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[Chronique] Journal d’un vampire, tome 01 : L’éveil – L.J. Smith

[Chronique] Journal d’un vampire, tome 01 : L’éveil – L.J. Smith

avis vampire diaries livre

  • Éditeur : Hachette / Le Livre de poche (2007)
  • Pages : 448
  • Genre : Bit-Lit
  • Prix : 7.90 €
  • Acheter L’éveil

Dès l’arrivée de Stefan Salvatore à Fell’s Church, Elena, la reine du lycée, se jure de le séduire. D’abord distant, le garçon aux allures d’ange rebelle finit par céder à sa passion dévorante et lui révéler son terrible secret. Quelques siècles plus tôt, la femme qu’il aimait l’a transformé en vampire, avant de le trahir avec son frère ennemi, Damon. Des événements tragiques se succèdent bientôt dans la région. Tout accuse Stefan mais Elena est convaincue de son innocence. Et si Damon, vampire cruel et assoiffé de sang, était derrière tout cela ? L’histoire est-elle amenée à se répéter ? Le récit captivant de deux frères vampires déchirés par l’amour d’une même femme. Un triangle amoureux d’une dangereuse sensualité.

Mon avis

Est-il vraiment utile de présenter encore Vampire Diaries ? Diffusé en long-large-travers, ordre et désordre par la télé française, on sait tous plus ou moins que Elena croise Stefan au lycée, futur amour de sa vie. Mais, ce qu’elle ne sait pas, c’est que la rencontre avec son soupirant va – bien évidemment – faire basculer sa vie.

Et c’est comme cela que j’en suis arrivée au roman. La série avait fini par me sortir par les yeux et j’imaginais que le livre serait sûrement meilleur, après tout ils nous l’ont fait assez souvent, détruire une saga. Mais pas du tout !

Dès les premières pages, Elena exaspère au plus haut point. C’est l’archétype de la Reine du lycée, du type Reine Abeille et son essaim qui lui tourne autour. Et attention si le sujet du moment où les autres ne gravitent plus autour d’elle, c’est la fin du monde. Alors imaginez un peu quand Stefan l’ignore purement et simplement ! Elle a besoin de tellement d’attention qu’elle en est désagréable avec tout le monde.

Je me suis donc rabattue sur les vampires. Peine perdue, au 21è siècle ils aiment toujours se faire passer pour des lycéens et mangent des écureuils. Je suis à deux doigts d’invoquer Anne Rice ou Morgane Caussarieu.  J’ai commencé à rire nerveusement quand Stefan explique son vampirisme à Elena… Et qu’elle répond à la positive en lui proposant son sang. En règle générale, leur relation m’a beaucoup trop fait lever les yeux au ciel. Déso pas déso.

A la fin du premier tome, les premières pages de la suite sont proposées. Ça a enterré ma décision de ne pas continuer la saga, tout simplement. Si j’avais ris nerveusement 250 pages plus tôt, j’en ai franchement éclaté de rire tellement le retournement de situation est beaucoup trop gros et présenté d’une façon qui sonne peu naturelle pour passer.

Il est vraiment temps d’en finir avec les vampires beaux, gentils, mais méga trop torturé. Non ? 

[Chronique] Love Whispers, even in the Rusted Night – Ogeretsu Tanaka

[Chronique] Love Whispers, even in the Rusted Night – Ogeretsu Tanaka

love whispers even in the rusted night


Mayama et Yumi sont deux amis qui se connaissent depuis le collège. Séparés au moment de leur entrée au lycée, ceux-ci se retrouvent quelques années après par hasard. Alors que Mayama est à l’université, Yumi travaille dans un restaurant en tant que livreur. Malgré ces années passées sans donner de nouvelles, aucun n’a oublié l’autre, notamment Mayama qui a toujours été captivé par la joie de vivre apparente de Yumi.
Désormais installé avec son petit ami, ce dernier semble cependant vouloir dissimuler certaines choses à Mayama qui compte bien découvrir ce que cache le sourire de son ami…

« Derrière le masque que je te montre se cache un homme au sourire brisé qui espère qu’un jour, peut-être, il trouvera le bonheur… »

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

TRIGGER WARNING : Violences conjugales. Si ce genre de situations est gênante ou inconfortable à lire pour toi, il est encore temps de changer de page !

