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[Chronique] Kaleb, saison 3 : Fusion – Myra Eljundir

[Chronique] Kaleb, saison 3 : Fusion – Myra Eljundir

kaleb III

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 441
  • Genre : Fantastique
  • Prix : 18,50€
  • Acheter Fusion

La prophétie du volcan prédit l’avènement d’une nouvelle ère, initiée par l’Elu… Or qui, de Kaleb, Abigail, le colonel Bergsson ou encore Mary-Ann bouleversera à jamais le destin des enfants du volcan ? Et si la mort est la clé, tous ne sont-ils pas des morts en sursis ? Seul le Livre du volcan peut apporter des réponses à Kaleb et lui permettre de survivre au volcan qu’il a réveillé. Mais le tenir entre ses mains peut se révéler plus destructeur que tout… Ce dernier tome de la trilogie de Kaleb lève le voile sur une mythologie qui prend racine bien au-delà de ce que vous pouviez imaginer. Plus que jamais, il est question de pouvoir, de sombre passion, de manipulation machiavélique et du parfum sulfureux d’une saga millénaire dont le dénouement pourrait bien vous faire penser que tout est bien qui finit mal.

Mon avis

Depuis toujours, une prophétie prédit le bouleversement du destin des enfants du volcan (EDV). Et plusieurs personnes pensent être l’Élu qui est au centre de celle-ci : le colonel Bergson, qui ne jure que par la mort de Kaleb et la disparition des EDV, Abigail, la jeune succube qui rêve de régner sans partage et les jumeaux, qui du fond de leurs tombes, poursuivent le même but que Abi tout en se mettant mutuellement des bâtons dans les roues… Et puis, il y a Kaleb, loin de tout ça, qui remonte le passé des enfants du volcan et revient aux prémices de la prophétie, plusieurs siècles plus tôt…

On reste une bonne partie de l’histoire (pour ne pas dire les trois quart) à remonter le passé des EDV en compagnie de Kaleb, donc, mais aussi avec… Myra Eljundir ! Grosse surprise, mais au final cela a du sens quand on avance et qu’on apprend également l’histoire de cette dernière, qui devient un personnage à part entière de ce dernier tome. Pour ma part, cela m’a déroutée jusqu’à avoir l’explication de sa présence.

Malheureusement, je n’ai pas pu apprécier pleinement les moments de révélations et autres actions décisives car j’ai encore tout deviné avant la fin ! C’est assez frustrant, et ce n’est pas la première fois que cela m’arrive dans cette saga. Pourtant, Myra Eljundir, de son vrai nom Ingrid Desjours, est auteure de thrillers ! Le genre de livres à suspens où si tu devines avant la fin les moments importants, tu en ressort grave déçu. J’ai donc pris la décision de ne pas lire ses autres livres pour éviter la déception.

Pourtant, elle se défend en tant qu’auteure ! Cette saga, je l’ai aimée du début à la fin malgré ses défauts. Tout l’univers autour des enfants du volcan est très bien mené et reste cohérent du début à la fin. Riche, facile de compréhension, c’est un background très intéressant et qui conclue cette saga comme il le fallait.

En bref, Kaleb est une saga qui n’a rien de jeunesse malgré sa parution dans la collection R de chez Robert Laffont, et plaira aux fans de sensations fortes et adeptes des lectures un peu noires…

[Chronique] Kaleb, saison 2 : Abigail – Myra Eljundir

[Chronique] Kaleb, saison 2 : Abigail – Myra Eljundir

kaleb saison 2


Magnétique et sensuelle, Abigail est l’arme la plus redoutable du réseau SENTINEL.
La jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l’extase.
Inutile de lutter : l’attraction qu’elle suscite est irrésistible.
Même si faire l’amour avec elle, c’est s’unir à la mort.

Kaleb Helgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l’empreinte du Mal.
Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l’empathe l’attire comme un aimant.
Au terme d’un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs dons peut accomplir.
Mais seront-ils capables de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?

Mon avis

Après voir lu le premier tome de Kaleb, j’avais bien aimé, mais il y avait certaines choses qui me gênaient et j’espérais que le deuxième tome serait à la hauteur de mes espérances, car j’avais décidé tout de même de lire la suite. Un an après, nous y voilà ! Et donc…

Myra Eljundir (qui depuis a révélé son identité! ), a fait un énorme pas en avant et a permis à ses personnages d’évoluer ! Fini le Kaleb un peu lourd ou encore Abigail soumise à tout le monde ! Kaleb devient plus agréable à lire, autant que son amie Abigail qui se lâche enfin et arrête de dire amen à tous.

