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[Chronique] Farhenheit 451 – Ray Bradbury

[Chronique] Farhenheit 451 – Ray Bradbury

Fahrenheit 451


451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable.
Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Mon avis

Ah… Fahrenheit 451, un pilier de la science-fiction, un classique du genre ! Je ne pouvais pas passer à côté de ce livre sans le lire au moins une fois. Maintenant que c’est chose faite, j’ai envie de me mettre à la lecture de grand classiques, comme Jules Verne, Lovecraft, Poe… Un jour, un jour je m’y mettrais!

Ce petit monument à lui tout seul raconte l’histoire de Montag, un pompier dans un futur dystopique. Mais dans ce futur, les pompiers n’éteignent pas des incendies, mais les allument. Mais pourquoi? Parce que les livres sont devenus interdits, parce qu’ils véhiculent des émotions et font réfléchir. En bref, les livres c’est dangereux. Et le boulot de Montag, c’est de brûler les maisons qui contiennent des livres. Mais un jour, Montag vole un livre dans une maison qu’il doit incendier, dans le but de le lire. Sa vision du monde va connaître un sacré changement!

Nous avons ici un sacré panel de personnages affectés à leur manière par l’interdiction des livres: ceux qui résistent, ceux qui sont en fuite, ceux qui ne vivent plus qu’avec une « famille » télévisée sur trois grands écrans de la taille de leurs murs, fuyant les livres comme la peste, et les pompiers.

Nos personnages vivent dans un monde aseptisé, totalement froid, vivent avec les nouvelles technologies et les publicités qu’on leur envoie partout, jusqu’à dans les transports en commun. La culture n’est plus qu’une vaste blague, les gens intelligents sont fuis comme la peste, et quand il s’agit de voter pour un président, ils élisent le plus beau. Bref, tout un programme.

Du haut de ses 213 pages, Fahrenheit est un roman totalement accessible, qui n’a rien de compliqué à lire. Avec l’écriture fluide de Ray Bradbury et une excellente traduction de Messieurs Chambon et Robillot, je l’ai avalé en deux jours. Cependant, n’ayez pas peur des longues descriptions et des longs dialogues si vous vous lancez dans cette lecture, sinon le contenu vous paraitra indigeste (heureusement, grâce à Tolkien je suis habituée).

Pour résumer, Fahrenheit 451 et un classique de la SF que l’on doit de lire au moins une fois dans sa vie. Très prenant, ce petit livre est une merveille…

[Chronique] Le seigneur des Anneaux : La communauté de l’Anneau – J.R.R. Tolkien

[Chronique] Le seigneur des Anneaux : La communauté de l’Anneau – J.R.R. Tolkien

SDA 1


Dans les vertes prairies de la Comté, les Hobbits, ou Semi-hommes, vivaient en paix…
jusqu’au jour fatal où l’un d’entre eux, au cours de ses voyages, entra en possession de l’Anneau Unique aux immenses pouvoirs. Pour le reconquérir, Sauron, le seigneur ténébreux, va déchaîner toutes les forces du Mal… Frodon, le Porteur de l’Anneau, Gandalf, le magicien, et leurs intrépides compagnons réussiront-ils à écarter la menace qui pèse sur la Terre du Milieu?

Mon avis

Quel plaisir de se replonger dans les aventures de Bilbon, Frodon, Merry & Pippin, Aragorn, Legolas et Gandalf! Après avoir vu au moins cinq fois chacun des films, il était temps que je me mette aux livres. Entre le Seigneur des Anneaux et moi, c’est une grande histoire d’amour et ma première plongée dans la fantasy, à la sortie des films. Harry Potter était sortit ou allait sortir à l’époque, et notre école primaire nous emmenais un samedi par mois au cinéma. On avait vu le tout premier Harry Potter, et en sortant de la salle, j’ai vu l’affiche du SdA. Rentrant chez moi le soir, j’ai parlé avec mes parents, histoire de les convaincre d’aller voir « Le seigneur des Agneaux » (oui, agneaux). Bon, une fois au cinéma, il n’était plus question d’un animal mais d’un anneaux. Du coup, on est quand même aller le voir, et depuis je voue un culte à cette saga…

Pas la peine de faire un méga résumé de l’affaire, vous la connaissez tous, au moins. Bilbon lègue son anneau trouvé dans « Bilbo le Hobbit » à Frodon, avant de partir à Fondcombe. Sauf que voilà, ce n’est pas un simple anneau ordinaire: C’est l’Anneau Unique, jadis celui de Sauron, le Seigneur des Ténèbres avant Voldemort. Frodon est donc chargé d’une seule et unique mission: détruire l’Anneau dans la Montagne du Destin, avant que Sauron et ses sbires mettent la main dessus.

