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Tag: viol

[Chronique] Music Box – Stéphane Nappez & Efix

[Chronique] Music Box – Stéphane Nappez & Efix

music box

  • Éditeur : Petit à Petit (2010)
  • Genre : Western
  • Plus édité !

Moi, Nevermore, corbeau d’Iowa’O le terroriste Irlandais, je te le dis : Tu peux toujours te planquer dans un ranch… Les habits crottés n’y feront rien, T.S. Rowell ! L’empire de tes crimes prend fin ici bas. Car ta fille est venue prendre ce qui lui revient. Amen !  

Mon avis

T.S. Rowell a fait des tas de sales coups dans sa vie : braquages, meurtres, viols, vols… Il fini recherché : 5000$ sur sa tête. Il vit donc reclus dans un ranch, loin de tout pour éviter d’être attrapé. Mais c’était sans compter sa fille, fruit d’un viol, qui débarque au ranch pour toucher la prime et qu’il la reconnaisse comme étant sa fille, pour avoir enfin un nom.

Bon, vu comme ça l’histoire a l’air d’être passionnante et je vous avoue que moi aussi j’y ai cru. Sauf que c’est plat, cette affaire. La demoiselle vient, casse des genoux et repart avec le père dans la brouette, empoche les dollars, le nom et s’en va vivre sa vie. Puis boum, explosion fortuite, fin de l’histoire. C’est d’un palpitant ! Tellement que dès les premières pages, je m’ennuyais déjà.

Et je vous avoue que je ne m’attendais pas à ça après avoir découvert le travail d’Efix dans Autour de Kate ! C’est ici sa première collaboration avec Nappez et pour moi c’est raté. Parce que niveau graphisme, c’est du même niveau que Kate, mais scéniquement ça manque tellement de dynamisme ! Et pourtant, une aventure aux States, un western, il y a de la vie, des combats, des truands qui n’ont pas froid aux yeux… Mais ici ça passe complètement à la trappe.

Je risque donc d’oublier très rapidement cette BD qui m’a déçue….

[Chronique] Le jeu de l’assassin, tome 1 – Amy Raby

[Chronique] Le jeu de l’assassin, tome 1 – Amy Raby

le jeu de l'assassin


Vitala Salonius est un assassin surentraîné et une femme aussi attirante que dangereuse oeuvrant pour la libération de son peuple. Sa mission : séduire l’empereur avant de lui porter le coup fatal. Dirigeant d’un pays au bord du chaos, Lucien Florian Nigellus ne baisse jamais sa garde. Sa vie étant menacée à chaque instant, il ne peut se le permettre, même devant cette éblouissante courtisane de passage au palais. Pourtant, Vitala pourrait bien le distraire un instant de ses préoccupations – et combler d’autres besoins… Un assassin n’a pas le droit de succomber à sa proie, Vitala le sait depuis l’enfance. Or Lucien ne ressemble pas au tyran sanguinaire qu’elle s’est imaginé. Prise entre ses convictions et un sentiment plus trouble, Vitala hésite. À qui ira sa loyauté ?

 

Mon avis

Vitala a été entraînée durant toute son enfance à l’assassinat, et plus particulièrement pour une seule cible : l’Empereur Lucien, un homme qui oppresse son pays. C’est enfin le grand jour et Vitala est prête à faire son devoir ! Mais elle n’avais pas prévu qu’elle tomberait amoureuse de l’homme qu’elle a apprit à haïr pendant toutes ces années…

Vu comme ça on s’attend à beaucoup de chose, mais pas à ce que ça tombe dans la niaiserie la plus totale et que ça tourne uniquement autour du sexe en permanence. Car une fois que Vitala rencontre Lucien c’est du sexe, du sexe, du sexe, de la politique, du sexe. Et pas parce qu’ils passent leur temps à coucher ensemble, mais parce que le sexe est une solution à tout : pour infiltrer un camp, pour se battre, pour tuer… Au point que Vitala se dit « bon, cinq hommes c’est troooop, je suis un assassin surentraîné, mais je vais en laisser un me violer avant de tuer les autres ». Oui oui, sérieusement. C’est poussif, exagéré et surtout mal intégré à l’histoire. Mais même les problèmes psychologiques de Vitala tournent autour du sexe ! Ce qui fait qu’elle ne pense qu’à ça du début à la fin du roman. Et aussi un peu à libérer son pays, Riorca.

