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[Chronique] La petite mort, volume 2 : Le secret de la licorne-sirène – Davy Mourier

[Chronique] La petite mort, volume 2 : Le secret de la licorne-sirène – Davy Mourier

la petite mort 2


La Petite Mort a dû faire un terrible choix entre faucher Ludovic, son meilleur ami atteint d’une leucémie, ou son chat Sephi. A-t-il fait le bon choix ? L’entrée au collège, cet univers impitoyable, va-t-elle remettre en question l’amitié, l’amour et l’existence des licornes-sirènes ? De toute façon, rien ne va se passer comme prévu car la famille Mort a… un squelette dans son placard.

Mon avis

Le premier tome de La petite mort, ça a été un coup de cœur. Tant d’humour noir dans un seul livre, accompagné de publicités énormes avec Mr Poulpe, il m’en avait pas fallu beaucoup pour que je reparte de la fnac avec ce livre. Du coup, quand j’ai vu que le deuxième tome était sorti, je me suis jetée dessus, telle une junkie en manque.

Et quel plaisir de retrouver la famille mort au complet! Cette fois-ci, pépé mort fera son apparition! Pépé n’a pas fauché sa dernière âme, et ne devait pas sortir du placard. Alors le Grand Tout va devoir prendre des décisions pour régler ce problème. Et quand le Grand Tout prend des décisions, on se souvient tous comment a fini le premier tome (RIP, Sephi).

D’ailleurs, la petite mort à un nouveau chat! Qui se prend pour un chien et qui se mange la queue, et il est content car il a attrapé la queue d’un chat… Les raisons de cette folie féline sont expliquées à travers une mini-BD tout aussi amusante que le reste de l’ouvrage! Nous retrouvons aussi les publicités qui avaient fait le charme du premier tome : Hello Kittu, Killer Surprise, Narototo, ect… Mais aussi des mini-BD « Apprenons le suicide avec Hello Kittu », à mourir de rire, sans mauvais jeu de mot!

Mais mis à part l’humour omniprésent, on retrouve les problèmes de l’adolescence, thème déjà longuement abordé par l’auteur dans 50 francs pour tout. En effet, la petite mort rentre au collège et va pouvoir vivre sa première expérience amoureuse avec une gothique qui ne l’aime que pour son physique. Rajoutons à ça l’acné d’os qu’il doit cacher avec du tippex, bref ce n’est pas une bonne année pour la petite mort.

L’objet-livre en lui même est toujours autant magnifique avec sa couverture satinée. Malheureusement, les traces de doigts restent après lecture, voir même les traces de pattes de chats quand on a deux bestioles qui trouvent sympa de dormir sur les livres. Le livre contient des bonus à voir en réalité augmentée, mais l’application n’est plus en ligne, je n’ai donc pas pu lire les bonus de ce tome.

Mis à part ce petit problème de réalité augmentée, la qualité est toujours au rendez-vous, et j’ai totalement apprécié cette suite! J’ai hâte que le troisième tome sorte!

petite mort illu

[Chronique] Funestes murmures – Nathy

[Chronique] Funestes murmures – Nathy

funestes murmures


La mort prend bien des visages, parfois, elle peut être la compagne de toujours ou bien être la pire crainte.
Ici, Nathy nous emmène au travers de six nouvelles dans des rencontres parfois inattendues. L’auteur joue avec les clichés éculés, les clins d’œil et les références tant musicales que littéraires.

Mon avis

Recueil de nouvelles ayant pour thème commun la mort, Nathy met en scène différents personnages qui vont rencontrer la faucheuse sous multiples formes…

La mort vient sous la forme de différents personnages démoniaques dans chacune des nouvelles. J’ai trouvé dommage que les morts se répètent: des visions oniriques accompagnées la plupart du temps de rêves érotiques, puis le personnage se rend compte qu’il a été piégé, et meurt plus ou moins brutalement. Cependant, une nouvelle se démarque et ne répète pas le même schéma que les autres. En effet, Le temps rattrapé est la seule qui propose une mort différente. Certes, elle vient toujours d’un démon, mais nous nous y attendons beaucoup moins.

