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[Chronique] Mad Love ! – Naduki Koujima

[Chronique] Mad Love ! – Naduki Koujima

mad love !


Takeru le gardien du pensionnat pour garçon Takamanohara est en réalité… Un majordome.
Takeru fait tous les efforts du monde pour être un bon majordome et servir Reika Moriyama, sa future maîtresse, mais son frère, Kengo Moriyama, ne s’en rend pas du tout compte.
Kengo aime Takeru depuis toujours et a pour coutume de n’en faire qu’à sa tête.
Maintenant qu’il travaille comme jardinier dans l’école voisine, la situation est devenue bien compliquée. Le voilà qui se présente à Takeru un bouquet de fleurs à la main, l’embrasse et pour finir le déshabille. Takeru n’en peut plus de ce harcèlement quotidien.
Entre Takeru qui a bientôt atteint ses limites et Kengo qui se conduit de manière très superficielle, cette relation ne tient vraiment qu’à un fil.

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Takeru est un gardien de pensionnat pour garçon. Qu’il soit à ce poste-là n’a rien d’anodin, puisqu’il y est pour trouver le meilleur prétendant pour Reika, sa maîtresse, dont il est le majordome. Mais sa tâche ne va pas être aisée quand Kengo, le frère de la demoiselle, commence à déballer ses sentiments à Takeru et le supplie d’accepter son amour…

Petite romance parue en one shot et qui apporte un peu de légèreté dans les dernières sorties un peu plus sombre de Taïfu Comics, Mad Love ! n’est pas très original. En effet, le scénario est assez banal et déjà vu un peu trop souvent. Le seme, Kengo, impose son amour et ses désirs qui datent de l’enfance, tandis que Takeru incarne l’uke qui a énormément de mal à dire non. Au point de subir un harcèlement quotidien qui frise l’indécence. Ce n’est donc pas original, et très prévisible, mais cela pourrait convenir auprès de certains lecteurs. Les plus exigeants passeront leur chemin.

mad love illu

Si vous vous attendiez à savoir si Takeru a trouvé un bon prétendant pour sa maîtresse, c’est peine perdue. Mis à part deux-trois allusions à la fameuse recherche, dès que Kengo et un chaton trouvé dans l’enceinte du pensionnat rentrent en scène, cette partie-là de l’histoire est totalement éclipsée, pour mettre en avant les aventures des deux jeunes hommes avec ce chat, sous couvert d’une romance qui ne me convainc pas.

Côté graphismes, je ne suis pas plus convaincue ici non plus. Outre les problèmes de proportions récurrents, la qualité des dessins est très inégale d’une planche à l’autre, on passe souvent d’un gros plan bien travaillé à d’autres d’une qualité bien inférieure. Les expressions et réactions des personnages sont trop exagérés et manquent de variété, ainsi l’uke passe son temps à rougir et à être gêné, tandis que le seme est flegmatique en toute circonstance.

En bref, Mad Love ! est une petite romance légère qui manque d’originalité et qui ne m’a pas convaincue outre mesure, que ce soit par son scénario vu et revu ou ses graphismes assez inégaux.

[Chronique] Deadlock, Volume 1 – Saki Aida & Yuh Takashina

[Chronique] Deadlock, Volume 1 – Saki Aida & Yuh Takashina

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Agent de la brigade des stups à Los Angeles, Yûto Lenix, 28 ans, est accusé du meurtre de son coéquipier après que ce dernier a été retrouvé assassiné dans son appartement. Deux semaines auparavant, ils avaient réussi à démanteler l’un des plus gros réseaux de drogue de New York après un an d’infiltration. Victime d’un coup monté, Yûto est condamné et envoyé à la célèbre prison de Schelger où il devient rapidement la cible des autres détenus. Face à cette situation, Yûto refuse l’aide de son codétenu, Dick Burnford, un homme énigmatique respecté par tous les autres détenus. Quelque temps après son arrivée, Yûto reçoit la visite de Mark Hayden, un agent du FBI venu lui proposer sa libération s’il arrive à retrouver Corvus, le mystérieux leader d’un groupe terroriste.

