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[Chronique] Freaks’ Squeele, tome 1 : Etrange université – Florent Maudoux

[Chronique] Freaks’ Squeele, tome 1 : Etrange université – Florent Maudoux

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À la Faculté des Études Académiques des Héros, Chance, Xiong Mao et Ombre entament le cursus qui fera d’eux des super-héros aptes à sauver le monde et ses environs. Du moins l’espèrent-ils ! Ces trois nouvelles recrues vont découvrir les joies de la vie universitaire, la concurrence sans pitié entre étudiants, les professeurs sadiques et le stress des examens. Une université pour apprendre à gérer son image et obtenir son permis de super héros : il fallait y penser !

Mon avis

Quand j’ai travaillé en librairie lors de mes cinq longues années Caennaises, j’ai fait de belles découvertes. C’était la partie cool du job. Elle était rangée à part, à hauteur de pieds – là où personne ne regardait. La tranche des BD a attiré mon regard. Quand j’ai vu « Florent Maudoux », il y a quelque chose qui me disait que ce nom ne m’était pas inconnu… Et j’ai mis une semaine à capter que ce nom est sur plusieurs affiches dans mon bureau, des affiches qui datent puisqu’elles sont toutes sorties du jeu Confrontation de feu Rackham ! #TeamPasDouée

Et il a fallu que je me fasse violence pour ne pas lire d’une traite la saga sur mon lieu de travail…

Nous suivons ici Chance, Ombre et Xiong Mao, tous trois élèves de la Faculté d’Études Académique… des Héros ! (FEAH)? Une école aux élèves particuliers (sorcière, loup, change-forme, valkyrie…), au gardien assez spécial pour ne pas en dire plus. Et le Directeur ? Il m’a tout l’air d’être un sacré radin qui visiblement, aime bien mettre en scène ses élèves pour avoir toujours plus.

Vous l’aurez deviné, nous sommes dans un univers où les héros ont limite pignon sur rue, où ils suivent des études pour avoir le droit d’exercer le métier de héros (à la One Punch Man pour les plus jeunes). Et c’est définitivement cool, tout ça. C’est cohérent, ça se lit d’une traite et nous ne sommes pas perdus. En effet, le premier tome installe l’univers, présente les personnages et nous intègre petit à petit à l’histoire bien particulière de nos trois élèves.

Un univers graphique qui ne ressemble à aucun autre

Côté dessin… Il n’y a rien à redire. C’est beau, c’est fluide. Les scènes de combats sont d’un style très cinéma, mélangé au coup de crayon qui se rapproche plus du manga, ça donne un sacré résultat. Le tout en noir et blanc, Florent Maudoux maîtrise son art et perso, j’en redemande.

En bref, j’ai aimé cette entrée en matière et j’ai très envie de découvrir la suite ! En furetant sur Elbakin et Livraddict, j’ai pu découvrir qu’il y avait également des one-shots, des spin-offs, un roman et peut-être un dessin animé – projet en stand-by depuis 2009. De longues heures de lecture en perspective !

[Chronique] The Mortal Instrument, tome 1 : La cité des ténèbres – Cassandra Clare

[Chronique] The Mortal Instrument, tome 1 : La cité des ténèbres – Cassandra Clare

the mortal instrument 1


Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant: le corps de la victime a disparu d’un seul coup!

Mais le pire reste à venir…Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté.

Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d’ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.

