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[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

[Chronique] Switch Girl, Volume 2 – Natsumi Aida

switch girl 2


Nika est tombée amoureuse d’Arata ! Mais alors qu’ils sortent ensemble à Shibuya, une étrange rivale fait son apparition. Quoi, déjà une rivale ?! Et en plus, à cause de cette dernière, le mode off de Nika risque d’être découvert…

Mon avis

Retrouver Nika est un véritable plaisir ! C’est un shôjo tellement léger et drôle, qu’on en est presque déçus qu’il ne fasse que 192 pages seulement.

Cette fois-ci, pour être sûre de pouvoir partir aux sources chaudes, Nika doit obtenir la moyenne dans trois matière. Arata se propose donc en tant que professeur particulier pour l’aider à remonter sa moyenne, et assurer son départ avec toute la classe.

Leur amitié est mignonne, mais n’est pas au goût de tout le monde, comme Manasume qui va tout faire avec son amie Meika pour mettre Arata et Nika dans des situations extravagantes pour l’un, et le risque de voir son mode off révélé à tous pour l’autre… Autant dire que ce n’est pas simple du tout !

Ce deuxième tome véhicule aussi des messages à ses lectrices, des messages forts et très intéressants. Le premier, c’est de ne jamais céder au chantage, même si ce qui en découlera n’est pas forcément agréable. Le deuxième message, c’est que tout peut s’arranger, même avec ses ennemis. En bref, des messages qui touchent le lectorat de Switch Girl de très près !

En clair, un deuxième tome où l’on voit moins Nika en mode off, un tome léger et drôle qui véhicule des messages tous plus importants les uns que les autres, et une suite fortement intéressante ! A suivre…

[Chronique] Éclat nocturne – Tasha Lann

[Chronique] Éclat nocturne – Tasha Lann

eclat nocturne


Pour Kate, tout à changé cette nuit-là.
Cette nuit où sa liberté lui a été arrachée.
Cette nuit où sa vie lui a été volée.

Loin de ses proches, Kate se retrouve prisonnière d’un univers aussi fascinant qu’effrayant, aux côtés de son bourreau, le beau et troublant Matt… Face à ses ennemis et ses sentiments naissants, Kate se bat pour préserver son identité. Mais sait-elle seulement qui elle est ?

Mon avis

Deuxième livre de Tasha Lann édité aux éditions Calepin, c’est avec joie que j’ai entamé cette lecture ! Pour vous dire, rien qu’au nom de l’auteure, j’ai pré-commandé la version papier les yeux fermés !

Éclat Nocturne raconte l’histoire de Kate, une jeune femme qui est retenue dans une demeure contre son gré, car elle aurait un don légendaire, qui attise la convoitise des dirigeants de la demeure… Qu’en est-il, qui est-elle, et qui sont-ils?

Je vous avoue que je suis tout de même restée sur mes gardes, j’avais trop peur que cette histoire ressemble de trop à celle d’A.B.I.E. Mais heureusement, après quelques heures de lectures, mes doutes se sont envolés ! Par contre, impossible de refermer le livre tant l’action s’enchaîne, et l’auteure ne nous laisse aucun répit !

J’ai tout particulièrement adoré Kate. Un personnage principal qui n’accepte pas la situation, ça fait beaucoup de bien. D’habitude le perso principal rechigne, mais en deux minutes accepte sciemment son pouvoir surnaturel/de se faire enlever/bouffer par un vampire (rayez la/les mention(s) inutile(s) ), et au bon d’un moment ça devient lassant que tous finissent par attraper un syndrome de Stockholm. Là, on a une Kate combative et qui ne se laisse pas faire, quitte à s’attirer de gros ennuis. Avouez que ça fait tout de suite plus naturel !

Comme je le disais plus haut, l’action s’enchaîne et l’auteur ne nous laisse aucun répit. Que ce soit une bataille, une grosse révélation ou un retournement de situation, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule fois pendant ma lecture.

Encore une fois, la plume de Tasha Lann m’enchante : c’est fluide, et ça se laisse lire tout seul ! Que demander de plus?

En bref, aucune fausse note, une très bonne lecture et un bon moment de passé avec Kate. Tasha Lann est une auteure que je recommande vivement !

Merci aux éditions Calepin pour cette formidable lecture !