La première nouvelle, L’ange de la Mort, aurait pu me séduire si elle aurait été plus travaillée. Elle est la plus courte des nouvelles, et pour cause il manque énormément d’éléments. On nous laisse entrevoir une mythologie autour de l’ange de la Mort qui a besoin d’une reine, et donc tue une jeune fille pour ça, mais c’est tout. Il aurait été très intéressant que l’on en sache plus sur le sujet. Fix n’offre pas quant à elle une mort directe de la part d’un démon, mais venant d’un élément extérieur amené par ce dernier, mais ça reste dans l’ensemble la même chose: vision onirique, le personnage principal voit le démon au moment de mourir…

L’écriture est fluide, les nouvelles se laissent lire en très peu de temps. Malheureusement, le recueil est parsemé de fautes d’orthographes, jusqu’à dans les titres. J’en ressort déçue, car l’auteur m’avait habituée à mieux dans Anamorphose: Invictus Tenebrae, son premier roman, et toutes ces répétitions me laissent sur ma faim.

Merci au forum Au cœur de l’Imaginarium et aux éditions Lune Écarlate pour ce partenariat.

[Chronique] Anita Blake, tome 2 : Le cadavre rieur – Laurell K. Hamilton

[Chronique] Anita Blake, tome 2 : Le cadavre rieur – Laurell K. Hamilton

le cadavre rieur


Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche »? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…

 

Mon avis

Deuxième de la courte liste de saga bit-lit que je lis (sur deux sagas, ce qui ne m’engage pas des masses), les aventures de Anita Blake m’avaient séduite pour plusieurs point:

  1. Il n’y a pas de créatures bizarres mi-ange mi-vampire mi-bestiole inconnue. Que des trucs connus et plausibles.
  2. Anita, notre personnage principal, ne couche pas au premier tome (ni dans le second). C’est donc un personnage principal qui ne nous fait pas part de 15545 scènes de sexes improbables en 400 pages qui sont propres au genre qu’est la bit-lit.
  3. Notre personnage principal n’est pas une bad-ass infaillible qui n’a pas froid aux yeux. C’est une humaine qui a ses faiblesses, ses peurs, et qui dérouille. Méchamment.

Bref, tout pour me faire aimer les premiers tomes!

Ce deuxième tome commence loin des vampires, et au plus proche d’Anita et de son métier, ainsi que ses talents de nécromancienne et surtout le vaudou, son encrage à St Louis. On s’intéresse donc à une facette que je traite pour la première fois. Mes impressions? C’est tout bonnement intéressant et donne une autre dimension à l’histoire qui aurait pu s’enliser et devenir très répétitive par la suite avec pour seul problème les vampires et un hypothétique triangle amoureux. Heureusement, Laurell K. a su tiré son épingle du jeu et se démarquer de ses collègues.

Mais rassurez-vous, si vous aimez les vampires. Vous y aurez droit, à petite dose, mais néanmoins suffisante pour faire avancer l’intrigue de ce côté-là. Plus aurait été du rajout de page inutile, car le vaudou et la nécromancie prend énormément de place.

Il y a cependant quelques problèmes de répétitions. Plusieurs phrases ou informations reviennent assez régulièrement. J’entends par là, que si au début du chapitre on me dit que Anita porte des Nike blanches, je ne vois pas tellement l’intérêt de nous le faire savoir 5 fois dans le même chapitre. Ces derniers étant relativement assez courts (5 à 10 pages), ça revient trop souvent.

Ce deuxième tome reste dans la lignée du premier, qui reste assez bien écrit dans l’ensemble. Toujours écrit à la première personne, il nous donne un point de vue global de la situation et des états d’âmes de Anita, avec comme dans le premier, une touche d’humour noir, d’ironie et de sarcasme que l’auteur manie à la perfection, ni trop, ni peu, je n’ai pas eu peur d’avoir une overdose d’humour douteux (mais qui fait néanmoins rire).

En bref, il me faut le troisième tome au plus vite !