Le livre est 10 000 fois mieux au film. Le film est beau, génial, mais passe au dessus de plein d’évènements et de personnages qui ont tellement d’importance. J’ai par exemple découvert Tom Bombadil, Glorfindel, les fils d’Elrond, et une pléthore de personnages plus intéressant les uns que les autres.

Le voyage de Frodon est très détaillé. Il y a des tonnes et des tonnes de descriptions, si bien que l’on sait ce qu’a fait chaque jour le Porteur de l’Anneau durant son voyage. Agrémenté de chants, on en découvre beaucoup sur l’histoire de la Terre du Milieu et de ses habitants. Les lecteurs pourraient trouver ces longues descriptions et chants de six pages rébarbatif, mais ayant commencé Tolkien par « Bilbo le Hobbit« , ça ne m’a pas plus dérangée que ça, aillant déjà eu un aperçu de son travail.

Lire cette saga, c’est le bien pour quiconque voudrait en savoir plus sur la quête de l’Anneau et sa communauté, ainsi que la Terre du Milieu. Une certaine continuité s’étant installée entre Bilbo le Hobbit et SdA (comme avec les trolls changés en pierre), lire ce livre vous amènera irrémédiablement à lire l’autre, vous êtes prévenus.

Du coup, j’ai tellement bien aimé ce premier tome, que je lirais le deuxième le mois prochain! 🙂

[Chronique] Aya de Yopougon, Volume 1 – Abouet & Oubrerie

[Chronique] Aya de Yopougon, Volume 1 – Abouet & Oubrerie

aya de yopougon 1


En Côte d’Ivoire, dans les années 1970, l’époque est insouciante. L’auteure raconte à travers l’adolescence d’Aya l’école obligatoire, le travail facile, les hôpitaux bien équipés, l’absence totale de définition ethnique, dans une Afrique sans guerre et sans famine. Prix du premier album du Festival de la BD d’Angoulême 2006.

Mon avis

La première fois que j’ai lu Aya de Yopougon, c’était au collège, il y a bien 8 ans maintenant. Je crois même que le premier tome venait tout juste de sortir. Notre classe avait sélectionné cette BD pour la présenter au Salon du livre de Cherbourg (pour un concours je crois), et pour l’occasion nous avions fait un totem en bois avec gravé dessus, si mes souvenirs sont exacts, le titre du livre, le nom de l’auteur et ce que l’histoire de Aya nous inspirait à nous, collégiens de 3è. J’étais tombée sous le charme de cette BD, je crois même avoir lu la suite, mais une fois que je suis rentrée au lycée, je n’ai plus tellement lu de livres en dehors de Twilight (pas taper), et cette saga m’était totalement sortie de la tête jusqu’à ce que le film sorte et que Livraddict propose ce livre en partenariat avec Folio, que je remercie énormément. Et comme votre blogueuse à une mémoire de poisson rouge concernant ce qui s’est passé avant son entrée au lycée, elle a totalement oublié de quoi parlait Aya de Yopougon. En bref, j’ai redécouvert l’histoire et pour la deuxième fois je suis tombée sous le charme.