[Chronique] Fangirl – Rainbow Rowell

[Chronique] Fangirl – Rainbow Rowell

fangirl

  • Éditeur : Milady (2014)
  • Pages : 505
  • Genre : Young Adult
  • Prix : 17.70€
  • Acheter Fangirl

Cath est fan de Simon Snow.
Okay, le monde entier est fan de Simon Snow…

Mais pour Cath, être une fan résume sa vie – et elle est plutôt douée pour ça. Wren, sa soeur jumelle, et elle se complaisaient dans la découverte de la saga Simon Snow quand elles étaient jeunes. Quelque part, c’est ce qui les a aidé à surmonter la fuite de leur mère.
Lire. Relire. Traîner sur les forums sur Simon Snow, écrire des fanfictions dans l’univers de Simon Snow, se déguiser en personnages pour les avant-premières de films.
La soeur de Cath s’est peu à peu éloignée du fandom, mais Cath ne peut pas s’en passer. Elle n’en éprouve pas l’envie.

Maintenant qu’elles sont à l’université, Wren a annoncé à Cath qu’elle ne voulait pas qu’elles partagent une chambre. Cath est seule, complètement en dehors de sa bulle de confort. Elle partage son quotidien entre une colocataire hargneuse qui sort malgré tout avec un mec charmant et toujours collé à ses bottes, son professeur d’écriture inventée qui pense que les fanfictions annoncent la fin du monde civilisé, et un camarade de classe au physique alléchant qui a la passion des mots…
Mais elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter à propos de son père, aimant et fragile, qui n’a jamais vraiment été seul.

Pour Cath, la question est : va-t-elle réussir à s’habituer à cette nouvelle vie ?
Peut-elle le faire sans que Wren lui tienne la main ? Est-elle prête à vivre sa propre vie ? Ecrire ses propres histoires ?
Et veut-elle vraiment grandir si c’est synonyme d’abandonner Simon Snow ?

 

Mon avis

Fangirl est une petite pépite. Vous savez, le genre de pépite qui vous fait sortir de votre zone de confort, qui vous fait lire du Young Adult alors que vous n’êtes pas une aficionados du genre. Qui vous fait aimer un livre que vous avez emprunté « juste pour voir », parce que le résumé a quelque chose d’attirant, qu’il vous parle. Et bien voilà, Fangirl c’est un peu tout ça pour moi.

Je vous avoue que j’avais très peur quand même de me lancer dans cette lecture. Bien au delà de sortir de ma zone de confort, j’ai beaucoup trop entendu parler de Rainbow Rowell sur la blogo cette année, et j’avais peur d’être déçue tout simplement. Mais finalement, c’est très bien passé!

Parce que Fangirl, c’est vraiment que de la romance. Il ne faut pas chercher au dessus, plus loin ou autre : c’est de l’amour. C’est Cath qui se retrouve pour la première fois de sa vie sans sa sœur jumelle et qui découvre qu’autour d’elle, il existe des gens, et que ces gens peuvent être vos amis, et plus si affinité.

Je me suis beaucoup identifiée à Cath, une fille un peu misanthrope sur les bords, qui ne fait confiance à personne, qui à plein d’amis sur internet (♥), et qui écrit des fanfictions (j’en écrivais, maintenant je ne tiens plus que ce blog). J’ai beaucoup apprécié ce personnage, qui sait se remettre en cause et a des réactions drôle par moment.

Le tout est très bien écrit, c’est fluide, il y a des péripéties là où il faut pour tenir le lecteur en haleine, juste assez pour donner envie d’y revenir le plus rapidement possible. Il y a pas mal de références tout au long du livre, à Harry Potter, Twilight, le Hobbit, le SdA, Battlestar Galactica… et j’en passe, j’en ai très certainement ratés, mais je pense en avoir saisit la plupart.

En bref, c’est un coup de cœur et je remercie ma binômette Cece de me l’avoir choisi pour notre Choose me a Book 🙂

[Chronique] Au secours, je vois plus rien ! – Cecily

[Chronique] Au secours, je vois plus rien ! – Cecily

au secours je ne vois plus rien


Lovely Goretta narre ses déboires sentimentaux.

(Le plus petit résumé du blog !)

Mon avis

Bande-dessinée reçue dans une des dernières box de pandore, je l’avais lue dès la réception, attirée par la couverture, et j’ai fini pliée en deux tellement j’ai rigolé (comme une baleine) à chaque planches. Retour sur une petite BD rigolote !

