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[Chronique] Mad Love ! – Naduki Koujima

[Chronique] Mad Love ! – Naduki Koujima

mad love !


Takeru le gardien du pensionnat pour garçon Takamanohara est en réalité… Un majordome.
Takeru fait tous les efforts du monde pour être un bon majordome et servir Reika Moriyama, sa future maîtresse, mais son frère, Kengo Moriyama, ne s’en rend pas du tout compte.
Kengo aime Takeru depuis toujours et a pour coutume de n’en faire qu’à sa tête.
Maintenant qu’il travaille comme jardinier dans l’école voisine, la situation est devenue bien compliquée. Le voilà qui se présente à Takeru un bouquet de fleurs à la main, l’embrasse et pour finir le déshabille. Takeru n’en peut plus de ce harcèlement quotidien.
Entre Takeru qui a bientôt atteint ses limites et Kengo qui se conduit de manière très superficielle, cette relation ne tient vraiment qu’à un fil.

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Takeru est un gardien de pensionnat pour garçon. Qu’il soit à ce poste-là n’a rien d’anodin, puisqu’il y est pour trouver le meilleur prétendant pour Reika, sa maîtresse, dont il est le majordome. Mais sa tâche ne va pas être aisée quand Kengo, le frère de la demoiselle, commence à déballer ses sentiments à Takeru et le supplie d’accepter son amour…

Petite romance parue en one shot et qui apporte un peu de légèreté dans les dernières sorties un peu plus sombre de Taïfu Comics, Mad Love ! n’est pas très original. En effet, le scénario est assez banal et déjà vu un peu trop souvent. Le seme, Kengo, impose son amour et ses désirs qui datent de l’enfance, tandis que Takeru incarne l’uke qui a énormément de mal à dire non. Au point de subir un harcèlement quotidien qui frise l’indécence. Ce n’est donc pas original, et très prévisible, mais cela pourrait convenir auprès de certains lecteurs. Les plus exigeants passeront leur chemin.

mad love illu

Si vous vous attendiez à savoir si Takeru a trouvé un bon prétendant pour sa maîtresse, c’est peine perdue. Mis à part deux-trois allusions à la fameuse recherche, dès que Kengo et un chaton trouvé dans l’enceinte du pensionnat rentrent en scène, cette partie-là de l’histoire est totalement éclipsée, pour mettre en avant les aventures des deux jeunes hommes avec ce chat, sous couvert d’une romance qui ne me convainc pas.

Côté graphismes, je ne suis pas plus convaincue ici non plus. Outre les problèmes de proportions récurrents, la qualité des dessins est très inégale d’une planche à l’autre, on passe souvent d’un gros plan bien travaillé à d’autres d’une qualité bien inférieure. Les expressions et réactions des personnages sont trop exagérés et manquent de variété, ainsi l’uke passe son temps à rougir et à être gêné, tandis que le seme est flegmatique en toute circonstance.

En bref, Mad Love ! est une petite romance légère qui manque d’originalité et qui ne m’a pas convaincue outre mesure, que ce soit par son scénario vu et revu ou ses graphismes assez inégaux.

[Chronique] Bel ordure – Élise Fontenaille

[Chronique] Bel ordure – Élise Fontenaille

bel ordure

  • Éditeur : Calmann-Lévy (2016)
  • Pages : 227
  • Genre : Romance
  • Prix : 17€
  • Acheter Bel ordure

Un dimanche matin glacial de janvier, dans Paris déserté,Eva se rend au commissariat. Elle n’a pas fermé l’oeil de la nuit; Adama a fait le siège de son appartement. Eva et Adama se sont aimés. Un amour fou. Une passion compliquée. Tout les séparait. Eva est une lle de l’aube plutôt solitaire, Adama, un oiseau de nuit connu du Tout-Paris. Elle est aussi petite, ronde, blonde et blanche qu’il est grand, noir et sculptural. Eva est foudroyée par leur rencontre, émerveillée par leurs différences, fascinée par cet homme sans attaches, qui ne possède rien et semble ne vivre qu’au présent. Mais passés les premiers mois d’aveuglement, le mystère s’estompe pour révéler, derrière sa stupéfiante beauté, une autre facette d’Adama. Adama boit, Adama la trompe, Adama vit des femmes qu’il rencontre, Adama sait-il seulement aimer ?