Mon avis

Ça faisait un bail que j’avais The Mortal Instrument dans ma PàL, sans trop vraiment oser me lancer puisque c’est une saga très longue, et sur plusieurs arcs ! Mais grâce à ma binômette Cece, j’ai enfin lu ce premier tome : La cité des ténèbres. Donc, c’est l’histoire de Clary, une jeune fille qui assiste au meurtre d’un garçon, alors qu’elle n’aurait jamais du le voir, ni ses meurtriers. Alors qu’elle est en froid avec sa mère, celle-ci se fait enlever, tandis que Clary va recroiser la route d’un des assassins, et va redécouvrir son monde avec un nouvel œil…

Alors. Tout ça, c’est très (voir trop) jeunesse sur bien des points, et cela m’a un peu gênée étant donné l’univers dans lequel nous nous trouvons. L’univers est assez violent et impitoyable envers certains personnages, le mélange avec le jeunesse m’a déroutée. Mais plus on avance dans l’histoire, plus on s’y fait et ça devient plus facile à accepter. J’ai trouvé aussi quelques ressemblances avec la saga Harry Potter, qui allait sur son dernier tome quand TMI a été publié. En effet, un bad guys censé avoir disparu de la circulation, qui refait surface avec ses adeptes pour prendre le contrôle de leur monde et tuer ceux qui s’y opposent ainsi que ceux qu’il a désignés comme étant ses ennemis… Un peu plus et Voldemort pourrait faire une cover de story of my life (Version Shaka Ponk [♥ sur eux] ou One Direction, chacun ses goûts !). Cependant, cela ne m’a pas plus dérangée que ça, puis que ces ressemblances restent très légères par la suite.

Côté personnages, j’ai trouvé le personnage de Clary indépendant et fort, malgré ce qu’elle traverse, ainsi tout ce qu’elle apprend sur elle et sa famille, en plus de vivre son premier amour (les joies de l’adolescence !). Par contre, les révélations qu’elle apprend, je les ai devinés bien vite, ça m’a un peu chagrinée, sachant que c’était un peu le plot twist de ce premier tome. Mais j’ai surtout adoré le personnage de Magnus et j’espère qu’on le recroisera plus souvent par la suite. Un arc entier lui est consacré, et j’ai plutôt hâte de le lire, c’est un personnage qui m’intrigue beaucoup !

Au sujet de l’écriture, c’est à la portée de tous : fluide, un vocabulaire simple, des descriptions ni trop longues, ni trop courtes, l’univers est bien mené et la trame est cohérente, bref un roman que l’on peut mettre entre toutes les mains !
Mais, j’ai fait l’erreur de voir le film juste après ma lecture ! Je me demande pourquoi je m’entête à regarder les adaptations, à 99% c’est à des kilomètres du livre et l’histoire est retaillée à la hache. Et The Mortal Instrument ne fait pas exception ! Une série sur la saga devrait voir le jour en 2016 sous le nom de Shadowhunter, vais-je craquer ? A suivre…

Coucou !

[Chronique] Walking Dead, Volume 2 : Cette vie derrière nous – Kirkman & Adlard

[Chronique] Walking Dead, Volume 2 : Cette vie derrière nous – Kirkman & Adlard

walking dead 2


Un fléau a transformé les morts en zombies errants à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Un groupe de rescapés, menés par Rick – ancien policier de son état – tente de s’en sortir dans ce monde devenu fou où une seule règle prévaut dorénavant : survivre à tout prix. Fuyant les zones urbaines infestées, les rescapés trouvent refuge dans une ferme aux ressources providentielles, mais qui recèle également de nouveaux dangers.

Mon avis

Comme prévu suite à ma lecture du premier tome, j’ai lu la suite. Je me disais que peut-être, la suite pouvait être plus intéressante que le début et je me suis accrochée à cette idée pour avancer, continuer jusqu’à la fin de ce tome. Je ne vous cache pas que c’était laborieux.

-Risque de spoiler à partir de maintenant-

Shane est mort, Rick est donc considéré comme le nouveau chef de groupe et décide de lever le camp. En route ils accueilleront Tyreese, sa fille Julie et son ami Chris, puis découvrirons un lotissement infesté qu’ils fuiront jusqu’à retrouver le speech de la série : la blessure par balle de Carl, groupe recueilli à la ferme par Hershel le temps que le fils de Lori guérisse, qui est tombée enceinte et je suis prête à en couper ma main que c’est Shane le père de son gamin. Déjà que je ne l’aime pas dans la série et que j’ai limite fait une danse de la joie quand elle est morte, mais là c’est pire que tout.

