Archives de
Tag: amour

[Chronique] Animale, tome 2 : La prophétie de la reine des neiges – Victor Dixen

[Chronique] Animale, tome 2 : La prophétie de la reine des neiges – Victor Dixen

animale 2


Et si le plus merveilleux des contes cachait le plus sombre des complots ?
1833, sur une île perdue du Danemark. Elle s’appelle Blonde, il se nomme Gaspard. Elle est animale, il est fou d’elle. Le destin s’apprête à les arracher l’un à l’autre : ils sont les victimes d’une prophétie qui bouleversera le monde à jamais. Blonde parviendra-t-elle à déjouer les plans de l’énigmatique Reine des neiges, avec pour seul allié un jeune écrivain nommé Andersen ?

Merci à Livraddict et aux éditions Gallimard pour cette lecture !

Mon avis

Blonde file l’amour parfait avec Gaspard, sur leur île perdue. Tout allait pour le mieux : elle gérait sa malédiction et lui, il retapait ce qui restait du vieux manoir pour en faire un lieu habitable. Bref, la vie était belle pour les deux fugitifs. Puis, il a fallu fuir : des hommes sont venus sur leur île, voir s’il ne restait pas des hommes-ours. Des hommes qui pensent encore à l’époque de Napoléon et qui sont menés par une Reine dont personne n’a encore jamais vu le visage

Cette sortie, je l’attendais avec une telle impatience ! J’avais si hâte de savoir comment cela se déroulerait par la suite pour Blonde et Gaspard, et s’ils trouveraient des réponses à leurs questions (et à mes questions également 😀 ). Et je suis loin d’être déçue ! Je suis même pleinement satisfaite de ce deuxième tome, qui sonne pour moi la fin de Animale, même si Victor Dixen a annoncé sur Livraddict qu’il espérait recroiser la route de son personnage principal un jour. Mais que raconter de plus après tout cela ?

Ici, l’histoire se déroule dans des lettres que Blonde envoie à… Hans Christian Andersen ! Oui, oui, le célèbre conteur ! Nous le rencontrons à ses débuts, avant qu’il parte en voyage avec la bourse royale du Danemark. Son personnage est très bien intégré dans ce tome, et il est tout aussi bien exploité que le conte de La reine des neiges (La Vierge des glaces de Andersen), on est bien loin de la récente adaptation cinématographique ! Et tout se goupille à merveille entre cette adaptation, les lieux et les personnages, ce qui arrive à Blonde… Ce premier tome est très cohérent.

Devant tant de résignation, je sentis la révolte m’envahir, rouge comme les fleurs amoncelées sur la table. De l’alcôve d’une maison close à la cellule d’une prison, de la réclusion du couvent au sacrifice d’un mariage arrangé, ce monde ne manquait pas de cages où les hommes enfermaient les femmes.

Quand j’ai commencé la saga Animale, j’ai lu tout d’abord le prélude, Tambours dans la nuit, mais je n’avais pas tellement saisi le lien avec Boucle d’Or, si ce n’est la suggestion de la présence des hommes-ours. Avec ce deuxième tome, cette nouvelle prend tout son sens, y comprit le lien avec Blonde. On croise même dans La prophétie de la Reine des neiges un des personnages de ce prélude ! Il devient donc intéressant à ce niveau-là de la lire pour comprendre toute la portée de certains passages de ce deuxième tome.

La fin de ce tome apporte une conclusion parfaite à l’histoire de Blonde – et de mon point de vue à la saga. Ce final avec Andersen est plein d’émotions, ce qui clôt avec brio les aventures de l’Animale

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 3 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 3 – Rihito Takarai

seule la fleur sait 3


Misaki et Arikawa se sont enfin avoué leurs sentiments mais Misaki, qui n’est jamais sorti avec quelqu’un, ne cesse de se poser des questions.
Arikawa saura-t-il trouver les mots pour le rassurer ?

Mon avis

C’est la fin ! Dernier tome de Seule la fleur sait, Arikawa et Misaki se sont enfin avoué leurs sentiments, et c’est à ce moment-là que cette petite série shonen-aï tourne au yaoï, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire. C’est donc la conclusion d’une histoire qui partait mal entre les deux jeunes hommes, l’un étant très naïf et l’autre ayant peur avec la relation toxique qu’il vivait depuis quelques temps déjà.

