ce personnage.

Les souvenirs du centre remonte à l’enfance des GMO, au moment où leurs hormones commencent à les travailler, et où Stella se voit avec Gush, Ruby avec Shin ou encore Glen avec Cody, mais aussi revient sur les raisons qui ont poussés les scientifiques à leur créer des bracelets pour limiter leurs compétences, ainsi que la découverte de ses dernières.

Confession est, comme son nom l’indique, une confession de Rain, le personnage misanthrope de la saga. Et pour être déroutante, elle l’est ! Si certains GMO tombait sur cette confession, ils seraient très… surpris, voir même plus que le jour où ils sont rentrés dans sa chambre et qu’ils sont tombés sur ses boy’s love ^^

Cher professeur est elle aussi une histoire courte sur Alan, le père de Kain et Ruby et Camille, qui est très étonnante, mais pas moins amusante, au vue de la situation…

You’re Beautiful se concentre sur Adam et un autre personnage, qui offre un pairing surprenant ! En plus de faire un pairing de l’improbable, nous en apprenons plus sur la vie d’Adam, sa vie après le free-fight et sa relation avec Cody. Bien que ce ne soit pas un personnage qui m’avait marquée dans la saga, j’ai trouvé cette nouvelle fort sympathique et assez drôle.

La dernière nouvelle, Les graines du futur, présente les personnages du deuxième arc de GMO Project, quand ils étaient encore que des enfants, autour d’un repas avec leurs parents, la première génération des GMO. Elle permet de se mettre dans le bain avant de continuer sur la Next-Gen.

Dans l’ensemble, j’ai adoré ce recueil, qui est en tout point très surprenant, mais qui répond aux questions que je me posais. Les nouvelles peuvent se lire indépendamment les unes des autres, et se lisent assez rapidement. Pour ma part, je n’ai passé que deux soirées dessus. Et puis, je n’avais pas envie de le lâcher quand il fallait que je m’arrête, il faut dire !

Concernant les doujins, il y en a deux : un premier sur Kain et Camille et leur chat Cécil, et un autre qui reprend une scène de la première nouvelle. Les dessins sont très jolis, les personnages sont très bien travaillés et reconnaissables facilement. C’est un travail de qualité qui a été fournit sur ces deux doujins !

Quant aux illustrations, c’est une joie de retrouver Lehanan dans ce recueil, ayant eu un coup de cœur pour ses illustrations dans les deux premiers tomes de la saga !

En bref, un très bon recueil indispensable pour conclure ce premier arc, répondant à (presque) toutes les questions que les fans de GMO Project peuvent se poser !

[Chronique] Pandora Project – Yuna Minhaï Dekebat

[Chronique] Pandora Project – Yuna Minhaï Dekebat

pandora project

  • Éditeur : Auto-édition (2014) (Blind Symphonia est la maison d’édition crée par l’auteur pour publier Pandora Project)
  • Pages : 636
  • Genre : Anticipation
  • Prix : 5.11€
  • Acheter Pandora Project

Newport, New Hampshire, dans un futur proche.
L’Enfer a désormais un nom. Autrefois si radieuse, la ville de Newport n’est maintenant plus que l’ombre d’elle-même ; une ombre grandissante, oppressante, dévorant tout sur son passage. Dans ce monde où corruption et tyrannie ont depuis longtemps pris le pas sur la démocratie, Ensaï tente de reconstruire sa vie malgré l’amnésie qui le ronge. Bientôt, de douloureuses marques apparaissent sur son corps, et d’étranges murmures le poussent peu à peu au bord de la folie. Des secrets trop longtemps enfouis semblent se battre pour refaire surface… Comment échapper à cette inexorable chute vers l’enfer qui lui tend les bras ?

Désert d’Ekkar, Nevada.
Des Dunes majestueuses, un sable doré et ardent à perte de vue, dissimulant des mystères oubliés du monde… Depuis des siècles, le Clan d’Ekkar est le théâtre de combats muets qui s’immiscent dans la vie des quelques nomades qui foulent ces terres sacrées. Parmi eux, Heather, en passe de devenir malgré elle guide de son peuple, doit affronter une guerre millénaire qui, par l’aveuglement d’une poignée des siens, éclatera sans doute très bientôt. Mais comment guider tout un peuple, alors qu’elle ne parvient même pas à lutter contre ses démons intérieurs ? Deux mondes que tout oppose, deux âmes tourmentées, unies à jamais par leur Destinée. Plongez dans les légendes ancestrales d’un peuple en perdition et découvrez leur Univers, par-delà les apparences.