Mais il n’y a pas que Lori que je n’aime pas. Je ne les aimes pas… Tous, uniquement dans le comics. Je sais que nous sommes en apocalypse zombie, que c’est limite la fin du monde et que la mort nous entoures, mais ce n’est pas obligé d’être aussi vulgaires et d’insulter la moindre personne qui n’est pas du même avis que vous, en bref grosse impression d’être dans une cour de collégiens, le sexe en plus. Parce que oui tout le monde pense à coucher (spécial dédicace à Glenn) alors qu’on est en apocalypse zombie aka fin du monde et que tout le monde risque de mourir. Chacun sa façon de voir la survie, hein…

En plus, Tony Moore ne fait plus parti de l’équipe de dessinateurs du comics, seul Charlie Adlard s’en occupe, le changement est flagrant et je n’aime pas du tout ça. Autant avec Moore, c’était bien dessiné, bien détaillé et c’était plaisant à regarder, autant là en dehors des visages des personnages principaux, rien n’est détaillé voir même travaillé. Spéciale dédi’ au personnage de Chris qui ressemble méchamment à un exhibitionniste à la sortie de l’école primaire.

En bref, une énorme déception et je ne lirais pas la suite. Je resterais sur la série, qui, Dieu merci est ‘achement mieux.

[Chronique] Une place à prendre- J.K. Rowling

[Chronique] Une place à prendre- J.K. Rowling

une place à prendre


Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable.

Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie.

Mon avis

Une place à prendre, l’un des derniers bébés de Rowling est une sacré réussite. Un énorme tournant pris par rapport aux aventures de Harry Potter, qui pourtant ne plaît pas à tout le monde. A l‘image de Hell de Lolita Pille, les avis sont assez mitigés, ce que je peux comprendre. On verra par la suite ce qu’il faut pour comprendre et mieux saisir les sentiments que ce que cette histoire est censée véhiculée, mais avant, arrêtons nous sur le speech de départ.

L’histoire s’ouvre sur les derniers moments de Barry Fairbrother, quelques instants avant sa rupture d’anévrisme, le jour de son anniversaire de mariage. L’événement macabre est vite relayé à travers la petite bourgade et une seule question se pose : qui va prendre sa place au conseil paroissial ?

Oui, ceci est le fil conducteur de l’histoire : l’élection de son remplaçant. Vu comme ça, je vous comprends, ça ne donne pas vraiment envie d’être lu. Bon, rajoutons à tout cela une grosse dose d’hypocrisie constante entre tout le monde, du sexe, de la violence, de la drogue et vous avez l’avant-dernier Rowling. En bref, pas à mettre entre les mains de tout le monde.

Je me serais bien arrêtée sur les personnages, mais il y en a trop. Beaucoup trop. On est vite perdu, mais plus on avance, plus on repère qui est qui et on commence à relier le tout. Réactions en chaîne, chaque acte perpétré par l’un d’entre eux se répercutera plus tard dans l’histoire sur un autre, menant à des situations plus graves les unes que les autres. L’hypocrisie constante entre les personnages est un autre fil de l’histoire que Rowling exploite à fond sans prendre de pincettes.

Pour comprendre le tout, il faut avoir vécu dans une petite ville, y avoir grandi. Sinon je ne pense pas que l’on puisse comprendre où Rowling veut en venir et ce qu’elle veut nous montrer. Pour avoir vécu dans une petite ville avant de venir habiter à Caen, j’ai vite retrouvé une atmosphère que je connaissais déjà. Dans une place à prendre, nous avons une ville où tout le monde se connait, pleine d’hypocrisie et de condescendance, où tout le monde n’hésite pas à se tirer dans les pattes dans le journal local pour récolter plus d’électeurs à la prochaine élection. A peu de choses près, j’ai vu la même chose dans la petite ville où j’ai grandi. Je pourrais presque changer les noms de l’histoire par ceux que j’ai connu, tellement l’histoire est réaliste. C’est ce réalisme qui m’a fait aimer Une place à prendre.