Lovely Goretta, célibataire, rencontre sa conscience, un squelette cynique. Puis paf, elle tombe amoureuse. Amour, jalousie, déménagement, humour bien desservi, Lovely nous compte son histoire d’amour… Jusqu’à la prochaine! Et c’est drôle, drôle à s’en tordre en deux, même si notre personnage principal est en pleine déprime post-rupture. Et ça fait du bien.

Et pourtant, graphiquement, c’est simpliste. Il n’y a pas de détails, les décors sont inexistants et la mise en couleur est ultra-basique. Mais cela ne m’a pas plus dérangé que ça, au contraire! Même si la force de cette BD réside dans son humour, ces dessins légers s’accordent parfaitement avec la légèreté qui règne en général sur ces 48 pages.

Car oui, même si Lovely déprime, ne va pas bien, ou quoi que ce soit, on ne reste pas dans l’apitoiement de sois-même, ou la femme qui déclame qu’elle ne s’en sortira jamais sans l’homme qu’elle a aimé! En deux pages, on se remet au boulot, et on vit sa vie, toujours avec le sourire aux lèvres!

En bref, ça a été une agréable découverte, rafraîchissante, j’en ressort extrêmement satisfaite! Merci beaucoup à l’équipe de la box de pandore pour avoir aussi bien choisi cette BD ^^

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

[Chronique] Te serrer tout contre moi – Yuuki Fujinari

te serrer tout contre moi


Le nouveau voisin de table de Yûki est beaucoup trop tactile à son goût ! Il fait des câlins et embrasse tout le monde, sans exception. Yûki, qui compte parmi ses victimes lui aussi, se demande si ces démonstrations d’affection ne sont vraiment que de l’amitié. Mais ne serait-ce pas plutôt Yûki qui commence à ressentir des sentiments pour lui ?

Mon avis

Te serrer tout contre moi est un recueil de nouvelles plus ou moins courtes, mettant chacune en scène un couple -ou futur couple dans certains cas-, qui se cherchent jusqu’à avoir ce qu’ils veulent: un « Je t’aime » et du sexe.

Si je m’arrêtais là, on pourrait dire qu’il n’y a rien de transcendant dans ce manga -on pourrait-, mais la plupart de ces nouvelles sont travaillées, offrant un scénario plus ou moins élaboré, mais qui suffisent à satisfaire la serial lectrice que je suis. Chacune de ces nouvelles sont mignonnes, tout en restant dans le genre « vie étudiante ». Et pourtant il y a bien un bémol: c’est beaucoup trop court! J’aurais particulièrement aimé avoir la suite de « Te serrer tout contre moi », « A la conquête du petit ami » et « Sentiments partagés ».

Côté graphismes, c’est très bien dessiné. Là où je regrettais que seul les personnages principaux soient habituellement travaillés, au détriment des personnages secondaire, nous avons ici un travail aboutit. Cependant, même si les personnages ne sont pas les mêmes dans chaque nouvelles, il y a une certaine ressemblance entre eux. Les expressions des personnages sont bien rendues. Le découpage des cases est un peu bordélique dans la première nouvelle, mais Yuuki Fujinari s’améliore au fil des pages.

Côté scènes de sexe, les corps sont très bien représentés, les dessins dégagent énormément de sensualité. Niveau graphique, c’est un véritable régal pour les yeux.

En bref, un one shot dont on regrettera qu’il n’y ai pas de suite! A lire de toute urgence…

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 2 – Makoto Tateno

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 2 – Makoto Tateno

yellow 2


Goh est enfin parvenu à percer une brèche dans la carapace de Taki, son partenaire qui, assailli par de douloureux souvenirs, refuse de se livrer et se replie sur lui-même. Mais quand, lors d’une nouvelle affaire, les deux équipiers découvrent le dealer assassiné avec comme seul indice une mystérieuse note, les fantômes du passé rattrapent le jeune homme…
Taki ouvrira-t-il son cœur à Goh ?

Mon avis

Suite et fin de Yellow (initialement découpé en quatres tomes et regroupés en deux après avoir été redessiner), ce deuxième tome est totalement à l’opposé du premier. En effet, le premier mettait en place nos personnages, Goh et Taki, leur métier et s’ensuivait un certains nombre de missions et d’un jeu du chat et de la souris entre les deux partenaires, Goh étant tombé amoureux de Taki, qui lui a toujours été hétéro.

