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[Chronique] Un site nommé désir – Lou Borgia

[Chronique] Un site nommé désir – Lou Borgia

un site nommé désir


« Un site nommé Désir… » C’est le nom que Lou a donné au site qu’elle a créé avec Adèle – DJ dans une boîte de filles – et Victoire – qui rêve de gloire sur les podiums –,afin de parler librement de sexe entre jeunes. Elles adoreraient pouvoir en vivre, mais pour cela il faut intéresser les publicitaires… Côté cœur, il y a l’amoureux que Lou a quitté et qui continue à la harceler. Mais aussi Miss Mojito, une jolie Cubaine qui brûle de lui faire découvrir les plaisirs entre filles. Et, surtout, le mystérieux internaute qui reproche à Lou de ne rien connaître au désir et qui lui lance un défi : remettre au goût du jour le concept de flirt. Le programme ? Flirter à mort sans jamais coucher. Jouer avec le désir par tous les bouts, en s’interdisant d’aller jusqu’à l’orgasme. Et ne pas tomber amoureux…
À 26 ans, Lou a une imagination débordante et elle fantasme plus vite que son ombre. Quoi de plus excitant pour elle qu’un garçon qui joue à l’Homme Fatal, celui qu’on n’a pas le droit d’aimer ?

Merci aux éditions La Musardine pour cette lecture !

Mon avis

Lou, Adèle et Victoire ont créées le site « Un site nommé désir » où elles parlent sans détours ni fioritures de tout ce qui tourne autour du sexe. Mais un nouveau lecteur, Vendatour, n’est pas d’accord avec elles et remet en cause le fait qu’il n’est nulle part fait mention du désir sur le site. Il met au défi Lou de flirter avec lui, éprouver du désir, sans jamais coucher, pour connaître le vrai désir…

Et à l’instar du site, le livre n’est pas suffisamment axé sur le désir. Tout le monde couche, Lou également, sans faire expérience du fameux désir, le sujet principal de cette histoire, hormis une ou deux fois, ce qui n’est clairement pas assez. Pour ma part, je m’attendais à ce que le désir soit pleinement présent, qu’il monte dans une certaine tension sexuelle pour exploser dans une apothéose finale, mais il n’en est rien. Et malheureusement, je n’ai pas trouvé ça émoustillant.

Pour cause, un contenu que j’ai trouvé trop creux, et absolument pas convaincant quand les filles se la jouent SM avec un patron d’une grosse boîte, ça sonne plus comme un « rajout », même s’il contribue largement à lui tout seul aux quelques scènes que l’on pourrait qualifier de désir.

Mais côté écriture, ça se laisse lire, le vocabulaire n’est pas compliqué, c’est fluide, même si on peut se retrouver déboussolés par un changement de point de vue récurrent entre le personnage principal et l’auteur (qui portent le même nom), en plein milieu de paragraphes.

Je ne me suis pas sentie proche des personnages, parce que comme dit plus haut, c’est creux. On reste en surface, on ne va pas plus loin. On ne fait que survoler les différents passages. La fin m’a quelque peu frustrée, arrivant trop rapidement sans que l’auteure ait conclu la moindre de ses petites intrigues : le site, les relations amoureuses, le boulot de Victoire,… Entre autres.

En définitive, de bonnes idées qui auraient pu me plaire si cela avait été plus travaillé.

[Chronique] Poupée de chair – Isabelle Lorédan

[Chronique] Poupée de chair – Isabelle Lorédan

poupée de chair


Histoire d’amour dans laquelle les sentiments profonds de deux êtres s’expriment dans une relation de domination, Poupée de chair est un récit érotique intense et émouvant.

De la rencontre de Claude dans les années 1960 jusqu’à l’époque contemporaine, les années s’écoulent, riches d’expériences. Claude pousse Solana à franchir progressivement certaines limites, de la simple fessée au fouet, d’une corde qui enserre son corps au port d’un collier définitif, signe de son entière soumission.

