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[Chronique] L’entretien – Antoine Gaiani

[Chronique] L’entretien – Antoine Gaiani

l'entretien

  • Éditeur : House made of dawn (2014)
  • Pages : 91
  • Genre : Contemporain
  • Prix : 2.04€
  • Acheter titre livre

Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cet entretien d’embauche. Laurel Montant le sent bien. Est-ce le fait qu’il ait oublié montre et mallette ou bien les drôles de questions de son interlocuteur ? Et qui est cet impoli masqué qui se trouve avec lui dans la salle d’attente ? Un récit kafkaïen qui perd le lecteur dans une histoire qui pourrait bien s’avérer plus complexe que prévue.

Merci aux éditions House made of dawn et au forum Au coeur de l’imaginarium pour cette lecture !

Mon avis

Edit du transfert de blog, mai 2016 : J’ai écris initialement cet article en novembre 2014, pour le forum Au coeur de l’Imaginarium, mais je ne l’ai jamais publié. J’attendais l’aval de l’administrateur, que je n’ai jamais eu. Peu de temps après, j’ai quitté leur équipe pour des raisons que j’ai longuement détaillées sur la page du blog, à l’époque. Aujourd’hui – et en exclusivité, chanceux ! 😀 – voici mon avis sur L’entretien !

Écrire une chronique sur une nouvelle n’est jamais chose aisée. Mais quand cette nouvelle ne me fait ni chaud, ni froid, ça le devient encore plus…

On suit Laurel qui doit se rendre à un entretien d’embauche. Mais une fois devant son nouveau patron, il apprend que celui-ci n’est autre que le Passeur des âmes vers le Paradis ou l’Enfer… Car il va bientôt mourir, étant dans un état plutôt grave suite à un accident. Mais Laurel ne l’entend pas de cette oreille, et essaye de comprendre l’énigme de sa mort et comment revivre…

Non pas que je me sois ennuyée pendant ma lecture, mais elle ne m’a absolument pas affectée. L’histoire manque terriblement d’action : en effet, Laurel écoute le Passeur parler de sa vie, lui rappeler ses nombreuses fautes, Laurel nie, essaye de trouver une solution pour s’enfuir, mais rien de plus, au final. Et oui, ce n’est qu’un entretien : le Passeur énumère les fautes, Laurel se pose des questions, ils parlent ensemble jusqu’à la conclusion finale et… c’est tout. Alors certes, il y a tout de même des révélations et de nombreux rebondissements, mais je n’ai rien ressenti non plus de ce côté là : l’étonnement, la stupéfaction, … Rien. Ce qui est plutôt ennuyant, car je m’attends toujours à passer par un panel d’émotions tout au long de ma lecture, ce qui, à mon humble avis, fait vivre l’histoire que nous lisons.

Si tout cela ne m’a absolument pas touchée, c’est que les personnages manquent de vie, ils ne sont pas tellement approfondis. Laurel est un homme qui n’accepte pas la situation aussi facilement que le Passeur le voudrait. A par nier, vouloir partir, et avoir ses petites erreurs rappelées par le Passeur, on en sait pas plus sur ce personnage au final. Tout comme le Passeur, nous n’en savons pas plus également sur lui, si ce n’est qu’il est là pour attendre que Laurel passe de vie à trépas.

Mais dans l’ensemble, cette nouvelle est plutôt bien écrite et se laisse lire, tant l’écriture de l’auteur est fluide. Il n’y a pas de fautes, la syntaxe est bonne, on arrive très vite à la fin sans avoir vu les pages défiler. Mais pour ma part, c’est tout ce que je peux ressortir de cette lecture.

En bref, une petite histoire qui se laisse lire, mais qui ne ma pas plus touchée que ça.