Merci Babelio et Calmann-Lévy pour cette lecture !

Mon avis

Eva rencontre Adama, qu’elle trouve très beau. De fil en aiguille, une relation s’installe entre ces deux-là. Mais comment en sommes-nous arrivés à ce que Eva dépose une main courante, un beau matin après les attentats parisiens ? Avec elle, nous allons remonter ces derniers mois avec Adama, l’homme le plus mystérieux et attirant que Eva n’avait jamais rencontré. De leur rencontre à leur séparation, remontée d’une romance peu commune…

Ce récit commence par cet Adieu à Adama : la main courante, le refus de lui ouvrir la porte, nous avons là une Eva qui a les yeux bien ouverts sur la situation – la sienne, celle de son amant – et qui agit en conséquence des choses. Mais Élise Fontenaille revient sur la Eva du passé, aux yeux fermés, aveuglée par l’amour qu’elle porte à son oiseau de nuit. L’amour qu’elle porte à Adama est de plus en plus fort, et leurs parties de jambes en l’air sont plus intenses au fil des pages. Jusqu’à ce que vienne l’élément perturbateur, la chose qui fait que Eva veut des réponses à ses questions, et qu’elle ouvre lentement les yeux.

La plume d’Élise est très légère, à l’image de son récit, mais très imagée. Je me suis imaginée sans peine les différents lieux, les différentes scènes sans aucun soucis, bien que j’aurais apprécié avoir plus de descriptions sur les personnages, auxquels on ne s’attache finalement pas – ou très peu. Adama, on sent directement qu’il y a quelque chose qui ne va pas, surtout par la façon dont s’ouvre Bel Ordure, le personnage est trop mystérieux pour qu’on ne connaisse autre chose de lui que ses coucheries et qu’un quelconque passé sur les planches. Et Eva est photographe et aime Adama. Nous n’en savons pas tellement plus. 

Concernant la fin, je l’ai trouvée assez prévisible, je m’y attendais. Quelle autre fin pouvait-il y avoir ? Aucune autre, c’est évident. Mais cela manque de surprise, de fraicheur. C’est trop attendu. En prenant un peu de distance entre la lecture et le moment où j’écris cet avis, Bel Ordure ne me paraît pas plus inoubliable que ça, le début m’ayant plus marqué que le reste, sans relief.

En bref, Bel Ordure est une courte romance, mais malheureusement pas inoubliable. Je l’ai lu d’une traite, mais cela ne m’a pas plus touchée que cela. Prévisible, personnages peu attachants, on a l’impression d’être laissé à l’écart dans cette lecture où on aurait envie d’en savoir plus.

[Chronique] GMO Project Next-Gen : Interlude – Rohan Lockhart

[Chronique] GMO Project Next-Gen : Interlude – Rohan Lockhart

interlude

  • Éditeur : MxM Bookmark (2015)
  • Pages : 98
  • Genre : Science-fiction, Romance
  • Prix : 10€
  • Acheter Interlude

« Je n’ai jamais quitté Triel. » Cette phrase, teintée de mélancolie et d’envie, Ash l’avait prononcé au cours d’une discussion à l’aéroport et depuis, Keisuke l’entendait résonner dans son esprit. Elle le prenait aux tripes, le remuait, lui donnait des rêves fous d’évasions à ses côtés. Embarquez avec Ash et Kei pour une escapade amoureuse sur la côte Ouest des Etats-Unis.

Couverture spéciale pour les contributeurs Ulule !