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 3 – Aya Shouoto

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 3 – Aya Shouoto

pure blood boyfriend 3


Eve Tsubakiin, la fiancée d’Aki, fait une apparition inattendue au lycée Sainte-Agathe. La succube s’est en effet déplacée pour venir informer Aki de l’organisation prochaine d’une « assemblée nocturne » à laquelle il doit se rendre. Ce dernier ne souhaitant pas s’attarder plus sur ce sujet pour impliquer personne, Kana et Jin se rendent finalement de leur propre chef à cette réunion dont le lieu leur est communiqué par un étrange personnage venu faire appel aux services du « club de l’insolite ». Une fois sur place, ils découvrent ce qu’ils n’auraient jamais dû connaître : un macabre spectacle dont Aki se trouve être le protagoniste principal…

Mon avis

J’étais très mitigée après la lecture de mes deux premiers tomes, mais là je suis satisfaite. Les deux premiers tomes servaient uniquement à lancer l’histoire, et maintenant qu’elle est bien en place avec un univers bien défini, ça fait enfin plaisir.

Aki se retrouve invité à une Assemblée Nocturne (Vampire Knight et ses Assemblées Nocturnes… *soupir*) par sa fiancée, une succube répondant au nom de Eve Tsubakiin, qui ne voit pas d’un bon œil que Kana soit devenue l’esclave de son vampire, laissant limite entendre qu’elle aurait bien aimé être à sa place -insérez un personnage jaloux ici- . Kana va recevoir les pouvoirs de l’esclave, pour enfin servir à autre chose qu’être une poche de sang ambulante pour vampire en manque.

Ça l’était fortement suggéré dans les premiers tomes, je n’ai pas pris le temps de soulever ce point-là, mais ça tourne carrément autour du sexe leur histoire esclave/vampire, mais bizarrement, ça ne me choque pas pour le coup, vu que ça ne prend pas une trop grande place dans l’histoire.

Aya Shouoto commence à répondre à nos questions, notamment concernant les stigmas, le frère de Aki et son passé, l’histoire prend enfin son envol pour quitter les petites enquêtes de lycéens, et le bestiaire s’agrandit! Après les vampires et les loups-garous, nous avons droit aux succubes et aux anges, ces derniers risquent de devenir très très intéressant pour la suite de l’histoire…

En bref ? Une très bonne suite qui donne un coup de pied dans l’histoire, pour moi ce troisième tome, si j’en sortais encore mitigée, j’aurais arrêté la saga d’office. Du coup, je vais continuer, et je ne remercierais jamais assez les éditions Kurokawa pour m’avoir permis de découvrir le premier tome en début d’année.

[Chronique] La loi du Talion, première partie – Mickaël Baudoin

[Chronique] La loi du Talion, première partie – Mickaël Baudoin

la loi du talion part. 1


On m’appelle Coryphé. Je suis un danseur de mort qui valse avec les âmes défuntes. Elles guident ma lame, entraînent mes pas au fil d’une oraison funèbre que seuls les initiés du cercle macabre perçoivent.
Je suis aussi un Déshérité, un banni dont la véritable identité est enfouie dans les méandres parcheminés du Recueil des Oubliés. Malgré l’animosité de mon peuple, la haine même qu’ils éprouvent envers ce que je représente, je dois prendre part au conflit nous opposant à nos anciens esclaves, ces sauvages venus du continent de l’Est. Peut être y gagnerai-je enfin la reconnaissance que ma famille m’a toujours refusée ?

Mon avis

La loi du Talion est un roman fantasy, qui d’après le résumé, met en avant Coryphé, un danseur de mort. Les danseurs de mort sont des déshérités car ce sont des elfes malades rejetés par leur peuple. Nous allons donc suivre Coryphé, elfe mortel parmi les immortels… Enfin en partie. Le roman parle surtout de la guerre entre les elfes et leurs anciens esclaves, des elfes D’JeenLories, mortels eux aussi, et en dehors de trois chapitres, nous n’allons pas vraiment parler de l’histoire de Coryphé. Je m’attendais beaucoup à ce que l’on remonte son enfance à coup de flashbacks, qu’on le suive dans son apprentissage pour devenir danseur de mort, mais ce n’est pas le cas.

