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[Chronique] Bi no Kyoujin, Volume 1 – Reibun Ike

[Chronique] Bi no Kyoujin, Volume 1 – Reibun Ike

bi no kyoujin


Pour certains, ce sentiment s’apparente à du sado-masochisme, pour Kabu et Nirasawa, c’est de l’amour.
Alors que Kabu s’apprête à prendre la relève de son père à la tête du clan, Nirasawa est toujours présent à ses côtés et le soutient. Leur relation est toujours aussi torturée, mais rien ne peut s’opposer à l’irrésistible obsession qu’ils ont l’un envers l’autre.

Merci aux éditions Taïfu Comics et à Babelio pour cette lecture !

Mon avis

Kabu est le fils d’un boss yakuza. Bien qu’il marche dans ses traces, Kabu ne se considère – et ne s’accepte – pas en tant que yakuza. La santé du boss n’étant pas au top, il se doit de désigner ses successeurs, dont son fils. Mais celui-là ne l’entend pas de cette oreille et annonce à son oncle Sagawa qu’il lui laisse sa succession. Mais Sagawa se rend compte que s’il est nommé boss, il aura toujours moins de ressources que Kabu et exige de celui-ci qu’il lui cède soit une de ses sociétés, soit son homme de main et amant, Nirasawa… L’amour passera-t-il avant tout, ou le yakuza préfèrera-t-il garder ses sociétés ?

Bi no Kyoujin (deux tomes de prévus) est la suite de Bi no Isu, sorti en 2008 (2012 en France). N’ayant pas lu ce one-shot, il aurait été normal que je sois perdue. Mais heureusement, cela n’a pas été le cas grâce au premier bonus du manga, qui arrive quelques planches après le début des hostilités. C’est un flashback qui revient sur la rencontre particulière de Kabu et Nirasawa, et comment ils en sont venus à collaborer ensemble (et plus si affinités). Avec ce bonus, on se retrouve bien armés pour comprendre la suite, et surtout ce qui lie ces deux hommes.

Car Kabu et Nirasawa entretiennent une relation charnelle. Bien que l’on peut douter des sentiments du fils du boss, Nirasawa assume totalement son amour pour son maitre et amant. C’est le jour et la nuit entre les deux hommes. Tandis que Kabu incarne le seme viril avec du poil, peu porté sur les sentiments, direct et franc dans ses paroles jusqu’à en manquer de tact, Nirasawa est quant à lui l’uke aux traits plus féminins, qui assume ses sentiments, mais qui fait un peu vierge effarouchée par moments (surtout quand son amant est très direct).

Qui dit yaoï, dit scènes intimes entre les deux hommes, qui sont nombreuses – et heureusement, pas au détriment de l’histoire – puisque Kabu exprime clairement ses envies sexuelles – bien plus que Nirasawa. Ces scènes sont pour la plupart violentes, sans ignorer la notion de consentement, mais chargées d’érotisme. Graphiquement c’est beau, et l’on ne peut qu’apprécier ces visuels.

En bref, Bi no Kyoujin est une suite qui se laisse apprécier, même si on n’a pas lu le début, grâce à un bonus qui nous ramène à la rencontre des deux amants. Sous fond de trafic de drogues et succession chez les yakuza, on ne peut qu’espérer que Kabu et Nirasawa pourront vivre pleinement leur histoire !

[Chronique] Roi de pique – Kat Spears

[Chronique] Roi de pique – Kat Spears

le roi de pique


Jesse, jeune homme cynique, est coupé de ses propres sentiments depuis le suicide de sa mère. Au lycée, ses combines et son tempérament de manipulateur sont bien connus de ses camarades et du personnel. Un jour, Ken lui demande de lui arranger un rendez-vous avec une certaine Bridget. Mais lorsque Jesse rencontre la jeune fille, sa carapace se fragilise.

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Traumatisé par la mort de sa mère, Jesse, 17 ans, alias Sway (qui est le titre VO de Roi de pique), s’est coupé de ses sentiments. Il n’a qu’une amie, qui l’aide dans le petit commerce qu’il s’est monté : vente de corrigés, de devoirs, de papiers d’identités, de drogue, d’alcool, rendez-vous arrangés… Quasi tous les élèves lui doivent un service et même le proviseur s’est laissé avoir par les services de son élève. Bref, on peut tout obtenir de Sway, à condition d’avoir de quoi payer et d’être prêt à lui rendre un service un jour ou un autre. Quand Ken, quaterback un peu idiot du lycée, lui demande de lui arranger un rendez-vous avec Bridget, Jesse redécouvre l’amour, même si cela va mettre son entreprise en péril…

Ma première réaction a été « ça ? Pour un public visé d’environ 14 ans ? » (Parce qu’il faut savoir qu’on reçoit les service presse de chez Nathan avec un communiqué où est indiqué, entre autres, l’âge du public visé). Un livre avec de la drogue, de l’alcool, des prostituées et le sujet de la mort ? Euh… Vraiment ? Je sais que notre société évolue (je me sent vieille en disant ça, du haut de mes 22 ans), mais je l’aurais plus mit pour des jeunes d’environ 16 ans, pas moins. Ça m’a vraiment choquée au départ, mais une fois la surprise passée, j’ai pu apprécier pleinement ce roman.