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Yûto Lenix est en route pour la prison d’état de Schelger, mais pourtant, il se dit innocent. Avant que cela n’arrive, il était un agent de la brigade des stups de New York, aujourd’hui accusé du meurtre de son collègue et ami Paul McLane. Tout espoir semblait perdu, mais un homme répondant au nom de Mark Hidin et qui travaille pour le FBI lui propose une porte de sortie qu’il ne peut refuser : Yûto sera libéré si il trouve un homme qui se fait nommer Corbus, à la prison où il sera incarcéré…

Un yaoï qui se déroule dans un univers carcéral, on connaît, par le biais de Under Grand Hotel. Bien que ce titre ne m’ait pas plu, j’ai voulu retenter l’expérience avec Deadlock, sorti récemment. Retour sur le premier tome d’une série qui se déroule à huis-clos, qui m’a charmée par ses graphismes…

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On suit donc Yûto, qui arrive à la prison d’état. Il est vite mis dans l’ambiance : remarques déplacées des détenus, le directeur qui le prend à part pour lui rappeler quelle place il vient de quitter et ce que cela donnerait si les prisonniers étaient au courant. Grâce à plusieurs flashbacks bien amenés, on comprend vite comment et pourquoi l’ex-flic est arrivé ici. Une fois que celui-ci fait ses premiers pas dans la prison, le ton est donné : c’est un milieu violent où il vaut mieux se faire petit. L’ambiance est oppressante et on s’attend à tout moment à ce que ses codétenus se retournent contre lui, car une telle tension règne dès le départ que je ne serais pas étonnée que cela arrive très rapidement.

Côté graphismes, c’est juste parfait. La première chose qui m’a marquée, ce sont les yeux des personnages qui sont magnifiques. Un soin particulier leur a été apporté, ils sont tellement expressifs et au risque de me répéter, tellement beaux ! Sinon, les personnages sont très bien représentés, on arrive à les distinguer sans peine et le décors carcéral est très bien représenté. Avec ça, l’immersion est réussie ! Entre nous, j’ai hâte de voir les premières scènes intimes, si elles sont dans la lignée de ce qui nous est présenté dans ce premier tome… Ça promet !

En bref, ce premier tome de Deadlock est très prometteur, tant au niveau de l’histoire que des graphismes. Le milieu carcéral est assez bien représenté et toute cette tension distillée au fil des pages nous promet un contenu explosif. Vivement la suite !

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[Chronique] 10 count, Volume 2 – Rihito Takarai

[Chronique] 10 count, Volume 2 – Rihito Takarai

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Kurose a brusquement mis fin aux séances alors que Shirotani commençait à lui faire confiance. Choqué ce dernier refuse de sortir de chez lui. Kurose lui envoie alors un message.
Kurose a-t-il compris ce que Shirotani cache tout au fond de lui ? La relation entre le psychologue peu sympathique et le secrétaire mysophobe prend une autre tournure.

Mon avis

Kurose annonce à Shirotani qu’il ne souhaite mettre un peu de distance, et ainsi faire une pause dans leurs séances. Choqué par cette décision, Shirotani se coupe du monde extérieur et ne se rend plus sur son lieu de travail. Inquiet, son collègue Mikami tente de joindre le psychiatre pour essayer de faire revenir son collègue à la raison, sans savoir que cela allait définitivement changer la relation des deux hommes…

Et oui, la relation entre Shirotani et Kurose va connaitre de sacrés changements ! Le psychiatre revient, mais refuse de garder ses sentiments pour lui et les exposent à son malade, qui va s’en retrouver troublé. Cela aurait pu en rester là, mais Kurose va plus loin et impose des contacts physiques à Shirotani, oubliant sa maladie… Et la notion de consentement ne devient qu’une limite floue qui n’est plus respectée, ce qui m’a surprise étant donné que Rihito Takarai n’est jamais allée jusque là. Bien sûr que Shirotani a aimé ça, mais il ne le voulait pas.