D’ailleurs, Arikawa va devoir rassurer Misaki dans ce troisième tome, car même si ils se sont avoué leur amour réciproque, le concept d’une relation normale, saine et homosexuelle est encore trop flou pour l’étudiant, il lui faut du temps pour s’adapter et faire la part des choses. Et ainsi se rendre compte qu’une relation posée sur des bases saines, ce n’est pas si effrayant que ça, au final.

Si le passage au yaoï peut effrayer quelques-uns, rassurez-vous, cela reste très soft ici, ce qui est plutôt pas mal avec les mangas de Rihito Takarai. De plus, les dessins sont très doux et dégagent une sensualité très plaisante. C’est ce qui fait la force des mangas de Takarai et qui les rend si addictifs. Pour ma part, j’ai encore un peu de mal à me détacher des personnages !

Parce que les sentiments de Misaki et Arikawa sont bruts, sans aucune fioriture, ce qui rend nos deux étudiants si attachants. De plus, l’histoire de Misaki est si touchante, que l’on ne peut rester insensible face à ce personnage. En bref, c’est une série que je relirais très certainement plus tard, et avec grand plaisir !

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 2 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 2 – Rihito Takarai

seule la fleur sait 2


Arikawa en apprend un peu plus sur le collier et la relation qu’entretient Misaki avec le créateur de celui-ci. Mais l’affection que porte l’étudiant en droit à son camarade sera-t-elle assez forte pour arracher Misaki à cette relation malsaine ?

Mon avis

Arikawa et Misaki se rapprochent petit à petit dans ce deuxième et avant dernier tome, mais vont-ils aller jusqu’au bout, sachant que le créateur du collier revient à la charge ? Misaki va-t-il réussir à mettre toute sa confiance dans un Arikawa qui se pose de plus en plus de questions ? D’ailleurs Arikawa n’est pas le seul à s’en poser !

Moi aussi, j’en ai des tas et j’ai trouvé pas mal de réponses dans ce tome-ci, qui révèle une relation oh combien toxique. C’est la première fois que je vois ce thème dans un manga – j’avais déjà eu le thème dans Mal dans la peau de Ghislaine Bizot – et j’ai trouvé ça très intéressant et très bien amené, Rihito Takarai faisant la part entre l’amour et le désir, les orientations sexuelles de chacun de nos protagonistes, bref elle fait évoluer ce thème dans un contexte sain. Ce qui est agréable car on aurait très bien pu tomber dans les clichés du genre (syndrome de stockholm, ect…).

Avec ce thème, on en apprend plus également sur le passé de Misaki, la relation avec sa famille ou encore comment un étudiant vit dans une aussi grande maison tout seul. Et surtout, pourquoi n’a-t-il pas envie de la quitter et déménager alors qu’il a énormément de route à faire pour aller en cours tous les jours ? Autant de questions qui trouvent des réponses dans ce tome également.

Malgré un thème dur qu’est les relations toxiques, j’ai trouvé ce tome très mignon au niveau de la relation des deux étudiants, car ici ils vont se retrouver séparés parce que Arikawa tombe malade – rien de grave – , ce qui est la première fois où ils ne vont pas travailler ensemble au labo de botanique, ce qui va mettre Misaki dans tous ses états. C’est beau, et amène une certaine douceur dans cette histoire.

La conclusion de ce tome me donne envie de me mettre au troisième tome au plus vite !

slfs illu 2

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 1 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 1 – Rihito Takarai

seule la fleur sait 1


Arikawa fait une rencontre inattendue avec un étudiant, Misaki, en lui donnant un coup de main. Le même jour, en rentrant à la maison, il le rencontre à nouveau par accident en lui rentrant dedans. Il récupère accidentellement le collier de fleur de Misaki qui semble avoir une valeur sentimentale…