Mon avis

Pandora Project m’a attirée d’emblée avec sa couverture et son résumé. Alors quand sur le forum Have a Break, Have a Book, il était proposé en partenariat, je me suis tout de suite inscrite, m’attendant à passer un bon moment. Résultat final? Je n’ai pas fini ma lecture, j’ai arrêté une fois que j’ai passé la moitié du livre. Pourquoi?

Je dois vous avouer, qu’au début, j’ai plutôt bien aimé l’histoire et la façon dont elle est amenée. Heather et Ensaï, amnésiques, mais qui semble vivrent la même chose. Pourquoi ? Quel but ? Quel est leur secret ? Et puis c’est tout, parce que je n’ai pas réussi à vraiment m’immerger dans l’histoire une fois passée la page 210, et pour un livre qui fait plus de 600 pages, ça n’aide pas.

L’amnésie était bien amenée, mais juste au début. Après, c’est plutôt un frein pour le lecteur. On ne sait rien du côté d’Ensaï, et on essaye de composer un semblant d’hypothèses à travers ce que vit Heather, tout aussi amnésique, et qui découvre aussi lentement que Ensaï ce qu’elle a oublié, alors que c’est l’élément principal de l’histoire. Du côté d’Ensaï, on patauge, et à part le voir perdre le contrôle de lui-même ou faire des malaises, il ne se passe rien de son côté, étant donné que ses tentatives pour découvrir son passé ne sont que des échecs successifs…

Les répétitions et les longueurs rythment l’histoire, avec des descriptions plutôt longues qui desservent l’histoire. Autant  les descriptions dans Le Trône de Fer (même si la traduction est chaotique) et Le seigneur des Anneaux ne me déplaisent pas car nous y apprenons des éléments sur l’univers des auteurs intéressants, autant là, je n’en ai pas vu l’importance. L’auteure passe d’une écriture fluide à une écriture plutôt saccadée, sans que vraiment la situation en ai besoin, ce qui se révèle assez déroutant. Personnellement, j’ai trouvé que l’histoire n’avait pas un rythme assez ordonné, tout est brutal, que ce soit de passer au calme ou à l’action, on a pas vraiment le temps de s’y habituer, de ressentir l’extrême urgence du moment, ou la plénitude que ressent un personnage…

Le gros problème, et dont j’ai eu la réponse qu’au milieu du livre, c’est que je ne savais pas si Heather était une ancêtre d’Ensaï, une personne vivant la même chose que lui sur une autre planète, ou quoi que ce soit, parce que les dates sont seulement indiquées pour Heather, laissant penser qu’elle n’est pas/plus de ce monde, et que Ensaï vit dans un futur dystopique…

L’exemplaire que j’ai est truffé de fautes d’orthographes, cependant elles seront supprimées à la prochaine réimpression de la version papier, même si je pense qu’il aurait été bien de publier une seule et unique version corrigée dès le départ. Mon autre problème « visuel » est les chapitres en gris clair sur la kindle de base qui n’a pas le rétro-éclairage, moi qui ai déjà des problèmes de vue, la lecture devenait plutôt chaotique dans ces moments-là.

Cependant, il y a un réel potentiel derrière tout ça, et l’histoire m’aurait sûrement plu si on avançait un peu plus vite, car attendre de dépasser le premier quart du livre pour commencer à s’immerger, la moitié pour avoir toutes les révélations,… Le reste me semble bien fade.

Néanmoins, merci au forum Have a Break, Have a Book et à l’auteur pour ce partenariat.

[Chronique] La lune bleue – Virginie Didier

[Chronique] La lune bleue – Virginie Didier

la lune bleue

  • Éditeur : Auto-édition (2014) (l’auteure étant l’éditrice de Boz’Dodor)
  • Pages : 531
  • Genre : Fantasy
  • Prix : 4.99€
  • Acheter La Lune bleue

Providence, jeune prêtresse du sanctuaire de la lune bleue, a rêvé : un terrible danger les menace. Saura-t-elle l’empêcher ? Céleste, jeune fille enfermée dans les cachots d’un lugubre château, se pose une question : qui est-elle ? Elles ne le savent pas mais, malgré les siècles qui les séparent, leurs destins sont liés. Sauront-elles se trouver ? Et Céleste acceptera-t-elle son destin, quel qu’il soit ?