C’est discutable, d’une ça va trop vite, le premier tome présentait les prémices d’une romance entre un homme très atteint qui ne pouvait même pas serrer la main des autres et un psychiatre neurasthénique, le second est carrément sexuel. Et de deux, la méthode de Kurose – alors qu’il est psychiatre – n’est vraiment pas là pour aider son patient. On lâche totalement le côté psychologique qui m’avait beaucoup plu dans le premier tome. C’est dommage, d’autant plus que d’habitude j’adore regarder ces scènes intimes, elles sont toujours très sensuelles et très plaisantes à regarder, mais cette fois-ci elles m’ont plus gênée qu’autre chose avec ce contexte.

En bref, ce deuxième tome va beaucoup trop vite et je suis dérangée par cette absence de consentement. Je continuerais tout de même la série, avec l’espoir de retrouver une relation plus saine par la suite.

Edit du transfert de blog, juin 2016 : Après confirmation auprès de lecteurs, la suite est toujours marquée par cette absence de consentement. Ce sera donc sans moi, malheureusement.

[Chronique] Bi no Kyoujin, Volume 1 – Reibun Ike

[Chronique] Bi no Kyoujin, Volume 1 – Reibun Ike

bi no kyoujin


Pour certains, ce sentiment s’apparente à du sado-masochisme, pour Kabu et Nirasawa, c’est de l’amour.
Alors que Kabu s’apprête à prendre la relève de son père à la tête du clan, Nirasawa est toujours présent à ses côtés et le soutient. Leur relation est toujours aussi torturée, mais rien ne peut s’opposer à l’irrésistible obsession qu’ils ont l’un envers l’autre.

Merci aux éditions Taïfu Comics et à Babelio pour cette lecture !

Mon avis

Kabu est le fils d’un boss yakuza. Bien qu’il marche dans ses traces, Kabu ne se considère – et ne s’accepte – pas en tant que yakuza. La santé du boss n’étant pas au top, il se doit de désigner ses successeurs, dont son fils. Mais celui-là ne l’entend pas de cette oreille et annonce à son oncle Sagawa qu’il lui laisse sa succession. Mais Sagawa se rend compte que s’il est nommé boss, il aura toujours moins de ressources que Kabu et exige de celui-ci qu’il lui cède soit une de ses sociétés, soit son homme de main et amant, Nirasawa… L’amour passera-t-il avant tout, ou le yakuza préfèrera-t-il garder ses sociétés ?

Bi no Kyoujin (deux tomes de prévus) est la suite de Bi no Isu, sorti en 2008 (2012 en France). N’ayant pas lu ce one-shot, il aurait été normal que je sois perdue. Mais heureusement, cela n’a pas été le cas grâce au premier bonus du manga, qui arrive quelques planches après le début des hostilités. C’est un flashback qui revient sur la rencontre particulière de Kabu et Nirasawa, et comment ils en sont venus à collaborer ensemble (et plus si affinités). Avec ce bonus, on se retrouve bien armés pour comprendre la suite, et surtout ce qui lie ces deux hommes.

Car Kabu et Nirasawa entretiennent une relation charnelle. Bien que l’on peut douter des sentiments du fils du boss, Nirasawa assume totalement son amour pour son maitre et amant. C’est le jour et la nuit entre les deux hommes. Tandis que Kabu incarne le seme viril avec du poil, peu porté sur les sentiments, direct et franc dans ses paroles jusqu’à en manquer de tact, Nirasawa est quant à lui l’uke aux traits plus féminins, qui assume ses sentiments, mais qui fait un peu vierge effarouchée par moments (surtout quand son amant est très direct).

Qui dit yaoï, dit scènes intimes entre les deux hommes, qui sont nombreuses – et heureusement, pas au détriment de l’histoire – puisque Kabu exprime clairement ses envies sexuelles – bien plus que Nirasawa. Ces scènes sont pour la plupart violentes, sans ignorer la notion de consentement, mais chargées d’érotisme. Graphiquement c’est beau, et l’on ne peut qu’apprécier ces visuels.

