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Tag: kaori yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 5 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 5 – Kaori Yuki

angel sanctuary 5

  • Éditeur : Tonkam (2009)
  • Genre : Shôjo
  • Plus édité

Setsuna décide de partir pour les cieux, dans l’unique but de ramener l’âme de sa soeur Sara. Ayant perdu son apparence initiale, il est contraint d’utiliser le corps d’Alexielle. De son côté, Cry se démène pour faire régénérer le corps de son ami. Mais elle est dupée par le chapelier fou et se retrouve emmenée aux Enfers. Une fois de plus, Setsuna va devoir entreprendre un voyage périlleux, pour sauver Cry ce coup-ci !

Mon avis

Rien de telle qu’une valeur sûre pour sauver une semaine de déception livresque, pas vrai ? C’est pour ça que j’ai fait sortir le tome 05 de Angel Sanctuary de ma PàL, parce que du Kaori Yuki, c’est toujours bon à lire !

On retrouve donc Setsuna qui doit faire un voyage en enfer pour retrouver Cry, qui s’est laissée aveuglée par son amour pour Alexielle et Setsuna, avec la complicité du chapelier, qui n’est autre que Belial. Bref, on ne fait pas dans la demi-mesure, là.

C’est toujours avec des dessins merveilleux qui me font baver que l’on suit la descente aux enfer de Setsuna et sa rencontre avec le chapelier. Le tout est vraiment magnifique, avec aucune fausse note à signaler. Je reste encore et toujours sous le charme de la plume de Kaori Yuki !

Mais mis à part toute cette parfaititude, il y a du retournement de situation qui retourne bien tout le monde comme il faut, avec l’annonce de traîtres et d’alliés inattendus au beau milieu de ce bazar. Encore une fois, on remercie la postface, qui cette fois-ci nous en dit un peu plus sur les inspirations de la mangaka, à savoir la mythologie nordique, la grecque, L’épopée de Siegfried (un opéra), ainsi que des œuvres littéraires et cinématographiques et les faits historiques (ça en fait beaucoup!). En bref, du travail de qualité, encore une fois!

Hâte de me mettre sur la suite!

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 2 – Kaori Yuki

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 2 – Kaori Yuki

devils lost soul 2


La bataille contre le grand seigneur de la terreur prend fin sans que l’un ou l’autre camp ne remporte réellement la victoire. La Confrérie du serpent de la Sagesse, dont Sakaki était un espion, tente en vain d’emprisonner les démons, mais ces derniers parviennent à s’échapper avec le baron. Les démons sont désormais lâchés sur la capitale et ils en ont après Nonoha, la fille de Garan et Wraith. Sorath, Nonoha et Wraith fuient alors à travers l’espace-temps et atterrissent dans un Tokyo moderne où ils mènent une vie de famille presque normale jusqu’au jour où un démon à la solde du roi de la terreur s’aperçoit de la particularité de Nonoha et l’enlève… La traque peut commencer.

Mon avis

On retrouve Sorath, Garan et Wraith, dans l’ultime bataille qui clôturait le premier volume – et donc en rajoute bien sur le fait que ce n’était qu’un tome d’introduction – (J’aime avoir raison, héhé). Un saut de plusieurs années dans le futur, et nous retrouvons Sorath et Wraith, s’occupant de l’enfant de Garan. Mais une armée de démons étant à leurs trousses, ils fuient à travers l’espace temps, et se retrouve cent ans plus tard, dans un Tokyô d’aujourd’hui, où les démons sont bien plus présents qu’à l’époque…

Étant une grande habituée du style de Kaori Yuki et de son univers particulièrement trash, loin des bonnes mœurs, qu’elle ne fût pas ma surprise de voir un tome quasi-soft! En effet, en dehors de quelques meurtres, les fans de Kaori Yuki n’auront pas grand chose à se mettre sous la dent. Et pourtant! Le premier tome était tellement prometteur! Croisons les doigts pour un retour à la « normale » dans les prochains tomes…

Les habitués compareront très vite ce deuxième tome à la célèbre série Angel Sanctuary, toujours de la même auteure, étant donné la présence majeure de démons, anges, et surtout de jugement divin via internet. Cependant, la comparaison s’arrête ici, étant donné que AS est une histoire d’amour (incestueuse) et DLS une histoire de règlements de comptes entre démons.