À travers un récit à la première personne, Solana évoque le couple atypique qu’elle forme avec son maître, qui est aussi l’homme de sa vie : cinglant, attachant, et avant tout aimant.

« Le temps que nous passions l’un sans l’autre était devenu pesant tant pour lui que pour moi. »

Mon avis

Solana et Claude se rencontrent, et entre eux, c’est le coup de foudre. Claude va initier Solana au BDSM, dans le respect de l’un et de l’autre, mais c’est plus un récit sur la place des sentiments que sur l’initiation de Solana…

En effet, ici les sentiments de Claude et Solana sont mis en avant, ainsi que ce qu’ils ressentent, donnant beaucoup plus de réalisme au récit, car après tout, le BDSM n’est pas exempt d’amour, de respect et de sentiments. Ce récit est raconté à la première personne par Solana, donnant son point de vue de soumise, et expliquant également ce que ressent Claude de son côté, comme expliqué en préambule par l’auteur.

Petit à petit, nous suivons lentement Solana et Claude dans leur découverte l’un de l’autre, dans un récit plein de sensualité. La nouvelle est très courte (48 pages), mais il n’en faut pas plus pour comprendre le message que l’auteur veut faire passer: les sentiments avant tout! Pour ceux qui ne connaissent pas le BDSM, cette nouvelle est parfaite pour comprendre ce qui se passe dans ce genre de relations.

La couverture représente bien Solana et Claude lors d’une de leur séance très marquante dans leur parcours. J’apprécie beaucoup les couvertures de cette maison d’édition, car elles montrent bien souvent une scène de l’histoire, ou expriment totalement l’ambiance qui va suivre.

Pour résumé, cette nouvelle est parfaite pour qui veut comprendre le BDSM autrement que par des récits émoustillants qui ne représentent pas souvent la réalité de la chose. Pour ma part j’ai totalement adoré découvrir ce côté là!

Merci au forum Au coeur de l’Imaginarium et aux éditions Dominique Leroy pour ce partenariat!

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi – Guide officiel – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi – Guide officiel – Cocoa Fujiwara

ss guide officiel


Dans ce Guide Book, Cocoa Fujiwara confronte chaque protagoniste à son « double » afin de mettre en lumière leurs différences de caractère. L’auteur ne s’arrête pas là puisqu’elle dévoile des détails croustillants sur les personnages, l’univers de Maison de Ayakashi, ainsi que sur elle-même en répondant aux questions des lecteurs. Comble de bonheur, ce volume contient également de nombreuses esquisses associées aux commentaires de la mangaka!

Mon avis

Ce guide officiel, considéré comme un tome 0, mériterait très franchement d’être plutôt considéré comme un tome 5. Mais pourquoi donc? J’vais vous expliquer tout ça!

Le quatrième tome se concluait sur un évènement de grande envergure pour nos yokais (sans vouloir spoiler), ainsi donc se terminait la première partie de l’histoire des habitants de la Maison Ayakashi. Le cinquième tome, se déroulant une vingtaine d’année plus tard, nous laisse dans le flou total, nous ne savons pas où nous en sommes, qui est quoi, pourquoi, comment, qu’est ce qui s’est passé pour en arriver là, si bien que de nombreux lecteurs ont arrêté de suivre la série à partir de ce moment là. Et bien tout est révélé dans le guide officiel! Voilà pourquoi ce guide est pour moi le tome 5 de cette série 🙂

Mais revenons sur le guide. Outre les révélations, nous en apprenons beaucoup sur les habitants de la maison à travers diverses fiches technique complètes. Nous avons aussi le nom de chaque yokai, et sa place dans le folklore japonais, ainsi que les noms et explications sur les divers ennemis croisés en cours de route.

De nombreuses illustrations en couleurs, qui ne sont pas sans rappeler l’anime, sont magnifiques. Cocoa Fujiwara a glissé également de nombreux croquis dans ces pages, pour notre plus grand bonheur. Pour conclure ce guide, une interview de Cocoa nous révélant quelques infos sur la série, mais également des croquis extrêmement détaillés des personnages tels qu’ils étaient prévus à la base. Personnellement, j’aime bien les deux versions 🙂

En bref, un bon petit guide permettant de mieux saisir cette série un brin complexe, qui vous sera indispensable!

