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Tag: le fléau de malékith

[Chronique] Le fléau de Malékith – William King

[Chronique] Le fléau de Malékith – William King

le fléau de malékith


Tyrion est un stratège et un épéiste sans égal. Teclis est le plus puissant sorcier de son époque. Lorsqu’ils se battent ensemble, les elfes jumeaux sont les plus puissants héros à arpenter les terres du Vieux Monde. Les elfes noirs de Naggaroth et leurs alliés démoniaques ravagent Ulthuan, et il revient à Tyrion et Teclis d’organiser les défenses de leur patrie. Dans les forêts d’Avelorn, Tyrion et la Reine Éternelle tentent d’échapper aux terribles druchii qui les poursuivent Teclis se précipite à l’aide de son frère, et les jumeaux se préparent à faire face à leur destin sur les plaines de Finuval, où sont massées les armées de leurs ennemis.

Mon avis

Dernier tome de la trilogie des romans de Tyrion et Téclis, Le fléau de Malékith m’a agréablement surprise, et sur bien des points. Mais revenons à l’histoire…

-Attention, risque de spoil-

Nous avions lâché à la fin du deuxième tome (quel cliffangher… Et puis je me suis souvenue de mon codex Haut-Elfe, et donc de la fin, ahah) Tyrion et la Reine éternelle, Alarielle, seuls, entourés d’une armée de druchii qui avaient pour mission de capturer Alarielle pour la remettre à Malékith… Tyrion arrivera-t-il à sauver la Reine, et par la même occasion tout Ulthuan qui est en guerre?

Dans ce dernier tome, j’ai l’impression que William King s’est essayé à un nouveau style, jouant plus avec le cynisme et le sarcasme que les ambiances sombres qu’il aurait pu développer ici, avec la menace qui plane sur Tyrion et Alarielle. Et puis bon, ayant déjà lu et relu mon codex Haut-Elfe, je me doutais déjà de la fin (ce qui me fait penser que je n’ai toujours pas peint ma Reine éternelle /BAF/).

-Et comment nous avez-vous trouvés? » intervient Alarielle.
-Ça n’a rien eu de facile, » lui répondit Téclis.
-Ne lui posez pas cette question, » lui dit Tyrion. « C’est un sorcier. Il va juste prendre un air mystérieux et vous parlera de divination et des vents de magie.
-Non, j’ai juste suivi la piste des différents massacres que tu as semés à travers tout Avelorn, si tu veux savoir, » rétorqua Teclis.

Quelle joie de voir que Téclis était bien plus mis en avant dans ce tome-ci, chose que je déplorais dans le tome précédant ! Les conditions dans lesquels il reçoit le Bâton Lune de Lileath m’intriguait beaucoup, et j’avais hâte d’arriver à cette scène où Alarielle, Arathion et les cavaliers d’Ellyrion donnent leurs présents aux jumeaux.

Seconde joie du moment, j’ai adoré les retrouvailles avec mon démon préféré, N’Kari ! J’étais déçue également de son manque de « présence » dans le tome précédant, là encore une fois, j’ai été ravie! Retrouver N’Kari au (presque) top de sa forme avec l’envie d’en découdre enfin avec tous les descendants d’Aenarion… Quel bonheur!

On en apprend plus également sur Malékith, l’elfe noir sous l’armure magique qui le protège des flammes d’Asuryan, celui qui veut être craint par tout son peuple, mais qui est un elfe plein de doutes, et terriblement seul. Je suis par contre déçue de Morathi, je m’attendais à bien plus de cette sorcière quasi-immortelle qui aurait sans doute fait des ravages…

-Crois moi, mon frère, c’est justifié. Ton talent, c’est la magie, le mien a toujours été les armes. Et Urian serait capable de me battre quelle que soit l’arme que je choisirais.
-Alors, ne le combat pas avec des armes.
-Et avec quoi, alors? Mon peigne à cheveux?
-Tu as un cerveau, même si tu choisis généralement de ne pas t’en servir. Les batailles se livrent tout autant avec l’esprit que les armes.

En bref, cette saga vaut la peine d’être lue, qu’on ai avalé son codex Haut-Elfe ou pas. Découvrir le passé de Tyrion et Téclis est un pur régal, comme celui de découvrir N’Kari dans toute sa splendeur. L’objet-livre est tout simplement magnifique, les couvertures ne sont qu’en faite que des jaquettes, en dessous on y découvre des couvertures rigides vertes (tome 01), bleues (tome 02) et noires (tome 03). J’hésite vraiment entre garder les jaquettes ou pas, les deux étant totalement magnifiques! Une saga coup de cœur que je ne regrette pas d’avoir lu ♥

[Chronique] L’épée de Caledor – William King

[Chronique] L’épée de Caledor – William King

l'épée de caledor


Tyrion est un maître d’armes sans égal et Teclis est le plus puissant mage de sa génération, d’une puissance égale à celle du grand Caledor. Ensemble, ces jumeaux forment le duo le plus redouté du Vieux Monde.