Mon avis

Ash n’a jamais quitté Triel, Ruby s’en est toujours assurée. Kei voulant lui faire plaisir, il lui organise une virée loin de Triel, avant qu’ils ne soient séparés par la rentrée scolaire. Est-ce que le voyage plaira à Ash, lui qui n’est jamais parti ? En route pour la côté ouest des États-Unis !

Se situant juste après les évènement du deuxième tome, et bien loin de l’action qui caractérise la saga, c’est un spin-off plein d’émotions et de sentiments qui nous est proposé-là. Contenter Ash n’est pas une mince affaire, alors pour Kei qui a toujours peur de tout faire foirer, on s’attend à tout ! Et pourtant, on est emporté par la vague des sentiments des deux jeunes hommes. Et puis, ils sont tellement mignons avec leurs réactions, qu’on ne peut que craquer !

Les deux garçons vont pouvoir en profiter pour se rapprocher et franchir une étape dans leur relation. Cet éloignement des petits tracas du quotidien leur fait beaucoup de bien ! On y découvre ici un Ash plus calme et qui réfléchit avant de mettre mal à l’aise le pauvre Kei, qui lui s’ouvre plus et accepte de plus en plus son homosexualité. Est-ce que le couple survivra à la séparation qui les attends ? Je l’espère bien !

Ce hors-série est accompagné d’illustrations de Lehanan, qui sont magnifiques ! Ce sont des crayonnés en noir et blanc, et pour certaines planches, elles sont très sensuelles !
Il y a également une bande-dessinée, de Xian Nu, qui est aussi la dessinatrice du manga Amour Sucré ! Une saga que j’ai abandonné bien vite à cause du scénario trop plat. Mais je suis ravie de la retrouver ici, et de voir combien son coup de crayon a évolué depuis !
Le bonus BD est clairement plus manga, et nous amène à une scène qui s’est déroulée quand Ash et Kei étaient encore des enfants. Alors que Ash fête ses 9 ans, il retrouve son ami en pleur, et pour le consoler, lui fait une promesse…

En bref, ce petit hors-série sur Ash et Kei est indispensable pour les fans du couple. Bourré d’émotions et de sentiments, on est loin de l’action pour plus de romantisme. Les illustrations accompagnant le texte sont magnifiques et apportent une touche de sensualité qui ravira bien des lecteurs-trices…

interlude non contributeurs
La couverture d’Interlude pour les non-contributeurs !
[Chronique] GMO Project Next-Gen, tome 2 : Shadow – Rohan Lockhart

[Chronique] GMO Project Next-Gen, tome 2 : Shadow – Rohan Lockhart

gmo project next gen 2

  • Éditeur : MxM Bookmark (2015)
  • Pages : 417
  • Genre : Science-fiction
  • Prix : 20€
  • Acheter Shadow

Le calme est toujours de courte durée à Triel. Après la rébellion qui a poussé certains membres de l’ORSM à devenir des Outlaw, c’est maintenant le vol de sérum GMO qui frappe la ville, mettant les Guardian en alerte. Un homme surnommé Shadow frappe au hasard et demeure insaisissable. Parallèlement, le Chancelier Hellstrom est soupçonné d’avoir altéré la mémoire de la Gouvernante de l’ORSM. Mais comment faire la lumière sur une affaire que l’on a oubliée ? Il faudra à Ruby tout son courage pour affronter les démons qui l’ont privée d’une vie et de sa famille. De leur côté, Ash, Sanka et Kei s’apprêtent à vivre leurs derniers instants ensemble au lycée, avant de prendre des routes différentes. Les chemins qu’ils vont prendre les amèneront à faire des choix difficiles et parfois douloureux : oublier un amour déçu, apprendre à accepter ses sentiments et réussir à ouvrir son cœur.

Mon avis

Suite directe de Outbreak, Shadow nous ramène dans l’univers des GMO. Nous retrouvons Ash et Sanka, qui doivent faire face à de nouveaux sentiments, tandis que Ruby se rend compte qu’elle a oublié 10 ans de sa vie, et que son chancelier y est pour quelque chose. Alors que les jeunes mutants se préparent à l’examen de fin d’année, un homme mystérieux vole le sérum GMO dans les hôpitaux. Totalement insaisissable, la charge de l’arrêter revient à Dean, le fils de Gush et Stella, deux GMO Primus que l’on a déjà rencontré dans le premier arc de GMO Project.