[Chronique] Grand écart – Claude H.

[Chronique] Grand écart – Claude H.

grand ecart


Le troublant parcours d’un homme bouleversé par une religion nouvelle, celle de l’amour BDSM…

Professeur, mari aimant et père comblé, Guillaume n’en est pas moins en proie à des pulsions sexuelles masochistes. Lorsqu’il rencontre Paule, ce qui ne s’apparentait qu’à un «vice de forme» dans sa vie se mue en passion, et ses pratiques, cataloguées par le commun des mortels comme avilissantes, deviennent une obsession d’ineffables sources de jouissance… et de souffrances.
Avec cette dominatrice, et pour elle, débute l’écriture d’un cahier où il avoue expériences, doutes et déchirements d’une aventure SM extrême.

Témoignage d’un homme lucide et cultivé, Grand Écart est sans nul doute le titre approprié de ce roman dont les sentiments et les élans sexuels se fracassent contre le mur du péché. Un livre au style aussi dépouillé qu’évocateur, puissant et perturbant, érotique, pornographique et philosophique, qui en appelle à sonder nos propres abîmes et interroger leurs noirceurs.

Mon avis

Guillaume, la quarantaine, marié avec Séverine, père de deux enfants, dans l’attente d’un troisième, professeur des collèges, fervent croyant, mais aussi un homme déchiré entre sa religion, sa femme et sa sexualité, qu’il peine à accepter. Sa femme n’aime pas tout ce qui est sado-masochisme et le laisse donc voir en toute impunité sa maîtresse, Paule, du moment qu’elle n’en sait rien et qu’il remplit son devoir conjugal. Côté religion, Guillaume ne peut s’empêcher de penser aux règles édictées dans la Bible, et essaye de concilier les deux, ce qui n’est pas une mince affaire quand on assume pas vraiment sa sexualité… Nous allons le suivre à travers son journal, qu’il écrit pour Paule, une manière de l’aider à s’accepter tel qu’il est, en mettant des mots sur tout ça.

Notre narrateur, Guillaume, aime sa femme et ses enfants, aime son travail, aime sa religion, mais il aime aussi Paule et le sm, et essaye tant bien que mal de faire cohabiter le tout ensemble, tout en cherchant à s’accepter, ayant honte de ce qu’il est, de ce qu’il fait. Ce n’est pas ici une quête initiatique, mais surtout le témoignage d’un homme torturé qui ne sais plus vraiment où donner de la tête. C’est un personnage qu’on a envie d’aider, à qui on a envie de lui dire qu’il peut faire ce qu’il veut de son corps, que l’on prend en pitié et avec qui on vit ses moments de doutes.

Dans son témoignage, nous ne sommes pas loin d’oublier certains, comme Séverine et les enfants de Guillaume, qui eux sont au second plan et ne revienne que pour rappeler le déchirement de notre narrateur. Quant à Paule, nous la suivons quasi-tout le temps, étant donné que même quand Guillaume n’est pas avec elle, il ne peut s’empêcher de penser à elle et de la contacter,  sois pour se rassurer, sois pour la revoir. Paule est une personne extrêmement compréhensive, faisant de son mieux pour aider son soumis à s’accepter, passant sur ses moments de doutes et lui laisse une totale liberté, même quand celui-ci pense pouvoir s’éloigner d’elle pour faire taire ses idées « contre nature », pour mieux revenir quelques jours plus tard, comprenant que ça ne sert à rien. Cependant, Paule est très secrète, et nous n’apprenons rien de plus que Guillaume sur elle, sur sa vie privée, ou quoi que ce soit d’autre.