J’ai tout de suite adoré le cynisme de Jesse, les personnages sarcastiques, quand c’est bien tourné, sont en général mes préférés. L’humour est très présent et fait passer des sujets importants (drogue, ect…) avec légèreté, et quand on parle de la mort, on ne tombe pas dans le larmoyant. En gros, c’est arrivé il y a des années et il n’y a pas de quoi en faire tout en drame et ça j’apprécie, car on reste dans le ton du roman. Léger.

 – Ben, tu t’en fous peut-être, mais moi, je voudrais que quelqu’un s’intéresse à qui je suis vraiment. Peut-être que je n’ai pas envie d’être comme toi.
– Mais putain, ça change quoi ? Tout le monde joue un rôle en permanence. Personne n’est sincère. D’accord, toi, il y a des trucs que tu ne peux pas cacher, comme ta façon de marcher ou de parler, mais on ment tous tout le temps sur qui on est et sur ce qu’on ressent.


Jesse
, c’est un peu le côté dark side avec son trafic, il est cynique et se refuse la moindre petite empathie, vit avec son père qui est toujours en tourné dans les bars locaux avec son groupe de rock, entre l’alcool et les filles faciles. Sway se fout un peu de tout, pour généraliser. Alors qu’à côté, Bridget c’est un peu le rayon de soleil dans sa vie : jolie, intelligente, altruiste, elle s’implique dans une association pour handicapé depuis que son frère l’est. Elle aime les gens, la vie… Bref tout le contraire de Sway, et les opposés s’attirent, c’est bien connu !

Côté écriture, pour un premier roman de l’auteur, chapeau ! C’est un véritable pageturner, il ne m’a fallu qu’une journée pour en venir à bout. C’est fluide, le vocabulaire n’est pas des plus complexe (c’est du young adult, on en demande pas plus) et le roman est truffé de références musicales appréciables. Si Kat Spears continue sur cette lancée, il y a des chances que je lise ses futurs ouvrages !

Bref, un roman léger à l’humour décapant, mais attention à ne pas le mettre entre toutes les mains ! Et tout ça, ça sort le 10 septembre dans toutes les bonnes librairies.

😂 #sway #roidepique #onedirection

Une photo publiée par Severine Chat-Cal (@aponey_supreme) le 9 Août 2015 à 8h14 PDT

[Chronique] Black Butler, Volume 1 – Yana Toboso

[Chronique] Black Butler, Volume 1 – Yana Toboso

black butler volume 1


Sebastian est majordome au service de Ciel Phantomhive, héritier d’une grande famille de la noblesse anglaise. En matière d’érudition, d’éducation, d’art culinaire, rien à redire, il est parfait. Mais ne vous fiez pas à sa distinction, si vous vous en prenez à son jeune maître, vous découvrirez sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable?!

Mon avis

Black Butler me faisait envie depuis un petit bout de temps, et le baby-challenge manga de livraddict contenais ce livre, alors je n’ai pas hésité. J’avais déjà vu un épisode de l’animé, que j’avais trouvé sombre, ce qui n’est pas pour me déplaire. D’ailleurs, l’auteur nous met tout de suite en garde :

J’aime le noir […] Une couleur dans laquelle on s’abîme obscurément plus qu’en aucune autre, mais par laquelle on s’affirme aussi plus intensément, plus résolument qu’avec aucune autre […] Je serais heureuse que Black Butler vous fasses ressentir cette détermination qui m’anime.

J’ai totalement accroché pour les graphismes, fins et détaillés, surtout sur l’argenterie et le service à thé. Les personnages sont tous attachants, même si on à l’impression que les domestiques se comportent comme des enfants, alors que ce sont des adultes. Mais sur Sebastian et ce qu’il est vraiment, un doute plane jusqu’au bout. Il est entouré du même mystère qu’il y à chez Ciel. On en apprend un peu sur eux dans ce premier tome, mais je suis sûre que nous serons pas au bout de nos surprise dans les prochains tomes.

Même si j’ai bien aimé ce manga, j’ai tout de même trouvé l’histoire un peu brouillon. On commence avec un début humoristique, jusqu’à environ la moitié du livre – l’arrivée de la fiancée de Ciel qui n’en fait qu’à sa tête-, et d’une page à l’autre, nous nous retrouvons propulsés dans un trafic de drogue et autres joyeuseté tel que le meurtre, le passage à tabac et bien sur l’enlèvement. Je comprend bien que le premier tome sert surtout à poser les bases de l’histoire à venir, mais là ça c’est fait d’une manière un peu trop brute. Mais jusqu’au bout, on garde quand même des petites notes humoristique.

Je n’hésiterais pas à lire quand même la suite, car ce manga me paraît très prometteur.
Une bonne lecture et une bonne semaine à tous ♥