Là où le premier tome était cousu de fil blanc, c’est une explosion de découvertes, un cliffhanger qui marche et surtout des révélations à la pelle. Il a été très dur cette fois-ci de deviner tout ce qui allait se passer pendant la lecture. Et heureusement ! Ça a rendu ce deuxième tome beaucoup plus plaisant à lire que le premier.

Également, ce deuxième tome est plus mature, mais aussi plus trash. Comparé au premier qui frôlait le jeunesse, là on frôle plutôt le roman d’horreur ! Et ça reste plaisant, car enfin la puissance des EDV n’est plus un murmure au détour d’une phrase, mais bien réelle.

Des nouveaux personnages font leur apparition et donnent un renouveau à l’histoire. Entre nous, heureusement qu’ils sont là, sinon ce premier tome n’aurait été que sexe et violence de bout en bout.

En bref, ce deuxième correspond plus à mes attentes que le premier et m’a beaucoup plu ! J’ai hâte de lire le dernier tome de cette saga 🙂

[Chronique] Cruelles – Cat Clarke

[Chronique] Cruelles – Cat Clarke

cruelles

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 419
  • Genre : Drame
  • Prix : 17.90€
  • Acheter Cruelles

Lors d’un séjour avec sa classe en Écosse, Alice et sa meilleure amie Cass sont coincées dans une cabane avec Polly, l’asociale de service, Rae, la gothique aux terribles sautes d’humeur et Tara, la reine des pestes. Populaire, belle et cruelle, cette dernière prend un malin plaisir à humilier les autres. Cass décide qu’il est grand temps de donner à Tara une leçon qu’elle n’est pas prête d’oublier. Va alors se mettre en marche une succession d’événements qui vont changer la vie de ces filles à jamais.

Mon avis

Alice King, jeune lycéenne de 16 ans, part en voyage scolaire en Écosse, dans un trou perdu. Sur place, elle partage son chalet avec sa meilleure amie, Cass, une gothique trop renfermée sur elle-même, Rae, une fille totalement asociale, Polly, mais aussi avec Tara, la peste de service, mais aussi la plus populaire. Cass et Polly n’en pouvant plus des humiliations publiques quotidiennes que leur fait subir Tara, elles décident de monter un plan pour lui faire peur. Mais quand Tara meurt pendant l’exécution de ce plan, quelle solution reste-t-il aux filles?

Ce roman porte bien son nom… Cruelles. Parce que c’est cruel ce qui arrive, cruelle est leur décision, cruel est la vie après la mort de Tara. L’histoire s’ouvre sur son enterrement, et à partir de là, j’ai eu qu’une seule envie: celle de découvrir au plus vite comment elle est morte. Et une fois passé ça, on se demande bien comment les filles vont faire pour garder le secret, certaines vont changer après ça…

Je n’ai pas vu les 400 pages passer, Cat Clarke nous emmène avec elle dans ce drame, sans nous lâcher une seule seconde. L’histoire est plutôt bien écrite, fluide, allant à l’essentiel. Que dire de plus? Je n’ai vraiment aucun point négatif à soulever de ce côté là, si ce n’est qu’une coquille qui s’est glissée dans le texte, inversant les personnages Polly/Rae pendant un très court moment.

J’ai totalement adoré le personnage d’Alice, totalement torturée par ses sentiments et le drame, qui ne sais plus où donner de la tête. Plus elle en apprend sur cette histoire sordide, plus on sent son désespoir et son envie d’en finir avec ce lourd secret. Sans vouloir spoiler, je m’étais imaginé une fin totalement différente pour Alice, autant dire que celle-ci m’a surprise, mais j’en reste tout de même satisfaite.

En bref, pour une première plongée dans les romans de Cat Clarke, je suis ab-so-lu-ment satisfaite et très contente! Merci beaucoup à ma binôme Cece de m’avoir aider à sauté le pas en me le choisissant pour notre lecture mensuelle !

[Chronique] Kaleb, saison 1 – Myra Eljundir

[Chronique] Kaleb, saison 1 – Myra Eljundir

kaleb 1


À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller?