Dans ce deuxième tome, nous retournons sur le passé tragique de Taki avec les Sandfish, deux partenaires qui eux ne sont pas récupérateurs, mais exécuteurs. L’un d’entre eux était tellement amoureux de Taki, qu’il a pris la solution de changer de sexe pour plaire à son ancien protégé, dans l’espoir de le récupérer et faire de lui un exécuteur. Taki se laissera-t-il séduire par son ancien collègue, ou avouera ses sentiments à Goh?

L’action est toujours omniprésente, les Sandfish cherchant à se débarrasser de Goh pour récupérer Taki. D’un autre côté, nous en apprenons plus sur le patron de café qui donne les ordres de missions aux récupérateurs et surtout son passé commun avec Taki. En bref, beaucoup de révélations pour ce tome-ci. Une très bonne suite qui conclu une saga soft, mais intense.

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 1 – Makoto Tateno

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 1 – Makoto Tateno

yellow ed limitée 1


Goh et Taki partagent tout. De leur appartement à leur activité d’agents… très spéciaux. Il y a pourtant quelque chose qu’ils n’ont pas du tout en commun et que Goh cherche à tout prix à partager avec son ami, sexy en diable. Taki est hétéro et il ne semble pas prêt à changer d’avis sur la question… Le fantasme de Goh deviendra-t-il réalité ? Franchira-t-il la ligne jaune avec Taki ?

Mon avis

L’édition limitée Perfect regroupe les deux premiers tomes de la saga Yellow, parue initialement en quatre tomes, il y a quelques années. Ne connaissant pas ce yaoï, cette édition tombe à pic pour moi! Mais quoiqu’estcequique raconte Yellow?

Yellow raconte l’histoire de Taki et Goh, l’un irrémédiablement hétéro, l’autre à 100% gay, et pourtant si proches pour leur travail qu’ils ont en commun, celui de récupérateurs. Généralement de la drogue et des armes, ces deux récupérateurs travaillent pour le compte d’un patron de café, qui reçoit ce genre de missions de la police et de la mafia locale. Outre leur travail, Goh est tombé amoureux de Taki, et il a beau lui faire des avances, ce dernier fini toujours par le repousser… Goh arrivera-t-il à faire craquer Taki?

Histoire très intéressante, celle de leur métier de récupérateurs, qui promet du danger et de l’action en perspective, et danger et action il y a! On passe beaucoup plus de temps à s’occuper de leur travail que des fantasmes de Goh, si bien que nous en sommes encore qu’à l’étape des sentiments. Notre mangaka prend donc tout son temps de ce côté là.

Au lieu de s’intéresser uniquement au sexe dans cette histoire, Makoto met en avant également les sentiments et le passé de Taki et Goh, ainsi que leurs appréhensions. Nous sommes donc dans une véritable histoire d’amour avec un grand A, pour notre plus grand plaisir.

Côté graphismes, j’adore! Le trait est fin, le découpage est fluide et les expressions des personnages sont très bien représentées sans tomber dans l’extrême et les clichés que l’on à le droit habituellement dans un manga. Pour l’édition limitée Perfect, Makoto a entièrement redessiner ce manga, pour notre plus grand plaisir!

En bref, autant au niveau de l’histoire que du dessin, j’ai adoré! Yellow étant un yaoï soft, je le recommanderais à toute personne faisant ses premiers pas dans le monde du boy’s love. J’ai hâte de lire la suite!

[Chronique] La guerre des éléments, tome 1 : Avril – Perrine Rousselot

[Chronique] La guerre des éléments, tome 1 : Avril – Perrine Rousselot

avril 1


Je m’appelle Avril, j’ai dix-sept ans et la vie d’une adolescente normale. J’ai un petit ami qui s’appelle Mickaël et ma meilleure amie Aline est en Terminale avec moi. Chose qui pourrait paraître étrange, j’ai un animal de compagnie qui s’appelle Lux, c’est une luciole. Le jour où je découvre un monstre sous mon lit, je me précipite chez Mickaël mais y découvre un autre garçon du nom de Snow qui me vole un baiser. Qui est-il ? Et comment peut-il savoir tant de choses sur moi et mon amitié particulière avec Lux ?