En bref, Bi no Kyoujin est une suite qui se laisse apprécier, même si on n’a pas lu le début, grâce à un bonus qui nous ramène à la rencontre des deux amants. Sous fond de trafic de drogues et succession chez les yakuza, on ne peut qu’espérer que Kabu et Nirasawa pourront vivre pleinement leur histoire !

[Chronique] Nar Kiss – Mariko Nekono

[Chronique] Nar Kiss – Mariko Nekono

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Dès qu’il aperçoit son reflet, Naru ne peut s’empêcher, tel le Narcisse de la légende, de se mirer dedans pendant des heures. Le seul à connaître son problème est un camarade de fac super populaire avec les filles, Mamoru. Naru découvre que les baisers de Mamoru empêchent son narcissisme de se manifester. Ce dernier accepte gentiment d’aider Naru, mais peu à peu, les baisers semblent devenir de plus en plus enflammés…

Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour cette lecture ! 

Mon avis

Nar Kiss est un one shot mettant en scène Naru, un lycéen narcissique. Ça prend de telles proportions qu’il n’est plus lui-même : il a développé une seconde personnalité qui le contrôle totalement pendant ces épisodes. Il suffit qu’il voie son reflet pour que la crise se déclenche. Et quand Naru revient à lui, il ne se souvient de rien. Pour empêcher que cela n’arrive et le mette dans des situations inconfortables, il porte des lentilles qui troublent sa vue, elles coûtent cher et sont sur commande.
Un jour, en se frottant un oeil, il en perd une qui se retrouve écrasée accidentellement par Mamoru, le beau gosse du lycée qui fait tomber toutes les filles. Ce dernier propose un marché à Naru : être avec lui et l’embrasser tous les jours pour empêcher ses crises, car Mamoru  et ses baisés empêchent le narcissisme de se développer. Une amitié s’installe et petit à petit, les deux garçons tombent amoureux…

J’ai totalement adoré la relation des deux garçons qui ne veulent pas s’avouer leurs sentiments : timidité, peur,  j’avais envie de leur crier « Allez y les gars, foncez ! ». Leur indécision amène tout un tas de situations comiques et attendrissantes qui m’ont beaucoup plu. En tout cas, c’est l’humour qui domine dans ce one shot, car Naru est tellement naïf, innocent et inexpérimenté qu’il fait, pense et dit n’importe quoi. On dirait vraiment un très jeune garçon un peu capricieux qui découvre les relations amoureuses, et non pas un lycéen. Mais c’est tellement mignon ! En tout cas j’admire la patience et le calme de Mamoru, pour le coup.

La seconde personnalité de Naru est dotée d’une volonté propre qui intervient assez fréquemment et amène des discussions très sérieuses avec Mamoru. Grâce à lui, l’histoire avance, parce que si on compte sur Naru pour exprimer ses sentiments… Autant faire un tome deux, clairement !
Alors évidemment, côté sexe c’est drôle aussi. Ici, la mangaka nous offre des ébats où les protagonistes sont totalement consentant et exprimant pleinement ce qu’ils veulent ou pas. Il n’y en a pas beaucoup et surviennent surtout vers la fin – logique.

Les corps sont très bien dessinés, dans de bonnes proportions. Globalement, je n’ai rien à redire des illustrations : le découpage des cases est fluide, les expressions sont exagérées dans les moments comiques, les scènes de sexe transpirent de sensualité… Bref tout ce que j’aime !