Mon avis

Misaki est un étudiant qui donne de son temps au laboratoire de botanique du professeur Tsujimura. Son dernier partenaire de labo l’ayant lâché, Tsujimura lui a trouvé un remplaçant en la personne de Arikawa, que Misaki avait déjà rencontré par accident la veille : ils se sont rentrés dedans malencontreusement. A l’issue de cette première rencontre, le jeune laborantin a perdu son collier et c’est aujourd’hui son nouveau collègue qui est en sa possession. Au fil des jours, les deux étudiants commencent à avoir des sentiments l’un pour l’autre, mais Misaki ne veut pas se laisser aller à cause de quelqu’un…

Encore un manga de Rihito Takarai ! Mais que voulez-vous, c’est tellement génial ce qu’elle fait… Et Seule la fleur sait est comme ses prédécesseurs : tout aussi bon. C’est un shônen-aï un peu du même style que Seven Days, qui se déroule également à la fac. On a encore ici un(e) mystérieux(se) inconnu(e) qui essayer d’empêcher l’un de nos personnages principaux de goûter à l’amour avec un grand A. Sauf qu’ici, tout cela a l’air beaucoup plus profond et d’avoir plus d’impact sur une possible relation future entre Misaki et Arikawa.

Misaki est un personnage mature, terre à terre et qui a l’air de souffrir de sa situation, et à côté nous avons Arikawa, un personnage plus léger, fraichement célibataire et qui tente de comprendre ses nouveaux sentiments, il ajoute une petite touche d’humour attendrissante dans ce début de relation un peu houleux. Et pour finir, nous avons Tsujimura, le prof un peu déjanté qui ne veut que le bonheur de ses élèves, ses apparitions sont généralement pleines de facéties.

Qui dit shônen-aï, dit pas de scènes de sexe. On restera donc clairement à la mise en place de leur relation, en croisant les doigts pour que ça évolue dans le bon sens. J’espère vraiment que ça aboutira sur une relation qui va plus loin que des messages cachés dans des photos de fleurs que les deux garçons s’envoient ! (Même si ça reste très mignon…)

Côté graphisme, ah… Que dire de plus que je n’ai pas déjà dit sur l’excellent travail de Rihito ? C’est toujours un délice visuel : des corps bien proportionnés, un découpage de cases fluide, chaque cases a bénéficié d’un grand travail, bref tout ça m’amène à dire encore une fois que c’est un travail de qualité.

Je crois que je ne me lasserais jamais des mangas de Rihito Takarai, qui rentre dans mon top 5 de mes mangaka préférées, aux côtés de Kaori Yuki (oui, oui).

[Chronique] Nar Kiss – Mariko Nekono

[Chronique] Nar Kiss – Mariko Nekono

narkiss


Dès qu’il aperçoit son reflet, Naru ne peut s’empêcher, tel le Narcisse de la légende, de se mirer dedans pendant des heures. Le seul à connaître son problème est un camarade de fac super populaire avec les filles, Mamoru. Naru découvre que les baisers de Mamoru empêchent son narcissisme de se manifester. Ce dernier accepte gentiment d’aider Naru, mais peu à peu, les baisers semblent devenir de plus en plus enflammés…

Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour cette lecture ! 

Mon avis

Nar Kiss est un one shot mettant en scène Naru, un lycéen narcissique. Ça prend de telles proportions qu’il n’est plus lui-même : il a développé une seconde personnalité qui le contrôle totalement pendant ces épisodes. Il suffit qu’il voie son reflet pour que la crise se déclenche. Et quand Naru revient à lui, il ne se souvient de rien. Pour empêcher que cela n’arrive et le mette dans des situations inconfortables, il porte des lentilles qui troublent sa vue, elles coûtent cher et sont sur commande.
Un jour, en se frottant un oeil, il en perd une qui se retrouve écrasée accidentellement par Mamoru, le beau gosse du lycée qui fait tomber toutes les filles. Ce dernier propose un marché à Naru : être avec lui et l’embrasser tous les jours pour empêcher ses crises, car Mamoru  et ses baisés empêchent le narcissisme de se développer. Une amitié s’installe et petit à petit, les deux garçons tombent amoureux…

J’ai totalement adoré la relation des deux garçons qui ne veulent pas s’avouer leurs sentiments : timidité, peur,  j’avais envie de leur crier « Allez y les gars, foncez ! ». Leur indécision amène tout un tas de situations comiques et attendrissantes qui m’ont beaucoup plu. En tout cas, c’est l’humour qui domine dans ce one shot, car Naru est tellement naïf, innocent et inexpérimenté qu’il fait, pense et dit n’importe quoi. On dirait vraiment un très jeune garçon un peu capricieux qui découvre les relations amoureuses, et non pas un lycéen. Mais c’est tellement mignon ! En tout cas j’admire la patience et le calme de Mamoru, pour le coup.