Une part du passé de Sorath nous est révélé, nous qui en attendions beaucoup étant donné le mystère qui enveloppe notre jeune ami, on commence à mettre le doigt sur certaines choses, notamment le pourquoi de son amnésie. Une affaire à suivre de ce côté là, car connaissant le style de notre mangaka, nous en saurons bien plus par la suite.

En bref, un deuxième tome en dessous de mes attentes vis-à-vis de l’univers de Kaori Yuki dans lequel elle nous a baigné dans tous ses mangas, mais l’histoire avance et paraît très prometteuse… Une affaire à suivre, donc!

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 1 – Kaori Yuki

devils lost soul 1


À Tokyo, durant le faste Empire du Japon, Sorath, un orphelin seul survivant d’un tremblement de terre, est recueilli dans la résidence la “fleur de sang” du baron Kamichika. Sorath tisse de puissants liens d’amitié avec Garan, le fils et héritier du baron, et Kiyora, la fiancée de Garan. Ces trois jeunes gens se jureront une amitié éternelle qui sera bientôt tâchée de sang… Des sentiments dissimulés, les manœuvres du baron et la présence d’une beauté énigmatique. Une jeune fille au charme fascinant et des rencontres fatales… Tout mène à la “nuit de Walpurgis”, le comble du cauchemar ! »

Mon avis

Le 4 février, traînant sur internet, j’ai vu que le dernier Kaori Yuki allait sortir le lendemain. Je me suis empressée de faire péter la CB et de le commander pour le recevoir au plus vite (février fût un mois très mauvais pour ma PAL). Qui me connait sais que je suis totalement sous le charme de cette mangaka, que j’ai lu toutes ses œuvres au lycée et qu’aujourd’hui je m’en fais la collection. J’ai lu, j’ai aimé, mais j’avais d’autres priorités livresques tels que certains SP pour pouvoir le chroniquer dans l’immédiat. Mais aujourd’hui, c’est enfin chose faite !

Kaori Yuki nous emmène cette fois-ci à l’ère Taisho (1912-1926), à la rencontre de Garan. Visitant un village ravagé par un tremblement de terre avec son père, il trouve un jeune homme enfouit sous les décombres, qui répond au nom de Sorath. Avec son masque de démon, le dessin au fer rouge sur sa main et son amnésie, il s’entoure d’un mystère bien particulier…

Deux ans après, nous les retrouvons avec Kiyora, la fiancée de Garan, une orpheline du grand tremblement de terre. Sorath est considéré comme un domestique, malgré la grande amitié qui les lies tous les trois.

Attention à toi, c’est la promesse du petit doigt… Si tu mens, mille aiguilles tu avaleras…

Ce premier tome n’est qu’un tome d’introduction, mais Kaori installe déjà son univers pour le moins particulier. Des relations ambiguës qui ne passent pas du tout dans les bonnes mœurs mélangées avec des meurtres les plus épouvantables les uns que les autres, le tout arrosé d’une bonne dose de possession démoniaque, bref tout pour plaire. L’histoire sera déclinée en six tomes et j’ai bien envie de savoir ce qu’il va se passer par la suite (ce qui est le plus dur en ce moment, c’est de ne pas spoiler une bonne partie de l’histoire ^^ )

Côté graphismes, on ressent bien à travers le coup de crayon de Kaori l’époque dans laquelle elle a voulu nous emmener, on se sent très vite emportés. Comme toujours, les dessins sont d’une très grande qualité et notre mangaka nous montre toute l’étendue de son art. Elle maîtrise parfaitement les codes du manga, car même si l’expression des personnages est toujours très appuyée, il est toujours fait avec une grande finesse, rendant au mieux les sentiments que Kaori veut nous faire passer. La finesse des détails est toujours au rendez-vous et l’on peut même remarquer des prises de vue audacieuses, avec de magnifiques effets de perspective qui sont réalisées à la perfection. En quelques mots, du grand art.