C’est la première fois que j’ai un livre papier de chez MxM Bookmark entre les mains, et je suis agréablement surprise ! La couverture est très douce au toucher, et les pages sont d’un papier de qualité. Autant dire que le prix de ce grand format vaut largement, rien que pour la qualité de l’ouvrage.

Et c’est un plaisir de retrouver Ash et Sanka, mais surtout de découvrir Kei, qui va avoir une sacré remise en question de ses sentiments, tout comme les deux meilleurs amis, mais surtout plusieurs scènes assez drôles. Ce sont toujours des relations saines qui nous sont présentées là, ce qui est le point fort de MxM, qui met un point d’honneur à bannir les situations trop récurrentes dans le boy’s love, tel que le fameux syndrome de Stockholm, et c’est très agréable !

L’histoire de Shadow, notre voleur de sérum, est très bien tournée. Je n’ai pas arrêter d’extrapoler et de chercher ses raisons jusqu’au bout. Qu’est-ce qui pousserait un homme à voler, alors qu’il a un toit et un travail ? On devine vite qui il est, mais l’intérêt réside dans le fait de chercher ses motivations. En tout cas, j’espère que l’on reverra ce personnage par la suite !

On avait découvert dans le premier tome de la Next-Gen, Kaeden, le fils de Camille et Kain, un personnage discret que j’avais bien vite oublié, jusqu’à ce que l’on apprenne qu’il fait des allers-retours dans un monde inconnu, sans toujours rien dire… C’est le personnage le plus intriguant et mystérieux, il faut absolument que je lise Daydream, le spin-off qui raconte ses voyages, pour savoir ce qui a bien pu se passer et où va-t-il !

En bref, Shadow est une suite très intéressante qui plaira aux fans de la première heure et du premier arc, puisque l’on rencontre quasi l’intégralité des GMO Primus. C’est toujours un récit de qualité, bien écrit et très bien fourni qui nous est proposé là. Étant donné que l’on peut commencer la Next-Gen sans avoir lu les Origins (en cours de réécriture), c’est LA saga qu’il faut s’offrir pour Noël (en toute objectivité) (ou pas). 

[Chronique] Saison, tome 1 : Un parfum d’été – Jay Bell

[Chronique] Saison, tome 1 : Un parfum d’été – Jay Bell

un parfum d'été


L’amour, comme toutes les choses de l’univers, ne peut être détruit. Mais au fil du temps, il peut changer.

Les chaudes nuits du Texas étaient synonyme de solitude pour Ben avant que son cœur ne commence à battre au rythme de deux mots : Tim Wyman. De toute évidence, Tim a un corps parfait et une vie idéale, mais quand ils se rencontrent à cause d’une simple collision – pas vraiment accidentelle – Ben découvre que la vérité est rarement aussi simple. Si gagner le cœur de Tim s’avérait être une quête quasi-impossible, le garder est encore plus difficile quand la famille, la société et les émotions menacent de les séparer.

Merci aux éditions Mxm Bookmark pour cette lecture !

Mon avis

Ben a vu Tim un jour, et a développé une attirance envers ce jeune homme à qui il n’ose pas adresser la parole. Tim est beau, sportif, aime les belles voitures… Il doit sûrement être hétéro, mais cela n’empêche pas Ben de tout faire pour le croiser, quitte à le suivre. Alors que les deux jeunes hommes rentrent de cours, Ben crée une collision qui n’a rien d’accidentelle. Hospitalisé alors que ses parents sont partis en vacances, Tim se retrouve avec un Ben en tant que garde-malade et va lui avouer son homosexualité. Mais comment vivre une relation sereinement quand tout semble contre eux ?