La seconde personnalité de Naru est dotée d’une volonté propre qui intervient assez fréquemment et amène des discussions très sérieuses avec Mamoru. Grâce à lui, l’histoire avance, parce que si on compte sur Naru pour exprimer ses sentiments… Autant faire un tome deux, clairement !
Alors évidemment, côté sexe c’est drôle aussi. Ici, la mangaka nous offre des ébats où les protagonistes sont totalement consentant et exprimant pleinement ce qu’ils veulent ou pas. Il n’y en a pas beaucoup et surviennent surtout vers la fin – logique.

Les corps sont très bien dessinés, dans de bonnes proportions. Globalement, je n’ai rien à redire des illustrations : le découpage des cases est fluide, les expressions sont exagérées dans les moments comiques, les scènes de sexe transpirent de sensualité… Bref tout ce que j’aime !

[Chronique] Seven Days, Volume 2 : Friday→Sunday – Venio Tachibana & Rihito Takarai

[Chronique] Seven Days, Volume 2 : Friday→Sunday – Venio Tachibana & Rihito Takarai

seven days 2


Yuzuru Shino, lycéen de troisième année, propose par jeu à Tôji Seryô, de deux ans son cadet, de sortir avec lui, afin de devenir son partenaire le temps d’une semaine.
Lundi, début de leur relation. Mardi, éveil de leurs sentiments. Mercredi, rapprochements… Jeudi, premiers battements de cœur ! Comment les deux adolescents vont-ils aborder les derniers jours de cette semaine pendant laquelle ils se rendent compte des sentiments qu’ils éprouvent réellement l’un pour l’autre ? 

Mon avis

Second et dernier tome de la duologie Seven Days, dont j’avais adoré le premier tome qui mettait en scène les prémices d’une relation amoureuse entre Yuzuru et Tôji, qui agissent l’un par jeu, l’autre pour trouver réellement l’amour. Ici nous suivons la fin de la semaine, toujours sur le modèle un chapitre = une journée.

On arrive donc à la fin de la semaine, Yuzuru pensant bien évidemment au fait que leur relation va s’arrêter dimanche soir, comme toutes les autres relations de Tôji. Il essaye donc d’en profiter un maximum, mais ne peut s’empêcher d’être jaloux et mélancolique à l’idée de terminer cette semaine. Et ce n’est pas mieux du côté de Tôji qui n’avoue pas ses sentiments ! Ils sont un peu bêtes tous les deux, mais terriblement mignons

Du coup, impossible de savoir avant la toute fin si on aura le droit à un Happy End ou des adieux. Vous disiez que les filles sont compliquées? Les mecs, c’est pareil.

Venio Tachibana a un sacré talent de conteur pour arriver à nous tenir en haleine jusqu’à la fin. C’est sans conteste une bonne duologie, à l’image du Jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro, ainsi qu’une bonne entrée en matière pour qui veut découvrir le boy’s love !

[Chronique] Seven Days, Volume 1 : Monday→Thursday – Venio Tachibana et Rihito Takarai

[Chronique] Seven Days, Volume 1 : Monday→Thursday – Venio Tachibana et Rihito Takarai

seven days 1


Tu veux sortir avec moi, Seryô ?
Lundi matin devant le portail du lycée, Yuzuru Shino, élève de terminale, s’adresse à Tôji Seryô de deux ans son cadet. Ce dernier est réputé pour accepter de sortir avec la première fille qui lui demande en début de semaine, et pour toujours stopper la relation le week-end venu.
C’est donc un peu par jeu et par provocation que Shino lui fait cette proposition, marquant le début d’une troublante semaine pour les deux garçons… 

Mon avis

Seven Days est le premier manga de Rihito Takarai, que j’ai découvert récemment dans Ten Count, un yaoï publié chez Taïfu Comics. Ayant beaucoup aimé son travail, mon amie Delphine m’a prêté quelques-uns de ses titres. A la différences des derniers travaux de Rihito, Seven Days est un shônen-ai (ça reste une autre histoire entre garçons, mais sans scènes de sexe), en somme une belle entrée en matière pour qui veut découvrir le genre.