Vitala est aussi un cliché sur patte de la femme : elle ne sait pas prendre une décision rapidement, elle est têtue mais pas trop, elle est soumise, c’est une véritable girouette,… Bref, elle ne ressemble en rien à une jeune femme assassin qui a passé toute son enfance à assassiner des gardes pour s’entraîner à tuer.

Pour moi, ce roman n’a pas sa place chez Bragelonne, mais plutôt dans la collection Romance de chez Milady. En effet, au final tout le roman est basé sur la romance et le sexe, au détriment de l’univers fantasy qui aurait pu être magnifique si l’auteure avait pris le temps de s’y pencher dessus quelques minutes.

Quel dommage, car la couverture est belle !

[Chronique] Unbreak me, tome 1 – Lexi Ryan

[Chronique] Unbreak me, tome 1 – Lexi Ryan

unbreak me 1


Maggie n’a que vingt et un ans. Objet de déception pour sa famille si parfaite, elle annule le mariage qui devait l’unir à William Bailey le seul homme qui croyait que son cas n’était pas désespéré. Un an plus tard il s’apprête à épouser sa sœur. À moins que Maggie ne lui demande d’y renoncer… Toujours séduite par le mari de sa sœur, elle rencontre Asher Logan, star du rock et homme brisé, qui l’attire irrésistiblement, un des rares à percevoir ses fêlures sous son masque. Asher la pousse à cesser de faire semblant. Mais, entrer dans cette spirale amoureuse avec Asher, conduirait Maggie à lui révéler ses secrets les plus vils et à lui pardonner les siens. Avec le poids que son passé fait peser sur ses épaules, va-t-elle choisir l’homme qui la soutient ou l’homme qui l’autorise à lâcher prise ?

Mon avis

Maggie, jeune femme de 21 ans, revient à New Hope pour le mariage de sa soeur Krystal, qui se marie avec l’ex de Mag, William, qu’elle avait planté elle-même deux jours avant son propre mariage, il y a un an. Une fois sur place, William et Maggie se rendent compte qu’ils sont encore amoureux, mais Maggie aime Asher, Rock Star qu’elle connait depuis 5 minutes, et William aime Krystal… Vont-il réussir à se marier, ou tout abandonner?

Je serais booktubeuse, j’aurais un petit compteur de clichés en bas de la vidéo, et il aurait monté assez rapidement. Non mais New Hope (Nouvel Espoir, pour les anglophobes), c’est d’un cliché ! Et puis la sœur Krystal… Krystal quoi ! Quant à Asher la Rock Star bad-guy qui va sauver Maggie de sa détresse sentimentale en couchant avec elle (j’avais une autre phrase, mais on va rester dans le politiquement correct, genre « à coup de… »).

Enfin, je pourrais sortir tout ce que je trouve complètement cliché dans ce bouquin, mais comme il n’y a pas que ça, on ne va pas s’arrêter là. On va aller droit au cœur du problème, là où ça fait mal, là où je pleure, là où j’ai une pensée pour toutes les femmes qui ont subi un jour un viol, et que je prie pour qu’aucune d’elles ne tombe sur ce livre, parce que ça ferait mal. Très mal.

Parce que Maggie s’est faite violée à 15 ans. Jusque là, ça va, j’ai un pincement au cœur. Mais Maggie n’est pas une jeune fille qui se morfond, un viol c’est qu’un détail dans sa vie. Loin de là traumatisée, elle couche avec tout ce qui lui tombe sous la main après ça : le pauvre William à qui elle s’offre sans retenue, des hommes mariés, son prof d’art pour qui elle pose nue. Non, Maggie, ça ne la traumatise pas que tous l’insulte de fille facile, pour elle c’est normal.

