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[Chronique] Le roman de l’été – Nicolas Fargue

[Chronique] Le roman de l’été – Nicolas Fargue

le roman de l'été


Pas facile, à 55 ans, de se mettre à la littérature. Surtout par un si beau soleil dehors. et votre fille qui annonce qu’elle amène une copine italienne pour les vacances. Sans compter les voisins d’en face qui, dès que vous vous décidez enfin à prendre la plume face à l’océan, voudraient vous faire comprendre que, tout ce qu’ils demandent, c’est une vue sur la mer eux aussi.

Mon avis

Le roman de l’été, je l’ai sorti de ma PàL parce que bien qu’on soit au printemps, le soleil tarde à montrer le bout de son nez et que j’entame ma deuxième semaine avec une espèce d’angine bizarre. Du coup, du soleil il m’en faut un peu !

L’auteur prend des hommes, des femmes, des familles, aux anonymes voisins au président de l’époque (Nicolas Sarkozy), mélange le tout dans un sentiment de blasitude (attention, Frei ressort des mots qui n’existent pas… Oui, je suis malade) extrême sur fond d’été. Oui, car on le sent bien que l’auteur est blasé à travers ses personnages : John, l’écrivain qui vit l’angoisse de la page blanche et qui descend le premier auteur connu qui mettra les pieds dans ce petit village de Haute-Normandie (ça tombe bien, moi je suis dans la Basse), sa fille qui vit ses premiers vrais sentiments amoureux, le voisin qui fait toute une montagne de rien, le maire-député « m’as tu vu » et son épouse fade, et j’en passe…

A peu de choses près, Le roman de l’été ressemble sur certains points à Une place à prendre de J.K. Rowling : le petit village perdu dans la cambrousse campagne où tout le monde se connait, tout le monde est hypocrite. Ce qui les différencies, c’est que Le roman de l’été est plus light, moins fort en émotions que le roman de Rowling, mais en reste très sympathique à lire.

Pas transcendant donc, mais habilement tourné et agréable à lire. On regrettera cependant cette fin brute qui n’en dit pas plus sur le devenir de chacun des personnages que l’auteur a mis en scène tout au long de son roman.

Un auteur à découvrir !

[Chronique] La quête d’Ewilan, tome 2 : Les frontières de glace – Pierre Bottero

[Chronique] La quête d’Ewilan, tome 2 : Les frontières de glace – Pierre Bottero

la quete d'ewilan 2


En Gwendalavir, Ewilan et Salim partent avec leurs compagnons aux abords des Frontières de Glace pour libérer les Sentinelles garantes de la paix. Ils repoussent en chemin les attaques de guerriers cochons, d’ogres et de mercenaires du Chaos, résolus avec les Ts’liches à tuer Ewilan, mais se découvrent un peuple allié : les Faëls. Salim se lit d’amitié avec une marchombre aux pouvoirs fascinants, tandis qu’Ewilan assoit son autorité et affermit son Don. Mais pour prétendre délivrer les Sentinelles, elle devra d’abord percer le secret du Dragon.

Mon avis

La quête d’Ewilan, ça a été mon tout premier pas dans l’univers de Pierre Bottero. Et je ne le regrette pas! Après Les âmes croisées et A comme Association, je me devais de continuer cette saga. Donc, quand Tag m’a proposé cette LC, c’était le bon moment pour m’y relancer!

Nous retrouvons donc Ewilan et Salim en Gwendalavir, avec pour mission de délivrer les figés pour qu’ils puissent faire sauter le verrou sur les spires, pour gagner la guerre contre les Ts’lich. Et ils vont faire quelque rencontres sur leur chemin…

Ce deuxième tome ne nous laisse pas un seul moment de répit, l’action étant omniprésente! La troupe étant quasi tout le temps sur les routes, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Pierre Bottero ayant toujours eu une plume agréable à lire, on est très vite emportés par son univers, même si nous avons déjà eu un avant-goût dans le premier tome. En plus, nous ne retournons pas dans le monde d’adoption d’Ewilan, et restons exclusivement à Gwendalavir. De quoi faire de belles rencontres…

Le tout reste très jeunesse, mais l’ont sent quand même une certaine profondeur, que ce soit la psychologie des personnages ou l’univers très bien travaillé, à l’instar de Graceling, où j’avais l’impression qu’on prenait le lecteur jeunesse pour un gamin de quatre ans à qui il faut tout expliquer (et donc ça fait tellement ch*** qu’on survole à mort l’histoire…). C’était là, la force de l’auteur: il écrivait des livres jeunesses sans prendre son public pour des enfants en bas âge.

En bref, j’ai adoré ce deuxième tome et me donne envie de lire le troisième tome au plus vite! On en reparle bientôt sur le blog, c’est promis!