Yopougon, c’est un quartier populaire d’Abidjan où vivent Aya, Adjoua et Bintou ainsi que leurs familles. Nous suivrons Aya, une jeune fille qui souhaite devenir médecin, à l’instar de son père qui souhaite qu’elle n’aille pas plus loin que le BAC, qu’elle se trouve un gentil mari qui l’entretiendra, telle est la place de la femme d’après lui. En parallèle, nous aurons ses deux amies, Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu’à sortir s’amuser, draguer et suivre le plan de trouver un mari qui pourra s’occuper d’elles sans qu’elles aient trop à se fouler. Mais tout n’ira pas comme tout le monde le souhaite quand Moussa rentrera dans la partie et qu’il devient l’objet de convoitise de Bintou et Adjoua, mais aussi du père de Aya qui ne veut que le meilleur pour sa fille…

J’ai totalement adoré le style d’écriture de Marguerite Abouet, qui au lieu d’écrire cette BD « à l’occidentale », nous fournis des tas d’expressions africaines, toutes répertoriées dans un lexique pour que la compréhension soit totale, nous permettant une immersion assez impressionnante dans les souvenirs de son enfance. Côté graphisme, le trait est fin et les cases sont assez colorées. Les visages des personnages sont vraiment expressifs, ajoutant une touche de réalisme à l’histoire.

En bref, je suis très contente d’être retombée sur cette saga qui m’avait beaucoup plus à l’époque et c’est l’occasion pour moi de la redécouvrir à nouveau. C’est donc avec joie que je vais me procurer la suite pour vous en faire profiter 🙂

[Chronique] H2G2, Tome 1 : Le guide du voyageur galactique – Douglas Adams

[Chronique] H2G2, Tome 1 : Le guide du voyageur galactique – Douglas Adams

h2g2 1

  • Éditeur : Denoël, Folio (1982)
  • Pages : 274
  • Genre : Science-Fiction, Humour
  • Prix : 7.70€
  • Acheter H2G2

Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ; que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

Mon avis

J’ai découvert H2G2 grâce au film éponyme qui m’avait énormément plu. Quand j’ai vu qu’il était tiré d’un livre, il me le fallait absolument ! Je remercie Kob de Harcèlement Textuel de me l’avoir offert l’or d’un swap, ce petit livre rentre dans mes coups de cœur de l’année ! 🙂

-Écoutez, dit Arthur, est-ce que ça vous ferait gagner du temps si je laissais tomber et devenais fou tout de suite?

H2G2, c’est l’histoire d’Arthur Dent, un terrien qui apprend dans la même journée que sa maison va être détruite pour construire une déviation, que c’est la fin du monde, que la Terre va être détruite pour construire une voie express hyperspatiale et que son ami Ford Prefect n’est pas terrien mais natif de Beltégeuse. Ajoutez à cela une touche d’improbabilité et d’ironie, ainsi qu’une bonne dose d’humour et un robot dépressif pour obtenir une histoire totalement délirante, improbable, complètement bancale, mais oh combien drôle.

Il est important de signaler que soudain et contre toute probabilité, un cachalot s’était matérialisé à plusieurs kilomètres au-dessus de la surface d’une planète étrangère. Et vu qu’une telle position se révèle difficilement tenable pour un cachalot, la pauvre innocente créature eu fort peu de temps pour assimiler son identité. Voici donc l’ensemble de ses pensées pendant qu’il tombait.

Waaaaouuh hèèè ! Que s’passe-t-il ? Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Quel est le but de ma vie ? Euh.. Que veux-je dire par « qui suis-je » ? Bon, allez, du calme, re-saisissons-nous..

Wouhouu !! Quelle intéressante sensation ! Qu’est-ce que c’est ? Un genre de picotement dans mon... Bon, je suppose que j’ferais mieux de commencer par trouver des noms pour les choses.. euh.. appelons ça une queue ! Oui, queue ! Et qu’est-ce que ce sifflement rugissant qui passe en trombe devant c’que j’vais tout à coup baptiser ma tête. Le vent ? Est-ce un nom bien choisi ? On fera avec.. Oui tout cela est tellement excitant, la tête m’en tourne à l’avance. A moins que ce n’soit le vent !? Y’a un sacré vent maintenant, non ? Et qu’est-ce que c’est que cette chose qui me fonce très vite dessus tout à coup ? Si grosse, si plate, si ronde… Il lui faut un nom avec le son « ol » ! Molle, drôle, sol.. Oui « sol », c’est ça, « sol » ! Voilà un bon nom, « sol » ! J’me demande si on va être copains tous les deux. Bonjour, sol !