A 21 ans, elle s’approche d’Asher, se présente et danse avec lui. Au bout de quelques minutes, son portable vibre, et elle lui susurre à l’oreille : « Est-ce un portable dans votre poche, ou moi qui ai égaré mon vibromasseur? » Puis, quelques heures après, va nager nue dans la piscine de son voisin… Ce que j’en retient? Que le viol transforme la femme en objet sexuel. Et putain, ça me fait mal. Ça me fait mal qu’une femme, une auteure, ose véhiculer ce genre de choses, banalisant un acte tellement horrible, banalisant la reconstruction des victimes, qui elles sont réellement traumatisées, et ne s’offrent pas au village entier… Le sexe fait vendre, mais à ce point là faut pas abuser non plus ! Le respect doit-il donc mourir avec la nouvelle vague d’auteures qui écrivent ce genre de livre? C’est dégradant…

Un autre point qui me fait tiquer, c’est la façon de transformer ses personnages en objets sexuels, qui pensent tous qu’au sexe, tout le temps. Le moindre regard d’Asher et Maggie se transforme en femme fontaine, incapable de se retenir, obligée de se déshabiller devant lui en réclamant – tenez-vous bien – qu’il la baise (nop, pas d’amour, c’est pas assez vendeur). Chère lectrices, si vous lisez ce genre de livre pour lire du sexe, brûlez ce livre, et courez lire un vrai bouquin érotique. Genre, Sex and the Bureau de Juliet Hasting, ou encore les livres de la maison d’éditions La Musardine ! Là, vous aurez des vraies scènes de sexe émoustillantes (non parce que là, c’est niveau fifty shades…) et surtout des histoires qui tiennent la route. Les bouquins du genre Unbreak Me tuent la littérature érotique, la vraie.

Mais bref, passons. L’histoire de Maggie est construite sur son accouchement et l’abandon de son enfant à 20 ans, dans un foyer catholique pour jeunes mères. Étant donné que la majorité aux States est à 21 ans, et qu’elle fait ça dans le dos de ses parents, ça m’étonnerait largement que les bonnes sœurs l’aient accueillie comme ça, sans poser de questions, sans en référer à une autorité compétente (parents, services sociaux, ect…), c’est illogique, ça ne tient pas debout. Enfin vous me direz, c’est comme ça dans tout le bouquin.

Pour finir, l’écriture n’est vraiment pas top. Les dialogues ne sonnent pas… vrais. Le mot « Putain » revient tellement souvent que j’ai l’impression que s’en est devenu un mot de liaison ! Et surtout, casé à toutes les sauces ! Même dans la phrase, « Tu es douce, putain! ». Ouais, ok, pourquoi pas hein ! La traduction française est horrible, dans le sens où il y a des fautes de frappes, des lettres qui manques, ou encore des mots pas dans le bon ordre dans une même phrase… Si l’histoire est mal écrite, faites au moins un effort de présentation, quoi…

[Chronique] In these words, Volume 1 – Guilt Pleasure

[Chronique] In these words, Volume 1 – Guilt Pleasure

in these words 1


Katsuya Asano, un jeune profiler formé aux Etats-Unis, est amené à travailler pour la police de Tokyo. Il a pour mission de fournir le profil d’un tueur en série qui sévit depuis plusieurs années dans la capitale.
Grâce à son aide, l’opération est une réussite et Shinohara Keiji est enfin arrêté.
Obnubilé par la personne qui est à l’origine de son arrestation, ce dernier accepte de faire des aveux complets, mais à la condition que Katsuya soit celui qui les recueille.
À peine le jeune homme vient-il d’accepter qu’il est tourmenté nuit après nuit par le même cauchemar : un homme dont il ne voit pas le visage le retient prisonnier et le torture tout en lui murmurant à l’oreille qu’il l’aime.

La frontière entre rêve et réalité s’effondre alors brutalement pour lui…

Mon avis

In These Words, c’est l’histoire de Katsuya, un jeune profiler des Etats-Unis, qui travaille avec la police de Tokyo pour arrêter un homme qui démembre ses victimes. Une fois cet homme arrêté, il dit vouloir faire ses aveux uniquement à Katsuya. Depuis ce jour, ce dernier fait d’étranges cauchemars où il est victime d’un psychopathe qui prend un malin plaisir à le violer et le torturer. Mais un jour, la barrière entre les songes et la réalité va s’effondrer…
C’est donc dans un huis-clos que va se dérouler notre histoire, étant donné que cette opération « aveux » doit rester complètement secrète.

Cette histoire commence par un prologue écrit, et non dessiné, j’avoue avoir un peu peur de me retrouver avec light novel pendant quelques instant. Mais en faite non, c’est bel et bien un manga que je tient entre mes mains, qui me semble très prometteur !