L’auteur nous parle de toutes les pièces placées sur l’échiquier de cette guerre, que ce personnage fasse juste une courte apparition ou que ce soit un personnage important pour le reste de l’histoire, ce qui fait que nous avons beaucoup trop de personnages pour si peu de pages (210 selon ma tablette), que nous voyons chacun trop rarement pour pouvoir réellement s’attacher à eux et mieux les comprendre dans leurs actes.

En effet, de ce côté-là aussi j’en attendais beaucoup, car au final seul Coryphé semble avoir été travaillé. C’est un elfe blasé, rejeté par son peuple et qui s’est construit une carapace au fil du temps, faisant de lui un être insensible à toutes remarques négatives. D’un autre côté, nous voyons énormément chez les D’JeenLories Alesham et Hornos, et leur travail commun dans cette guerre se retrouve entaché par des enfantillages du style « tu me dis pas tout, je suis pas content, je me vengerais à la première occasion » et « c’est drôle, il s’énerve car je lui dit rien, continuons dans cette voie-là, ce n’est pas comme si on devait remporter cette guerre », alors que travailler ce duo de sorte à accentuer un peu plus le côté « camarade, mais ennemis en toute maturité » aurait été bien plus intéressant.

Le début de l’histoire est chargé de descriptions au détriment des dialogues, mais au fil des pages le style de l’auteur se fait beaucoup plus fluide. Cependant, j’ai noté de trop nombreuses répétitions, l’auteur n’utilisant pas de synonymes ou ne donnant pas différentes manière de s’exprimer à ses personnages, si bien qu’un elfe immortel dira au début à l’un que sa décision est une crétinerie, Coryphé redira exactement la même chose à la fin du livre au même elfe. Cependant, le découpage des chapitres est fluide, et nous avons moins l’impression de nous emmêler les pinceaux entre tous les personnages car l’auteur consacre un chapitre par personnages, alternant entre les elfes et les D’JeenLories.

Je ne pourrais pas dire que le scénario est original, on y retrouve certains composants qui ne sont pas sans me rappeler Tolkien pour les trop nombreuses descriptions ou G.R.R Martin qui traite un personnage par chapitre. Une guerre entre deux peuples elfiques, avec au milieu un elfe malade qui va très certainement faire gagner cette guerre n’est pas sans me rappeler la trilogie Tyrion et Téclis de William King également.

En bref, je suis loin d’être séduite, je n’ai pas trouvé ce à quoi je m’attendais et j’en ressort quelque peu déçue. Cependant, je remercie le forum Au coeur de l’Imaginarium et les éditions Boz’Dodor pour ce partenariat.

[Chronique] Le royaume d’Estompe – Deveney & Domas

[Chronique] Le royaume d’Estompe – Deveney & Domas

le royaume d'estompe


Il était une fois Noémie, une jeune fille de 12 ans.
Le jour de l’enterrement de son grand-père,
elle découvre l’automne de la vie, les brumes
de la tristesse et les larmes de son père.

La nuit qui suit, alors qu’elle s’endort avec difficulté dans la demeure familiale, Noémie entend un appel à l’aide. Dans un rêve lointain, un jeune prince vient de voir son Roi vaincu et enlevé par l’Estompe, inquiétante créature ennemie du Royaume. Elle va alors basculer dans un monde onirique et parallèle au nôtre où, en compagnie de Mister Piggs, son cochon en peluche, du Prince et du Chevalier Mulhot, elle va se lancer à la recherche du Roi disparu. Elle devra alors affronter la mort, l’oubli et le silence.

Mon avis

J’ai découvert cette BD au salon du livre « Des planches et des vaches » d’Hérouville Saint Clair et j’ai profité de l’occasion pour me la faire dédicacée et discuter un peu avec la dessinatrice qui s’essayait pour la première fois à la fantasy avec cette BD. En tout cas je ne regrette pas mon achat, c’est un véritable petit bijou.