En bref, le manga à suivre cette année !

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 4 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 4 – Kaori Yuki

angel sanctuary 4


Après avoir parcouru l’Enfer en long et en large, Setsuna découvre que Sara n’y est plus mais qu’un ange l’a emmenée au Paradis. Il décide donc de revenir à la vie pour reprendre sa quête. Mais quelle n’est pas sa surprise quand il découvre qu’au lieu de réintégrer son corps, son âme s’est glissée dans celui d’Alexielle, l’ange inorganique !

Mon avis

Setsuna quitte l’Hadès sans avoir pu retrouver sa sœur et son amante, Sara. Mais comme Voice avait retiré la lame se trouvant dans le corps de Setsu, il ne revient pas à la vie dans son propre corps… Mais dans celui d’Alexiel, l’Ange organique et sœur de Rosiel, qui lui ne pense qu’à se venger de Setsu/Alexiel. Une fois de retour parmi les vivants, notre héros découvre où est sa sœur et comment récupérer son corps…

Cette fois-ci un nouveau personnage est de la partie, le Chapelier Fou, qui n’est autre que Belial, un des Satans de Lucifer, qui lui aussi fait son entrée dans la série. Pour l’instant nous ne savons rien de lui, si ce n’est que lui aussi est fortement intéressé par la guerre qui se prépare et cherche des alliés puissants tels que Cry, la dernière princesse des Evils.

Le Chapelier est, comme son nom l’indique, complètement fou. On ne sait pas qu’elles sont ses véritables motivations, mais j’espère qu’on en découvrira plus sur lui dans les prochains tomes.

Nous découvrons également le Seigneur Michael, Archange et protecteur de l’élément du feu, un rouquin particulièrement colérique qui ne jure que par la guerre et les morts inutiles que cela entraîne. Heureusement, pour calmer cette tête brûlée, nous pourrons compter sur le Seigneur Raphael, Archange et protecteur de l’élément du vent et maître de la vertu (qui est en vérité un véritable pervers qui aime bien jouer au docteur, d’ailleurs ses seules apparitions dans ce tome ne se feront que comme ça, avec une jeune fille qui demande à être « soignée » par le « docteur »… C’est la fête au Paradis, youhou !)

L’histoire avance et les intrigues politiques commencent à bien se dessiner, elles qui étaient un peu floues dans les tomes précédents se précisent et on commence vraiment à distinguer qui travaille réellement pour qui. D’ailleurs la postface nous résumes ces intrigues, conspirations et faction et heureusement qu’elle est là sinon on serait bien perdus avec tout ce petit monde !

En bref, nous en sommes presque à la moitié de la saga et Kaori Yuki a réussi à nous tenir en haleine jusqu’ici… Saura-t-elle nous emmener jusqu’au bout ? Espérons-le !

Bonus : le dernier manga de Kaori Yuki, Devil’s lost Soul sort demain dans toutes les bonnes librairies ! Pour ma part il est déjà commandé 🙂

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 3 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 3 – Kaori Yuki

angel sanctuary 3


Setsuna et Sara sont frère et soeur, pourtant, ils s’aiment sincèrement. Mais le monde entier semble s’opposer à leur romance. Tandis qu’ils sont en fuite, l’univers de Sétsuna bascule quand un être surgissant de nulle part tue sa bien-aimée, sa colère explose alors et au milieu d’un Tokyo en ruine, il découvre qu’il est la réincarnation d’un ange banni par le Créateur. Ses pouvoirs vont donc lui permettre d’aller jusqu’au Royaume des Morts pour ramener l’âme de Sara dans le monde des vivants. Pourtant, Sétsuna ignore encore qu’il est l’élément central d’une guerre millénaire entre les anges et les démons et que le dénouement approche avec son réveil !