[Chronique] Farhenheit 451 – Ray Bradbury

[Chronique] Farhenheit 451 – Ray Bradbury

Fahrenheit 451


451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Mon avis

Ah… Fahrenheit 451, un pilier de la science-fiction, un classique du genre ! Je ne pouvais pas passer à côté de ce livre sans le lire au moins une fois. Maintenant que c’est chose faite, j’ai envie de me mettre à la lecture de grand classiques, comme Jules Verne, Lovecraft, Poe… Un jour, un jour je m’y mettrais!

Ce petit monument à lui tout seul raconte l’histoire de Montag, un pompier dans un futur dystopique. Mais dans ce futur, les pompiers n’éteignent pas des incendies, mais les allument. Mais pourquoi? Parce que les livres sont devenus interdits, parce qu’ils véhiculent des émotions et font réfléchir. En bref, les livres c’est dangereux. Et le boulot de Montag, c’est de brûler les maisons qui contiennent des livres. Mais un jour, Montag vole un livre dans une maison qu’il doit incendier, dans le but de le lire. Sa vision du monde va connaître un sacré changement!

Nous avons ici un sacré panel de personnages affectés à leur manière par l’interdiction des livres: ceux qui résistent, ceux qui sont en fuite, ceux qui ne vivent plus qu’avec une « famille » télévisée sur trois grands écrans de la taille de leurs murs, fuyant les livres comme la peste, et les pompiers.

Nos personnages vivent dans un monde aseptisé, totalement froid, vivent avec les nouvelles technologies et les publicités qu’on leur envoie partout, jusqu’à dans les transports en commun. La culture n’est plus qu’une vaste blague, les gens intelligents sont fuis comme la peste, et quand il s’agit de voter pour un président, ils élisent le plus beau. Bref, tout un programme.

Du haut de ses 213 pages, Fahrenheit est un roman totalement accessible, qui n’a rien de compliqué à lire. Avec l’écriture fluide de Ray Bradbury et une excellente traduction de Messieurs Chambon et Robillot, je l’ai avalé en deux jours. Cependant, n’ayez pas peur des longues descriptions et des longs dialogues si vous vous lancez dans cette lecture, sinon le contenu vous paraitra indigeste (heureusement, grâce à Tolkien je suis habituée).

Pour résumer, Fahrenheit 451 et un classique de la SF que l’on doit de lire au moins une fois dans sa vie. Très prenant, ce petit livre est une merveille…

[Chronique] La quête d’Ewilan, tome 1 : D’un monde à l’autre – Pierre Bottero

[Chronique] La quête d’Ewilan, tome 1 : D’un monde à l’autre – Pierre Bottero

la quête d'ewilan 1


Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l’empêcha de fermer les yeux et elle n’eut pas le temps de crier… Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d’arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t’avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d’achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable…

 

Mon avis

Avant ma lecture, j’ai beaucoup entendu parler du talent de Pierre Bottero, et évidemment j’en ai attendu beaucoup de cette première lecture. Et pour tout vous dire, pour le coup j’ai été satisfaite ! Résultat, j’ai ajouté la suite de la saga dans ma wishlist, saga qui est à trois tomes, et suivie de près par la trilogie Les Mondes d’Ewilan, que j’ai hâte de lire.

Pour ce premier tome, nous suivons Camille et son ami Salim, qui, une fois catapulté dans un monde parallèle sans le vouloir pour pouvoir échappé à une créature arachniforme qui a été envoyée pour tuer Camille… De là, elle va apprendre qu’elle a toujours appartenu à ce monde, et que son nom est Ewilan. De là va s’en suivre une quête pour découvrir son passé, trouver son frère, mais aussi sauver ce monde, qu’elle vient juste de retrouver !

L’histoire se déroule à la fois dans notre monde, et dans celui d’Ewilan, Gwendalavir. Les divers passages dans les deux mondes ne sont pas du tout déroutant et servent tout les deux pour la suite de  l’histoire. On regrettera cependant que le rôle de Salim soit secondaire dans ce premier tome, et que tout tourne autour de Camille. J’espère que dans les prochains tome, Salim sera un peu plus mis en avant, et que l’on sache pourquoi il est là, car on se doute bien évidemment qu’il a un rôle à jouer dans cette histoire, en dehors de suivre Camille pour ses yeux violets.

Le seul défaut de ce livre ? C’est d’être très court. Juste 281 pages, et je suis restée sur ma faim !

Petit bonus : La maison d’édition Rageot Poche à laisser entendre sur Twitter, le 14 juin, qu’une BD sur La Quête d’Ewilan allait sortir… Impatients ? Vous en pensez quoi ? Dites moi tout ! 😉

Une affaire à suivre…