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[Chronique] Akira, Volume 1 – Katsuhiro Otomo

[Chronique] Akira, Volume 1 – Katsuhiro Otomo

akira volume 1


2030. Néo-Tokyo est devenue une gigantesque poubelle high-tech. Tetsuo, Kaneda et leur bande de jeunes du centre d’insertion et d’apprentissage professionnel foncent dans la nuit sur des motos volées, sans autre but que de repousser toujours plus loin les limites du speed. Quand ils croisent un drôle de petit garçon au visage de vieillard, leur premier réflexe est de l’agresser mais cette créature perdue possède un étrange moyen de défense… Ils viennent de faire connaissance avec le nº26 et de franchir, sans s’en rendre compte, la première étape d’un processus irréversible : le réveil d’Akira…

Mon avis

Akira est un des premiers mangas à avoir fait une percée en France. Mieux qu’un classique, c’est une référence du genre. On suit l’aventure d’un chef de gang, dans un futur proche et alternatif au notre, où se décline un complot militaire visant à améliorer l’esprit humain par diverses drogues, dotant les sujets d’expériences de pouvoirs psychiques.

Notre héros n’est autre qu’un lycéen sous contrôle judiciaire, un peu paumé, qui dirige à lui seul un gang de motards tous issus du même établissement scolaire que lui. C’est en voulant braver un peu plus les interdits, qu’il se retrouvera mêlé malgré lui au plus grand complot militaire de son temps. Il devra maintes et maintes fois prouver son courage avec ses amis… Et aussi contre eux.

L’histoire est très bien menée -normal venant de LA référence-, si bien que je n’ai pas pu prendre une pause dans ma lecture. Chaque pages nous incite à vouloir en savoir plus, et sans s’en rendre compte, on vient de finir le premier volume. J’en attend beaucoup du volume 2, et j’espère qu’il sera à la hauteur de ce que nous a fait ici Katsuhiro Otomo.

Les graphismes, quant à eux, sont assez banals, mais plutôt réussis quand il s’agit des décors ou des personnages masculins. Le seul personnage féminin, Kei… Disons qu’il est féminin parce que ça l’est indiqué. Elle n’a rien d’une androgyne mais ses traits ressemblent beaucoup à ceux de Kaneda, notre héros, et on peut facilement les confondre si on arrive en plein milieu de l’histoire. C’est le seul point négatif que j’ai relevé dans ce volume. Et, encore une fois, si je ne m’étais arrêtée uniquement à la couverture, je ne l’aurais pas acheté. Comme quoi…

Le complot militaire, « Akira », et toute l’histoire qui entoure notre héros me donne envie de lire au plus vite la suite.