[Chronique] Tsukihime, Volume 1 – Sasakishonen

[Chronique] Tsukihime, Volume 1 – Sasakishonen

tsukihime 1


Victime d’un grave accident dans son enfance, Shiki a hérité d’un pouvoir aussi mystérieux qu’effrayant : il peut discerner les lignes vitales qui traversent chaque objet ou être vivant. En découpant ces lignes, il peut tuer et détruire avec une facilité déconcertante : sa lame s’enfonce comme dans du beurre dans le plus solide des matériaux. Malheureusement, ce pouvoir fait aussi monter en lui d’irrésistibles pulsions meurtrières…

Mon avis

J’avais lu ce premier tome il y a maintenant six ans, et quand je l’ai vu dans la bibliothèque d’un ami, je lui ai emprunté, histoire de me remettre dans le bain. Et pour le coup, j’ai bien fait! Je compte me faire cette série quand j’aurais fini les autres 🙂

Ce premier tome met en avant Shiki, une jeune homme qui, depuis un accident, voit des lignes sur les personnes et les objets. En suivant ces lignes avec une lame, il est capable de tuer instantanément et de détruire tout ce qu’il veut. Huit ans après, il croise une jeune femme dans la rue et la tue, sauf que le lendemain, elle est là, bien vivante, car c’est un vampire…

Un tome d’introduction plein de promesses et qui se targue d’avoir de gros scènes d’actions dès le départ, dans un univers totalement mature, voilà l’idée d’un chouette manga que je me fais, et Tsukihime l’a fait. Les personnages sont réfléchis, et se posent des questions sur leurs actes, s’intéressant plus à l’ennemi qu’à la poitrine des filles d’à côté. Et sérieusement, ça fait du bien.

Côté graphismes, le trait est simple mais précis (tout comme l’intrigue). On a à faire à un manga épuré, si épuré que ça en fluidifie la lecture, Sasakishonen ne se perd pas dans les détails. Les personnages sont bien définis, reconnaissables très facilement, que l’on soit en plein flashback ou non.

En bref, que ce soit l’intrigue ou graphiquement, Tsukihime est un manga qui se laisse lire et apprécié, avec une certaine légèreté qui ne dérange pas, malgré le côté « mature » que veut donner le mangaka à sa série.

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 3 – Aya Shouoto

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 3 – Aya Shouoto

pure blood boyfriend 3


Eve Tsubakiin, la fiancée d’Aki, fait une apparition inattendue au lycée Sainte-Agathe. La succube s’est en effet déplacée pour venir informer Aki de l’organisation prochaine d’une « assemblée nocturne » à laquelle il doit se rendre. Ce dernier ne souhaitant pas s’attarder plus sur ce sujet pour impliquer personne, Kana et Jin se rendent finalement de leur propre chef à cette réunion dont le lieu leur est communiqué par un étrange personnage venu faire appel aux services du « club de l’insolite ». Une fois sur place, ils découvrent ce qu’ils n’auraient jamais dû connaître : un macabre spectacle dont Aki se trouve être le protagoniste principal…

Mon avis

J’étais très mitigée après la lecture de mes deux premiers tomes, mais là je suis satisfaite. Les deux premiers tomes servaient uniquement à lancer l’histoire, et maintenant qu’elle est bien en place avec un univers bien défini, ça fait enfin plaisir.

Aki se retrouve invité à une Assemblée Nocturne (Vampire Knight et ses Assemblées Nocturnes… *soupir*) par sa fiancée, une succube répondant au nom de Eve Tsubakiin, qui ne voit pas d’un bon œil que Kana soit devenue l’esclave de son vampire, laissant limite entendre qu’elle aurait bien aimé être à sa place -insérez un personnage jaloux ici- . Kana va recevoir les pouvoirs de l’esclave, pour enfin servir à autre chose qu’être une poche de sang ambulante pour vampire en manque.

Ça l’était fortement suggéré dans les premiers tomes, je n’ai pas pris le temps de soulever ce point-là, mais ça tourne carrément autour du sexe leur histoire esclave/vampire, mais bizarrement, ça ne me choque pas pour le coup, vu que ça ne prend pas une trop grande place dans l’histoire.