Mon avis

Je m’attendais à tout… Sauf à ça. Le résumé n’est pas vraiment représentatif de ce qui se passe réellement, et est carrément un méga-spoil sur le fin du roman. Ce que l’on nous cache est un semblant de complot sur fond de personnes aux pouvoirs mystiques comme l’empathie, être succube ou médium, entre autres, et qui pour la plupart ne savent pas vraiment se contrôler. C’est pour ça que SENTINEL a été créer, pour les surveiller et les empêchés de sombrer dans le mal. Mais voilà, ils avaient perdu la trace de l’un d’eux, Kaleb, quelques mois après sa naissance. Dix-huit ans après, ils le retrouve, tandis que celui-ci découvre de son côté qu’il a des pouvoirs spéciaux, et qu’un groupe militaire qui n’est autre que SENTINEL est à sa poursuite, et n’hésitera pas à tuer quiconque se mettra en travers de leur chemin…

Pour commencer, Myra Eljundir ne sait pas cacher certains éléments que nous sommes censés découvrir bien plus tard dans l’histoire. J’ai instantanément fait le lien entre Abigail et la fille qui apparaît dans les rêves de Kaleb quand celle-ci appel son supérieur « papa » après qu’elle ai tchaté avec Kaleb , même si on apprend son prénom qu’à la toute fin. J’ai deviné extrêmement rapidement, beaucoup trop vite à mon goût, qui surveillait le jeune empathe, c’était beaucoup trop évident. Comme la boîte à musique, j’ai deviné trop vite qu’elle aurait son rôle elle aussi… C’est frustrant de deviner à l’avance ce genre d’éléments. Mais heureusement, je n’ai pas réussi à deviner le reste de l’histoire et je suis tombée de haut face à certaines révélations.

Côté personnage, je n’ai pas vraiment aimé Kaleb, mais j’ai surtout apprécié de le voir déchiré entre le bien et le mal, découvrant la puissance de son don. Je trouve Abigail totalement passive, même lorsqu’elle découvre son pouvoir, alors qu’il y aurait eu beaucoup à faire, genre pour éviter qu’un petit tas de monde meurt où que d’autres finissent paralysés ou détruits psychologiquement. Il va falloir qu’elle se prenne un bon coup de pied pour se bouger dans les prochains tomes! Quant aux autres, sois ils sont extrêmement passifs, sois totalement détestables. Disons qu’insuffler un peu de psychologie à ses personnages au lieu de leur implanter juste des envies de domination, meurtre, sexe et autre luxure n’aurait pas été du luxe. Mais bon, passons.

J’ai bien aimé l’histoire, aimant beaucoup tout ce qui est surnaturel, et l’écriture fluide de l’auteure m’a transportée jusqu’au bout de ce roman, mais c’était trop prévisible et j’ai déjà ma petite idée sur comment va se dérouler le tome deux. Heureusement que j’ai bien aimé l’histoire, sinon je n’aurais pas pris la peine d’ajouter la suite à ma wishlist. Espérons que pour la suite, l’auteure ai fait évoluer ses personnages.

[Chronique] Addict – Jeanne Ryan

[Chronique] Addict – Jeanne Ryan

addict

  • Éditeur : Robert Laffont (2013)
  • Pages : 360
  • Genre : Science-Fiction
  • Prix : 16.90€
  • Acheter Addict

Un jeu sans règle ni pitié. Qu’êtes-vous prêt à perdre pour gagner ? Vee, dix-sept ans, est sous l’étroite surveillance de ses parents depuis qu’ils l’ont retrouvée quelques mois auparavant endormie au volant de la voiture familiale, dans le garage, moteur allumé. Elle a beau plaider l’accident et non la tentative de suicide, elle n’a pas le droit de sortir sauf pour jouer son rôle de maquilleuse-costumière dans la production théâtrale du lycée. Un soir, elle décide de relever l’un des défis proposés par ADDICT, jeu trash de télé réalité diffusé sur le Net qui promet des cadeaux somptueux contre des paris toujours plus pervers. Mais voilà qu’elle est sélectionnée, à sa grande surprise. Pour se sentir enfin vivante, Vee va alors accepter des défis de plus en plus malsains… Jusqu’à quelle dose d’adrénaline pourra-t-elle survivre ?