Les scènes de sexes sont très présentes et représentent bien les trois quarts du livre, mais l’auteur arrive tout de même à faire cohabiter l’histoire derrière, ce qui est assez plaisant. Les scènes sont merveilleusement décrites et émoustillantes, allant crescendo, partant de la simple scène sm à des scènes beaucoup plus extrêmes qui m’ont un peu moins plus étant donné que l’auteur commençait à parler d’urologie.

J’ai trouvé ce texte bien écrit, avec un vocabulaire assez enrichi, mais certains passages sont notés comme si c’était des prises de notes, des passages auxquels il n’y a pas de ponctuations ni même une certaine cohérence par moment, pour reprendre quelques lignes plus tard un texte écrit normalement. Des changements assez déroutant, mais on s’y fait vite.

En bref, Grand écart est une bonne petite lecture qui ne laisse pas indifférent et qui se laissera très certainement relire plusieurs fois.

Merci au forum Have a Break, Have a Book et aux éditions La Musardine pour ce partenariat.

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 4 – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 4 – Cocoa Fujiwara

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Ririchiyo et Miketsukami se rendent ensemble dans la résidence de Shimon Satorigahara, la représentante non-officielle des Héritiers, capable de voir au-delà de la réalité et de lire dans les esprits. C’est grâce à elle que Miketsukami a pu être libéré de sa prison et rencontrer Ririchiyo. Pour la jeune Oni, c’est un choc, mais qui servira à rapprocher davantage le jeune couple. Mais leur destin ne semble pas être de connaître une vie paisible et confortable. Quelques jours plus tard, Karuta est attaquée par un groupe de Yôkai dans un parc. Frappée par un sort, elle ne peut plus reprendre son apparence humaine. Bien décidés à lui venir en aide et à neutraliser la bande de Yôkai qui les menace, les Héritiers de la Maison Ayakashi partent en guerre. Une guerre qui changera leur vie à tout jamais?

Mon avis

J’avais peur de devoir finir par catégoriser ce manga dans « Shôjo », mais finalement -et ce n’est pas trop tôt-, Cocoa Fujiwara s’intéresse enfin à l’action et aux ingrédients qui composent un bon Shonen ! Un tome certes triste, mais enfin à la hauteur de ce que la mangaka nous avait promis…

Pour le réveillon du nouvel an, chaque héritier Yokaï retourne dans sa famille. Comme Miketsukami ne peut pas retourner chez lui, Riri l’autorise à venir avec elle, pour son plus grand plaisir. Une fois sur place, ils sont convoqués par Satorigahara, l’héritière la plus puissante, pour parler de leur passé, mais aussi de leur avenir et pour le coup on s’intéresse enfin aux sentiments de Miketsukami vis-à-vis de Riri.

Une fois rentrés de cette visite, ils apprennent que Karuta est dans le coma, suite à une attaque d’un groupe d’héritiers. A son réveil, la jeune fille ne peut plus revenir à sa forme humaine et les coupables reviennent pour terminer leur travail… Une guerre entre héritiers va donc éclater.

En parallèle, on apprend que Nobara n’est pas que Secret Service, mais aussi conseillère en menace paranormale et nous allons la suivre dans une de ses missions, dans une école de campagne.

On s’intéresse aussi un peu plus de la relation de KarutaxWatanuki, on rentre dans les détails, mais ça n’empiète pas sur le reste de l’histoire.

L’action est omniprésente, ce tome est particulièrement violent et la fin est à la fois triste et magnifique, je ne saurais en dire plus sans spoiler l’élément majeur de ce tome-ci. La légende des Yokaï est traitée dans les moindres détails, tout en nous en apprenant plus sur celle-ci, mais aussi la création de la Maison Ayakashi.