Côté couverture, je n’aime pas du tout celle du grand format, mais je préfère celle des éditions Le Livre de Poche, qui reflète bien mieux Pagford, à la manière où la petite ville est décrite.

En bref, un roman qui se laisse lire et apprécier quand on passe par-dessus le nombre incalculable de personnages, tous plus importants les uns que les autres.

Edit du transfert de blog : J’ai vu la série, qui comporte trois épisodes. Et OH MON DIEU, j’ai jamais vu quelque chose d’aussi proche de son oeuvre originale ! Et la BO ! Punaise ! Gros gros coup de cœur pour le livre, et la série !

[Chronique] Walking Dead, Volume 1 : Passé décomposé – Kirkman, Moore & Adlard

[Chronique] Walking Dead, Volume 1 : Passé décomposé – Kirkman, Moore & Adlard

walking dead 1


Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.

Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

Mon avis

Les zombies, ce n’est pas trop ma came. Quand je peux, j’évite les séries et les livres à ce sujet. Le thème  »cadavre pourrissant » ne m’a jamais attirée, jusqu’au jour où un ami a tenu à peu près ce langage :  »Regaaarde j’ai trouvé une nouvelle série trop trop bien, j’ai la première saison chez moi, monte me voir avec ton mec, on se regarde ça ! ». Cet ami, grand fan des zombies (tout le monde n’est pas parfait), venait d’acquérir la première saison de The Walking Dead et avait pour le même coup changé ma vision des choses sur les morts-vivants (du moins, assez pour regarder la série). Alors, quand un autre ami m’a proposé de me prêter ses comics de TWD, j’ai forcément dis oui.

Tout comme dans la série, nous retrouvons Rick dans le coma, sur le point de se réveiller à l’hôpital et de découvrir que le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. Il n’est plus que le grand terrain de chasse des zombies affamés suite à une épidémie et Rick prendra l’initiative d’aller chercher sa femme, laissée seule avec son fils. Tombant dans une embuscade de morts-vivants à Atlanta, il est sauvé par Glenn qui le ramène à son campement, où se trouve la femme de Rick, Lori et son fils, Carl. Le reste de l’histoire est basée sur de la survie dans ce monde infesté de zombies, en attendant que les membres du campement soient sauvés par l’armée.

Les puristes de la série vont être déçus. Tout d’abord, pour Daryl qui n’est pas présent, mais aussi pour l’histoire. En effet, les scénaristes n’ont fait que s’inspirer de la version papier, vous pourrez donc être déçus de voir un des personnages principaux mourir dès le premier volume, alors qu’il meurt bien plus loin que ça dans la série, sans trop vouloir spoiler. Pour ma part, sur certains points de l’histoire je suis contente que les scénaristes aient pris quelques libertés, mais je n’en dirais pas plus.

Côté graphismes, mention spéciale pour les morts-vivants. La chair pourrissant, les membres arrachés et autres joyeusetés de ce style sont vraiment bien dessinées. Les visages sont très expressifs, les dessinateurs ont réussi à faire passer les émotions comme il le fallait, sans trop exagérer et c’est franchement appréciable.

Cependant, malgré ces nombreux points positifs, le comics ne m’a pas plus plu que ça. Il se laisse lire, apprécier, mais je ne vois vraiment pas ce qui me pousserait à lire la suite, si ce n’est que l’on m’a prêté le deuxième volume, dont je ferais sûrement une chronique un peu plus tard. En bref, un bon premier tome, mais qui ne m’intéresse pas plus que ça.