Yumi aime Kan depuis le lycée. Mais depuis que celui-ci est rentré dans la vie active, il bat Yumi régulièrement et de plus en plus violemment. Mais Yumi l’aime, et son petit ami redeviendra peut-être comme avant, comme au lycée ?  Mais quand un ancien ami du lycée, Mayama, lui tend la main, d’autres perspectives s’offrent à lui même s’il ne veut pas les voir, ni même les accepter…

Même pas 200 pages pour parler des violences conjugales, c’est très peu. Court, mais intense.  Pour tout vous dire, je savais que ce serait un sujet dur, mais pas à ce point-là. Quand j’ai commencé ma première lecture, j’ai vite reposé mon manga dès les premières scènes violentes. Je crois que je n’y étais tout simplement pas préparée. J’ai laissé une petite semaine avant de recommencer depuis le début, et j’ai cette fois-ci pu aller jusqu’au bout.

Le sujet est bien traité. Vraiment. J’ai trouvé la réaction de Yumi réaliste. Son syndrome de Stockholm ne peut pas être plus vrai que ce vivent les personnes victimes de violences conjugales : cette volonté de rester auprès de Kan malgré les coups, parce qu’il l’aime et qu’il pourrait redevenir « comme avant », qu’il lui dise oui pour tout, qu’il refuse de voir et d’accepter l’aide de MayamaC’est un sujet traité avec maturité et sérieux, et cela change beaucoup des yaoïs qui présentent ces relations comme des situations normales. Cependant, j’aurais bien aimé en apprendre plus sur Kan, le comment du pourquoi il en est venu là, car nous ne suivons pratique que Yumi pendant tout le long du tome.

Côté graphismes, Love Whispers est vraiment bien travaillé. Les graphismes sont très durs, mais justes. Globalement je n’ai pas grand chose à redire, c’est du beau travail et j’apprécie tout particulièrement le soin apporté aux visages des personnages.

En bref, Love Whispers, even in the Rusted Night est un beau manga, dur et à ne pas laisser à la portée de n’importe qui, mais juste. Assurément, les prochaines publications de Ogeretsu Tanaka seront à suivre ! N’oubliez pas un #TW Violences conjugales en cas de partage de l’article !

[Chronique] Nar Kiss – Mariko Nekono

[Chronique] Nar Kiss – Mariko Nekono

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Dès qu’il aperçoit son reflet, Naru ne peut s’empêcher, tel le Narcisse de la légende, de se mirer dedans pendant des heures. Le seul à connaître son problème est un camarade de fac super populaire avec les filles, Mamoru. Naru découvre que les baisers de Mamoru empêchent son narcissisme de se manifester. Ce dernier accepte gentiment d’aider Naru, mais peu à peu, les baisers semblent devenir de plus en plus enflammés…

Merci à Babelio et aux éditions Taifu Comics pour cette lecture ! 

Mon avis

Nar Kiss est un one shot mettant en scène Naru, un lycéen narcissique. Ça prend de telles proportions qu’il n’est plus lui-même : il a développé une seconde personnalité qui le contrôle totalement pendant ces épisodes. Il suffit qu’il voie son reflet pour que la crise se déclenche. Et quand Naru revient à lui, il ne se souvient de rien. Pour empêcher que cela n’arrive et le mette dans des situations inconfortables, il porte des lentilles qui troublent sa vue, elles coûtent cher et sont sur commande.
Un jour, en se frottant un oeil, il en perd une qui se retrouve écrasée accidentellement par Mamoru, le beau gosse du lycée qui fait tomber toutes les filles. Ce dernier propose un marché à Naru : être avec lui et l’embrasser tous les jours pour empêcher ses crises, car Mamoru  et ses baisés empêchent le narcissisme de se développer. Une amitié s’installe et petit à petit, les deux garçons tombent amoureux…

J’ai totalement adoré la relation des deux garçons qui ne veulent pas s’avouer leurs sentiments : timidité, peur,  j’avais envie de leur crier « Allez y les gars, foncez ! ». Leur indécision amène tout un tas de situations comiques et attendrissantes qui m’ont beaucoup plu. En tout cas, c’est l’humour qui domine dans ce one shot, car Naru est tellement naïf, innocent et inexpérimenté qu’il fait, pense et dit n’importe quoi. On dirait vraiment un très jeune garçon un peu capricieux qui découvre les relations amoureuses, et non pas un lycéen. Mais c’est tellement mignon ! En tout cas j’admire la patience et le calme de Mamoru, pour le coup.

La seconde personnalité de Naru est dotée d’une volonté propre qui intervient assez fréquemment et amène des discussions très sérieuses avec Mamoru. Grâce à lui, l’histoire avance, parce que si on compte sur Naru pour exprimer ses sentiments… Autant faire un tome deux, clairement !
Alors évidemment, côté sexe c’est drôle aussi. Ici, la mangaka nous offre des ébats où les protagonistes sont totalement consentant et exprimant pleinement ce qu’ils veulent ou pas. Il n’y en a pas beaucoup et surviennent surtout vers la fin – logique.