Mon avis

 »Haaaaaaaaaan » fut ma réaction à chaque fois que j’ai tourné les pages de ce manga, oh combien magnifique ! Mais replantons le décors : Sara est morte, sacrifiée, mais son frère Setsuna fait exploser sa colère et fait sortir l’ange qui sommeille en lui : résultat, Tokyo est détruit, mais le temps est arrêté par Kira, son meilleur ami. Setsu en décide autrement de l’avenir de Sara : elle ne mourra pas. Alors il part dans le monde des morts chercher sa sœur, son amante, pour continuer à partager son amour avec elle. Avec un guide tout désigné qui n’est autre que Kato, un ancien camarade d’école qu’il a tué dans une de ses colères dévastatrices, il parcourt le royaume des morts à la recherche de sa sœur. Mais il a sept jours pour le faire, sinon il mourra. Pour pouvoir aller dans se monde, il a du se tuer lui même : si quelqu’un retire l’épée qui traverse son corps, il mourra également.
Pendant se temps, Rosiel quand à lui vit tant bien que mal son retour avec les autres anges, même si des complots se dressent contre lui et Catan…

Vous pensiez que Setsu y arriverait, que tout se passerait bien dans les mondes respectifs où se trouvent nos protagonistes ? (Ainsi que leurs corps et leurs âmes?) C’est Kaori Yuki qui a écrit ce manga, alors rien ne se passe comme ça devrait ce passer voyons ! Notre Setsu aura bien des embûches sur sa route, et le Seigneur Rosiel devra redoubler d’effort pour ne pas finir en momie sous verre…
Que dire sur les graphismes ? Je pense avoir déjà épuisé le sujet avec mes autres articles sur les tomes précédents, vous pourrez retrouver les liens à la fin de cet article !

A bientôt pour d’autres avis 🙂

[Chronique] Ludwig Revolution, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] Ludwig Revolution, Volume 1 – Kaori Yuki

ludwig revolution 1


Yuki Kaori ou comment détourner les contes pour enfant. Vous imaginiez Blanche Neige, La Belle au Bois Dormant ou le Petit Chaperon Rouge comme de belles princesses, douces, gentilles et innocentes ? Eh bien vous allez les découvrir en tant que tueuses, meurtrières, psychopathes. Et tout ça aux côtés de Ludwig, un charmant Lord anglais qui fait de bien étranges rencontres.

Mon avis

Ludwig Revolution est le manga par lequel il faut commencer si on veut s’initier à l’univers déjanté de sa mangaka, Kaori Yuki. Rappelons-le, son univers glauque, pervers, gore, et qui tourne sur des thèmes comme l’inceste et la nécrophilie, n’est pas commun, et pourrait en rebuter plus d’un. Cependant avec ce premier tome, nous commençons doucement, pour aller petit à petit, vers la noirceur de son univers…

Nous suivons le Prince Louis, alias Ludwig, et son valet, Whilelm, alias Will, dans sa quête de la femme de sa vie. Son père n’en pouvant plus de le voir ramener des filles de joies ou de basse naissance au palais, l’envoie dans cette quête initiatique. C’est à partir de là que l’on va remonter les contes de notre enfance : Blanche Neige, Barbe Bleu, la Belle aux bois dormants, et le Petit Chaperon Rouge. Enfin, à la manière de Kaori Yuki, bien entendu ! Et avec un Prince aux tendances nécrophiles, collectionnant les corps de ses conquêtes, et aimant que les filles à forte poitrine, sa tache ne va pas être aisée… Surtout que les femmes qu’il rencontrera sont toutes dérangées : entre la sorcière SM, la princesse qui cherche uniquement la vengeance en se servant de son corps, ou celle qui a abattu toute sa famille à la hache étant enfant, il aura du soucis à se faire, notre Prince !