[Chronique] Journal de Stefan, Tome 1 : Les origines – L.J. Smith

[Chronique] Journal de Stefan, Tome 1 : Les origines – L.J. Smith

journal de stefan 1

  • Éditeur : Hachette/Le livre de poche (2011)
  • Pages : 259
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 6.90€
  • Acheter Les origines

Mystic Falls, 1864. Stefan Salvatore vit avec son père, qui arrange son mariage avec une jeune fille de bonne famille, Rosalyn. Malgré son sens des convenances et des traditions, Stefan a du mal à se résigner totalement à cette union qu’il ne désire pas. C’est alors qu’arrive Katherine, que le père de Stefan recueille après que la jeune fille a perdu toute sa famille dans un terrible accident. Stefan tombe aussitôt sous le charme de cette mystérieuse personne. Un charme qui va s’exercer également sur Damon, le frère de Stefan, de retour du front. Un triangle amoureux d’une dangereuse sensualité commence alors à se dessiner… Mais bientôt des événements sanglants se succèdent dans la région. On soupçonne la présence de vampires. Lorsque sa fiancée est retrouvée morte dans des conditions atroces, les soupçons de Stefan grandissent.

 

Mon avis

J’ai mes petites habitudes quand je fini un livre et que je m’apprête à taper mon article. En dehors d’un café et de mon grignotage habituel, je lis les avis des autres chroniqueurs, histoire de ne pas écrire la même chose, pour sortir au final un avis quasi-unique, dont vous n’aurez pas une seule ligne venant d’un autre blog. Et parfois, quand j’en lis certain, je me demande si nous avons lu le même livre, vu la même série en rapport, ou si c’est moi qui ai une autre version du livre. Et le Journal de Stefan n’y échappe pas. Là, pour le coup, je me suis demandé si les autres chroniqueurs avaient lu le livre en entier et pas sauté certains chapitre. Il est donc temps pour moi de rétablir une certaine vérité autour de se livre, et de lui rendre un avis qui correspond vraiment à son contenu.

Replongeons donc dans le journal intime (enfin pas si intime…) de Stefan Salvatore, jeune homme de 17 ans, sur le point de se fiancer à Rosalyn -un mariage arrangé- , tiraillé entre la belle et douce Katherine Pierce, fraîchement arrivée en ville avec sa domestique, Emily, et sa future épouse, terne, pour qui il n’éprouve rien du tout. Mais heureusement pour Stefan, un coup de chance (ou de crocs), le sortira de ce futur mariage dont il n’a pas envie, et la belle Katherine n’y semble pas étrangère…
Le livre reprend les flahsbacks de la série  »The Vampire Diaries » sur le passé de Stefan, l’arrivée de Katherine et le comportement des frères Salvatore avec elle. Là où la série ne fait que suivre juste les informations importantes, ce journal les reprends, les décortiques, et  l’on en apprend pas mal sur la connaissance des vampires dans la famille Salvatore, l’intégration au conseil des fondateurs de Stefan, ce qu’il savait sur Katherine mais pourquoi il n’a rien fait pour la dénoncer, et pourquoi au final, il ne s’intéressait plus tellement à elle.

Cependant, ceux qui cherchent de l’action pour ce premier tome risques d’être déçus. En effet, à part la guerre et les attaques sur les animaux, rien de bien méchant de ce côté là. L’histoire tourne principalement autour du triangle amoureux Stefan/Katherine/Damon, Rosalyn, l’amour de Jonathan Gilbert pour Pearl (et encore), et sur les décisions des fondateurs de la ville contre les suceurs de sang et rien de plus, en bref un tome qui pourrait être ennuyant pour une personne qui ne s’intéresse ni à la série ni aux livres  »Journal d’un vampire » (qu’il faudrait que je me procure), mais les fans en trouveront sûrement un intérêt quelconque, qui ne rêverait pas de lire les journaux du mystérieux Stefan ?

Ce livre n’est pas un coup de cœur, ni même mon préféré. Il se laisse lire, mais rien de plus, le manque d’action y compte pour beaucoup. Je lirais quand même la suite, qui me semble bien plus prometteuse avec la fin de ce premier tome que nous offre L.J Smith!