C’est un yaoï absolument pas conventionnel, et qui s’écarte du chemin habituel qui amène généralement à de la romance, avec un grand R. Le fait que les mangakas s’éloignent des yaoïs plus traditionnels offre des belles perspectives pour la suite de la saga. Cependant, Jun et Narcissus nous promettent de la romance dans les tomes à venir, chose que j’ai pour l’instant du mal à concevoir avec nos personnages actuels. Mais j’attends de voir la suite pour me prononcer de ce côté là !

Côté graphismes, c’est beau, très très beau ! Des bonnes proportions de personnages, des émotions très bien rendues, le découpage des cases est parfait ! Les personnages sont très travaillés sans être trop stéréotypés. Quant aux décors, ils sont simple mais très parlant. Les angles de vues sont audacieux, ce qui rend la lecture plus dynamique. Un vrai chef d’œuvre visuel !

Mais à quand la suite?

Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour cette lecture !

[Chronique] Chuuut ! – Janine Boissard

[Chronique] Chuuut ! – Janine Boissard

chuuut !

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 320
  • Genre : Drame
  • Prix poche : 6.80€
  • Acheter Chuuut !

«On se tait, on se tient.» Telle est la devise des Saint Junien. L’arrivée de Nils, «l’enfant prodigue» que personne n’attendait, va faire voler en éclats l’unité de cette famille en apparence si parfaite… Un beau château entouré de vignes, près de Cognac. C’est celui d’Edmond de Saint Junien, exploitant du «nectar des dieux». Devise de la famille : «On se tait, on se tient !» Quoi qu’il arrive. Et même lorsqu’il s’agit de Roselyne, la fille aînée, la «fille perdue», dont on est sans nouvelles depuis des années. L’arrivée au château de son fils, Nils, dix-huit ans, dont tous ignoraient l’existence, va faire exploser un lourd secret de famille et voler en éclats l’unité apparente des Saint Junien. Heureusement, l’amour est là.

Mon avis

Est-ce que la personne qui a écrit ce résumé a lu le livre ? Non mais sérieusement ? Voici mon propre résumé: Au moment de la mort de sa mère, Nils, dix-sept ans (même ça, c’est faux !), quitte Amsterdam pour rejoindre la demeure familiale, dirigée d’une main de maître par son grand-père, Edmond de Saint Junien. Son arrivée ne va pas plaire à tous, va révéler quelques jaloux, mais aussi des personnes paranoïaques, fausses et menteuses. Quelques semaines après son arrivée, il est retrouvé dans une cabane, avec le corps sans vie de la petite Maria entre ses bras. Ses tantes arrivent sur place, et l’accuse de viol et de meurtre, car c’est forcément sa faute, toutes les preuves sont contre lui. Mais est-ce vraiment lui?

Voilà, un résumé qui résume mieux que l’autre.

Dans l’ensemble, l’histoire est plutôt bien, mais il y a pas mal de défauts. Tout d’abord, à la page 84, j’ai deviné qui était le véritable coupable, et pourquoi. Sur 320, ça craint. L’auteur n’a fait aucun effort pour cacher les éléments, malheureusement. Ensuite, les éléments ajoutés en plus à l’histoire, histoire de rajouter des pages en plus. L’histoire du petit Paulin qu’une des cousines garde, la relation entre cousins germains, la vie d’Agnès et son nouveau né… Bref, autant de petites choses qui n’influent pas sur l’histoire et qui servent un peu à rien.

Ce qui a été particulièrement déroutant, c’est le changement de point de vue que l’auteur change tous les deux paragraphes. Un temps, c’est la point de vue d’une cousine, puis le point de vue de l’auteur, ect… Des fois, le changement s’opère en plein milieu de paragraphe. En bref, pour la fluidité, on repassera.

Mais en dehors de tout ça, l’histoire et l’enquête qui suit après la découverte du coupable est fort sympathique, mais ça s’arrête là. J’en ressort mitigée, et pas plus satisfaite que ça. Dommage!

[Chronique] Viewfinder, Volume 3 – Ayano Yamane

[Chronique] Viewfinder, Volume 3 – Ayano Yamane

viewfinder 3


Feilong est de retour au Japon, bien décidé à s’emparer de ce qu’Asami l’a empêché de voler. Et pour ce faire, tous les moyens sont bons, surtout les plus indécents ! De nouveau, Takaba se retrouve entre les deux hommes au détriment de sa vie paisible. Qui du yakuza ou du membre des Triades aura la mainmise sur le jeune paparazzi ?