Aya Shouoto commence à répondre à nos questions, notamment concernant les stigmas, le frère de Aki et son passé, l’histoire prend enfin son envol pour quitter les petites enquêtes de lycéens, et le bestiaire s’agrandit! Après les vampires et les loups-garous, nous avons droit aux succubes et aux anges, ces derniers risquent de devenir très très intéressant pour la suite de l’histoire…

En bref ? Une très bonne suite qui donne un coup de pied dans l’histoire, pour moi ce troisième tome, si j’en sortais encore mitigée, j’aurais arrêté la saga d’office. Du coup, je vais continuer, et je ne remercierais jamais assez les éditions Kurokawa pour m’avoir permis de découvrir le premier tome en début d’année.

[Chronique] Le fourgon – Jacques Desponds

[Chronique] Le fourgon – Jacques Desponds

le fourgon


Frank est a priori un type comme vous et moi. En tout cas, c’est un génie des affaires car en quelques années, avec sa société de fabrication et de distribution de meubles de bureau, il a bâti une fortune colossale. Tout lui sourit : sa réussite entrepreneuriale est flamboyante, son mariage avec Shirley un rêve fabuleux couronné par la venue au monde de Daphné et de Jérôme. Mais Frank sent peu à peu le vide envahir son existence trépidante. La mort accidentelle de son fils va encore amplifier son désarroi existentiel, au point qu’il décide de quitter la Suisse et d’émigrer en Floride avec Shirley et Daphné. Menant la vie insouciante d’un riche rentier, il ne se doute pas que le mauvais sort va s’acharner sur lui : problèmes familiaux, lettres de menace de mort…
Souvent le destin nous joue des tours insidieux, qui font brutalement basculer dans un abîme de tourments une existence pourtant soigneusement planifiée. De quoi être entraîner dans une spirale destructrice !

Mon avis

Frank est un homme sans problème, un génie des affaires qui s’est bâti une fortune colossale en quelques temps. Tout allait pour le mieux pour Frank: une femme aimante, Shirley et deux enfants géniaux, Jérôme et Daphné. Mais tout part en morceaux quand Jérôme perd la vie dans un accident de voiture. N’aillant plus le goût à rien, Frank part en Floride se faire une nouvelle fortune avec nouvel associé, Jim. Mais une fois sur place, la vente d’un de ses fourgons va vite entraîner une spirale destructrice…

Frank nous livre une rétrospective de sa vie, depuis le jour de sa rencontre avec sa femme, Shirley, jusqu’au dernier jour de sa vie. Une spirale de sentiments et d’émotions, à la fois prenante et totalement destructrice, qui font que l’on ne peut pas lâcher ce livre avant de l’avoir fini. Mais, parce qu’il y en a un, j’ai deviné la plupart des évènements du livre. Que ce soit la sexualité de Daphné, de comment l’auteur des lettres de menaces de morts veut réaliser son acte (no spoil, promis), ce qui se passe avec Shirley quand elle accepte son dernier travail à L.A, tout ça, je l’avais deviné, ce qui me déçoit car je m’attendais beaucoup à ce que ce thriller nous surprenne, que le suspens soit au rendez-vous, mais ce n’est pas le cas.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Frank, à la fois complexe et simple, qui nous présente toute un panel de sentiments et de réactions très réalistes face à des menaces, la perte d’un proche, l’amour ou autre. On apprend a aimer et détester avec lui les personnes qui l’entoure.

Outre ce détail qui m’a déçue, ce livre est plutôt bien écrit dans son ensemble. Dans un style plutôt soutenu, Frank nous emmène à travers le long chemin qu’il a parcouru, son désarroi, son amour, sa tristesse et ses doutes. On se retrouve happés dans cette spirale de sentiments, l’histoire de toute une vie.

En bref, un bon livre très bien écrit, mais qui manque cruellement de suspens, le lecteur devine très facilement où l’auteur veut en venir, c’est une lecture sans prise de tête, très agréable. Merci aux éditions Rebelle et à Babelio pour cette masse critique!

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 2 – Aya Shouoto

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 2 – Aya Shouoto

pure blood boyfriend 2


Suite à l’apparition du Dealer Swalo, Kana comprend enfin ce que signifie réellement être « l’esclave d’un vampire ». Prenant son rôle au sérieux, elle décide de créer son propre club et entraîne dans son aventure Aki et Jin puisque, selon elle, cette activité les aidera à retrouver les Stigma restant. Elle devra cependant convaincre le conseil des étudiants pour obtenir l’autorisation de créer ce club, et se voit alors confier une mission pour le moins étrange.