On y trouve donc Yuzuru et Tôji, deux lycéens. Tôji est réputé pour dire « oui » à la première fille qui lui demandera de sortir avec lui le lundi matin. S’imaginait-il que Yuzuru lui ferait cette demande? Yuzuru de son côté, s’imaginait-il que son cadet allait accepter ? Et si cette fois-ci Tôji tombait enfin amoureux?

Cela peut paraître comme une banale histoire d’amour pour adolescent, mais on s’attache très vite aux personnages avec qui on va vivre cette semaine et l’évolution de leur relation. Chaque chapitre représente un jour, on suit donc réellement l’évolution jour après jour. Et c’est beau ♥

Côté graphisme, c’est magnifique ! Les cases sont parfaitement découpées et sont bien agencées, c’est totalement fluide. Le trait est fin et il y a un jeu de clair-obscur qui rend très bien dans ce manga. En somme, ce premier manga pour Rihito Takarai est une réussite !

[Chronique] Animale, tome 1 : La malédiction de Boucle d’Or – Victor Dixen

[Chronique] Animale, tome 1 : La malédiction de Boucle d’Or – Victor Dixen

animale 1


Et si le conte le plus innocent dissimulait l’histoire d’amour la plus terrifiante ?
1832. Blonde, dix-sept ans, orpheline, vit depuis toujours dans un couvent, entourée de mystères. Pourquoi les sœurs l’obligent-elles à couvrir ses cheveux d’or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes noires ? Qui sont ses parents et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ?
Blonde est différente et rêve de se mettre en quête de vérité. Alors qu’elle s’enfuit du couvent pour remonter le fil du passé, elle se découvre un côté obscure, une part animale : il y a au coeur de son histoire un terrible secret.

Mon avis

Animale est un roman qui me tentait depuis sa sortie et qui m’a été offert en swap par Ly. Il a été sorti de ma PàL par ma binômette Cece Bookine, pour notre challenge Choose me a Book du mois.

Animale, c’est l’histoire de Blonde, une couventine. Elle ne connait pas ses parents et vit au couvent de St Ursule depuis sa plus tendre enfance. De temps à autres, elle a des absences, est beaucoup fatiguée et elle semble comprendre les animaux, qui ont l’air eux aussi de comprendre la jeune fille. Même si sa vie au couvent n’est pas parfaite, tout se passait bien pour Blonde. Mais un jour, un mystérieux homme lui laisse un dossier, un soir d’hiver. Blonde va accéder grâce à ce dossier, aux mystères de son passé…

Pour ceux qui n’étaient pas emballés après la lecture du prélude, je vous assure que ce premier tome vous plaira ! Il est à des années lumières de Tambours dans la nuit ! La trame historique reste la même (Napoléon et son exil), mais est beaucoup moins présente ici, où nous nous intéressons plus à Blonde et son passé.

Blonde est un personnage attachant, que j’ai apprécié suivre et connaître tout au long de ce premier tome. Son histoire d’amour est belle, à l’image de celle qu’elle va découvrir dans son dossier (mais de qui? Ça, c’est à vous de le découvrir !). J’avoue avoir eu un peu de mal à me séparer de ce personnage !

J’ai été conquise par la réécriture du conte de Boucle d’Or et les trois ours et part l’univers que l’auteur a recrée tout autour, en imaginant cette genèse. L’histoire est vivante, pleine de rebondissement et d’action ! Mais aussi d’amour, bien entendu.

L’écriture, volontairement laissée dans un ton très « 1800 » rend l’immersion encore plus belle. Le tout se laissant lire assez facilement !

Que dire de plus ? Je ressors satisfaite de cette lecture qui m’a enchantée ! C’est clairement un coup de cœur pour ce premier tome. J’ai hâte de lire la suite, qui sort le 20 août 2015. Pour ma part, il est dans mes achats prioritaires !