[Chronique] Under Grand Hotel, Volume 1 – Mika Sadahiro

[Chronique] Under Grand Hotel, Volume 1 – Mika Sadahiro

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  • Éditeur : Taïfu Comics (2010)
  • Genre : Yaoï
  • Plus édité

New York, Long Island, Sen Owari, étudiant japonais, est incarcéré dans la prison souterraine de niveau 3, Under Ground Hotel. Il y fait la rencontre de Sword Fish, le caïd des lieux, et conclut un pacte charnel avec lui pour assurer sa protection. C’est le début d’une relation sauvage et intense entre les deux hommes, enfermés tous les deux jusqu’à la fin de leur vie dans un univers où seuls règnent la violence et le sexe…

 

Mon avis

Under Grand Hotel est une duologie qui se déroule dans une prison souterraine américaine : Under Ground Hotel. Quand Sen est incarcéré là-bas, il se rend compte qu’il doit absolument trouver un protecteur. Il va le trouver en la personne de Sword Fish et va accepter de coucher avec lui pour éviter le danger constant qui règne dans ce lieu où même les surveillants sont corrompus.

Je n’en ressors pas particulièrement emballée, de ce manga. J’en étais à compter les pages car rien de palpitant ne s’y passe, c’est toujours le même schéma : Sen se fait violer et/ou accepte de coucher avec tel ou tel personnage et/ou se fait tabasser, Sword fait son jaloux pour une raison x ou y, puis le défend suite à son viol ou son passage à tabac (quand ce n’est pas les deux en même temps ou si ce n’est pas Sword qui le viole. TROP CLASSE.).

Rajoutons par dessus qu’il n’y a pas de scénario, c’est de la drague, du sexe, des viols à foison et de la violence. Même si l’entrée de nouveaux personnages pourraient nous faire penser qu’il va se passer quelque chose, on est vite déçus. Désillusion, j’écris ton nom. Et mention spéciale au chapitre WTF qui est totalement incohérent et illogique. Mais je n’ai pas envie de vous spoiler.

Côté graphisme, c’est old-school. Et pourtant, ce manga n’est pas si vieux que ça (2011 en France, 2009 au Japon). Les expressions des personnages sont mal rendues, soit on est dans l’excès et on se demande ce qu’il arrive à nos personnages, soit ces derniers sont totalement inexpressifs, au bord de la dépression. Pour la proportion des corps, c’est pareil, soit le corps est beau, bien dessiné, bien proportionné, soit la planche d’après il perd 40 kilos et gagne un mètre avec des jambes à rallonge. Il faut faire un choix. Soit l’un, soit l’autre…

Bref, c’est un manga que j’ai eu d’occasion, donc du coup je ne regrette pas trop l’achat, mais il est clair que je ne lirais pas la suite !

[Chronique] Seven Days, Volume 2 : Friday→Sunday – Venio Tachibana & Rihito Takarai

[Chronique] Seven Days, Volume 2 : Friday→Sunday – Venio Tachibana & Rihito Takarai

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Yuzuru Shino, lycéen de troisième année, propose par jeu à Tôji Seryô, de deux ans son cadet, de sortir avec lui, afin de devenir son partenaire le temps d’une semaine.
Lundi, début de leur relation. Mardi, éveil de leurs sentiments. Mercredi, rapprochements… Jeudi, premiers battements de cœur ! Comment les deux adolescents vont-ils aborder les derniers jours de cette semaine pendant laquelle ils se rendent compte des sentiments qu’ils éprouvent réellement l’un pour l’autre ? 

Mon avis

Second et dernier tome de la duologie Seven Days, dont j’avais adoré le premier tome qui mettait en scène les prémices d’une relation amoureuse entre Yuzuru et Tôji, qui agissent l’un par jeu, l’autre pour trouver réellement l’amour. Ici nous suivons la fin de la semaine, toujours sur le modèle un chapitre = une journée.

On arrive donc à la fin de la semaine, Yuzuru pensant bien évidemment au fait que leur relation va s’arrêter dimanche soir, comme toutes les autres relations de Tôji. Il essaye donc d’en profiter un maximum, mais ne peut s’empêcher d’être jaloux et mélancolique à l’idée de terminer cette semaine. Et ce n’est pas mieux du côté de Tôji qui n’avoue pas ses sentiments ! Ils sont un peu bêtes tous les deux, mais terriblement mignons

Du coup, impossible de savoir avant la toute fin si on aura le droit à un Happy End ou des adieux. Vous disiez que les filles sont compliquées? Les mecs, c’est pareil.