Le Royaume d’Estompe raconte l’histoire de Noémie, une jeune fille de 12 ans, qui retourne chez ses grands-parents paternel. D’habitude l’été et les rires ponctuent ses venues chez eux, mais cette fois-ci nous sommes en automne et la tristesse domine, car Noémie et ses parents sont venus pour l’enterrement de son grand-père. Une fois couchée, elle entend un appel à l’aide. Aidée de sa peluche-cochon Pigg, elle plonge dans le rêve d’un homme qui vient de perdre son père le Roi: il a été enlever par l’Estompe, une créature maléfique qui prend des formes plus horribles les unes que les autres. Accompagnée du Prince, de son cochon et du Hérault Mulot, Noémie va plonger dans les profondeurs de ce monde onirique pour sauver le Roi, coûte que coûte…

L’histoire est enfantine, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier le message qu’elle véhicule autour de la perte d’un être qui nous est cher. Le seul bémol est que pendant la première moitié de la BD, il fallait chercher les solutions, c’était argumenté, mais une fois partis avec le Hérault, les solutions tombent toutes seules, le travail est limite mâché pour notre Noémie, qui au final n’a plus besoin de réellement réfléchir pour arriver au bout de son périple. J’aurais vraiment apprécier que le style « quête » sois présent jusqu’au bout, et non jusqu’à la moitié de l’histoire, qui est très belle au demeurant.

Côté dessin, tout est fait à la peinture, ce qui nous replonge vraiment dans le monde de l’enfance. Les dessins sont propres, très bien fait même si ils sont un peu simples par moment, mais ce n’est pas gênant car ça nous plonge un peu plus dans l’histoire, avec des dialogues très bien fournis.

En bref, un petit coup de cœur pour cette magnifique BD pour enfants, mais aussi pour adultes.

[Chronique] Harry Potter et Les reliques de la Mort – J.K. Rowling

[Chronique] Harry Potter et Les reliques de la Mort – J.K. Rowling

harry potter et les reliques de la mort


Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints et la clandestinité. D’épreuves en révélations, le courage les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l’héroïque histoire de Harry Potter, J.K. Rowling signe un chef-d’œuvre d’une grande humanité et d’une maîtrise incomparable.

 

Mon avis

Enfin. Je l’ai fais. J’ai enfin bouclé ma énième relecture de la saga Harry Potter. Vous n’imaginez même pas oh combien je suis fière de cet exploit, ni même la joie d’avoir enfin relu cette magnifique saga. Il y a quelques jours, je me disais que c’était la dernière fois que je la relirais. En faite non, j’ai déjà envie de me refaire les premiers tomes. On en reparlera dans quelques années, mais vous pouvez êtres sûrs que je recommencerais, comment ne pas vouloir se replonger dans ses aventures? Enfin bref. Harry Potter, c’est toute mon enfance ♥

Nous retrouvons donc notre célèbre sorcier, accompagné de Ron et Hermione dans son ultime quête : retrouver tous les horcruxes (objets contenant les sept morceaux d’âme de Voldemort) afin de les détruire pour affaiblir le Seigneur des ténèbres pour pouvoir enfin le tuer. Mais ou chercher? Comment les détruire? Comment faire quand notre tête est mise à prix et que mangemorts comme rafleurs sont à votre poursuite? Que vous n’avez plus un seul endroit pour vous cacher? Que vos amis doutes tout de même? Que vous apprenez que l’homme que vous respectiez le plus cachait de lourds secrets et qu’ils sont tous sur le point d’être révélés dans leur version plus ou moins mensongère par la perfide Rita Skeeter? La tache ne va pas être aisée pour Harry, qui devra lutté pour arriver au bout de son voyage…

A côté, Voldemort est au sommet de sa gloire. Il a enfin tout ce qu’il veut, sauf la tête d’Harry, s’en est devenu une obsession. Il n’hésitera pas à tuer, capturer, menacer, pour obtenir ne serait-ce que la moindre petite info sur le fugitif, tout en essayant d’éradiquer les nés-moldus et les traîtres à leur sang, dominer le monde magique, et gérer sa troupe d’incapables mangemorts, tout en cherchant la solution ultime pour tuer Harry. En bref, ce n’est pas de tout repos des deux côtés.