Mon avis

Ça faisait quelques temps que la collection R des éditions Robert Laffont m’intéressait et avec l’arrivée de ma liseuse c’était le parfait moment pour commencer, et avec Addict vu que la poste m’a admirablement perdu le premier tome de Kaleb (entre autre). Autant Addict est bourré de bonnes idées, autant elles ne sont pas exploitées correctement ni même à fond. Retour sur un roman qui aurait pu être un livre génial, alors qu’il se contente d’être une ode au matérialisme, la superficialité et aux clichés sur les jeux-vidéos…

Vee s’ennuie dans sa petite vie de lycéenne et vendeuse à temps partiel dans une friperie. Elle s’occupe aussi des costumes de la troupe de théâtre de son lycée, ainsi que du maquillage des acteurs. Depuis qu’elle s’est endormie au volant, moteur allumé dans son garage en écoutant de la musique, ses parents la surveille constamment et l’empêche toute sortie le soir, car ils pensent qu’elle a tout bonnement essayé de se suicider. Vee suit la web-émission de télé-réalité Addict, qui promet de somptueux cadeaux en échange de défis dégradant et humiliant à réaliser, tout en se filmant. Pour rompre la monotonie de sa vie et prouver aux autres qu’elle n’est pas la petite fille fragile qui a voulu se suicider, elle envoie sa participation, sans vraiment penser qu’elle serait sélectionnée…

Vu comme ça, le scénario nous promets de belles choses, non ? Bah moi aussi j’ai pensé à ça, puis non en faite. Vee est matérialiste à un point où ça en devient limite risible, voir même honteux pour elle. Elle a accepté de se mettre à dos sa meilleure amie, de faire le tapin, de se couvrir de honte dans un café et à une fête des amis de la chasteté pour une paire d’escarpins, un forfait téléphonique offert pendant deux ans, 3000€ à dépenser dans la boutique de fringue qu’elle aime, une coupe par le meilleur coiffeur de la ville et j’en passe. Une personne normale, dotée d’un instinct de survie ne fonce pas tête baissée sans lire ne serait-ce que les conditions générales d’utilisation présentent sur le site avant de poster la moindre petite vidéo humiliante de sois-même. On ne la poste même pas d’ailleurs. On ne fait pas ce genre de défis tout court. L’idée était pourtant très intéressante et avec un peu plus de sérieux et d’approfondissement, on aurait pu arriver très facilement à un très bon roman.

En tant que gameuse, une chose m’a hérissé le poil, mais méchamment. Samuel, un personnage secondaire qui incarne le geek qui n’arrive pas à se sociabiliser en soirée, au point que pendant que les autres s’éclatent dans leur coin, il passe son temps à jouer sur son portable. Au moment où des armes sont données aux joueurs, Samuel saisit bien son P226 (on y reviendra, sur cette arme et l’absurdité de sa présence), si bien que l’héroïne nous fait la remarque que s’il sait se servir d’une arme, c’est parce qu’il a appris à s’en servir en jouant aux jeux-vidéos. Mais bien sûr ! Et moi je joue à Skyrim, depuis je suis parano et regarde le ciel toutes les 30 secondes à la recherche d’un dragon ? Mes longues heures sur Assassin’s Creed me donnent-elles envie de me jeter du haut d’une tour pour plonger dans des tas de foins (et pétales de fleurs dans Brotherhood)? Aller, on fait une pause et on regarde la vidéo de Mathieu Sommet de la web-émission Salut Les Geeks en parler pendant 4min24 , parce que c’est un peu trop à lui et à sa vidéo que j’ai pensé à ce moment là :

Bref, vous avez compris le truc ? Bien, passons à l’ineptie de la présence d’un Sig Saueur P226 dans les mains de jeunes mineurs et civils. Le Sig Saueur P226 est juste une arme que nos chères forces de l’ordre utilisent et portent au quotidien, en gros ce n’est pas Mr tout le monde qui peut posséder cette arme. Sauf moi. Non j’rigole, j’ai juste la réplique, étant une joueuse d’airsoft. Et en plus, pour bien s’enfoncer dans le coup de « je suis une auteur qui ne se renseigne pas avant d’écrire, lol », elle fait en sorte qu’une de ces joueuses tiennent le P226 par la cross, mais aussi en mettant une main sous le canon, en faisant passer ça par Vee qui dit qu’en gros elle a raison parce que dans les films ils font comme ça. Okédakor. Faites le test. Si vous vous êtes brûlé la main en vous servant de votre P226 *rires*, c’est que vous avez compris que c’est juste impossible. Des petites choses me direz-vous, mais quand vous avez un minimum de culture sur le sujet, ça ne peu pas passer du tout.

Alors, vraiment, quoi penser de Addict ? L’idée est géniale, le roman est assez fluide et se lit rapidement, mais trop d’inepties, une idée pas poussée jusqu’au bout, aucun sujet de réflexions alors qu’il aurait été bon de parler de la grosse blague totalement débile que sont nos émissions de télé-réalité actuelles qui abrutissent plutôt qu’autre chose, bref peu de boulot d’abattu pour un roman qui aurait pu être dix fois plus intéressant.