Le rythme de l’aventure d’Arthur est prenante, on se surprend à dévorer ce tome de bout en bout. L’auteur reste totalement cohérent dans son univers décalé et complètement loufoque, partant dans des explications plus dingues les unes que les autres grâce au Guide du Voyageur Galactique que Ford a prêté à Arthur pour qu’il puisse en savoir plus sur la galaxie.

Les Vogons. Une des races les plus antipathiques de la galaxie. Pas méchants mais caractériels, bureaucrates, psychorigides au cœur de marbre. Un Vogon ne lèverait pas le petit doigt pour sauver sa propre grand-mère au prise avec une blatte à griffes, la féroce bête de Thral, sans une autorisation en trois exemplaires, signée, transmise, approuvée, rediscutée, perdue, retrouvée, soumise au vote populaire, reperdue et finalement enterrée sous un amas de compost pendant trois mois et recyclée en allume feu.

L’histoire est passionnante et m’a faite beaucoup rire, je crois même ne pas avoir fini un seul chapitre en étant écroulée de rire devant les explications et les dialogues humoristiques entre les personnages. Mais celui qui m’aura le plus plu dans tout ça, c’est Marvin, le robot humanoïde doué de sentiments,  totalement dépressif au point qu’il en pousse les autres ordinateurs au suicide rien qu’en parlant avec eux. H2G2 sans ce petit robot ? Impossible !

En bref, une très bonne petite lecture, j’ai plus qu’à me procurer la suite !

« Je refuse de prouver que j’existe, dit Dieu, car prouver c’est renier la foi et sans foi, je ne suis plus rien.
– Pourtant, remarque l’Homme, le Babelfish en dit long sur le sujet, non ? Son évolution ne saurait être le seul fruit du hasard. Il prouve votre existence et donc, selon votre propre théorie, vous n’existez pas, C.Q.F.D.
– Sapristi, s’exclame Dieu. C’est que je n’avais pas pensé à ça !  » et sur-le-champ il disparaît dans une bouffée de logique.
« Bah c’était facile », dit l’Homme puis – en guise de rappel – il se met à prouver sur sa lancée que le noir est blanc et finit écrasé sur le premier passage pour piétons.

[Chronique] A la croisée des mondes : La tour des anges – Philipp Pullman

[Chronique] A la croisée des mondes : La tour des anges – Philipp Pullman

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Ayant franchi le pont entre les mondes édifié par Lord Asriel, son père, l’intrépide Lyra se retrouve dans la cité de Cittàgazze, la ville au-delà de l’aurore, où des spectres mangeurs d’âmes rôdent dans les rues, où les lointains battements d’ailes des anges résonnent au-dessus d’une mystérieuse tour. Mais Lyra n’est pas sans allié. Car le jeune Will Parry, à la recherche de son père disparu depuis de longues années, a également pénétré dans cet étrange royaume par une porte magique. Ensemble, Lyra et Will vont entamer un périlleux voyage à travers les dimensions, et découvrir un secret mortel: un objet d’une puissance extraordinaire et dévastatrice. Mais à chaque étape de leur périple, ils se rapprocheront d’un danger plus funeste encore – et de l’incroyable vérité sur leur propre destinée…

 

Mon avis

Ma lecture du premier tome de cette saga avait été laborieuse et c’est à reculons que je me suis attaquée au deuxième, n’en attendant pas trop mais espérant tout de même une amélioration dans le style d’écriture de l’auteur, mais aussi sur le personnage de Lyra. Mes attentes ont-elles été comblées ? Oui et non.

Nous retrouvons Lyra dans le nouveau monde, Cittàgazze, où elle rencontrera Will, un jeune homme sans daemon qui a atterri ici pour fuir des personnes de son monde à lui, un Oxford ressemblant à s’y méprendre à celui de Lyra, dont la technologie est équivalente à la nôtre. Il cherche son père, un explorateur qui a disparu il y a de cela plusieurs années…

Cittàgazze est une ville sans adultes. Seuls les enfants habitent ici à cause des Spectres, des créatures qui se nourrissent uniquement des adultes, les changeant en créatures mi-mortes, mi-vivantes qui ne s’intéressent plus à rien. C’est dans ce monde que Lyra et Will trouveront refuge et chercheront des solutions à leurs problèmes respectifs.