Mon avis

Nous retrouvons Aki, Kana et Jin en compagnie de Swalo, l’arbitre du jeu auquel notre vampire participe -la chasse au stigma-, en apprenant en même temps qu’ils sont tous dans la même ville à l’occasion du jeu. Donc, Aki n’est pas le seul à chercher les stigma, ça va être la fête à la bestiole surnaturelle dans les prochains tomes. Ça fait du bien de savoir qu’on ne s’arrêtera pas au vampire et au loup-garou dans cette saga !

Vu que l’appartenance à un club est obligatoire au lycée, Kana décide donc de créer un club de service à la personne, puisque les stigma créent des soucis, les gens viendront s’en plaindre, donc ils les trouveront plus facilement. Mais de mon point de vue, les stigma ne sont pas tous des lycéens, ne sont pas tous dans leur école et qu’est ce qui lui dit que tous les stigma causent des problèmes ? Pour seul exemple Jin ? Ça fait très peu de preuves (toutes trouvées dans le premier tome), pour pouvoir se lancer dans cette entreprise…

Kana n’a toujours pas l’air d’être gênée d’être devenue une esclave (être immortel chargé d’offrir son corps pour l’éternité au vampire qui est son maître, aka être sa poche de sang sur patte). Mon problème est que le feu ne la tue pas, alors que vampire + feu = mort assurée (considérons un seul instant qu’elle est devenue un « vampire inversé »), mais elle peut mourir par des armes sacrées, comme celles que ce sert Swalo. Bref, Kana et moi, je crois que ça ne marchera pas.

Aki est un mystère à lui tout seul, ne laissant quiconque révéler quoique ce soit sur lui, au point que j’en viens à me demander si c’est vraiment pour son frère qu’il recherche tous les stigma. Loin d’être aussi naïf que Kana, rien ne me dérange dans son personnage, si ce n’est qu’il ne brûle pas au soleil, sans aucune protection. Reste à voir si au dernier moment il ne trahira pas Kana et Jin pour une quelconque raison, il cache trop de choses pour rester honnête jusqu’au bout.

En bref, un shôjo tout ce qu’il y a de plus classique, une héroïne naïve, un vampire mystérieux, seul reste à savoir si tout ira aussi bien dans la suite…

[Chronique] Tes mots sur mes lèvres – Katja Millay

[Chronique] Tes mots sur mes lèvres – Katja Millay

tes mots sur mes lèvres


Ancienne pianiste prodige, Nastya Kashnikov désire aujourd’hui deux choses : traverser sa période de lycée sans que personne n’apprenne rien de son passé, et faire payer le garçon qui lui a tout pris – son identité, son âme, sa volonté de vivre.

L’histoire de Josh Bennett n’est un secret pour personne. Chaque être qu’il a un jour aimé lui a été pris, jusqu’à ce qu’à 17 ans, il ne lui reste personne. Désormais, il veut qu’on le laisse seul, et les gens le font car quand votre nom est synonyme de mort, tout le monde est enclin à vous laisser votre espace.

Tous… sauf Nastya, cette mystérieuse nouvelle fille à l’école qui a commencé à venir le voir et ne veut plus s’en aller, s’insinuant dans chaque aspect de sa vie. Mais plus il apprend à la connaître, plus elle devient une énigme. Alors que leur relation s’intensifie et que des questions sans réponses s’accumulent, il commence à se demander s’il apprendra un jour les secrets qu’elle cache… ou même s’il le souhaite réellement.

 

Mon avis

J’avais vu Tes mots sur mes lèvres un peu partout :en partenariat, à super u, chez mon libraire préféré, à la Fnac, et la même chose me revenait à chaque fois : 1. Cette couverture me fait fuir 2. Le résumé ne me plaît pas 3. Grand format dit 20€ minimum le livre, ça fait chère la déception que je pourrais avoir en lisant ce livre. C’est donc sans grand regret que je me suis détournée vers d’autres titres, puis j’ai eu ma liseuse, et je me suis dit qu’au moins si je n’aimais pas, je pourrais toujours le supprimer. Alors voilà.