Les corps sont très bien dessinés, dans de bonnes proportions. Globalement, je n’ai rien à redire des illustrations : le découpage des cases est fluide, les expressions sont exagérées dans les moments comiques, les scènes de sexe transpirent de sensualité… Bref tout ce que j’aime !

[Chronique] Seconde chance – Alexandre Jaqua

[Chronique] Seconde chance – Alexandre Jaqua

seconde chance


« Vous n’existez pas. » Cette simple phrase suffit à faire basculer la vie douillette et sans histoire de Grégory Hectolitre. Lorsqu’il vient chercher son diplôme au lycée, ceux qu’il côtoie depuis des années ne le reconnaissent pas : aux yeux du monde, sa vie n’est qu’un leurre. Une histoire inventée de toute pièces. Perdu dans cette réalité qui le dépasse, Grégory doit survivre comme il peut et tenter de dénouer les fils de ce mystère. Chaque détail revêt soudain une importance insoupçonnée, à commencer par sa rencontre inattendue avec Elena. Qui est cette jeune fille plutôt secrète qui lui offre spontanément son aide ? Pourquoi s’intéresse-t-elle tant à lui ? Déterminé à obtenir des réponses, Grégory est prêt à tout, même à affronter son passé. Mais il est loin de se douter de ce qu’il va découvrir…

 

Mon avis

Imaginez : Vous arrivez à votre lycée pour chercher les résultats de votre BAC, mais personne ne vous reconnais, la direction ne vous retrouve pas dans ses fichiers. Pris de panique, vous retournez en quatrième vitesse chez vous, mais vous vous faites arrêter par la Police pour excès de vitesse. Les agents vous demandent vos papiers, ceux que vous sortez de vos poches sont vierges… Une fois au poste, impossible de retrouver votre identité, vos empreintes ne correspondent à rien, vos numéros dans votre téléphone sont erronés… Vous n’existez pas. Que feriez-vous? Bon, notre personnage principal, Gregory, à la tête sur les épaules, donc il n’en profite pas pour faire les quatre cents coups, mais part plutôt à la quête de son précieuse identité.

La première partie, qui correspond à toute la phase un, a été plutôt longue et fastidieuse. Disons que les évènements s’enchaînent sans aucun obstacle et dans le meilleur des mondes. L’auteur aurait continué dans cette voie-là, cinquante pages plus loin et on avait la conclusion finale du roman. Ce qui m’a surtout gêné, c’est la narration. On ressent que cette première partie est le tout premier écrit de l’auteur, et qu’il n’a pas été récrit après l’écriture de l’histoire, donc les expressions sont bien souvent exagérées et les personnages ont une attitude tout aussi forcée. Tout est amplifié, et ça ne donne pas forcément un résultat très attrayant.

Mais heureusement c’est en forgeant que l’on devient forgeron, et l’auteur s’améliore par la suite, rendant le texte plus agréable à lire, et ses personnages moins imbuvables qu’au début. Cette deuxième partie a été complètement géniale à lire, mais à l’instar du début où tout se passait extrêmement facilement, la suite est un enchaînement de problèmes sans résolutions durables, il n’y a pas de juste milieu : soit tout simple, soit tout compliqué, mais pas de demi-mesures dans Seconde chance…

J’imagine que la fin aurait du me faire ressentir quelques émotions : que ce soit les derniers évènements concernant Elena ou la décision finale de Gregory, je n’ai absolument rien ressenti, ce qui est un peu gênant.

En somme, un premier roman qui se laisse lire, mais j’attends de voir les prochains écrits de l’auteur : avec un peu plus d’expérience, ils ne devraient qu’être meilleurs !

Merci aux éditions Calepin pour cette lecture !

[Chronique] Dengeki Daisy, Volume 1 – Kyousuke Motomi

[Chronique] Dengeki Daisy, Volume 1 – Kyousuke Motomi

dengeki daisy 1


« Quoi qu’il arrive, je te protègerai.” Depuis la mort de son frère, l’unique parent qui lui restait, Teru vit seule, avec pour soutien moral, le téléphone portable que son frère lui a donné et sur lequel elle reçoit les mails d’un personnage mystérieux se faisant appeler “Daisy”. Un jour, pour une raison idiote, elle se retrouve à travailler au service de Kurosaki, le gardien du lycée aux allures de voyou. Mais ce vaurien n’aurait-il pas quelque chose à cacher à Teru ?

 

Mon avis

Le résumé ne donne pas envie, n’est-ce pas ? Mais il ne faut jamais rester sur une mauvaise impression telle que la couverture ou le résumé, c’est bien une chose que j’ai retenu, comme par exemple avec 20th Century Boys de Naoki Urasawa !