Qui des deux vaincra?

Un tome plein de révélation et qui revient sur plusieurs points des premiers livres de la saga, pour les rares qui n’ont pas lu les livres mais vu les films, ne vous attaquez pas à ce tome sans avoir lu le reste, sinon vous serez très vite largués. Un tome beaucoup plus dur, plus mature, beaucoup plus triste, mais qui marque la fin d’une saga magistrale. J’ai adoré relire cette saga, que je relirais très certainement encore et encore dans plusieurs années 🙂

[Chronique] A la rencontre des gothiques – Chris Vilhelm & Guillaume Hantz

[Chronique] A la rencontre des gothiques – Chris Vilhelm & Guillaume Hantz

A la rencontre des gothiques


Beaucoup de choses se disent sur les gothiques. Dans l’imaginaire populaire, le gothique est un être ténébreux, habité par la noirceur et adepte de musiques violentes, trop brutales pour le commun des mortels… Son univers mal compris fascine autant qu’il effraie. En quelques pages, ce livre propose une descente dans l’underground. Sur les pas de Chris Vilhelm et Guillaume Hantz, les idées reçues sont soulevées et démythifiées. Oubliés les adolescents en crise, les messes noires et le métal hurlant, A la rencontre des gothiques revient sur l’histoire musicale, les origines punk, les influences littéraires ou cinématographiques, les thèmes d’un mouvement qui reste, à bien des égards, très marginal. Pourquoi la Mort ? D’où vient cette manie de s’habiller en noir ? Existe-t-il une proximité avec le satanisme ? Les questions que tout le monde se posent auront enfin leur réponse.
Une culture de l’ombre : à la rencontre des gothiques est un petit livre clé pour qui veut se familiariser avec ce monde étrange, souvent décrié, mais plus attachant qu’on ne le pense. Grâce au dessinateur Tim les figures les plus marquantes de la scène (Robert Smith, Marylin Manson, Boyd Rice, …) apparaissent sous un trait décomplexé, sympathique et poétique.
Avis aux amoureux des goths, et des curieux qui pourraient se laisser tenter par un voyage souterrain des plus étonnants.

Mon avis

Quand j’ai vu que A la rencontre des gothiques était proposé en partenariat sur Livraddict, j’ai immédiatement sauté dessus. D’une part, une grande curiosité et d’une autre une certaine nostalgie de cette époque qui me paraît bien loin (presque quatre ans déjà). Dénouer le sac de nœuds qu’est la culture gothique pour essayer de l’expliquer aux néophytes, c’était un pari risqué, remporté haut la main. Des différents styles de musiques aux films en passant par les styles littéraires, la question de la mort, du satanisme, l’art, les sciences occultes et la sorcellerie, mais également le regard de la société, rien n’est épargné.

Les gothiques, souvent fuis à cause de leur style et du fait qu’on leur colle l’étiquette de sataniste en puissance, restent incompris aux yeux du grand public. Pire, on les rabaisse dans les émissions télé que l’on essaye de faire passer pour des super-enquêtes-de-la-mort-qui-tue-pas-on-dit-vrai-on-est-la-télé. Oui bah non. Les gothiques ne vivent pas dans une cave à faire des rituels sataniques pour faire appel à un démon quelconque. Je vous rassure, à Caen ils s’exposent au soleil sur les pelouses du château, petite communauté très sympathique qui ne dit jamais non à un nouveau venu. Je le sais bien, car un jour j’ai fais partie des nouveaux venus, jusqu’à ce que j’abandonne petit à petit ce mouvement, d’abord les vêtements pour avoir la chance d’avoir un boulot (je garde ce genre de tenues pour les concerts, les festivals et les soirées), une bonne partie de la musique… Il me reste plus que la filmographie, les livres, la culture et ce non-conformisme qui caractérise bien les gothiques (et une tignasse de cheveux rouge sombre).