Mon avis

La lune bleue est une île regroupant les prêtresse de cette même lune. La particularité de ces femmes est de pouvoir faire des rêves prémonitoires. Une nuit, Providence rêve d’un danger pour le monde où elle vit, et qui concernera une jeune fille qui serait l’élue. Plusieurs années plus tard, Céleste vient au monde, et tout les indices laissent penser que c’est elle la fille de la prophétie. Mais saura-t-elle accepter son destin?

Une chose à retenir pour qui veut lire ce livre: pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer? Du début à la fin, à chaque évènement majeur ou non de l’histoire, même si tous les indices montrent que c’est bien ça, que cinq personnes minimum ont confirmés que oui, effectivement les indices disent vrais, les protagonistes ne seront jamais d’accord, à moins d’avoir eu trente nouveaux indices d’ici là où que le livre se finisse. Très sincèrement, je ne rigole pas. Mais on y reviendra plus tard.

La première chose qui m’a choqué, ce sont les énormes fautes d’orthographe ou grammaticales. Tout le monde en fait, moi la première, mais là c’est à se demander si ce livre a bénéficié d’une relecture quand on tombe sur: « Zara aurait accouché du petit à Orphée » (on dit fils d‘artisans, pas fils à artisans, donc ici d‘Orphée…) ou « Ebien » (vu plusieurs fois, et bien…).

Les personnages ne sont pas travaillés, et leurs prénoms choisis sont des spoils à eux tout seuls: Providence, c’est la providence qui l’a mise sur le chemin des prêtresse, Céleste, pour une raison que je ne spoilerais pas, Félonie (qui appellerais son enfant Félonie?), porte extrêmement bien son nom… Les gentils sont niais et stupides, les méchants sont stupides et se comportent comme des gamins, parlant comme si ils étaient des personnages de dessins-animés pour enfant:

-Qui je suis? Oh, mais je suis ton pire cauchemar ! Grâce à moi tu as oublié qui tu étais. C’est tant mieux, tu te feras moins de soucis et tu me poseras moins de problèmes ! J’étais venu m’assurer que tout avait bien fonctionné. Alors, dis moi, qu’est ce que ça fait d’avoir tout oublié ? Peur j’espère ! Je suis le Roi Xaron, ton seigneur et ton maître et ton pire cauchemar ! Il va falloir être bien obéissante Céleste, car si tu me causes le moindre problème, je n’hésiterais pas à sévir et je te ferais regretter d’être née ! Ah ah ah ah !

Et à l’instar des evils qui se comportent comme des gamins, les enfants de huit ans se comportent en adulte et conspires, montant des complots pour avoir le pouvoir. A huit ans. Oui. Et on revient sur ce que je disais plus haut, les héros ne savent pas prendre une seule décision toute simple malgré le nombres d’indices et de personnages confirmant ces mêmes indices. On perd donc environ 200 pages sur les 531 à voir les personnages principaux se chamailler car pas un ne sais prendre une bonne décision. Si dès le départ, tout le monde prenait les bonnes décisions, ils perdraient beaucoup moins de temps, et par extension, le lecteur aussi.

Concernant la période sur la quelle se roman se déroule, je n’en sais rien. Nous avons l’air d’être dans une époque médiévale étant donné qu’il y a des châteaux, ainsi que des rois et reines, mais ça s’arrête là, l’univers n’étant pas immersif, seul celui de Providence est travaillé, le reste c’est au lecteur de se débrouiller. Nous n’avons aucune dates, même quand plusieurs années s’écoulent, vous l’apprenez en suivant les évènements, en faite uniquement quand la reine compte les années. Les dialogues auraient pu nous mettre sur la voie, mais ils sont des répliques exactes de conversations du 21è siècle, on rajouterais un lol au bout, on s’y croirait presque si on faisait abstraction des châteaux…

Il y a plusieurs incohérences (une sirène, sous l’eau, fait quelques pas…), et beaucoup de contradictions, comme par exemple un personnage est réputé pour sa sagesse, mais en faite nous ne voyons pas du tout un personnage plein de sagesse quand il rentre en action, bien au contraire.

Jusqu’au bout, Céleste et ses camarades, malgré tout ce qu’ils ont pu voir depuis le début de l’histoire et toutes les personnes qui n’ont fait que confirmer chaque choses, ne comprennent qu’à la fin (8 dernières pages pour être précise) qui est Céleste et quel est son véritable rôle. Le lecteur connaissant déjà cette information dès le début ne peut pas s’empêcher de s’énerver au final, car depuis le début les informations sont sous leur nez, juste qu’aucun d’entre eux ne veut y croire.