Il n’y a rien à reprocher à ce manga : des dessins parfaits, une histoire qui tient la route, et un univers particulièrement intéressant, vu que Kaori Yuki se base sur les contes originels des frères Grimm, déjà particulièrement trash. Un manga que je conseille à tous, mais à ne pas laisser à des plus jeunes lecteurs 🙂

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 2 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 2 – Kaori Yuki

angel sanctuary 2


Sétsuna et Sara sont frère et soeur, pourtant, ils s’aiment sincèrement. Mais le monde entier semble s’opposer à leur romance. Tandis qu’ils sont en fuite, l’univers de Sétsuna bascule quand un être surgissant de nulle part tue sa bien-aimée, sa colère explose alors et au milieu d’un Tokyo en ruine, il découvre qu’il est la réincarnation d’un ange banni par le Créateur. Ses pouvoirs vont donc lui permettre d’aller jusqu’au Royaume des Morts pour ramener l’âme de Sara dans le monde des vivants. Pourtant, Sétsuna ignore encore qu’il est l’élément central d’une guerre millénaire entre les anges et les démons et que le dénouement approche avec son réveil !

 

Mon avis

La suite du premier tome de cette saga s’annonce plus sombre que le précédent – et tant mieux. On retrouve Setsuna et Sara dans leur relation incestueuse, sur le point d’êtres séparés par leur mère. Mais avec Kira dans les parages, rien ne se passe comme il devrait se passer…

T’es-tu éteinte en paix ? As-tu souffert, as-tu peur durant tes derniers instants ? Ta paume froide est à présent fermée. Tes lèvres pourpres et tes cheveux flottant au vent me donnent l’illusion que tout cela n’est qu’un rêve. Donne moi la mort avec ta souffrance, avec tes dernières paroles. Amène moi avec toi…

Nous en apprenons un peu plus sur le passé de chaque personnages et leurs motivations, remuant des souvenirs douloureux que certains d’entre eux auraient aimés oublier.

Le coup de crayon de Kaori Yuki est toujours autant magnifique, surtout quand il s’agit des anges et des démons inspirés de la Kabbale. En effet, l’auteur n’avait pas l’intention de dessiner de  »vrais » anges, ni des anges totalement sortis de son imagination, comme vous pourrez le constater dans la postface, toujours aussi utile pour comprendre la hiérarchie du  »monde des anges ».

J’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à le lire, en tout cas j’ai hâte de pouvoir me plonger dans la suite…

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

[Chronique] Vampire Host – Kaori Yuki

Vampire Host


Le Kranken Haus est un club où travaillent les plus beaux éphèbes de la ville. Terriblement populaire, la réputation de ses membres n’est plus à faire. Pourtant, en y regardant de plus près, quelque chose cloche… Il y a fort à parier que ces gens soient des vampires !! C’est du moins ce que pense Rion, une jeune fille qui enquête sur la disparition de sa meilleure amie.

Mon avis

Une pièce baignée dans la pénombre, les murs couverts de croix… Une atmosphère langoureuse et des mots suaves… Je sais qu’il y a une réalité dans ce songe, au Krankenhaus, où m’attendent les habitants de la nuit…

Rion Kano, une jeune lycéenne excentrique dans une école pour filles de bonne famille, apprend que sa seule amie a disparu. Sa seule et unique preuve ? La carte de Suo, un hôte d’un host club nommé Krankenhaus (littéralement en allemand : la maison des malades, que l’on pourrait traduire par  »hôpital »). Évidemment, ses soupçons se portent sur ce jeune homme, qui n’est rien d’autre qu’un vampire.

Encore une fois, Kaori Yuki nous montre son travail d’investigation avant l’écriture du manga, ce qui fait toujours plaisir à voir. Malheureusement (je ne m’attendais pas à sortir ce mot en faisant une chronique d’un des mangas de Kaori), cette édition est un one-shot non fini. Ça laisse un arrière goût désagréable, surtout quand l’on apprend que la fin se trouve dans la version deluxe sortie quelques années plus tard (si quelqu’un arrive à me trouver un scan du dernier chapitre, je l’embrasse ! Ou un câlin. Ou ma reconnaissance éternelle *-*  ).