Dans le dernier tome, nous découvrions que Lord Asriel était en vérité le père de Lyra, que Mme Coulter était sa mère et que tous les deux sont complètement fous. En effet, quand on cherche à lancer une guerre contre Dieu, on ne doit pas vraiment être sain d’esprit, mais ce n’est que mon avis. Enfin tout le monde semble croire que ça peut marcher, donc tous les anges et autres créatures se joignent à Lord Asriel et les sorcières vont devoir tenir une réunion pour savoir si oui ou non, elles aussi rejoindront la bataille…

Enfin, enfin ce tome n’est pas uniquement axé sur Lyra ! Même, petit moment de joie, Will la remet à sa place et pour la première fois de sa vie elle va participer aux tâches ménagères ! Ses aventures l’ont faite grandir, à l’instar de son daemon qui mérite aussi une petite prise de maturité au passage, espérons-le pour le dernier tome. D’ailleurs, une chose me chiffonne. L’aspect pratique d’un daemon est que du moment que son propriétaire n’a pas atteint la puberté, il peut changer d’apparence à volonté, sans limite de taille. Alors, pourquoi Pantalaimon ne se transforme pas en cheval pour aller plus vite quand Lyra et Will doivent parcourir de très longues distances au lieu de s’amuser à se transformer en cochon, chèvre et sauterelle ? Rien que pour l’aspect pratique, le voyage serait plus cours pour eux.

Philip Pullman a changé de style d’écriture et c’est franchement agréable comparé au premier tome qui était plutôt un calvaire à lire. Ce n’est pas encore ça, mais on s’approche plus d’une lecture fluide qui donne envie d’y revenir. Par contre, je ne sais pas ce que l’auteur a avec les fins de ses romans… Dans le premier, il se terminait sur Lyra qui rentre dans le nouveau monde et je me suis faite la remarque si je n’étais pas au courant qu’il y avait une suite, je ne l’aurais jamais devinée. Ici, le tome se termine en plein dans un moment crucial de l’histoire, comme ça. C’est comme si je m’étais arrêté dans cet avis à  »Par contre, je ne sais pas ce que l’auteur a avec les fins de ses romans… », et paf, fin, à la prochaine. Néanmoins, cette fin donne envie de lire la suite vu qu’on s’arrête dans un moment important.

En bref, du mieux, mais ce n’est pas encore ça. La suite ne peut qu’être meilleure, du moins je croise les doigts !

En lecture commune avec ma partenaire bloguesque, Diary of Book Reader

[Chronique] A la croisée des mondes : Les royaumes du nord – Philip Pullman

[Chronique] A la croisée des mondes : Les royaumes du nord – Philip Pullman

les royaumes du nord


Ce n’était pas une vie ordinaire pour une jeune fille de onze ans : Lyra vivait, en compagnie de son daemon Pantalaimon, parmi les Érudits de Jordan Collège, passant ses journées à courir dans les rues d’Oxford à la recherche éperdue d’aventures.

Mais sa vie bascule le jour où elle entend parler d’une extraordinaire particule. D’une taille microscopique, la Poussière que l’on trouve uniquement dans les vastes étendues glacées des Royaumes du Nord – est censée posséder le pouvoir de briser les frontières entre les mondes, un pouvoir qui suscite effroi et convoitises…

Jetée au coeur d’un terrible conflit, Lyra sera forcée d’accorder sa confiance aux gitans et à de terribles ours en armure. Et, lors de son périlleux voyage vers le Nord, elle devra découvrir pourquoi son propre destin semble étroitement lié à cette bataille sans merci où s’opposent des forces que nul ne l’avait préparée à affronter.

 

Mon avis

L’amie qui m’a prêté la trilogie de A la croisée des mondes m’avait prévenue : le premier tome n’est pas le meilleur, mais la suite rattrape le tout. Heureusement qu’elle m’a prévenue, sinon j’aurais arrêté ma lecture dès les 4 premiers chapitres, et je lui aurait rendu ses livres.