L’acceptation de l’homosexualité est un thème fort dans Un parfum d’été, et l’ont peut voir plusieurs cas de figure : Ben, lycéen « sorti du placard », sa famille a totalement accepté son choix, ainsi que deux de ses amis, mais le reste de ses camarades au lycée lui font bien comprendre que ce n’est pas le cas pour eux. Puis nous avons Tim, le beau gosse populaire du lycée qui n’a toujours pas fait son coming out, de peur de la réaction de ses parents qui ne l’accepteront pas, et du regard des autres. C’est une vie de mensonges qu’il se construit. Et à côté nous avons un jeune steward qui vit en parfaite harmonie avec son orientation sexuelle, sans s’inquiéter du qu’en dira-t-on. Ce jeune homme, c’est Jace.

Ce qui m’a surprise dans ce premier tome – et agréablement – c’est que l’on ne reste pas dans les amourettes de lycéen de Ben. Et oui, le lycée n’est que le point de départ de son histoire ! On le voit grandir, prendre en maturité, et faire sa petite vie : des études supérieures, le travail, il voyage, déménage à plusieurs reprises, et même qu’il se marie ! Bref, c’est une véritable tranche de vie, sans artifices, avec les hauts et les bas, les relations, tout ce qu’il y a de plus normal. On voit pour ainsi dire, quasi toute la vie de Ben dans ce premier tome, sans se cantonner à une période en particulier.

Côté écriture, Jay Bell a une plume agréable qui se laisse lire facilement. L’auteur use de beaucoup de descriptions, ce qui rend l’histoire plus immersive, plus vivante. Nous sommes vraiment au plus proche des émotions de notre personnage principal. Bell a su clôturer ce premier tome avec brio, avec une fin qui m’a beaucoup touchée. J’ai hâte de lire la suite, qui est un reboot de l’histoire du point de vue de Tim. Bien que ce premier tome se suffise à lui-même, cela devrait être intéressant d’avoir sa version. Et entre nous, j’ai encore un peu de mal à quitter l’histoire…

Ah, et en plus un film et prévu ! Si, si ! Vous pouvez voir les premières photos et quelques explications de l’auteur – en anglais – sur son site.

[Chronique] Rayon hommes – Camille Saféris

[Chronique] Rayon hommes – Camille Saféris

rayon hommes


Les filles d’aujourd’hui sont compliquées. Prenez Zoé, ma cliente. Encore une qui cherche l’amour au Rayon Hommes, le nouveau concept-store des Grandes Galeries : des mâles « prêts-à-emballer’ que les femmes viennent se choisir en magasin – c’est l’idée du siècle, un vrai carton ! Et moi dans tout ça ? Je suis juste Barnabé, le vendeur. Des semaines que ma Zoé fait du lèche-vitrines, teste tous ces types l’un après l’autre, sans conviction. Son problème, c’est qu’elle cherche un modèle qui n’existe pas, sans voir que l’homme de sa vie, c’est moi. Le seul du Rayon Hommes qui ne soit pas à vendre.

Merci aux éditions La Musardine pour cette lecture !

Mon avis

Zoé, fraîchement célibataire, a juré que l’on ne la reprendra plus de si tôt en couple. Pour chasser la déprime passagère, elle est entraînée par sa meilleure amie dans une galerie commerciale. Jusqu’ici, elle tient son vœu de célibat, jusqu’au moment où une voix invite toutes leurs clientes à se diriger au dernier étage du centre pour découvrir le Rayon Hommes, où il est possible de faire son choix parmi tout un éventail de mâles. Ni une, ni deux, les filles foncent pour découvrir ce nouveau concept…

L’histoire est racontée par Zoé et Barnabé, les chapitres alternant les points de vue des deux personnages. Zoé, c’est notre célibataire qui a tout de l’éternelle insatisfaite. Elle vas tester plusieurs hommes du magasin sans jamais trouver chaussure à son pied. Et Barnabé, il n’est autre que le vendeur de Rayon Hommes ! Le seul homme sur place que l’on ne peut pas emporter. Et il voit sa cliente revenir régulièrement avec ses derniers achats pour faire un retour, et ce n’est jamais positif. Pour Barnabé, c’est sur : Zoé est la femme de sa vie, même si l’intéressée ne le sait pas encore !