Mon avis

Feilong is baaack! Je l’avais bien dit dans mon dernier avis, ce long passage sur le passé commun d’Asami et de Feilong ne pouvait présagé  qu’une seule chose: son retour. Et il est pas très content de s’être fait piqué les informations dans le premier tome, donc il a envie que tout le monde sache qu’il : 1.est en colère 2.veut se faire Takaba pour embêter Asami 3.veut tuer des gens 4.veut récupérer les infos qui ne lui appartiennent pas 5.se comporter comme une fille, dixit Asami.

Moi qui déplorait un manque de rapprochement entre Takaba et Asami, c’est chose faite dans ce troisième tome qui plaira énormément aux fans de boy’s love! Et avec un Feilong qui tente le tout pour récupérer ce qu’il veut, il ne va pas faire dans la dentelle. Il tentera le tout, en passant par la violence et les menaces pour se faire entendre, ce qui ne plaira pas à Asami.

Ce tome réconciliera les fans de la série qui étaient déçu par le deuxième tome, bien en dessous des attentes. Cependant, le chassé-croisé constant entre le yakuza et le membre des Triades pourra bien énerver certains lecteurs, vu que l’action en elle-même ne se déroule que dans les dernières pages de ce tome, laissant les lecteurs naviguer entre les menaces de l’un, et des scènes de sexe à 75% présentes avec l’autre.

Des nouvelles sont encore présentes dans ce troisième tome, deux cette fois-ci:

Baked Sweet Glasses : une histoire peu palpitante et assez banale. Fujiya est commercial pour vendre des slips, et son dernier rendez-vous avec un homme d’affaire, Mikami, ne s’est pas très bien déroulé. Pour se faire pardonner, il lui offrira plusieurs cadeaux, notamment des gâteaux fait-maison. Mikami fini par être touché et couche avec Fujiya. Bref, une nouvelle qui ne me plaît pas plus que ça.

D.N.A of Love : La suite, un flashback sur les deux pères, comment ils se sont rencontrés et comment ils en sont venus à partager des sentiments l’un pour l’autre. Très sincèrement, je n’en voit pas l’utilité et je me suis plus ennuyer qu’autre chose.

[Chronique] Viewfinder, Volume 2 – Ayano Yamane

[Chronique] Viewfinder, Volume 2 – Ayano Yamane

viewfinder 2


Après sa confrontation avec Asami et les yakuzas au Japon, Feilong, le chef de la mafia chinoise rentre à Hongkong. Il se souvient alors de sa première rencontre avec Asami, il y a longtemps, quand son père était encore en vie et qu’il officiait sous les ordres de son frère Yancui comme éxécuteur de la mafia de Hong Kong. C’est à ce moment qu’est apparu Asami, qui bouleversa la vie de Feilong jusqu’à laisser des traces indélébiles…

Mon avis

Je m’attendais beaucoup à ce que l’on voit la relation Takaba/Asami évoluer, mais ce n’est pas le cas. En dehors d’un chapitre, le reste du manga est un flashback sur la vie de Feilong, personnage que l’on croisera bien plus souvent dans le tome 03 et la suite de D.N.A of Love.

Viewfinder : En effet, en dehors du premier chapitre, on ne revoit plus du tout Takaba. Ça faisait un petit moment qu’il ne voyait plus Asami et il cherchait des réponses. Comme une de ses connaissances qui est dans la police en cherchait aussi, ils se rendent ensemble dans un des clubs super-select’ de Asami, dans l’espoir de trouver des réponses, mais tout ne se passera pas comme ils l’auront prévu!

Même si on regrette (énormément) que Yamane laisse Takaba de côté pour introduire Feilong, l’histoire de ce dernier est intéressante, puisqu’elle met en scène sa rencontre avec Asami, ce qui nous laisse imaginer que ce ne sera pas simple dans les prochains tomes pour Takaba, si Feilong a toujours envie de Asami…

Nous ne savons pas si Feilong va revenir auprès de Asami pour se venger ou jouer avec lui, voir même essayer de construire un semblant de relation, la mangaka s’étant vraiment penché uniquement sur leur passé commun. Ce deuxième tome est donc ce que l’on pourrait appeler un tome d’introduction pour la suite.

En bref, une bonne suite pour Viewfinder, même si je regrette de ne pas avoir vu plus que ça Takaba. L’introduction de Feilong est extrêmement longue, mais met en avant les sentiments qu’il y a eu à ce moment là. J’ai hâte de lire la suite!