Venio Tachibana a un sacré talent de conteur pour arriver à nous tenir en haleine jusqu’à la fin. C’est sans conteste une bonne duologie, à l’image du Jeu du chat et de la souris de Setona Mizushiro, ainsi qu’une bonne entrée en matière pour qui veut découvrir le boy’s love !

[Chronique] Seven Days, Volume 1 : Monday→Thursday – Venio Tachibana et Rihito Takarai

[Chronique] Seven Days, Volume 1 : Monday→Thursday – Venio Tachibana et Rihito Takarai

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Tu veux sortir avec moi, Seryô ?
Lundi matin devant le portail du lycée, Yuzuru Shino, élève de terminale, s’adresse à Tôji Seryô de deux ans son cadet. Ce dernier est réputé pour accepter de sortir avec la première fille qui lui demande en début de semaine, et pour toujours stopper la relation le week-end venu.
C’est donc un peu par jeu et par provocation que Shino lui fait cette proposition, marquant le début d’une troublante semaine pour les deux garçons… 

Mon avis

Seven Days est le premier manga de Rihito Takarai, que j’ai découvert récemment dans Ten Count, un yaoï publié chez Taïfu Comics. Ayant beaucoup aimé son travail, mon amie Delphine m’a prêté quelques-uns de ses titres. A la différences des derniers travaux de Rihito, Seven Days est un shônen-ai (ça reste une autre histoire entre garçons, mais sans scènes de sexe), en somme une belle entrée en matière pour qui veut découvrir le genre.

On y trouve donc Yuzuru et Tôji, deux lycéens. Tôji est réputé pour dire « oui » à la première fille qui lui demandera de sortir avec lui le lundi matin. S’imaginait-il que Yuzuru lui ferait cette demande? Yuzuru de son côté, s’imaginait-il que son cadet allait accepter ? Et si cette fois-ci Tôji tombait enfin amoureux?

Cela peut paraître comme une banale histoire d’amour pour adolescent, mais on s’attache très vite aux personnages avec qui on va vivre cette semaine et l’évolution de leur relation. Chaque chapitre représente un jour, on suit donc réellement l’évolution jour après jour. Et c’est beau ♥

Côté graphisme, c’est magnifique ! Les cases sont parfaitement découpées et sont bien agencées, c’est totalement fluide. Le trait est fin et il y a un jeu de clair-obscur qui rend très bien dans ce manga. En somme, ce premier manga pour Rihito Takarai est une réussite !

[Chronique] 10 Count, Volume 1 – Rihito Takarai

[Chronique] 10 Count, Volume 1 – Rihito Takarai

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Shirotani est atteint de mysophobie : il a une peur panique de la saleté, refuse tout contact physique avec autrui, se lave les mains à se faire saigner… Sa vie entière tourne autour cette obsession de propreté jusqu’au jour où il fait la connaissance de Kurose, un psychiatre qui lui propose son aide pour guérir… Cette rencontre marque le début d’une relation entre les deux jeunes gens qui dépasse le cadre psychiatre/patient…

Mon avis

Shirotani est mysophobe, il a une peur de la saleté très tenace, surtout des microbes invisibles. Il refuse tout contact physique, et il ne peut pas s’empêcher de désinfecter ses affaires si quelqu’un y touche. Tout sa vie tourne autour de de sa maladie. Jusqu’au jour où il va faire la connaissance de Kurose, un psychiatre qui lui propose de guérir avec une liste de dix choses qu’il ne pourrait jamais faire à cause de sa maladie… 10 count.