Puis je me suis prise une claque. Ce bouquin roxx du poney et le résumé n’est même pas un avant-goût, c’est mille fois mieux à l’intérieur.

Je suis très exigeante en terme de romance. Je n’aime pas quand tout ce passe dans le meilleur des mondes et que nos protagonistes soient heureux. Je ne sais pas pourquoi, mais pour moi une bonne romance est une romance où des gens souffrent. Je veux de la souffrance, des gens qui ne sont pas heureux, qui sont passés dans le mal tellement de fois, des gens qui n’attendent plus rien de la vie. Ou alors que ça se passe bien et que tout leur bonheur se détruise au fil des pages. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas du tout d’où ça vient, vu que je suis heureuse et que mon couple n’a jamais été séparé, et que tout ce passe hyper bien.

Vous l’aurez compris, Tes mots sur mes lèvres c’est tout ça à la fois. On a des gens qui souffrent, qui construisent une relation où tout se passe bien, puis tout par en morceaux. D’un côté nous avons Nastya, une jeune fille détruite par un homme, dont nous ne savons rien, juste ce qu’elle veut bien nous dire. Et de l’autre, nous avons Josh, qui a perdu tous les membres de sa famille avant ses 17 ans. Et tous les deux vont tenté de s’aimer malgré leur souffrance, malgré les longs silences de Nastya, cette jeune fille qui s’enferme dans son mutisme dans ce qu’elle appelle « le jour où je suis morte ».

Je vis dans un monde sans magie. Sans miracle. Un endroit où n’existent ni voyants, ni loups-garous, ni anges, ni super héros pour me sauver. Un lieu où les gens meurent. Où la musique tombe en miettes où tout est absolument nul à chier. Le poids de la réalité m’écrase tant que certains jours, je me demande si je serai capable de soulever mes pieds pour avancer.

L’histoire est racontée par Josh et Nastya, découpé en 59 courts chapitres fluides, qui se finissent tous par un cliffhanger. Tu avais envie de lâcher ce livre et aller te coucher ? Non, tu ne peux pas. Tu as envie de savoir la suite et de te replonger au plus vite dedans. Voilà l’effet que ça m’a fait et pourquoi j’ai lu 500 pages en même pas deux jours. On passe à tous les stades dans ce roman : la joie, la peur, la colère, le rire et aussi les pleurs, parce que cette histoire est tellement touchante, tellement criante de réalisme qu’on ne peut sortir de notre lecture sans être touché par nos deux amoureux.

Mais Tes mots sur mes lèvres, ce n’est pas que de la romance. C’est aussi de la vengeance, des secrets, de l’amitié, des relations familiales pas toutes roses et des regrets. Ce récit a réussi à me transporter encore plus loin que Hell de Lolita Pille (dont la romance est tout aussi chaotique, tout s’que j’aime !), bref c’est le coup de cœur assuré. Maintenant je n’ai plus qu’une envie, c’est de l’avoir en version papier et le relire encore et encore 🙂

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 1 – Aya Shouoto

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 1 – Aya Shouoto

pureblood boyfriend 1


Kana, une élève du lycée Sainte Agathe, voit son destin changer du jour au lendemain lorsqu’elle croit apercevoir dans la cohue son ami d’enfance perdu de vue depuis longtemps : Aki. Cette rencontre bouleverse sa vie lorsqu’elle apprend que ce dernier est un vampire…

Mon avis

Pure Blood Boyfriend est un manga qui me tentait déjà depuis un petit bout de temps, sachant qu’il a été écrit par Aya Shouoto, une mangaka très connue dans le monde du Yaoï. Alors, quand Babelio a proposé ce partenariat avec les éditions Kurokawa, que je tiens à remercier, j’ai bien évidemment sauté sur l’occasion !

C’est l’histoire de Kana, une jeune fille qui est un véritable garçon manqué : pas de poitrine, des cheveux très courts, sans compter son visage pas du tout féminin. Elle est membre provisoire de plus des ¾ des clubs de son école, ne pouvant plus faire d’athlétisme suite à un incident provoqué par un de ses camarades de classe, qui ne pense qu’à s’excuser depuis ce jour.