L’histoire n’a pas le côté trash des autres mangas de l’auteure, il est gore et nous laisse entrevoir une relation homosexuelle assez bizarre (enfin, je dirais normale vu l’univers de Kaori), mais je le trouve quand même assez soft suivant l’univers auquel nous avions été habitués. C’est dommage. Il manque ce petit quelque chose de sombre et dérangeant comparé à ses autres œuvres. Il se laisse lire, mais ce n’est pas un des mangas que je conseillerais à quelqu’un qui veut découvrir le petit monde de Kaori Yuki.

[Chronique] God Child, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] God Child, Volume 1 – Kaori Yuki

god child 1


Londres, fin du XIXeme siècle, le comte Cain Hargreaves est l’héritier d’une noble famille, et a pour passe temps favori la collection de poisons. Il vit en compagnie de sa demi sœur Maryweather et de son fidèle majordome Riff. Invité à la réception organisé par le Baron Mayfield, il est témoin d’un atroce meurtre. Une jeune fille vient d’être décapitée par un tueur surnommé « Crazy Rabbit Man ». Blessé par le meurtrier, il décide de rester dans la demeure afin de démasquer l’assassin…

Mon avis

Oui, bon, je sais que j’abuse, ça doit être le troisième manga de Kaori Yuki qui atterri sur mon blog en l’espace de quatre jours. Promis, je vais faire une petite pause de quelques jours pour lire d’autres mangas un peu plus joyeux!
En attendant, nous retrouvons ici Lord Cain, comte maudit et descendant direct de la famille Hargreaves qui à une passion peu commune : la collection de poisons. Il vit avec sa demi-sœur, Maryweather et son Majordome, Riff. Nous suivrons notre comte à travers différentes affaires sordides, qu’il devra malgré lui résoudre. Comme tout manga de Kaori Yuki, meurtres et inceste seront au rendez-vous.

Les graphismes sont tout simplement magnifiques, surtout au niveau des visages et des tenues. Ce God Child est un de mes manga préféré au niveau du dessin !
Comme toujours, une petite postface à la fin du livre, nous expliquant les recherches de Kaori pour l’écriture de ce tome. Pour celui-ci, elle à fait un voyage d’étude à Londres, ce renseignant un maximum avant de se mettre à dessiner, ceci explique pourquoi God Child est très bien fournit au niveau de l’aristocratie londonienne .

Évidemment, je lirais la suite, qui semble tout autant prometteuse !

[Chronique] Boy’s next door – Kaori Yuki

[Chronique] Boy’s next door – Kaori Yuki

Boy's next door


Adrian Clay, jeune instituteur de 27 ans dans un petit orphelinat, cache un terrible secret : la nuit, il laisse libre court à sa folie et commet des meurtres atroces. Ce serial killer s’en prend exclusivement à de jeunes prostitués. Un soir, il est surpris par Lawrance, un jeune gigolo qui lui propose un marché : son silence contre sa libération de la maison close où il est enfermé…

Mon avis

Boy’s Next Door est un recueil de 3 histoires. Je vais surtout m’attarder sur la première, du même nom que le manga. Très sombre et portant un minimum sur le yaoi, avec toujours des meurtres à la pelle. Bienvenue dans l’univers de Kaori : des graphismes toujours aussi beaux, toujours aussi trash qu’à l’habitude.
On y découvre ici Clay, un instituteur surnommé Blindman, un tueur en série qui s’en prend uniquement aux prostitués. Nous découvrons son histoire, ses derniers meurtres, et surtout son enfance. Le comment du pourquoi, la raison de sa folie et son histoire avec Lawrence, un jeune homme très mystérieux, dont on en apprendra plus sur lui et son passé, à la toute fin.

Les deux autres histoires, Devil Inside et When a Heart Beats, font partie des premiers mangas écrits par Kaori. Ils n’échappent pas à la règle de l’univers sombre, et grâce à eux, on peut remarquer la belle évolution de notre mangaka depuis toutes ces années. D’ailleurs, la postface nous en dit un peu plus sur ses débuts, et sur les trois histoires de ce recueil. Celle-ci nous montre qu’à chaque fois que Kaori écrit un manga, elle fait toujours des recherches pour donner un peu plus de réalisme à ses histoires.

Un manga qu’il ne faut surtout pas hésiter à lire et à relire !