Dans cette romance qui laisse très peu de place à l’érotisme, c’est une réflexion sur notre manière de consommer de tous les jours qui se déroule sous nos yeux. Mesdames, l’amour est commercialisé et que l’on ne s’offusque pas : il est déjà possible « d’acheter » son homme sur un célèbre site de rencontre ! Mais cela apporte aussi une réflexion sur le besoin limite viscéral des gens qui, sous les diktats de la société, cherchent à tout prix l’homme ou la femme de leur vie, voir même veulent de toute les façons possibles un enfant. C’est triste, mais réel.

Côté écriture, c’est fluide et il y a très peu de description et de longueurs, l’auteur va droit au but et expose sa démarche de manière simple. Des petites pointes d’humour sont disséminées tout au long du roman, mais sans jamais tomber dans l’excès. Et mention spéciale à cette fin que j’apprécie beaucoup (on frôle un taux de mignonnité de 100%) . En bref, Rayon Hommes est une petite comédie romantique parfaite pour se détendre un soir !

[Chronique] La sélection, tome 4 : L’héritière – Kiera Cass

[Chronique] La sélection, tome 4 : L’héritière – Kiera Cass

la sélection 4


Il y a vingt ans, America Singer est entrée dans la sélection et a gagné le cœur du prince Maxon. Maintenant le temps est venu pour la princesse Eadlyn de suivre les traces de ses parents en ayant sa propre sélection. Eadlyn ne s’attend pas à ce que sa sélection soit aussi belle que celle de ses parents. Mais, alors que la compétition commence, elle découvre que trouver son propre bonheur n’est peut-être pas aussi difficile qu’elle le croyait.

Mon avis

Attention, spoiler sur le premier arc ! La lecture de cette chronique ce fait à vos risques et périls !

La sélection devait s’arrêter après les trois tomes principaux (hors nouvelles, hors-séries et recueil), mais l’auteure a décidé de continuer l’aventure avec la descendante de la dernière gagnante, America. Une princesse, une femme, qui sait qu’elle sera Reine un jour. Elle considère l’amour comme une faiblesse, mais quand les 35 mâles candidats débarquent au palais… Elle voit la vie autrement !

Et donc oui, on se souvient de Maxon et America, actuels dirigeants de Illéa, contre les castes et ce système de sélection qu’ils ne souhaitent pas imposer à leurs descendants. Mais voilà, ça se révolte aux quatre coins du pays, il faut donc une distraction pour le peuple le temps que le couple royal réfléchisse à une solution qui contenterait le peuple (nos propres dirigeants IRL ne font pas mieux, donc perso je ne me suis pas posée la question du bien fondé de la décision). Et la distraction choisie est le retour de la Sélection, et c’est Eadlyn, princesse royale, qui va en faire l’expérience, qui devient par la force des choses la première femme à choisir dans l’histoire de la Sélection

La princesse Eadlyn n’est pas comme sa mère qui changeait d’avis tous les quatre matins, quand elle veut (ou pas) quelque chose, elle s’y tient. Elle est forte est indépendante, et surtout réfléchie ! Et puis même si elle rechigne à la faire, elle a toutes les raisons du monde de faire cette dernière Sélection. En tout cas, j’ai beaucoup plus aimé ce personnage à celui de sa mère, il n’y a pas à dire !

Côté écriture, Kiera Cass a corrigé un des défauts majeur du premier arc, à savoir l’absence des caméras ! Un peu fort pour une télé-réalité… Cette fois-ci, elles sont présentes tous les jours, ainsi que les photographes, pour pouvoir immortaliser et rediffuser ces moments. Il y a aussi énormément d’action au sein de cette Sélection, notre princesse en voit des belles : harcèlement, candidat qui lève la main sur elle, le peuple qui lui lance des tomates lors d’une sortie avec les candidats… Cela ne s’annonce pas si simple que ça pour Eadlyn !