[Chronique] Animale – Prélude : Tambours dans la nuit – Victor Dixen

[Chronique] Animale – Prélude : Tambours dans la nuit – Victor Dixen

animale prélude


Toutes les histoires ont un côté obscur… Toutes les légendes renferment une vérité cachée…

Mon avis

Tambours dans la nuit est le prélude du premier tome d’Animale, le début d’une saga fort prometteuse. J’attendais d’avoir lu ce fameux premier tome, La malédiction de Boucle d’Or avant de me prononcer sur cette nouvelle qui était censée vendre Animale.

Tout d’abord, je pense que je m’attendais à tout, sauf à ça. Une histoire d’amour, quelques secrets bien noirs, mais pas à atterrir en pleine guerre Napoléonienne, en Russie – les dernières batailles de Napoléon, là où il a perdu énormément d’hommes, avant son exil – avec une histoire d’horreur et d’ésotérisme.

J’avoue ne pas avoir saisi du tout le lien avec Boucle d’Or à ce niveau-là. Ce n’est qu’après lecture du premier tome que j’ai saisis toute la portée de ce prélude, qui – entre nous – ne m’aurait pas donné envie de lire Animale si on ne m’avait pas dit que c’était mieux après.

Parce que franchement, il n’y a rien de passionnant à suivre un musicien de guerre qui est témoin que d’étranges roulottes les accompagnent, qu’elles contiennent des choses qui grognent. Il ne sait pas ce que c’est, juste que ça lui fait peur. A part me poser des questions et chercher le lien avec le conte originel, je me suis surtout ennuyée pendant cette lecture.

Pas franchement indispensable, vous pouvez commencer la saga Animale directement par La malédiction de Boucle d’Or sans problème…

[Chronique] La tue-mouche – Jean-Hugues Malineau

[Chronique] La tue-mouche – Jean-Hugues Malineau

la tue-mouche

  • Éditeur : Gulf Stream (2016)
  • Pages : 105
  • Genre : Romance, jeunesse
  • Plus édité

-Si tu Veux, appelle-moi chanterelle…
– Pourquoi pas ! et pourquoi pas clavaire, coprin, arnica… ou gentiane, nigritelle ou furet ? La tue-Mouche s’est mise à rire et son rire a le bruit de l’eau sur les pierres … je l’aime comme ce soleil rouge, comme les marmottes, comme la gentiane printanière… comme le lait des chèvres. J’aime ta joue que je sens sourire quand je te dis que je t’aime, j’aime ton corps, ton ventre, j’aime toute la Tue-Mouche…

[…extrait …]

La Tue-Mouche, c’est le nom d’un séduisant champignon vénéneux et le surnom insolite donné à l’adolescente farouche dont s’éprend le héros de ce livre. Un roman où s’expriment pudeur, sensualité, émotion de la découverte de l’amour, un été, au cour d’une montagne sauvage, vibrante de vie.

 

Mon avis

La Tue-Mouche, c’est le nom d’un champignon, mais aussi le surnom d’une adolescente dont le héros de ce roman tombe éperdument amoureux dès le premier regard. Nous suivons leur histoire d’amour, jusqu’au moment où la Tue-Mouche doit repartir, pour peut-être ne jamais revenir.

Tout d’abord, l’objet livre est assez joli, ce qui mérite d’être souligné. Pour cette collection « Les romans bleus », les éditions Gulf Stream ont vu les choses d’un côté… bleu. Les pages sont bleu clair, avec une écriture bleu marine. L’histoire est encadrée par des crayonnés de la couverture, qui sont magnifiques.

Quant à l’histoire, elle est très poétisée, avec un vocabulaire riche et avec une plume fluide. Les personnages n’ont pas de nom, juste des surnoms (Le vieux, La tue-mouche…), et sont toujours cités comme tels, à l’instar des animaux et autres plantes qui gardent leurs noms.

Bien que ce soient les premiers émois d’un jeune adolescent qui sont relatés ici, l’histoire ne m’a pas plus touchée que ça. Certes, c’est une belle histoire d’amour, mais au delà de ça, ce n’est pas un livre qui me marque particulièrement. Peut-être l’histoire aurait eu plus d’impact si je l’aurais lue plus jeune?

Mais au final, La tue-mouche reste un beau livre, que je conseillerais pour un(e) adolescent(e). Le livre n’est plus édité actuellement.