D.N.A of Love : Histoire bien moins complexe que Viewfinder, je ne m’attendais pas à ce qu’une suite sois publiée dans ce tome. Dans ce chapitre, on reprend les deux amis Hiyama et Mizuno. La mère de ce dernier étant partie en voyage, c’est son père qui s’occupe de la cuisine. Mais il cuisine tellement mal que Mizuno tombe malade. Quand le père de Hiyama l’apprend, il prétexte une visite de courtoisie pour aller les voir, mais surtout pour voir son amant, qui est autre que le père de Mizuno… Pendant que les adultes discutent au rez-de-chaussé, Mizuno en profite pour sauter sur son camarade, qui finit une fois de plus par se laisser faire…

Ce n’était pas ma nouvelle préférée dans le premier tome, ça a été une surprise de la voir continuer ici. Malheureusement, une certaine routine se dessine petit à petit, celle de Mizuno qui saute sur Hiyama qui fini toujours par accepter. Espérons que Yamane ne continuera pas dans cette voie-là.

En bref, le tome complet m’a plu, mais je reste un peu déçue de ne pas voir plus que ça Takaba, j’en attend beaucoup du troisième tome et de l’évolution de la relation entre Asami et le jeune photographe, qui se retrouvera très certainement parasitée par Feilong.

[Chronique] Les biscuitières – Esparbec

[Chronique] Les biscuitières – Esparbec

les biscuitières


Charlotte arrive un beau matin, conduite par son père, dans la biscuiterie du comte Z. pour y entrer comme apprentie. Elle travaillera sous la protection de Mélanie, la maîtresse du comte, qui règne en despote absolue sur les biscuitières. Initiée aux joies troubles du saphisme par Mélanie qui ne tarde pas à en faire sa poupée, Charlotte est bien vite entraînée dans des jeux de domination particulièrement scabreux sur la personne du garçon de bureau, Philéas. Sans compter sur Rosalinde Darley, la fille du pasteur, une voyeuse impénitente, qui lui fait découvrir peu à peu tous les secrets de la biscuiterie et de ses biscuitières.

Mon avis

Charlotte, jeune fille de 16 ans, se retrouve employée de bureau à la biscuiterie du comte Zappa, sous les ordres de Mélanie. Mais une fois sur place, ce n’est pas un métier qu’elle va apprendre, mais la luxure sous toutes ses formes, initiée par sa patronne, le garçon de bureau Phileas, et la bibliothécaire, Rosalinde. D’abord réticente, elle acceptera vite ce qui se passe autour d’elle, étant donné qu’à la biscuiterie, les biscuitières ont une sacré réputation de filles faciles qui couchent avec le premier venu, réputation qui n’est plus à prouver…

La mention « roman pornographique » sur la couverture prend tout son sens dès le début, parce que dès que nous ouvrons ce livre, nous sommes plongés directement dans des scènes de sexe extrêmement crues et très détaillées, parfois trop, et tout est prétexte à une nouvelle scène de sexe. Si vous comptiez sur une histoire derrière, laissez tombez. A par suivre les déboires de tel ou tel personnes, l’auteur ne va pas plus loin.

Les personnages ne sont pas vraiment dotés d’une volonté propre. Au début ils sont réticents à se déshabiller, coucher, mais dix minutes après on ne les tient plus. Si bien que Charlotte passe de la vierge effarouchée qui n’ose pas se déshabiller à une fille facile qui accepte tout ce qu’on lui fait en l’espace de 10 minutes, tout comme Phileas, le soumis de Mélanie.

Les premières scènes de sexes sont quasi-banales, tant que Charlotte reste avec Phileas et Mélanie, mais une fois ces deux là occupés à autre chose, son apprentissage passe dans les mains de Rosalinde, la bibliothécaire, et là tout un monde trash s’offre à nous et j’ai vite été dégoutée. Passant par la zoophilie, l’urologie, la scatophilie, l’inceste et multiples viols totalement banalisés, l’auteur ne semble pas avoir de limites. J’ai eu beaucoup de mal avec ces passages-là.

Esparbec a une écriture assez fluide, le tout se lit bien, une fois que l’on passe les propos tenus pendant les scènes de sexe qui sont dignes des chansons paillardes, et la vulgarité constante dont fait preuve nos personnages.