En bref, ce roman aurait pu faire entre 200 et 300 pages si l’auteur avait conféré un semblant de jugeote à ses personnages, et si le contenu aurait été plus travaillé, il m’aurait très certainement plu. Mais là ce n’est absolument pas le cas, et je n’en ressort rien de positif de cette lecture. Néanmoins merci au forum Au coeur de l’Imaginarium et aux éditions Boz’Dodor pour ce partenariat.

[Chronique] Codex Memoriæ, tome 0 : Le sacrifice des dieux – Christophe Michaud

[Chronique] Codex Memoriæ, tome 0 : Le sacrifice des dieux – Christophe Michaud

le sacrifice des dieux


Suivez un enquêteur du Saint Office au jour le jour par l’intermédiaire de son journal. Vivez son enquête de l’intérieur. Soyez confronté à ses découvertes, à ses cauchemars, à ses doutes. A la lecture d’un livre terrible, il plongera au cœur des secrets les plus obscurs. Son esprit résistera-t-il à ces révélations que l’Église nous cache ?
Partez sur les traces de l’indicible dans un voyage initiatique et parcourez l’Europe. Assisterez-vous au sacrifice des Dieux ?
Ce récit illustré inspiré de l’univers de H.P. Lovecraft vous emmènera dans les contrées inexplorées de son œuvre.

Mon avis

Marcel Salcovetti est un enquêteur du Saint Office, un peu comme l’inquisition, mais à sa manière. Un jour, le Vatican l’envoie en mission à Naples, pour arrêter une groupe d’individus qui s’adonnent à la sorcellerie. Essayant d’intégrer le mouvement, il est amené à traduire un ancien livre, qui lui fait d’abord faire des cauchemars, puis des actes de plus en plus horribles… Arrivera-t-il à s’en sortir?

Nous suivons notre enquêteur à travers son journal entrecoupé de photos, dessins et articles de journaux, d’abord cohérent dans les dates et dans ses écrits, puis petit à petit, Marcel se mélange dans les jours, a des moment d’amnésie et sombre petit à petit dans la folie… C’est avec quelques frissons que l’on découvre ses actes avec lui, que l’on découvre ce qu’il a fait dans ses moments d’amnésie. J’avoue avoir lu cet ebook d’une seule traite! Une fois dedans, il n’y a pas moyen de s’arrêter tellement nous sommes pris dans cette lente descente aux enfers de notre enquêteur, qui nous prend aux tripes.

Avec son écriture fluide, l’auteur nous transporte dans le monde de l’horreur avec une telle facilité qu’on se retrouve à la fin du livre, à en réclamer encore. On ressent derrière cette fiction tout le travail et la recherche de Christophe Michaud pour rester cohérent du début à la fin, dans les différents mythes qu’il aborde.

Le seul petit bémol que je soulèverais est que dans la version ebook, les articles de journaux sont trop petits pour être lus entièrement. N’ayant pas (pour l’instant) la version papier, je ne me prononcerais pas sur cette dernière. Cependant, même sans lire les coupures de journaux, il est tout à fait possible de suivre l’histoire, sans se retrouver perdu par la suite.

En bref, c’est un coup de cœur pour moi! Ça faisait quelques mois qu’un livre ne m’avait pas autant transporté ni même autant séduite. Merci beaucoup à l’auteur, Christophe Michaud, et au forum Au coeur de l’imaginarium pour cette agréable découverte! Maintenant, il ne me reste plus qu’à me procurer la version papier de ce petit bijou!

[Chronique] Chroniques de Shaa’l, tome 1 : L’esprit du dragon – Anne Muller

[Chronique] Chroniques de Shaa’l, tome 1 : L’esprit du dragon – Anne Muller

chroniques de shaa'l 1

  • Éditeur : Etherna (2013)
  • Pages : 426
  • Genre : Fantasy
  • Plus édité

Éloigné de sa famille pour son propre salut dès sa plus tendre enfance, le jeune zéphyr devra apprendre, écouter et comprendre son destin pour devenir l’un des plus grand Rêveurs d’Etherna. Malgré les perversions et les complots dont il est indirectement victime, il devra s’élever et trouver le chemin qui mène vers ce qui l’attend. La route est longue. Les épreuves multiples et les traumatismes nombreux. Repoussé par les pro-dragons à cause de ses origines religieuses, renié par les siens pour avoir été éclaboussé par le mal incarné, parviendra-t-il à dépasser la haine et la rancœur qui coule dans ses veines et accepter sa véritable nature? Rêveur. Âme corrompue par la malfaisance des grands dragons de lumière ou clairvoyant prophète né pour guider les mortels vers la paix et la véritable solidarité ?
Rien n’est joué. Le pari est osé et la victoire, des plus improbables.