En bref, un très bon tome, mais je reste sceptique concernant la suite, reste à voir comment la mangaka arrivera à tourner la perte d’un des… *spoil*

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 3 – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 3 – Cocoa Fujiwara

secret service 3


À présent que Ririchiyo sait que c’est avec son Secret Service et non avec Kagerô Shôkiin, le fiancé que lui a choisi sa famille, qu’elle a correspondu pendant des années, elle a trouvé une certaine sérénité. Non seulement elle n’épousera pas le pervers Kagerô, mais sa relation avec Miketsukami n’en est que plus forte et plus belle. Lorsque le Service Secret de Watanuki, Zange Natsume, leur suggère d’enterrer une « capsule temporelle » contenant des lettres à l’attention de la prochaine incarnation de leurs proches, Ririchiyo choisit d’écrire une lettre d’amour à Miketsukami. Malheureusement, elle se trompe et enterre la mauvaise lettre et lui donne la lettre d’amour. Ne sachant comment réagir et se sentant très vulnérable, Ririchiyo s’enfuit. Mais Miketsukami la retrouver et tous deux s’avouent leurs sentiments…

Mon avis

Nous retrouvons les habitants de la Maison de Ayakashi pour un troisième tome, plein d’humour, de flashbacks, mais aussi d’amour… La fin du deuxième tome était assez révélateur, ont découvrait le passé de Miketsukami (Sôsô), de son enfance à son départ pour la Maison, mais aussi que Kagerô (Kage) n’est autre que le fiancé de Ririchyo (Chyo/Riri), qui elle aime Sôsô, mais pense que ça ne peut absolument pas être de l’amour (têtue et bornée, en plus) (mais seulement pour les premiers tomes).

Une fois les sentiments des trois avoués, ont suit le couple SôsoxChyo pendant six mois, à travers des petites scènes du quotidien, avec ou sans les autres habitants, et à part deux-trois scènes d’action/sérieuses, le reste de ce tome reste très axé sur l’humour, la franche rigolade et l’amour que porte Chyo à Sôsô et ce qu’elle ressent principalement. En revanche, de ce que ressent Sôsô, on y reste très éloignés, et en dehors de quelques allusions à ce propos, on ne creusera pas plus loin ce personnage complexe dont ont ne sais pas grand chose, en dehors de son passé.

Cocoa nous emmène voir aussi Zange Natsume et son client, Watanuki, ce dernier toujours amoureux de Karuta, même si lui aussi ne veut pas l’avouer et préfère se cacher derrière ses airs de racaille, comme il s’en vante si souvent. Ces personnages sont bien entendu très attachants, Natsume à l’air d’être un élément très important grâce à son don de voyance pendant quatre cases, mais ça ne va pas plus loin que ça. Encore une fois, la plus grande partie du manga reste focalisé sur Chyo et son problème d’interaction avec les autres, un peu de Sôsô, mais rien de plus.

On est en droit de se demander où est passé l’action normalement présente dans tout bon Shônen, et de déplorer que la mangaka s’intéresse un peu trop à l’amour qu’au reste, ce qui me donne plus l’impression de lire un Shôjo qu’autre chose. Mais mon petit doigt me dit que nous serons satisfaits dans les prochains tomes, j’ai hâte de m’y mettre !

En parallèle, j’ai regardé l’anime (Inu x Boku SS), et il n’est pas de trop pour apprécier les premiers tomes qui partent dans tout les sens. Du haut de ses douze épisodes, il est fidèle au manga et je le recommande à toute personne commençant la saga 🙂

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 2 – Cocoa Fujiwara

[Chronique] Secret Service : Maison de Ayakashi, Volume 2 – Cocoa Fujiwara

ss 2


Avec l’aide de Karuta Roromiya et Banri Watanuki, deux autres résidents de la Maison de Ayakashi, Ririchiyo semble avoir trouvé un certain équilibre. Si elle était au départ très hésitante à garder son secret service auprès d’elle, elle a fini par trouver sa présence rassurante. Mais la distance respectueuse qu’il maintient entre eux pèse de plus en plus à la jeune fille, qui aimerait avoir une relation aussi amicale et détendue que les autres avec leur secret service. Malheureusement, une intrusion peu agréable va perturber ses projets de rapprochement: Kagerô Shôkiin, le fiancé que lui a choisi sa famille, a décidé de revenir avec fracas dans sa vie après des années de silence.

