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[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 2 – Makoto Tateno

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 2 – Makoto Tateno

yellow 2


Goh est enfin parvenu à percer une brèche dans la carapace de Taki, son partenaire qui, assailli par de douloureux souvenirs, refuse de se livrer et se replie sur lui-même. Mais quand, lors d’une nouvelle affaire, les deux équipiers découvrent le dealer assassiné avec comme seul indice une mystérieuse note, les fantômes du passé rattrapent le jeune homme…
Taki ouvrira-t-il son cœur à Goh ?

Mon avis

Suite et fin de Yellow (initialement découpé en quatres tomes et regroupés en deux après avoir été redessiner), ce deuxième tome est totalement à l’opposé du premier. En effet, le premier mettait en place nos personnages, Goh et Taki, leur métier et s’ensuivait un certains nombre de missions et d’un jeu du chat et de la souris entre les deux partenaires, Goh étant tombé amoureux de Taki, qui lui a toujours été hétéro.

Dans ce deuxième tome, nous retournons sur le passé tragique de Taki avec les Sandfish, deux partenaires qui eux ne sont pas récupérateurs, mais exécuteurs. L’un d’entre eux était tellement amoureux de Taki, qu’il a pris la solution de changer de sexe pour plaire à son ancien protégé, dans l’espoir de le récupérer et faire de lui un exécuteur. Taki se laissera-t-il séduire par son ancien collègue, ou avouera ses sentiments à Goh?

L’action est toujours omniprésente, les Sandfish cherchant à se débarrasser de Goh pour récupérer Taki. D’un autre côté, nous en apprenons plus sur le patron de café qui donne les ordres de missions aux récupérateurs et surtout son passé commun avec Taki. En bref, beaucoup de révélations pour ce tome-ci. Une très bonne suite qui conclu une saga soft, mais intense.

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 1 – Makoto Tateno

[Chronique] Yellow, édition limitée Perfect, Volume 1 – Makoto Tateno

yellow ed limitée 1


Goh et Taki partagent tout. De leur appartement à leur activité d’agents… très spéciaux. Il y a pourtant quelque chose qu’ils n’ont pas du tout en commun et que Goh cherche à tout prix à partager avec son ami, sexy en diable. Taki est hétéro et il ne semble pas prêt à changer d’avis sur la question… Le fantasme de Goh deviendra-t-il réalité ? Franchira-t-il la ligne jaune avec Taki ?

Mon avis

L’édition limitée Perfect regroupe les deux premiers tomes de la saga Yellow, parue initialement en quatre tomes, il y a quelques années. Ne connaissant pas ce yaoï, cette édition tombe à pic pour moi! Mais quoiqu’estcequique raconte Yellow?

Yellow raconte l’histoire de Taki et Goh, l’un irrémédiablement hétéro, l’autre à 100% gay, et pourtant si proches pour leur travail qu’ils ont en commun, celui de récupérateurs. Généralement de la drogue et des armes, ces deux récupérateurs travaillent pour le compte d’un patron de café, qui reçoit ce genre de missions de la police et de la mafia locale. Outre leur travail, Goh est tombé amoureux de Taki, et il a beau lui faire des avances, ce dernier fini toujours par le repousser… Goh arrivera-t-il à faire craquer Taki?

Histoire très intéressante, celle de leur métier de récupérateurs, qui promet du danger et de l’action en perspective, et danger et action il y a! On passe beaucoup plus de temps à s’occuper de leur travail que des fantasmes de Goh, si bien que nous en sommes encore qu’à l’étape des sentiments. Notre mangaka prend donc tout son temps de ce côté là.

Au lieu de s’intéresser uniquement au sexe dans cette histoire, Makoto met en avant également les sentiments et le passé de Taki et Goh, ainsi que leurs appréhensions. Nous sommes donc dans une véritable histoire d’amour avec un grand A, pour notre plus grand plaisir.

Côté graphismes, j’adore! Le trait est fin, le découpage est fluide et les expressions des personnages sont très bien représentées sans tomber dans l’extrême et les clichés que l’on à le droit habituellement dans un manga. Pour l’édition limitée Perfect, Makoto a entièrement redessiner ce manga, pour notre plus grand plaisir!

En bref, autant au niveau de l’histoire que du dessin, j’ai adoré! Yellow étant un yaoï soft, je le recommanderais à toute personne faisant ses premiers pas dans le monde du boy’s love. J’ai hâte de lire la suite!