Mon avis

Trois semaines. C’est le temps que j’ai passé pour lire entièrement ce livre, alors que 426 pages auraient du me prendrent deux jours, voir trois. Pourquoi ais-je mis autant de temps pour finir ce livre? Retour sur une saga fantasy qui part sur de bonnes bases, malheureusement trop peu exploitées…

Comme son nom l’indique, Chroniques de Shaa’l nous compte la vie de Shaa’l, un jeune zéphyr qui a la particularité de rêver. Mais c’est très mal vu chez les pro-dieux que sont les zéphyrs. Alors qu’il accompagnait son père et l’ami de celui-ci, Pense-Vent pour retrouver sa mère partie pour faire un rituel complexe, il assiste, impuissant, à la mort de ses deux parents. Le vieil ami de son père ne perd pas une seconde et le dépose loin de la capitale, Elathian, en Aschalabys, endroit où vivent de nombreux pro-dragons, des rêveurs. Il devra se faire une place chez eux, tout en apprenant à être un bon rêveur et réfléchissant à sa vengeance.

Très sincèrement, ce tome n’aurait pas du s’appeler Chroniques de Shaa’l, mais Chroniques de Pense-Vent et Alenstidh contre un complot politique, avec un peu de Shaa’l dedans. C’est bien simple, une fois l’enfant laissé aux mains des pro-dragons, on passe plus de temps à enquêter et fuir avec l’ex-capitaine Alenstidh et Pense-Vent l’archéologue, seule la fin est centrée sur le personnage principal de l’histoire, ce qui est dommage, car je trouve cette partie de l’histoire bien plus intéressante que les lourds complots politiques imbuvables avec toutes ces guildes et ces races.

En effet, il y en a tellement que l’auteur n’a pas pris la peine de les amener un par un pour laisser le temps au lecteur de tout assimiler, à la place nous avons un index avant le roman contenant toutes les races d’Etherna (oui, le même nom que la maison d’édition, ça m’a étonnée sur le moment), à vous de vous souvenir de tout, parce que pas une seule explication ne sera donnée de tout le roman. Pour ma part, je n’ai rien retenu.

Le début de l’histoire est long, fastidieux, on a l’impression que l’auteure ne sais pas du tout où elle veut en venir et ne donne clairement pas envie de continuer à lire le reste. Tant que l’enfant reste avec Pense-Vent, ça manque de fluidité, de profondeur, d’explications et de descriptions. Passé ce moment, le reste de l’histoire se lit bien (mais pas plus rapidement), c’est fluide, mais il y a beaucoup trop de descriptions, qui empiètent trop sur l’histoire pour vraiment apprécier cette dernière. J’ai beaucoup apprécié les passages concernant Shaa’l car on s’intéressait enfin au personnage principal et à sa formation de rêveur, mais malheureusement, ce sujet là est trop peu exploité.

Le reste de l’histoire est composée de complots politiques et autres machinations plus lourds les uns que les autres. On ne fait que caresser du bout des doigts la surface, sans vraiment rentrer dedans. Nous restons, à l’instar de l’archéologue et de l’ex-capitaine, des spectateurs car pas un n’essaye de déjouer ce qui se trame devant lui.

Shaa’l est le seule personnage qui m’a accrochée, l’ayant trouvé bien plus intéressant que les autres. Mais son manque évident de réaction face à la mort de ses parents, de devoir vivre dans une cité de gens qui le déteste, sans essayer de fuir ne m’a pas vraiment plu.

Quant à la fin, elle me laisse dubitative. Elle donne l’impression que le roman a été coupé en deux, mais pas au bon moment car il se finit au beau milieu d’une action d’une extrême importance pour Shaa’l.

En bref, j’en attendait beaucoup de ce roman et au final j’en sort déçue et fatiguée de cette longue lecture. Néanmoins, merci aux éditions Etherna et au forum Au cœur de l’imaginarium pour ce partenariat.