Grâce aux parties sur la musique, les films et les livres, j’ai découvert et redécouvert plusieurs artistes qui caractérisent bien le mouvement, que ce soit des plus célèbres comme Manson, à ceux moins connu par chez nous comme Das Ich. Cependant, j’ai trouvé dommage que la partie sur le style vestimentaire ne soit pas plus étayé que ça, on ne s’arrête ici qu’à un passage dans une boutique et un témoignage, mais rien de plus. Toutes les questions que « les autres » se posent sur les gothiques comme le rapport à la mort, le satanisme, les sciences occultes et à la sorcellerie sont quant à elles bien détaillées et permet de répondre avec objectivité.

J’ai particulièrement aimé le passage sur le regard de la société, qui me rappelle que la France est un sacré pays d’intolérant, notamment lors du témoignage d’une vendeuse allemande, qui expliquait que dans son pays natal, son style ne posait aucun soucis, mais depuis qu’elle est arrivée en France elle avait dû le quitter et porter un style plus banal, même dans sa boutique gothique. Pour avoir fait l’expérience deux fois en Allemagne, j’approuve ses dires. Pas un regard de travers, pas d’insultes, ni quoi que ce soit par rapport à mon style, mais en France, c’est tout le contraire. « Ah, mais tu as une tête de mort sur ta mitaine, tu es gothique ! » (en plein cours de français au lycée, époque où je ne portais que du noir et des mitaines trouées) ou « attachez-le, le clebs! » (Paris, gare Saint-Lazare, sortie de Japan Expo, le collier clouté à apparemment fait sensation, l’année dernière) ou « Hé, v’là le corbac » (soirée anniversaire d’un ami dans une salle privée) ou cette fille qui me dévisageait à une crémaillère, en restant bloquée sur la croix que je portait au cou… (je ne vais pas te manger, pro-mis).

En bref, un bon petit livre qui mettra tout le monde d’accord sur ce mouvement, que ce soit les parents qui veulent comprendre leurs enfants et se rassurer, la communauté gothique et ceux qui voudraient les rejoindre, ou juste par curiosité!


A l’écoute des gothiques est la toute première publication des éditions luciférines que je remercie pour ce partenariat. Leur seconde publication sera un recueil de nouvelles, Nouvelles Peaux, où dix auteurs revisite à leur façon les nouvelles d’Edgar Allan Poe. Et rien que pour Morgane Caussarieu qui y participe, il vous le faut abso-lu-ment. Donc du coup, il file dans ma wishlist en attendant que je puisse me le prendre !

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 2 – Aya Shouoto

[Chronique] Pure Blood Boyfriend, Volume 2 – Aya Shouoto

pure blood boyfriend 2


Suite à l’apparition du Dealer Swalo, Kana comprend enfin ce que signifie réellement être « l’esclave d’un vampire ». Prenant son rôle au sérieux, elle décide de créer son propre club et entraîne dans son aventure Aki et Jin puisque, selon elle, cette activité les aidera à retrouver les Stigma restant. Elle devra cependant convaincre le conseil des étudiants pour obtenir l’autorisation de créer ce club, et se voit alors confier une mission pour le moins étrange.

Mon avis

Nous retrouvons Aki, Kana et Jin en compagnie de Swalo, l’arbitre du jeu auquel notre vampire participe -la chasse au stigma-, en apprenant en même temps qu’ils sont tous dans la même ville à l’occasion du jeu. Donc, Aki n’est pas le seul à chercher les stigma, ça va être la fête à la bestiole surnaturelle dans les prochains tomes. Ça fait du bien de savoir qu’on ne s’arrêtera pas au vampire et au loup-garou dans cette saga !