L’histoire commence sur Lyra, une jeune fille qui a la faculté de bien mentir, et, comme à son habitude, désobéit à ses tuteurs et va dans des endroits où elle n’a pas le droit d’aller. Ses tuteurs sont des érudits et le maître du très célèbre Jordan Collège, à Oxford. Ils font tout pour l’aider à grandir, surtout intellectuellement mais mademoiselle Lyra n’en a que faire et préfère jouer à lancer de la boue sur les enfants Gitan de passage en ville… Donc, comme à son habitude, elle désobéit à ses tuteurs et se cache dans une salle interdite où va se dérouler une réunion de la plus grande importance, sur une particule extraordinaire et un monde caché qui n’est pas facile à voir. Elle sera mêlé à tout cela, car tel et son destin… Mais si elle est au courant de son destin, alors tout le monde mourra…

Je pense que vous avez pu sentir que je n’apprécie pas tellement Lyra. J’ai eu envie à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche de la remettre à sa place pendant les ¾ de l’histoire. Avec ses airs supérieurs parce que son oncle est Lord, ou parce qu’elle vit à Jordan Collège, je me demande comment elle réussit à se faire des amis… Elle se déplace toujours avec son daemon, Pantalaimon, qui serait à priori un équivalent de son âme. Et dans le monde où elle vit, tout les humains ont un daemon bien à eu. Un daemon, qu’est ce que c’est? Il prend la forme d’un animal, et peux changer son apparence tant que son maître n’a pas atteint la puberté. Une fois atteinte, le daemon prend une forme définitive qui ressemble au caractère de son maître.

J’ai eu beaucoup de mal à saisir le style de Philip Pullman. Jusqu’au 100 dernières pages, l’auteur se met à nous blinder des paragraphes énormes de détails insignifiants sur des choses totalement inutiles dont on se passerais bien. Et au contraire, les moments qui mériteraient qu’on s’attarde dessus sont passés à la trappe. Si bien que par moment, une action majeure pour l’histoire se produit, et on a pas plus d’explications. Elle s’est produite, et c’est tout. L’auteur prend des raccourcis énorme sur ces moment là, ce qui rend la lecture limite dérangeante. Mais pendant les 100 dernières pages, il se rattrape et se concentre sur l’action (et encore, dans les dernières pages il reprend cette habitude), et non la couleur et la taille d’un bâtiment pendant 20 lignes, bâtiment qu’on ne reverra pas de l’histoire…
Je me suis aussi ennuyée jusqu’au départ de Lyra de Jordan Collège. Il ne se passe rien avant, on revient tout le temps sur Lyra-et-ses-bêtises, Lyra-et-ses-mensonges, Lyra-et-sa-gueguerre-contre-les-enfants-gitans, Lyra-et-son-oncle-pas-du-tout-proche-d’elle… Et enfin quand elle part, enfin on s’intéresse, au présent, enfin on s’intéresse à l’histoire.

La fin du premier tome est simple, mais efficace. Pourtant, on à l’impression que l’histoire s’arrête là et qu’il n’y a pas de suite. En tout cas, tant qu’on est pas prévenu de la  »qualité » du premier tome, on ne peut imaginer qu’une suite à vu le jour. Je lirais la suite, en espérant que ce soit bien meilleur que cette lecture…

[Chronique] Harry Potter et La coupe de feu – J.K. Rowling

[Chronique] Harry Potter et La coupe de feu – J.K. Rowling

harry potter et la coupe de feu


Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d’un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit… Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu’il ait jamais eu à affronter. Fascinant, drôle, bouleversant, ce quatrième tome et le pilier central des aventures de Harry Potter.

Mon avis

Pour cette quatrième année, nous retrouvons Harry, Ron et Hermione à la Coupe du Monde de Quidditch où se déroulera  »Camping Paradis, version Mangemort ! Frissons garantis ! » (la blague pas drôle que je me devais de caser dans l’article). C’est avec une certaine appréhension que notre trio retournera suivre leur scolarité à l’école de sorcellerie Poudlard, dirigée par le célèbre Albus Dumbledore…

Mais d’entrée, cette année ne se déroulera pas normalement, puisque Poudlard accueille le fameux Tournoi des Trois Sorciers, un tournoi où trois champions de trois écoles devront s’affronter pendant trois taches, réparties sur toute une année scolaire. Évidemment, l’histoire ne serait pas du tout intéressante si Harry ne se retrouvait pas mêlé à tout ça, bien entendu. Et c’est aux côtés de Fleur Delacour, championne de Beauxbâtons, Victor Krum, champion de Durmstrang et de Cédric Diggory, champion de Poudlard, que notre héros devra se battre !