Mon avis

Nous retrouvons Ririchiyo Shirakiin, et son Secret Service, Sôshi Miketsukami à la Maison de Ayakashi, bâtiment exclusivement réservé aux Yôkai… Pour la première fois, nous allons suivre Riri dans la vie de tout les jours, et plus particulièrement à l’école. Car, souvenez-vous, elle a toujours du mal à interagir avec les autres, en étant toujours blessante et se donnant l’air d’une jeune fille arrogante.

Mais pour la première fois aussi, ce tome ne tournera pas uniquement autour de Riri ! En effet, cette fois-ci nous allons nous intéresser au passé de Miketsukami, révélé grâce (ou à cause) de l’arrivée du fiancé de Riri, Kagerô (choisi bien entendu par sa famille) . Cette dernière ne l’entendra pas de cette oreille, et nous sentons qu’elle a beaucoup plus envie d’être avec son Secret Service qu’avec Kagerô.

Miketsukami se révèle enfin, et son passé n’est pas du tout comme on pouvait l’imaginer. Autant à la Maison de Ayakashi il est mignon, sert comme il se doit Riri, autant… Mais je m’en voudrais de spoiler l’histoire ! Quant à Kagerô, il est… Extravagant. Je pense que c’est ce qui peut mieux le définir. Son pouvoir ? Savoir si quelqu’un est S ou M (comprenez par là Sado ou Maso), et tout est S ou M, de la table à la fenêtre contre laquelle il se cognera… Un personnage très intéressant qui risque de bouleverser bien des choses au sein de la Maison !

Bien entendu, je lirais sans hésiter la suite !

[Chronique] Ludwig Revolution, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] Ludwig Revolution, Volume 1 – Kaori Yuki

ludwig revolution 1


Yuki Kaori ou comment détourner les contes pour enfant. Vous imaginiez Blanche Neige, La Belle au Bois Dormant ou le Petit Chaperon Rouge comme de belles princesses, douces, gentilles et innocentes ? Eh bien vous allez les découvrir en tant que tueuses, meurtrières, psychopathes. Et tout ça aux côtés de Ludwig, un charmant Lord anglais qui fait de bien étranges rencontres.

Mon avis

Ludwig Revolution est le manga par lequel il faut commencer si on veut s’initier à l’univers déjanté de sa mangaka, Kaori Yuki. Rappelons-le, son univers glauque, pervers, gore, et qui tourne sur des thèmes comme l’inceste et la nécrophilie, n’est pas commun, et pourrait en rebuter plus d’un. Cependant avec ce premier tome, nous commençons doucement, pour aller petit à petit, vers la noirceur de son univers…

Nous suivons le Prince Louis, alias Ludwig, et son valet, Whilelm, alias Will, dans sa quête de la femme de sa vie. Son père n’en pouvant plus de le voir ramener des filles de joies ou de basse naissance au palais, l’envoie dans cette quête initiatique. C’est à partir de là que l’on va remonter les contes de notre enfance : Blanche Neige, Barbe Bleu, la Belle aux bois dormants, et le Petit Chaperon Rouge. Enfin, à la manière de Kaori Yuki, bien entendu ! Et avec un Prince aux tendances nécrophiles, collectionnant les corps de ses conquêtes, et aimant que les filles à forte poitrine, sa tache ne va pas être aisée… Surtout que les femmes qu’il rencontrera sont toutes dérangées : entre la sorcière SM, la princesse qui cherche uniquement la vengeance en se servant de son corps, ou celle qui a abattu toute sa famille à la hache étant enfant, il aura du soucis à se faire, notre Prince !

Il n’y a rien à reprocher à ce manga : des dessins parfaits, une histoire qui tient la route, et un univers particulièrement intéressant, vu que Kaori Yuki se base sur les contes originels des frères Grimm, déjà particulièrement trash. Un manga que je conseille à tous, mais à ne pas laisser à des plus jeunes lecteurs 🙂