En bref, cet avant dernier tome est très bon et relève le niveau général de la saga. La fin me laisse scotchée, j’ai peur pour la suite ! Pas au niveau de si je pourrais aimer ou non, mais j’ai peur pour certains personnages… J’attends beaucoup du dernier tome qui se révèlera, j’en suis sûre, haut et fort en émotions !

[Chronique] La sélection, tome 3 : L’élue – Kiera Cass

[Chronique] La sélection, tome 3 : L’élue – Kiera Cass

la sélection 3

  • Éditeur : Robert Laffont (2014)
  • Pages : 360
  • Genre : Dystopie
  • Prix : 16.90€
  • Acheter L’élue

La Selection prend un ultime tournant. Quant à America, sa vie à changée pour de bon. Et elle est decidée à se battre. Pour Maxon. Mais d’autres concurentes se sont dangereusement rapprochées du prince. La seule solution: Riposter.

Mon avis

America est enfin décidée à remporter la Sélection, malgré tout ce qui s’est passé. Elle n’est plus la favorite du peuple, les raids des insurgés sont de plus en plus violents, le roi la déteste plus que tout et essaye de la faire craquer, ce qui n’est pas simple pour revenir dans la compétition ! A la base, ce tome devait être le tout dernier de la saga. Mais, à la plus grande surprise des lecteurs, Kiera Cass a décidé d’écrire une suite ! Pourquoi ? Aucune idée, mais je pense que le fait que la Warner ait récupéré les droits d’adaptations sur la saga pour en faire un film a du donner des idées à l’auteure. Après, on ne va pas s’en plaindre, cela permet aux nostalgiques de La Sélection de retourner à Illéa

A mon plus grand plaisir, Kiera Cass continue sur sa lancée et ce tome est le plus axé politique que les trois premiers, Maxon et America faisant plus d’actions au sujet des castes, des insurgés, qui eux ne sont pas en reste non plus. Que ce soit les nordistes et les sudistes, ça bouge énormément. Très franchement, c’est mon tome préféré ! Je préfère largement une America battante, des vrais drames et non une histoire de robe déchirée et plus de politique (et oui, on est au palais, pas dans une série télé !).

Vous n’êtes pas sans savoir (à moins que vous ne débarquiez sur le blog pour la première fois), que je suis modératrice sur Livraddict, mais plus particulièrement de la section Discutons par genre, qui regroupe tous les topics sur vos livres et sagas préféré(e)s. Au cours d’un passage sur le topic de la saga pour vérifier les derniers posts, je suis tombée sur un d’une membre qui spoilait la fin et commençait à parler de la suite (dont qui est le personnage principal du quatre, et qui est ses parents). Les aléas de la modération, malheureusement ! Mais malgré ce spoil, j’ai tout de même douté concernant le nom de la gagnante pendant ma lecture, surtout vers la fin avec les deux gros revirements de situation.

L’élue est un tome plein de surprises. Outre la fin inattendue (si vous l’avez lu, vous savez de quoi je parle), on en apprend beaucoup sur les castes inférieurs, les sudistes, et on découvre le vrai visage des dernières Sélectionnées en lice. Et pour certaines, j’ai été très étonnée, surtout par rapport au personnage de Céleste, qui nous amène une autre facette de sa personnalité.

Bref, ça a été une superbe conclusion pour ce premier arc et c’est avec appréhension que je vais me lancer dans L’héritière, car que raconter après tout ça ? Est-ce que le nouveau personnage sera à la hauteur de mes attentes ? J’aurais bientôt réponse à mes questions…

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 3 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 3 – Rihito Takarai

seule la fleur sait 3


Misaki et Arikawa se sont enfin avoué leurs sentiments mais Misaki, qui n’est jamais sorti avec quelqu’un, ne cesse de se poser des questions.
Arikawa saura-t-il trouver les mots pour le rassurer ?