[Chronique] Blue Exorcist, Volume 2 – Kazue Kato

[Chronique] Blue Exorcist, Volume 2 – Kazue Kato

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Sous l’oeil attentif de son frère Yukio, Rin poursuit son apprentissage du métier d’exorciste. Mais au cours d’un stage spécial censé préparer les étudiants à l’examen d’été, de puissantes entités démoniaques parviennent à s’introduire sur les lieux …

Mon avis

Rin est rentré à l’Académie de la Croix-Vraie pour suivre une formation d’exorciste pour tuer son père, qui n’est autre que Satan. Pour un jeune homme habitué à traîner et ne rien faire de ses journées, la reprise des cours va être dure…

Notre démon s’endort en cours, ne suit pas, n’apprend rien et provoque ses camarades qui le lui rendent bien. Certains ont subi eux aussi le passage de Satan par chez eux et suivent le même objectif que Rin, Rin qui énerve ces mêmes camarades, qui pensent qu’il ne fait rien et qu’il se moque d’eux. Mais leurs a priori à son encontre vont vite disparaître pendant le stage spécial pour les préparer à l’examen.

L’amitié et la cohésion de groupe est le thème-clé de ce tome-ci, mettant en avant les liens entre les élèves et révèle au passage quelques traces de leurs passés respectifs. Disons que s’ils apprenaient que Rin est le fils de Satan, leur cohésion risque d’éclater en morceau, surtout si quelques éléments perturbateurs au courant de l’origine de Rin s’amusaient à tout faire pour qu’il révèle au grand jour sa véritable nature…

Côté action, cette fois-ci elle ne sera présente qu’à la fin, mais ce n’est pas réellement un problème vu que Kazue Kato a réussi à bien équilibrer son histoire du début à la fin, ne laissant pas vraiment le temps au lecteur de s’ennuyer.

En bref, un très bon deuxième tome qui nous en apprend plus sur le passé des élèves et de certains professeurs et puis l’arrivée de mon démon préféré, Amaimon, Roi de la Terre va rendre l’histoire beaucoup plus intéressante…

[Chronique] Flander’s Company : Le mal, c’est classe ! Tod, Pomarede & Dreki

[Chronique] Flander’s Company : Le mal, c’est classe ! Tod, Pomarede & Dreki

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Que seraient les super-héros s’ils n’avaient pas de super-vilains à combattre ? Sûrement pas les stars planétaires adulées des foules que l’on connaît aujourd’hui. Non, sans une Némésis crédible, le super-héros n’est pas grand chose de plus qu’un simple représentant de l’ordre aux goûts vestimentaires douteux. Heureusement, il y a la Flander’s Company ! Cette entreprise recrute et forme les pires des vilains – la crème de la crème – avant de louer leurs services à tous les justiciers en manque de renommée. Alors certes, le patron est tyrannique, ses employés un brin loufoques, les tarifs pratiqués totalement exorbitants… mais tout ce qui compte, finalement, c’est qu’ils servent le Mal. Et ils le servent sacrément bien !

Mon avis

Nous retrouvons les employés de la Flander’s, qui cette fois-ci réclament des nouveaux costumes. En effet, un des super-héros a déclaré sur un plateau-télé que les vilains sont à l’image de leur garde-robe : ternes, passés de mode et complètement sinistres, entre autre. Armand Trueman, le PDG de l’entreprise décide donc de faire appel à Chantal Connasse, experte dans l’habillement des supers de tout poils. Ils sont donc accueillis par Kévin, Carla et Nadège, mais rien ne se passe comme prévu…

A partir de ce moment là, on retrouve le script de la web-série et malgré un sentiment de déjà-vu très minime, la suite de la lecture se fait très bien et on apprécie de retrouver la C.C Corp et son équipe complètement déjantée ! Mais avant de rentrer dans le vif de l’histoire, nous avons quelques sketchs permettant de mieux comprendre comment fonctionne la Flander’s avec un DRH au bout du rouleau, l’entraînement des sbires, et aussi l’anniversaire de Cindy, qui lui aussi ne se passera pas comme prévu (je commence à croire que rien ne se passe comme prévu à la FC ^.^ )

Côté graphisme, je vous renvoie au premier article dont le lien se trouve à la fin de cet avis, je n’ai rien à ajouter dessus, si ce n’est que j’ai hâte de voir la suite de leurs aventures en BD !

[Chronique] Blue Exorcist, Volume 1 – Kazue Kato

[Chronique] Blue Exorcist, Volume 1 – Kazue Kato

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Adopté dès son plus jeune âge par un exorciste de renom, Rin apprend un jour qu’il est le fils du mal incarné, quand son véritable père, Satan lui-même, apparaît pour l’emmener dans son monde. Mais impossible pour le jeune homme d’oublier tout ce qui lui a été enseigné jusqu’ici… Confronté à un adversaire invincible qui a consumé le seul homme à l’avoir jamais aimé, Rin fait alors le choix de combattre aux côtés des exorcistes, quitte à libérer, en dégainant l’épée de son père, la puissance démoniaque qui sommeille en lui !

Mon avis

J’ai connu Blue Exorcist par l’anime Ao no Exorcist, et je ne pouvais décidément pas passer à côté des mangas, et c’est donc tout naturellement que nous allons commencer avec ce premier tome, acquis à Japan Expo, l’été dernier !