Dengeki Daisy, c’est l’histoire de Teru, une lycéenne boursière qui n’a plus de famille depuis deux ans, depuis le jour où son frère est mort. Avant de partir, il lui a laissé un téléphone portable contenant une adresse mail, celle de Daisy, promettant qu’à partir de maintenant Daisy le remplacera et sera toujours là pour elle, qu’il la protégera quoi qu’il arrive. Depuis ce fameux jour, elle se confie à son mystérieux inconnu, dont elle ne connait que le pseudo, ne l’ayant jamais rencontré.

Teru et les élèves boursiers sont persécutés par les élèves riches, et la demoiselle se laisse faire et part tout raconter à Daisy, qui compatit. Non je rigole, ce shôjo nous fais l’immense honneur de ne pas tomber dans les clichés de ce style, et nous avons une héroïne combattante qui n’hésite pas à faire face à ces élèves et aide ceux qui subissent leur comportement, n’en parlant même pas à Daisy. En voulant renvoyer des balles de tennis sur le terrain, l’une d’entre elle fini malencontreusement dans une fenêtre, et Teru et son camarade fuient l’endroit pour éviter de rembourser les dégâts. En rentrant en classe, elle tombe nez à nez avec Tasuku, le gardien de l’école, qui lui demande de payer en nature pour la fenêtre cassée.

Tasuku, gardien pervers de l’école ? Noooon. Enfin si. Un peu. En vérité Teru se retrouve  »larbin » et s’occupe de l’école à sa place, tandis qu’il joue au Mah-jong sur son ordi. On ne tarde pas à faire le lien entre Daisy et lui dès les premières pages, et on sent qu’une histoire d’amour commence entre nos deux protagonistes, même si Tasuku se refuse tout sentiment envers Teru, et que la demoiselle ne voit que par Daisy. Plusieurs questions se posent quand même. Comment Tasuku connaissait le frère de Teru ? Comment est-il mort ? Et leurs parents, pourquoi eux aussi sont morts, et comment ? Pourquoi Tasuku, informaticien de son état se retrouve gardien d’un lycée ? En bref, des questions dont j’aimerais bien avoir les réponses au prochain tome…

Côté graphismes, le travail est de qualité, les dessins sont soignés et le découpage des scènes est fluide. Seul petit bémol, à trop vouloir faire passer des émotions, certains dessins en deviennent presque ridicules, trop exagérés, ce qui tranche avec le reste du manga .

Que de dire plus? Je veux la suite!

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

Vampire Host


Le Kranken Haus est un club où travaillent les plus beaux éphèbes de la ville. Terriblement populaire, la réputation de ses membres n’est plus à faire. Pourtant, en y regardant de plus près, quelque chose cloche… Il y a fort à parier que ces gens soient des vampires !! C’est du moins ce que pense Rion, une jeune fille qui enquête sur la disparition de sa meilleure amie.

Mon avis

Une pièce baignée dans la pénombre, les murs couverts de croix… Une atmosphère langoureuse et des mots suaves… Je sais qu’il y a une réalité dans ce songe, au Krankenhaus, où m’attendent les habitants de la nuit…

Rion Kano, une jeune lycéenne excentrique dans une école pour filles de bonne famille, apprend que sa seule amie a disparu. Sa seule et unique preuve ? La carte de Suo, un hôte d’un host club nommé Krankenhaus (littéralement en allemand : la maison des malades, que l’on pourrait traduire par  »hôpital »). Évidemment, ses soupçons se portent sur ce jeune homme, qui n’est rien d’autre qu’un vampire.

Encore une fois, Kaori Yuki nous montre son travail d’investigation avant l’écriture du manga, ce qui fait toujours plaisir à voir. Malheureusement (je ne m’attendais pas à sortir ce mot en faisant une chronique d’un des mangas de Kaori), cette édition est un one-shot non fini. Ça laisse un arrière goût désagréable, surtout quand l’on apprend que la fin se trouve dans la version deluxe sortie quelques années plus tard (si quelqu’un arrive à me trouver un scan du dernier chapitre, je l’embrasse ! Ou un câlin. Ou ma reconnaissance éternelle *-*  ).

L’histoire n’a pas le côté trash des autres mangas de l’auteure, il est gore et nous laisse entrevoir une relation homosexuelle assez bizarre (enfin, je dirais normale vu l’univers de Kaori), mais je le trouve quand même assez soft suivant l’univers auquel nous avions été habitués. C’est dommage. Il manque ce petit quelque chose de sombre et dérangeant comparé à ses autres œuvres. Il se laisse lire, mais ce n’est pas un des mangas que je conseillerais à quelqu’un qui veut découvrir le petit monde de Kaori Yuki.