Mon avis

C’est la fin ! Dernier tome de Seule la fleur sait, Arikawa et Misaki se sont enfin avoué leurs sentiments, et c’est à ce moment-là que cette petite série shonen-aï tourne au yaoï, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire. C’est donc la conclusion d’une histoire qui partait mal entre les deux jeunes hommes, l’un étant très naïf et l’autre ayant peur avec la relation toxique qu’il vivait depuis quelques temps déjà.

D’ailleurs, Arikawa va devoir rassurer Misaki dans ce troisième tome, car même si ils se sont avoué leur amour réciproque, le concept d’une relation normale, saine et homosexuelle est encore trop flou pour l’étudiant, il lui faut du temps pour s’adapter et faire la part des choses. Et ainsi se rendre compte qu’une relation posée sur des bases saines, ce n’est pas si effrayant que ça, au final.

Si le passage au yaoï peut effrayer quelques-uns, rassurez-vous, cela reste très soft ici, ce qui est plutôt pas mal avec les mangas de Rihito Takarai. De plus, les dessins sont très doux et dégagent une sensualité très plaisante. C’est ce qui fait la force des mangas de Takarai et qui les rend si addictifs. Pour ma part, j’ai encore un peu de mal à me détacher des personnages !

Parce que les sentiments de Misaki et Arikawa sont bruts, sans aucune fioriture, ce qui rend nos deux étudiants si attachants. De plus, l’histoire de Misaki est si touchante, que l’on ne peut rester insensible face à ce personnage. En bref, c’est une série que je relirais très certainement plus tard, et avec grand plaisir !

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 2 – Rihito Takarai

[Chronique] Seule la fleur sait, Volume 2 – Rihito Takarai

seule la fleur sait 2


Arikawa en apprend un peu plus sur le collier et la relation qu’entretient Misaki avec le créateur de celui-ci. Mais l’affection que porte l’étudiant en droit à son camarade sera-t-elle assez forte pour arracher Misaki à cette relation malsaine ?

Mon avis

Arikawa et Misaki se rapprochent petit à petit dans ce deuxième et avant dernier tome, mais vont-ils aller jusqu’au bout, sachant que le créateur du collier revient à la charge ? Misaki va-t-il réussir à mettre toute sa confiance dans un Arikawa qui se pose de plus en plus de questions ? D’ailleurs Arikawa n’est pas le seul à s’en poser !

Moi aussi, j’en ai des tas et j’ai trouvé pas mal de réponses dans ce tome-ci, qui révèle une relation oh combien toxique. C’est la première fois que je vois ce thème dans un manga – j’avais déjà eu le thème dans Mal dans la peau de Ghislaine Bizot – et j’ai trouvé ça très intéressant et très bien amené, Rihito Takarai faisant la part entre l’amour et le désir, les orientations sexuelles de chacun de nos protagonistes, bref elle fait évoluer ce thème dans un contexte sain. Ce qui est agréable car on aurait très bien pu tomber dans les clichés du genre (syndrome de stockholm, ect…).

Avec ce thème, on en apprend plus également sur le passé de Misaki, la relation avec sa famille ou encore comment un étudiant vit dans une aussi grande maison tout seul. Et surtout, pourquoi n’a-t-il pas envie de la quitter et déménager alors qu’il a énormément de route à faire pour aller en cours tous les jours ? Autant de questions qui trouvent des réponses dans ce tome également.

Malgré un thème dur qu’est les relations toxiques, j’ai trouvé ce tome très mignon au niveau de la relation des deux étudiants, car ici ils vont se retrouver séparés parce que Arikawa tombe malade – rien de grave – , ce qui est la première fois où ils ne vont pas travailler ensemble au labo de botanique, ce qui va mettre Misaki dans tous ses états. C’est beau, et amène une certaine douceur dans cette histoire.

La conclusion de ce tome me donne envie de me mettre au troisième tome au plus vite !

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