On y trouve Rin, un jeune homme sans diplôme, sans boulot, avec pour seule famille son frère Yukio, et qui vit dans un monastère avec un grand exorciste de renom. Tout se passe pour le mieux du monde jusqu’à ce que Rin apprenne qu’il est le fils de Satan en personne, et qu’il doit à tout prix quitter le monastère pour pouvoir garder sa vie d’humain ! Mais malheureusement, rien ne se passe comme prévu, et Rin se décide à rentrer à l’Académie de la Croix-Vraie pour devenir lui aussi Exorciste  »pour latter la tronche à Satan ». (Dixit notre jeune héros à la fin du premier épisode). L’histoire est découpée en trois épisodes, et comme tout bon Shonen, l’action est omniprésente, on a pas le temps de s’ennuyer et on arrive vite à la fin de ce premier tome sans avoir vu le temps défiler.

Côté graphismes, j’ai totalement adoré la couverture. Le visuel proposé est simple, mais très joli. Ni trop chargé, ni trop vide, elle rentre dans mon top 10 des couvertures de manga préférées ! A l’intérieur, les graphismes sont très bien détaillés, mention spéciale pour l’Académie qui est à couper le souffle ! Le trait est fin, et les personnages sont très expressifs, sans forcément tomber dans l’excès. En bref, c’est un coup de cœur pour moi !

académie croix vraie
L’académie de la Croix-Vraie !
[Chronique] Flander’s Company : Ils servent le mal, et ils le servent bien – Tod, Pomarede & Dreki

[Chronique] Flander’s Company : Ils servent le mal, et ils le servent bien – Tod, Pomarede & Dreki

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Que seraient les super-héros s’ils n’avaient pas de super-vilains à combattre ? Sûrement pas les stars planétaires adulées des foules que l’on connaît aujourd’hui. Non, sans une Némésis crédible, le super-héros n’est pas grand chose de plus qu’un simple représentant de l’ordre aux goûts vestimentaires douteux.

Heureusement, il y a la Flander’s Company ! Cette entreprise recrute et forme les pires des vilains – la crème de la crème – avant de louer leurs services à tous les justiciers en manque de renommée. Alors certes, le patron est tyrannique, ses employés un brin loufoques, les tarifs pratiqués totalement exhorbitants… mais tout ce qui compte, finalement, c’est qu’ils servent le Mal. Et ils le servent sacrément bien !

 

Mon avis

Flander’s Company est à la base une excellente web-série déclinée en quatre saisons. La Flander’s, c’est quoi ? C’est une entreprise qui recrute des supers-vilains en tout poil, pour pouvoir fournir des Némésis de qualité aux super-héros, toujours très demandeurs et un tantinet exigeants. Les supers pourront compter sur le PDG Armand Trueman pour la réalisation d’un devis sur mesure. Malgré le charisme d’Armand, c’est un humain sans pouvoirs spéciaux et qui en fait un vrai complexe. Quiconque le met devant le fait accompli déclenchera une de ses légendaires colères…

Mais pour recruter la crème de la crème, les postulants devront passé devant le DRH, Hippolyte Kurtzmann, un ex-vilain connu dans le milieu sous le nom de Sadoman. Son pouvoir ? Transformer la souffrance en énergie létale. Ses critères sont tellement impitoyables que très peu de postulants arrivent à signer un contrat au sein de l’entreprise.
L’équipement des vilains est fourni par le professeur Caleb, ex-vilain connu sous le nom de Professeur Chaos, mais toutes ses inventions tournent au désastre, quand elles ne détruisent pas les ¾ du bâtiment de la Flander’s…
Les vilains sont formés par les nièces d’Armand, Cindy et Gladys, filles d’une guerrière Berserk, dont elles ont chacune hérités de ses traits de caractère plutôt délicats : violentes et prompts à s’énerver pour un rien, brisant psychologiquement (et physiquement, cela va de soit), les sbires qu’elles ont en formation.
Mais heureusement, le bon psychologue Docteur Parker, est là pour écouter tous les petits problèmes des recrues, et leur remonter le moral avant de partir affronter le super qui les a embauché !

Alors imaginez comment une entreprise peut tourner ainsi, avec une secrétaire momie, un comptable qui est à cheval sur la réglementation est sur les finances de l’entreprise, et des vilains pas très évolués ? C’est donc comme ça que la bande-dessinée va se dérouler, à travers différents moments de la vie d’entreprise, qui n’est pas du tout de tout repos.

Les dessins sont simples mais ça n’enlève rien à leur qualité et permet au contraire une lecture assez rapide, qui convient très bien au rythme de la bande-dessinée. Néanmoins, le trait est propre et précis, et les personnages sont très expressifs vis à vis de leur caractère propre.

Bien évidemment, la BD n’est qu’un complément de la web-série et pour comprendre certains tenants et aboutissants, il faut la regarder, loin de là l’idée qu’on ne peut comprendre la BD sans la web-série, bien entendu 😉

Site officiel : Flander’s Company