Quoi, vous vous attendiez à la suite du résumé? Mais c’est un spoil tellement énorme de plus de la moitié du livre qu’il m’est impossible de le mettre ici sans raconter l’intégralité des nouvelles aventures de Tyrion et Téclis! Ce n’est donc pas sur mon blog que vous le trouverez 😉

 

Mon avis

Le résumé est un énorme spoil à lui tout seul sur le contenu du livre, mais heureusement il n’entache pas la joie de retrouver les jumeaux Tyrion et Téclis, ainsi que leurs ennemis, Malékith le Roi-Sorcier et mon préféré de tous, le démon N’Kari pour qui j’ai eu un véritable coup de cœur dans le tome précédent, Le Sang d’Aenarion, qui est le tout premier livre critiqué sur le blog ! Mais retrouvons les frères jumeaux sans plus tarder, quelques siècles après leur arrivée à Lothern, à la maison Meremeraude…

Et c’est en Lustrie, dans une jungle infestée de Slans que nous retrouvons les jumeaux, à la recherche de la mythique épée de Caledor, Croc du Soleil. En effet, en prévision de la nouvelle venue du démon N’Kari et comptant sur le fait que la lame de leur ancêtre Aenarion fût forgée dans le but de lutter contre les forces démoniaques, elle est sûrement une des seule relique qui pourrait aider Tyrion si un nouveau combat contre N’Kari devait se représenter à nouveau.

En parallèle, le Roi-Sorcier Malékith, toujours dans son rêve idéaliste de conquérir Ulthuan par la force puisqu’il prétend toujours être le véritable descendant d’Aenarion, et que donc forcément le trône lui revient, même si le Dieu Asuryan lui en a refusé l’accès. Et donc, après avoir ruminé sa vengeance pendant des siècles (ça change des elfes qui mangent de la verdure et qui coiffent des poneys à la Naheulbeuk), il semblerait qu’il ai enfin trouvé la solution ! Et la solution n’est autre que mon démon préféré : N’Kari.

Mais l’expédition de nos jumeaux va vite être rattrapée par des biens mauvaises nouvelles, d’une part par la découverte d’une prophétie Slans évoquant la venue des démons sur terre, mais aussi par la bien triste annonce de la mort de la très chère Reine Eternelle et Tyrion est pressenti pour être le nouveau champion de sa descendante et devra donc aller se présenter au tournoi des champions.

A ce stade là, voir même au moment où nous apprenons ce que les jumeaux cherchent, je connais déjà l’issue de leur découverte et ce qui sera du tournoi du champion de la Reine Eternelle, pour avoir lu les deux derniers codex Haut-Elfes du jeu Warhammer Battle, je vous laisse donc deviner quel peuple je joue… Et justement, de part les équipements qu’ils portent, de leur historique décrit dans les codex, j’avais déjà la réponse à une bonne partie de l’histoire, ce qui peut se révéler frustrant au départ, mais au moins on apprend les faits dans les détails et l’impression de déjà-vue s’estompe assez vite.

Les retrouvailles avec mon perso préféré ne se sont pas faites comme je l’avais imaginé. J’imaginais un N’Kari survolté, amassant de nouvelles troupes pour son culte et en route pour continuer son massacre des descendants d’Aenarion. A la place, on trouve un démon passif, sous les traits d’une elfe magnifique, jouant les toutous pour Malékith et qui passe une bonne partie de l’histoire à changer de formes soit pour énerver le Roi-Sorcier, soit pour faire peur aux personnes qui l’entoure ou juste à lancer des pics tels que sa mère est tellement volage qu’elle a même couché avec N’Kari sous différentes apparences et bien plus de fois qu’elle ne le sait elle-même. (J’applaudis tout de même cette vanne). L’ambiance est donc électrique, il n’a qu’un second rôle bien loin de ce qu’il était dans Le Sang d’Aenarion, que j’espère pouvoir retrouver dans le prochain tome qui sortira en décembre 2013, sous le nom de Le Fléau de Malékith.

Tyrion et Téclis ont évolués, grandit,  murit et les siècles ne les ont pourtant pas assagis. Maniant toujours le sarcasme et le cynisme à la perfection, voir même mieux qu’avant, ils se sont affirmés dans leurs domaine respectifs. Tyrion est devenu un grand guerrier connu pour ses batailles, ses talents de duelliste mais aussi pour les bagarres de rues qu’il s’amuse à provoquer avec sa bande d’amis et pour être un sacré coureur de jupon, même avec les femmes mariées. Quant à Téclis, c’est devenu le meilleur sorcier du Vieux Monde, évoluant dans l’ombre de son frère, mais aimant beaucoup cette solitude. Beaucoup plus sage que Tyrion, il est un peu la tête pensante du duo. Au début l’on pensera que son rôle restera secondaire mais William King a su lui donner un rôle à part entière, que j’ai justement très envie de voir évoluer dans le prochain tome.

J’ai plus que hâte que de retrouver la suite ! Rendez-vous en décembre pour connaître la fin de cette guerre…