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[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 2 – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 2 – Cocoa Fujiwara

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Avec l’aide de Karuta Roromiya et Banri Watanuki, deux autres résidents de la Maison de Ayakashi, Ririchiyo semble avoir trouvé un certain équilibre. Si elle était au départ très hésitante à garder son secret service auprès d’elle, elle a fini par trouver sa présence rassurante. Mais la distance respectueuse qu’il maintient entre eux pèse de plus en plus à la jeune fille, qui aimerait avoir une relation aussi amicale et détendue que les autres avec leur secret service. Malheureusement, une intrusion peu agréable va perturber ses projets de rapprochement: Kagerô Shôkiin, le fiancé que lui a choisi sa famille, a décidé de revenir avec fracas dans sa vie après des années de silence.

Mon avis

Nous retrouvons Ririchiyo Shirakiin, et son Secret Service, Sôshi Miketsukami à la Maison de Ayakashi, bâtiment exclusivement réservé aux Yôkai… Pour la première fois, nous allons suivre Riri dans la vie de tout les jours, et plus particulièrement à l’école. Car, souvenez-vous, elle a toujours du mal à interagir avec les autres, en étant toujours blessante et se donnant l’air d’une jeune fille arrogante.

Mais pour la première fois aussi, ce tome ne tournera pas uniquement autour de Riri ! En effet, cette fois-ci nous allons nous intéresser au passé de Miketsukami, révélé grâce (ou à cause) de l’arrivée du fiancé de Riri, Kagerô (choisi bien entendu par sa famille) . Cette dernière ne l’entendra pas de cette oreille, et nous sentons qu’elle a beaucoup plus envie d’être avec son Secret Service qu’avec Kagerô.

Miketsukami se révèle enfin, et son passé n’est pas du tout comme on pouvait l’imaginer. Autant à la Maison de Ayakashi il est mignon, sert comme il se doit Riri, autant… Mais je m’en voudrais de spoiler l’histoire ! Quant à Kagerô, il est… Extravagant. Je pense que c’est ce qui peut mieux le définir. Son pouvoir ? Savoir si quelqu’un est S ou M (comprenez par là Sado ou Maso), et tout est S ou M, de la table à la fenêtre contre laquelle il se cognera… Un personnage très intéressant qui risque de bouleverser bien des choses au sein de la Maison !

Bien entendu, je lirais sans hésiter la suite !

[Chronique] Vampire Knight, Volume 1 – Matsuri Hino

[Chronique] Vampire Knight, Volume 1 – Matsuri Hino

Vampire knight 1


A l’Académie Cross, internat réputé, la Night Class n’est composée que de beaux et brillants élèves. Mais derrière leur apparence de lycéens ordinaires, se cachent en réalité… des vampires!! Yûki et Zero sont tous deux des Gardiens, chargés de protéger ce secret. Yûki, convaincue d’une coexistance pacifique possible entre humains et vampires, prend son rôle très au sérieux… Alors que Zero nourrit une haine féroce contre ceux qu’il voit comme des monstres.

Mon avis

Yûki et Zéro sont gardiens à l’Académie Cross. En plus d’y être élèves et les enfants adoptifs du Directeur, ils doivent veiller à ce que les élèves de la classe de jour (Day Class) rencontrent le moins possible la classe de nuit (Night Class), car ces derniers ne sont autre que des vampires attirés par la moindre goûte de sang. Les élèves de la Day Class ignorent qu’ils partagent leur Académie avec des suceurs de sang, et la plupart d’entre eux sont déjà sous le charme de ces créatures, décrites comme belles, intelligentes, dotées de pouvoirs surhumains…

Vampire Knight est pour ainsi dire, le premier manga que j’ai découvert. C’est ce tome précis qui m’a donné envie d’en lire plus que de raison. Ah, 2007, tu fus vraiment une belle année ! J’ai donc commencé ma plongée avec ce shojo, aux graphismes bien particuliers.
Le thème du vampire + school life, c’est du vu et revu en 2015, c’en est même barbant. Mais à l’époque, ce n’était pas trop le cas, on avait pas encore découvert les ravages de Twilight et c’était très bien. On pouvait donc découvrir un manga aux évènements dramatiques, mais dont la mangaka, Matsuri Hino, a parsemé de touches d’humour. C’était le premier manga sérieux pour cette dame habituée aux comédies, on ne se détache pas facilement d’un genre !

Ce premier tome pose les bases, un triangle amoureux, et nous présente les quatre personnages que nous rencontrerons bien souvent. Nous avons donc ici Yûki, la première fille adoptive de Kurosu. Jeune fille candide avec un air innocent, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour tout le monde – sauf pour elle – et se retrouve toujours dans les situations les plus compliquées. Gardienne de l’Académie, elle est accompagnée pour ça de Zéro, le fils adoptif. Il donne l’impression de s’ennuyer constamment. Du duo de gardiens, c’est celui qui a clairement plus la tête sur les épaules. Leur « Père » , Kurosu, est le directeur de l’Académie. Il a recueilli ses deux gardiens quand ils ont perdu leurs parents, à plusieurs années d’intervalles. Il est très clairement très, très loufoque. Et celui qui est le plus mystérieux n’est autre que Kaname, un vampire. Ayant sauvé Yûki il y a plusieurs années, on retiendra qu’il pense qu’à elle et frappe souvent les vampires qui lui sont inférieurs. (Spoiler : il devient plus intéressant dans les autres tomes).

Côté graphismes, ce que l’on notera tout d’abord, ce sont les yeux, qui sont énormes. C’est clairement ce qui marque le plus quand on commence Vampire Knight, mais qui peut aussi dérouter. Le tracé est fin, et les visages des personnages sont tous anguleux. Les hommes sont tous efféminés au niveau du visage, quand j’ai commencé ce manga en 2007, j’ai eu du mal à accepter que Kurosu était un homme. Pour moi, il est resté pendant de longues années une femme (oui, oui). Côté vampire, ce qui les distingue, c’est le costume blanc, les dents, les airs supérieurs, et surtout il y a clairement dans ce premier tome beaucoup plus d’hommes chez eux. Dans la Day Class, on rencontre que des jeunes filles (en dehors de Zéro), qui sont toutes (sauf une) sous le charme des vampires. C’est un côté assez réducteur, mais je me souvient que par la suite on rencontre enfin les jeunes hommes de la classe de jour. Les expressions sont parfois exagérées, on ressent bien que Matsuri Hino a du mal à quitter la comédie, mais dans la plupart des cas, elles sont plutôt bien rendues. Côté décors, ils sont sombres, lugubres, le sang coule dès le premier tome, indiquant que la suite ne sera pas forcément un school life normal…

En bref, le thème pourrait clairement rebuter aujourd’hui, on a trop mangé de vampires lycéens ces dernières années, mais étant donné que l’on n’y restera pas pendant toute la série, ça se laisse tenter !