Entre chaque tâches, l’année scolaire se déroule normalement, entre les cours de défense contre les forces du mal, les soins aux créatures magiques ou la divination, et la résolution des énigmes avant les épreuves. L’année aurait pu presque se dérouler normalement pour notre jeune sorcier, mais le destin a décidé d’être cruel avec lui.

Comme vous le savez déjà, Harry Potter et la Coupe de Feu est un tome décisif, qui nous lance dans un grand tournant de l’histoire du sorcier à lunette. C’est à partir d’ici que nos héros vont prendre en maturité, et vont devoir se battre contre le Seigneur des Ténèbres. Un tome long, sûrement pas le meilleur de la saga, mais qu’on ne peut laisser de côté sous aucun prétexte, étant donné qu’il est un élément majeur de l’histoire…

[Chronique] Harry Potter et la chambre des secrets – J.K. Rowling

[Chronique] Harry Potter et la chambre des secrets – J.K. Rowling

harry potter 2


Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s’abat sur les élèves, cette deuxième année à l’école des sorciers ne s’annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ? Un livre magique pour sorciers confirmés.

Mon avis

Ah, Harry, Harry… Gilderoy, sort de ce corps! On retrouve notre sorcier préféré, qui se prépare à faire sa deuxième dans la célèbre école de sorcellerie Poudlard. Et pourtant, tout va jouer contre lui, pour éviter qu’il y remette les pieds. Et quand c’est un elfe de maison qui s’y met, rien de plus compliqué pour rester en vie. Car, si Poudlard est l’endroit préféré de Harry, cette année, il sera le théâtre de drames, qui amèneront à la fermeture définitive de l’école si le coupable n’est pas trouvé.

C’est avec joie qu’on relit cette histoire très fluide, l’écriture de J.K Rowling est très appréciable. Ce tome ira de révélations en révélations, sur le passé de Harry et Voldemort. On en apprendra aussi un peu plus sur l’histoire de Poudlard, et ses quatre fondateurs. Le monde de la magie n’est pas tout rose, et l’on sent que l’auteure va nous emmener vers des tomes beaucoup plus sombres.

Une histoire agréable à relire, ou même à découvrir, qui donne envie de (re)lire la suite au plus vite !

[Chronique] Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling

[Chronique] Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling

Harry potter à l'école des sorciers


Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

Mon avis

Ah, Harry Potter… Que de souvenirs ! Je me souviens comme si c’était hier, un samedi par mois l’école primaire nous emmenais au cinéma, et un matin on a pu voir le film qui allait tous nous marquer. Dans la foulée, ayant confondu Le Seigneur des Anneaux avec Le Seigneur des Agneaux, j’ai supplié mes parents pour qu’ils m’emmènent le voir. J’avais 6 ans, ces deux films m’ont tellement marquée qu’aujourd’hui je suis plongée jusqu’au cou dans les domaines de la fantasy et du fantastique xD

Alors, évidemment je ne pouvais pas dire non quand trois raisons se sont posées à moi pour relire ce tome : didi8921 a choisi sur livraddict la prochaine lecture de ma PAL, ce tome fait parti du baby-challenge de LA et cet évent’ facebook qui propose une relecture de la saga. Je pouvais que me replonger dedans !

On retrouve notre sorcier à lunettes, qui découvre le jour de ses 11 ans qu’il fait parti d’un monde dont il ignore tout : le monde des sorciers. Il ira à Poudlard malgré que son oncle et sa tante s’y oppose. Il vivra maintes aventures dans ce lieu unique en son genre, et découvrira certaines parcelles de son passé. Il est très intéressant de lire ces tomes même si le film a déjà été vu : en effet, comme tout bon livre qui se respecte, il regorge de détails et d’informations que vous n’aurez jamais dans le film, et de vous à moi, je préfère les Harry Potter en livre.

Pour prolonger l’aventure Harry Potter, n’hésitez pas à faire un tour sur Pottermore, un site interactif  qui permet de découvrir des textes officiels de l’auteure sur le monde de notre sorcier.