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[Chronique] Tu es le héros ! – A l’assaut des flammes & Le dragon des mers

[Chronique] Tu es le héros ! – A l’assaut des flammes & Le dragon des mers



Mon avis

Ah, les livres dont vous êtes le héros. Ça faisait un tabac quand j’étais plus jeune, ce genre de bouquins ! Alors quand j’ai reçu ceux-là, je me suis dit : pourquoi pas ?
Ces petits livres sont tous écris sur le même schéma : présentation  du personnage que l’on incarne, explications sur les choix à faire et le background (le personnage dans l’univers, ect…). S’ensuit le début de l’histoire avec les fameux choix qui nous transportent d’un bout à l’autre du livre. Pendant la lecture, le jeune apprend du vocabulaire propre à l’univers du personnage incarné, grâce à des définitions bien placées. Il est important de les lire pour pouvoir répondre correctement  aux divers quiz proposés à la fin du livre.
Le tout fait engranger des points pour déterminer quel héros est le lecteur et permet de défier ses amis.

Pour moi qui suis rôliste, j’ai trouvé ces ouvrages très bien tournés, bien écrits et très accessibles pour les enfants qui s’amuseront et essayeront de débloquer toutes les fins prévues. Cependant, j’ai trouvé celui sur les vikings cliché : la vie entre eux n’était pas faite uniquement de morts, pillages et meurtres entre eux, pourtant c’est ce que suggère l’auteure,  Madeleine Deny. D’ailleurs, deux des fins se résument à la mort pure et simple du personnage incarné, c’est joyeux quand on pense que le public visé sont des jeunes de 8 ans ! Personnellement ce n’est pas le genre de choix que j’aurais fait.

Un petit problème qui se présente, c’est que dans les deux cas, viking et pompier, il n’est pas possible de choisir le sexe du personnage : on a juste deux garçons qui débutent, l’un dans les pillages et l’autre dans le sauvetage de vies. Pourtant, il  y avait des femmes chez les vikings, certes leurs activités étaient différentes de celles des hommes, mais elles étaient bien là. Pareil chez les pompiers, il existe des femmes chez les pompiers volontaires. Pourquoi avoir fait le parti pris de ne faire incarner que des garçons, excluant donc le lectorat féminin qui à cette âge-là ne va pas penser à incarner un personnage d’un autre sexe (on pense à la facilité de se représenter le personnage, de se l’approprier, de se comparer à lui…).

Dans l’ensemble, de bons petits livres, mais il ne faut pas chercher plus loin. Dommage !

[Chronique] Farhenheit 451 – Ray Bradbury

[Chronique] Farhenheit 451 – Ray Bradbury

Fahrenheit 451


451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Mon avis

Ah… Fahrenheit 451, un pilier de la science-fiction, un classique du genre ! Je ne pouvais pas passer à côté de ce livre sans le lire au moins une fois. Maintenant que c’est chose faite, j’ai envie de me mettre à la lecture de grand classiques, comme Jules Verne, Lovecraft, Poe… Un jour, un jour je m’y mettrais!

Ce petit monument à lui tout seul raconte l’histoire de Montag, un pompier dans un futur dystopique. Mais dans ce futur, les pompiers n’éteignent pas des incendies, mais les allument. Mais pourquoi? Parce que les livres sont devenus interdits, parce qu’ils véhiculent des émotions et font réfléchir. En bref, les livres c’est dangereux. Et le boulot de Montag, c’est de brûler les maisons qui contiennent des livres. Mais un jour, Montag vole un livre dans une maison qu’il doit incendier, dans le but de le lire. Sa vision du monde va connaître un sacré changement!

Nous avons ici un sacré panel de personnages affectés à leur manière par l’interdiction des livres: ceux qui résistent, ceux qui sont en fuite, ceux qui ne vivent plus qu’avec une « famille » télévisée sur trois grands écrans de la taille de leurs murs, fuyant les livres comme la peste, et les pompiers.

Nos personnages vivent dans un monde aseptisé, totalement froid, vivent avec les nouvelles technologies et les publicités qu’on leur envoie partout, jusqu’à dans les transports en commun. La culture n’est plus qu’une vaste blague, les gens intelligents sont fuis comme la peste, et quand il s’agit de voter pour un président, ils élisent le plus beau. Bref, tout un programme.

Du haut de ses 213 pages, Fahrenheit est un roman totalement accessible, qui n’a rien de compliqué à lire. Avec l’écriture fluide de Ray Bradbury et une excellente traduction de Messieurs Chambon et Robillot, je l’ai avalé en deux jours. Cependant, n’ayez pas peur des longues descriptions et des longs dialogues si vous vous lancez dans cette lecture, sinon le contenu vous paraitra indigeste (heureusement, grâce à Tolkien je suis habituée).

Pour résumer, Fahrenheit 451 et un classique de la SF que l’on doit de lire au moins une fois dans sa vie. Très prenant, ce petit livre est une merveille…