En voulant sauver un petit garçon qui était sur le point de se faire renverser par une voiture, elle se fait renverser à sa place et est sur le point de mourir… Mais son ami d’enfance, Aki, vampire de son état, la sauve et la transforme en esclave. Kana est donc devenue un repas sur patte pour vampire sociopathe et psychopathe…

Ce premier tome sert clairement à poser les bases et donc nous laisse avec une tonne de questions sans réponses et nous laisse entrevoir l’univers vampirique de Aya. Cependant, point de surprise de ce côté-là, ce n’est que du vu et revu : l’hypnose à la The Vampire Diaries, se servir de son sang pour pister ou blesser à la Vampire Knight, toutes les créatures mystiques qui tombent dingues du sang de l’héroïne à la True Blood, bref rien de bien nouveau au pays des vampires. Je pourrais même comparer ce manga à Twilight rien que pour l’instinct de survie quasi nul de Kana, à l’instar de Bella. En effet, rien de plus normal que de devenir une esclave et devenir le repas quotidien de Aki. Rien de plus normal aussi qu’il soit un vampire. Normal. La seule chose qui lui fait peur et qu’un autre de ses amis est une créature mystique qui ne lui veut aucun mal. Logique.

Qui dit shôjo, dit histoire d’amour. Là, le triangle amoureux se dessine parfaitement au fil des pages sans que l’on ait trop à chercher. Côté action la mangaka y va tout doucement, mais côté amour on avance à une vitesse hallucinante. Enfin, c’est un shôjo, quoi de plus normal.

Quand aux graphismes, ils sont très beaux, très détaillés. Une très bonne mise en scène et un bon découpage rendent la lecture agréable. Les personnages sont très expressifs, dynamiques, très stylisés et portent des tenues très jolies, bien travaillées. En un mot, parfaits.

[Chronique] Secret d’été – Elin Hilderbrand

[Chronique] Secret d’été – Elin Hilderbrand

secret d'été

  • Éditeur : JC Lattès (2013)
  • Pages : 399
  • Genre : Drame contemporain
  • Prix Poche: 7.60€
  • Achat Secret d’été

Par une chaude soirée de juin, les élèves du lycée de Nantucket High se rassemblent sur la plage pour le traditionnel feu de camp de fin d’année. Mais la fête se termine en tragédie : un terrible accident de voiture coûte la vie de la conductrice, Penny Alistair, et plonge Hobby, son frère jumeau, dans le coma.

Tout s’effondre pour Zoé, la mère des jumeaux, qui doit faire face à l’impensable : une vie sans sa fille et la convalescence douloureuse de son fils, un grand athlète à l’avenir désormais incertain. Zoé la libre-penseuse, aussi bien une mère qu’une amie pour ses enfants, doit aujourd’hui affronter des vérités pénibles sur eux comme sur son propre rôle dans cette tragédie. Au fil de l’été, le drame soulève de nombreuses interrogations au sein des familles. La clé de l’accident se cache dans le secret que Penny a découvert ce soir-là sur la plage… Ce secret détruira-t-il aussi la paix fragile des survivants ?

Mon avis

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions JC Lattès et la team de Livraddict.com pour m’avoir fait confiance pour ce quatrième partenariat !

Ici, nous retrouvons une bande d’amis, Penny et son frère jumeau Hobby, Jake, le petit ami de Penny et Demeter une jeune fille complètement tombée dans l’alcool. Après la remise des diplômes de fin d’année de Nantucket, ils rejoignent une soirée sur la plage. Avant de partir, Demeter part dans les dunes avec Penny, qui revient, abasourdie, anéantie, dévastée. C’est la seule à ne pas avoir bu, elle prend donc le volant, provoquant de son plein grès un accident, qui lui coutera la vie… Que c’est-il passé ? Qu’est ce que Demeter a pu raconté à Penny pour qu’elle se suicide ainsi ? C’est ce que nous allons tenté de découvrir…

Enfin presque.