Ai-je aimé ce roman? Si l’on serait resté dans la même ligne de conduite qu’au départ, sans aucun doute, j’aurais apprécié celui-ci, mais avec la moitié du livre un peu trop trash à mon goût, j’en ressors très mitigée…

Merci aux éditions La Musardine et au forum Have a Break, Have a Book pour ce partenariat.

[Chronique] Viewfinder, Volume 1 – Ayano Yamane

[Chronique] Viewfinder, Volume 1 – Ayano Yamane

viewfinder 1


Takaba Akihito est photographe indépendant et son travail l’amène à prendre de nombreux risques. À cause d’un scoop trop vite étouffé, il se met à dos Asami, un dangereux mais séduisant yakuza. Pourra-t-il lui échapper ?

Mon avis

Viewfinder est LE yaoi incontournable de la collection Asuka Boy’s Love ! Paru dans le magazine de prépublication BexBoy, il a su me tapé dans l’œil et j’ai profité de la Japan Expo de cette année pour pouvoir me le procurer…

Le yaoi, c’est quoi ? Le mot yaoi est un terme employé pour caractériser une histoire lorsque celle-ci fait référence à des relations homosexuelles entre deux hommes. Généralement il y a un Seme (dominant) et un Uke (soumis) dans les relations présentées dans les Boy’s Love.

Bref, Viewfinder c’est l’histoire de Takaba, un jeune photographe cherchant des scoops grâce à une source policière, qui se retrouve à poursuivre Asami, un yakuza plutôt connu pour ses trafics de drogue. Sachant que Takaba essaye à tout prix de prendre un cliché de lui dans une situation compromettante, il l’enlèvera et lui fera subir toute sorte de sévices sexuels particulièrement hard (ici le  »public averti » en couverture prend tout son sens) qui finiront au final par plaire au photographe, qui apparemment n’a pas l’air d’être traumatisé de ce faire violer à chaque chapitre… Mais le dernier chapitre nous laisses entrevoir que cette relation évoluera sûrement par de l’amour, ce que nous espérons pour Takaba ! Mais ce premier tome est composé de trois autres histoires, Love Lesson, D.N.A of Love, et Risky Society : God Bless my Justice.

Love Lesson : Histoire plutôt simpliste mettant en scène Yûsuke, un jeune élève de seconde qui se fait  »toucher » par un pervers dans le bus le conduisant à son école. Heureusement, Ichijô, un élève de terminal qui prenait le même bus, le défend et lui permet de se tirer de cette situation quelque peu honteuse. Mais Ichijô n’est pas celui qu’il laisse prétendre, et cherchant Yûsuke, trouve le moyen de coucher avec et de remettre ça à plus tard en lui piquant son paquet de cigarettes. Ce n’est pas mon histoire favorite en tout cas.

D.N.A of Love : Cette fois-ci l’auteur met en scène Hiyama qui a surprit son père et celui de son ami Mizuno à l’hôtel où il livrait du vin, qui se tiennent la main et qui on l’air plus que proche. Persuadé qu’il se passe quelque chose entre eux deux, il prévient Mizuno qui décide de se rendre là-bas pour en avoir le cœur net. Ils tombent sur leurs pères main dans la main, et prennent la décision de prendre la chambre voisine à celle de leurs pères, mais une fois sur place, Hiyama succombe à l’envie de faire la même chose à Mizuno, qui malgré quelques réticences, finira par se laisser faire…

Risky Society – God Bless my Justice : Risky Society est une organisation gouvernementale qui forme des personnes ayant des capacités spéciales, comme la télékinésie, le télépathie, la force surhumaine, ect. Ici nous suivons Tôdô Akira, Yûto Myashita et Rei Yukimura, trois agents de la RS en plein travail. Nous remontons sur l’arrivée d’Akira à l’agence 3 mois plutôt, pour finir au final sur une affaire qui tourne mal et qui finit, on ne le sait comment, dans le lit de Rei, qui couche avec Akira. Cette histoire est très brouillon, et aurait mérité d’être un peu plus travaillée.

Au niveau du dessin, les personnages sont très expressifs et nous emmènent dans un univers à part entière, cohérent. Les dessins sont détaillés, assez mature. Chaque personnage à son caractère propre mit en relief par une diversité visuelle intéressante. En bref, un plaisir pour les yeux !