Mon avis

Avril, 17 ans, est seule chez elle, son père étant partit pour le travail. Au moment d’aller se coucher, elle repère sous son lit deux lumières rouge. Elle croit d’abord halluciner et donc vérifie, mais son hallucination se transforme vite en patte griffue qui l’attrape par la cheville et qui essaye de l’emmener sous le lit. Ni une ni deux, la jeune fille fuit son appartement pour se réfugier chez son petit ami, Mickaël, qui vit dans le même immeuble. Mais une fois sur place, ce n’est pas sur lui qu’elle tombe, mais sur un étrange garçon à l’accent slave qui l’embrasse sur-le-champ. Désemparée, Avril ne sais plus quoi faire, jusqu’au moment où son père débarque dans l’appartement de Mickaël pour tout lui expliquer. Le jeune homme s’appelle Snow, c’est son âme soeur à elle, il va vivre avec eux parceque la guerre des éléments a éclatée, qu’elle fait partie de la lumière, son petit ami est un obscur et donc un ennemi, et qu’elle va devoir vivre avec ce nouveau secret tout en attendant son propre éveil. Et ah, oui, sa luciole Lux est un élémentaire à qui elle pourra parler une fois son éveil achevé. Rien que ça. Beaucoup de révélations en une soirée, mais Avril n’est pas au bout de ses peines parcequ’une autre cargaison de secrets et révélations arrivera très prochainement!

On est plongé directement dans l’action dès les premières pages, ce qui se révèle assez déroutant quand on est habituée à être d’abord plongée dans l’univers des personnages, mais on s’y habitue très vite. Nous découvrons l’histoire d’Avril et de sa famille de son point de vue à elle. J’ai eu aussi un peu de mal avec les dialogues au début, n’ayant pas trouvé qu’ils faisaient « rapports humains ». Les personnages s’exclament tout le temps au début, et commencent leurs phrases par les mêmes mots. Ainsi dans les premiers chapitres, quand Avril s’adresse à son père elle commence toujours ses phrases par « Papa ! » et son père par « Ma chérie ! ». L’auteure s’améliore au fil des pages et ça se ressent tout au long de l’histoire. Cependant, j’ai beaucoup apprécié les descriptions de lieu et les explications sur l’univers de l’histoire, Perrine Rousselot a su me transporter et on imagine sans peine les lieux que nous découvrons avec Avril. J’ai lu le livre d’une traite en étant déçue de ne pas avoir le deuxième tome sous la main.

Côté personnages, je n’ai pas beaucoup aimé Avril, l’ayant trouvée trop naïve et un peu égoïste par moments vis-à-vis de Snow. Son côté girouette ne l’a pas aidée à remonter dans mon estime. En effet, Avril a la faculté d’oublier les meurtres et autres atrocités de son pire ennemi, de lui trouver des excuses et de se jeter carrément dans ses bras à grand renfort de « oui mais lui il m’a dit qu’il m’aime alors que le gars avec qui je suis actuellement, non » quand son petit ami actuel embrasse une autre fille. Personnellement, j’ai trouvé cette réaction trop excessive. J’ai par contre adoré le personnage de Snow, son petit côté secret et mystérieux. J’aurais bien aimé découvrir l’histoire de son point de vue également, ça aurait été très intéressant.

En bref, j’ai bien aimé ce premier tome malgré ses petits défauts au début et son départ assez déroutant auquel je m’y suis habitué assez vite. Le tome deux est déjà dans ma wishlist et il se peut que je le lise très prochainement!

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions Kitsunegari pour ce partenariat 🙂

[Chronique] Le royaume d’Estompe – Deveney & Domas

[Chronique] Le royaume d’Estompe – Deveney & Domas

le royaume d'estompe


Il était une fois Noémie, une jeune fille de 12 ans.
Le jour de l’enterrement de son grand-père,
elle découvre l’automne de la vie, les brumes
de la tristesse et les larmes de son père.

La nuit qui suit, alors qu’elle s’endort avec difficulté dans la demeure familiale, Noémie entend un appel à l’aide. Dans un rêve lointain, un jeune prince vient de voir son Roi vaincu et enlevé par l’Estompe, inquiétante créature ennemie du Royaume. Elle va alors basculer dans un monde onirique et parallèle au nôtre où, en compagnie de Mister Piggs, son cochon en peluche, du Prince et du Chevalier Mulhot, elle va se lancer à la recherche du Roi disparu. Elle devra alors affronter la mort, l’oubli et le silence.

Mon avis

J’ai découvert cette BD au salon du livre « Des planches et des vaches » d’Hérouville Saint Clair et j’ai profité de l’occasion pour me la faire dédicacée et discuter un peu avec la dessinatrice qui s’essayait pour la première fois à la fantasy avec cette BD. En tout cas je ne regrette pas mon achat, c’est un véritable petit bijou.