Toute l’histoire est tournée sur les petits secrets des habitants de Nantucket, et à part quelques rares moment, personne ne tentera de savoir pourquoi Penny Allistair s’est tuée volontairement dans cet accident. Et quand le secret est enfin révélé, l’auteur n’y accorde aucune importance. C’est juste une information sans plus, et ce qui m’a le plus choqué, c’est qu’elle se suicide pour ça. Ceux qui veulent que je les spoils sur ce secret, contactez moi par la rubrique ‘contact’, je ne veux pas gâcher la surprise à ceux qui veulent lire le livre.

L’histoire est découpée en trois parties représentant différents mois d’été, en suivant certains personnages. L’auteur considère ici que Nantucket est un personnage à part entière, ce que j’ai trouvé bizarre. Le problème majeur, c’est les nombreux flashback, qui laissent lieu à des multiples répétitions, vues par différents personnages, ce qui rend le contenu indigeste. J’ai pu noté également quelques incohérences de lieux, de personnages, que l’auteur justifiera cent pages plus tard dans un énième flashback… Le début fait très brouillon, on a l’impression que les idées sont jetées sur le papiers sans qu’on ai tenté de les assembler, et la traduction est horrible par moment, laissant des phrases mal tournées, ce qui rend la lecture insipide par moments.

En bref, une histoire de base qui a du potentiel, malheureusement trop peu travaillée.

[Chronique] Les ailes brisées – Marie Liondor

[Chronique] Les ailes brisées – Marie Liondor

les ailes brisées


Il leva le bras et un silence soudain s’abattit sur eux : le vent cessa de souffler, les feuilles s’immobilisèrent et tout se figea dans une effrayante inertie.

Qui donc est Robyn? D’où viennent ses dons exceptionnels? Ce sont les questions que se pose Manon en croisant la route  de cet être angélique à l’étrange regard émeraude. Mais lorsque la réponse lui apparaît, à la suite d’un terrible accident, elle apprend que leur histoire a véritablement commencé il y a plus de deux siècles…

Mon avis

Les Ailes Brisées a été une très belle découverte, qui m’a transportée comme jamais ne l’avait fait un livre depuis la saga Harry Potter. Je remercie d’ailleurs les éditions Calepin de m’avoir permis de découvrir ce petit bijou grâce à l’un de leurs concours.

Tout d’abord, ce qui m’a poussée à participer, c’est la beauté de la couverture. Si je me souvient bien, c’est la première fois que je trouve une couverture belle, et il est rare qu’elle nous montre « l’esprit » de l’histoire qui va suivre. Elle a été réalisée par Delphine de D-Dream Factory, dont vous pouvez lire son interview sur le blog de l’Antre de leurs mots.

Je n’ai pas pu lâcher ma lecture, jusqu’au dernier mot. C’est bien simple, dès la lecture du prologue, je me suis tout de suite sentie plongée dans l’histoire. Ce qui pourrait passer pour une simple et banale histoire d’amour à la Twilight, nous laisse contempler une histoire qui a commencé 300 ans plus tôt, et nous irons de rebondissements en rebondissements pour connaître l’identité de notre Robyn et son histoire – leur histoire. Nous ferons aussi un agréable saut dans le temps, pour comprendre ce qui lie Robyn et Manon, qui n’est pas du tout désagréable. Particulièrement long, il se laisse découvrir et apprécier. Sa longueur n’est en aucun cas un point négatif, étant donné que les chapitres sont courts, donnant une fluidité à l’histoire.

Quant aux personnages, ils ont leurs caractères bien à eux, qui les rendraient presque vivants. Je veux dire par là, que d’habitude ont sent une légère différence entre les personnages : d’un côté les gentils, de l’autre les méchants, mais là l’auteure va bien plus loin. C’est comme si Marie Liondor leur avait « insufflé » une âme. Ses personnages sont si bien détaillés que j’en suit arrivée à pouvoir les comparer avec mon entourage…

Ce livre est juste un véritable coup de cœur, il est clair que je pourrais le relire une dizaine de fois que je ne m’en lasserais pas!