Tout d’abord, c’est la couverture qui m’a poussée à acheter ce premier tome. En même temps, comment résister? Elle en montre peu – mais tout à la fois (les gants, le masque…), et est simple, claire. Du coup, sans lire le résumé, je me suis jetée dessus ! Et qu’est ce que j’ai bien fait…

Mais vous me direz, comment faire un yaoï si le personnage principal refuse de toucher qui/quoi que ce soit? Et bien, tout l’intérêt de la chose est là, Kurose doit le soigner si il veut que leur relation évolue à autre chose qu’une relation amicale, non?  C’est donc la reconstruction psychologique de Shirotani que l’on suit à travers ce premier tome et  comment la maladie impacte sa vie.

Et surtout, nous voyons le début d’une romance qui se construit, même si nos antagonistes n’en sont qu’à la simple relation amicale et psy/patient. J’ai hâte de voir comment leur relation va évoluer, comment Kurose et Shirotani vont composer avec la mysophobie dans leur vie à eux !

Côté graphismes, c’est d’une perfection ! Le trait est fin, les dessins sont appréciables et les décors sont magnifiques, suffisamment détaillés mais pas trop ! On peut juste reprocher un petit manque d’expressivité aux personnages, mais rien de plus. Le découpage des cases est correct, tout dans la fluidité et les personnages sont suffisamment détaillés, à l’image de la couverture.

En bref, un premier tome d’une saga prometteuse, que tout fan de yaoï se doit de suivre !

[Chronique] In these words, Volume 1 – Guilt Pleasure

[Chronique] In these words, Volume 1 – Guilt Pleasure

in these words 1


Katsuya Asano, un jeune profiler formé aux Etats-Unis, est amené à travailler pour la police de Tokyo. Il a pour mission de fournir le profil d’un tueur en série qui sévit depuis plusieurs années dans la capitale.
Grâce à son aide, l’opération est une réussite et Shinohara Keiji est enfin arrêté.
Obnubilé par la personne qui est à l’origine de son arrestation, ce dernier accepte de faire des aveux complets, mais à la condition que Katsuya soit celui qui les recueille.
À peine le jeune homme vient-il d’accepter qu’il est tourmenté nuit après nuit par le même cauchemar : un homme dont il ne voit pas le visage le retient prisonnier et le torture tout en lui murmurant à l’oreille qu’il l’aime.

La frontière entre rêve et réalité s’effondre alors brutalement pour lui…

Mon avis

In These Words, c’est l’histoire de Katsuya, un jeune profiler des Etats-Unis, qui travaille avec la police de Tokyo pour arrêter un homme qui démembre ses victimes. Une fois cet homme arrêté, il dit vouloir faire ses aveux uniquement à Katsuya. Depuis ce jour, ce dernier fait d’étranges cauchemars où il est victime d’un psychopathe qui prend un malin plaisir à le violer et le torturer. Mais un jour, la barrière entre les songes et la réalité va s’effondrer…
C’est donc dans un huis-clos que va se dérouler notre histoire, étant donné que cette opération « aveux » doit rester complètement secrète.

Cette histoire commence par un prologue écrit, et non dessiné, j’avoue avoir un peu peur de me retrouver avec light novel pendant quelques instant. Mais en faite non, c’est bel et bien un manga que je tient entre mes mains, qui me semble très prometteur !

C’est un yaoï absolument pas conventionnel, et qui s’écarte du chemin habituel qui amène généralement à de la romance, avec un grand R. Le fait que les mangakas s’éloignent des yaoïs plus traditionnels offre des belles perspectives pour la suite de la saga. Cependant, Jun et Narcissus nous promettent de la romance dans les tomes à venir, chose que j’ai pour l’instant du mal à concevoir avec nos personnages actuels. Mais j’attends de voir la suite pour me prononcer de ce côté là !

Côté graphismes, c’est beau, très très beau ! Des bonnes proportions de personnages, des émotions très bien rendues, le découpage des cases est parfait ! Les personnages sont très travaillés sans être trop stéréotypés. Quant aux décors, ils sont simple mais très parlant. Les angles de vues sont audacieux, ce qui rend la lecture plus dynamique. Un vrai chef d’œuvre visuel !

Mais à quand la suite?

Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour cette lecture !