Le Royaume d’Estompe raconte l’histoire de Noémie, une jeune fille de 12 ans, qui retourne chez ses grands-parents paternel. D’habitude l’été et les rires ponctuent ses venues chez eux, mais cette fois-ci nous sommes en automne et la tristesse domine, car Noémie et ses parents sont venus pour l’enterrement de son grand-père. Une fois couchée, elle entend un appel à l’aide. Aidée de sa peluche-cochon Pigg, elle plonge dans le rêve d’un homme qui vient de perdre son père le Roi: il a été enlever par l’Estompe, une créature maléfique qui prend des formes plus horribles les unes que les autres. Accompagnée du Prince, de son cochon et du Hérault Mulot, Noémie va plonger dans les profondeurs de ce monde onirique pour sauver le Roi, coûte que coûte…

L’histoire est enfantine, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier le message qu’elle véhicule autour de la perte d’un être qui nous est cher. Le seul bémol est que pendant la première moitié de la BD, il fallait chercher les solutions, c’était argumenté, mais une fois partis avec le Hérault, les solutions tombent toutes seules, le travail est limite mâché pour notre Noémie, qui au final n’a plus besoin de réellement réfléchir pour arriver au bout de son périple. J’aurais vraiment apprécier que le style « quête » sois présent jusqu’au bout, et non jusqu’à la moitié de l’histoire, qui est très belle au demeurant.

Côté dessin, tout est fait à la peinture, ce qui nous replonge vraiment dans le monde de l’enfance. Les dessins sont propres, très bien fait même si ils sont un peu simples par moment, mais ce n’est pas gênant car ça nous plonge un peu plus dans l’histoire, avec des dialogues très bien fournis.

En bref, un petit coup de cœur pour cette magnifique BD pour enfants, mais aussi pour adultes.

[Chronique] Kilari, Volume 3 – An Nakahara

[Chronique] Kilari, Volume 3 – An Nakahara

kilari 3


Kilari en est toute chamboulée : elle va tenir la vedette aux côtés de Hiroto dans une vidéo promotionnelle ! Le tournage du film se déroule à merveille, lorsque vient le tournage du plan final, censé être immortalisé par un baiser passionné…
Dans ce volume, Kilari doit également éviter les pièges sournois que lui tend sa rivale Erina, lors d’un séjour plus que mouvementé dans des bains thermaux !

Mon avis

Nous retrouvons Kilari, notre jeune idole, sur le tournage du film « Sonate d’amour et de jeunesse », dans lequel elle joue une collégienne dont le petit ami a perdu la mémoire suite à un accident. Suite à ça, elle décide de tout faire pour qu’il retrouve la mémoire, afin qu’il retombe amoureux d’elle… C’est mignon, certes, mais c’est toujours autant déjanté quand Kilari est de la partie ! Et puis cette naïveté… J’adore, vraiment.

L’histoire ne s’arrête pas au tournage et à la scène de baiser final avec Hiroto, l’un des membre de Ships. Pour la première fois Na-San a droit lui aussi à son moment de gloire ! Moment mignon également, mais qui ne m’a pas plus plu que ça. Autant suivre Kilari c’est sympa : elle est un véritable ventre sur patte, elle est drôle, elle arrive à se mettre dans des situations improbables, mais ce qui attire le plus chez elle, c’est sa naïveté à toute épreuve. Mais Na-San mit sur le devant comme ça, après tout ce n’est qu’un chat, et aussi mignon soit-il, il ne possède pas ce qui fait que ce manga marche. Je me suis ennuyée et j’ai eu envie de passer cette trentaine de page aussi vite que possible.

An Nakahara a axé le reste du manga sur Erina et Kilari en « mission nourriture » : tenir une crêperie pendant trois jours et aller manger dans une auberge qui fait bain thermal. Kilari et la nourriture, c’est toujours rigolo à voir, mais cependant on regrettera qu’ici le carré/triangle/rectangle amoureux -rayez la mention inutile- ne sois pas plus mis en avant en dehors des premières pages du mangas. Car ne l’oublions pas, si Kilari fait tout ça, c’est pour son coup de foudre pour Seiji, le camarade de Hiroto dans le groupe Ships.

En bref, un troisième tome drôle, moins de sentiments au profit de plus de situations improbables pour Kilari et un passage à vide avec les trente pages sur Na-San. Un tome en dessous de mes attentes, j’espère que la suite sera de nouveau axée sur notre triangle amoureux !