Vu que l’appartenance à un club est obligatoire au lycée, Kana décide donc de créer un club de service à la personne, puisque les stigma créent des soucis, les gens viendront s’en plaindre, donc ils les trouveront plus facilement. Mais de mon point de vue, les stigma ne sont pas tous des lycéens, ne sont pas tous dans leur école et qu’est ce qui lui dit que tous les stigma causent des problèmes ? Pour seul exemple Jin ? Ça fait très peu de preuves (toutes trouvées dans le premier tome), pour pouvoir se lancer dans cette entreprise…

Kana n’a toujours pas l’air d’être gênée d’être devenue une esclave (être immortel chargé d’offrir son corps pour l’éternité au vampire qui est son maître, aka être sa poche de sang sur patte). Mon problème est que le feu ne la tue pas, alors que vampire + feu = mort assurée (considérons un seul instant qu’elle est devenue un « vampire inversé »), mais elle peut mourir par des armes sacrées, comme celles que ce sert Swalo. Bref, Kana et moi, je crois que ça ne marchera pas.

Aki est un mystère à lui tout seul, ne laissant quiconque révéler quoique ce soit sur lui, au point que j’en viens à me demander si c’est vraiment pour son frère qu’il recherche tous les stigma. Loin d’être aussi naïf que Kana, rien ne me dérange dans son personnage, si ce n’est qu’il ne brûle pas au soleil, sans aucune protection. Reste à voir si au dernier moment il ne trahira pas Kana et Jin pour une quelconque raison, il cache trop de choses pour rester honnête jusqu’au bout.

En bref, un shôjo tout ce qu’il y a de plus classique, une héroïne naïve, un vampire mystérieux, seul reste à savoir si tout ira aussi bien dans la suite…

[Chronique] END, Volume 1 : Elisabeth – Merli & Canepa

[Chronique] END, Volume 1 : Elisabeth – Merli & Canepa

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Imaginez…
Si le monde autour de vous jamais ne se mouvait.
Si le murmure du vent et le chuchotement de la pluie se répétaient inexorablement dans leur devenir monotone…
Si le silence, souverain, régnait jusqu’à ce que l’invisible ne soit vôtre…
Tel est mon univers.
Un monde où la berceuse du temps a cessé d’entonner sa complainte.
Un monde anémié, privé de toutes couleurs, où les esprits et les âmes perdues trouvent enfin la paix dans leurs mausolées solennels et sans âge…
J’ai 13 ans.
Elisabeth est mon nom.
Mes cheveux sont blancs comme la vie.
Si le cœur vous en dit, vous pourrez me rencontrer.
Mais pour cela, il vous faudra mourir…

Mon avis

Élisabeth assiste à son propre enterrement. Comment est-elle morte ? C’est un mystère, personne ne le sait, toutes les versions officielles

divergent. Ses anciennes camarades de classe doutent, elles aussi. Alors, elles projettent d’aller avec Nora, la meilleure amie d’Élisabeth, au fin fond de la forêt qui borde leur école pour trouver des réponses… De son côté, Élisabeth se prépare pour un énième rituel, pour pouvoir retourner dans le monde de sa sœur et lui délivrer un ultime message…

end illu

L’histoire est belle, très poétisée. Nous ne savons pas vraiment si notre petite héroïne est morte, si c’est un esprit ou si au final elle est juste enfermée dans un monde onirique, le mystère reste entier jusqu’à la toute fin. Qui, comment, pourquoi, où ? Beaucoup de questions, mais très peu de réponses dans ce premier tome qui ne sert qu’au final à poser les bases d’une histoire très prometteuse.

Côté graphisme, ils sont tout aussi magnifiques. Le trait fin, les dessins extrêmement bien travaillés, on a l’impression que les personnages sont des poupées de porcelaine tellement il y a peu de couleurs chaudes utilisées dans ce livre, l’ambiance y est plutôt froide, ce qui correspond au thème principal de cette BD : la mort.

Trois tomes sont prévus, ainsi que des spinoffs*, mais en attendant nous n’avons pas de date de sortie pour le deuxième tome qui sera axé sur la meilleure amie d’Élisabeth, Nora, juste que l’auteure travaille actuellement dessus**. Il est clair que je vais suivre de prêt tout ça, j’ai hâte d’avoir la suite !

Voir d’autres extraits sur le site de l’éditeur

*Source : L’interview des auteures sur Madmoizelle.com

**Source : La page FB de Barbara Canepa (en réponse à une de ses fans italiennes, tout dernier commentaire)