Archives de
Tag: dystopie

[Chronique] 1984 – George Orwell

[Chronique] 1984 – George Orwell

1984

  • Éditeur : Folio (1950)
  • Pages : 408
  • Genre : Dystopie
  • Prix : 8.70€
  • Acheter 1984

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face.

BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens.

Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance.
Seule comptait la Police de la Pensée.

Mon avis

Winston travaille au Parti. Il est chargé de réécrire des articles de presse pour que le passé corresponde aux dires du Parti. Nous sommes en Oceania, 1984. En guerre contre l’Eurasia et en alliance avec l’Estasia, Big Brother dirige le Parti d’une main de fer, à grand renfort de campagnes de propagande, courant avec la Police de la Pensée contre les Camarades coupables du crime de la Double Pensée…

1984 est un pilier de la dystopie, une base indispensable pour mieux comprendre ce sous-genre de la science-fiction. George Orwell met en scène Winston, un homme désabusé qui va ouvrir les yeux petit à petit sur sa situation et celle de ses camarades. Big Brother est partout, sur la moindre affiche. Tout le monde est surveillé, même chez soi à travers le télécran. Big Brother entretient un climat de peur et de haine contre les opposants du Parti avec les minutes (et semaines de la Haine). La propagande est partout, comme le montre bien le métier de Winston.

Les jeunes enfants sont envoyés dans des écoles où ils apprennent à espionner leur entourage pour le compte du Parti – jusqu’à dénoncer leurs parents, fiers d’avoir bien éduqué leur progéniture – , pour dénoncer quiconque commettrait le crime de Double Pensée. On apprend aux jeunes femmes que la procréation est un devoir envers le Parti et les unions sont autorisées dans ce sens, appuyant bien sur le fait qu’il n’y a pas de plaisir dans le sexe.

On réécrit aussi le dictionnaire, pour amener un nouveau langage : le Novlangue. Moins il y a de mots, moins les Camarades pourront en mettre sur ce qu’ils voient, ce qu’ils vivent, ce qu’ils pensent. L’objectif final est qu’ils n’aient plus besoin de penser par eux-mêmes… Cela fait froid dans le dos, et ce n’est qu’une partie de ce que le Parti impose à ses Camarades ! Comme la manipulation des médias, chose que le gouvernement fait déjà.

Le roman est divisé en trois parties : la première, on découvre l’univers de George Orwell, dans quoi il fait évoluer Winston. La deuxième, on voit comment les règles du Parti s’appliquent dans le quotidien des Camarades. La troisième, l’on voit jusqu’où la Police de la Pensée est prête à aller pour faire en sorte que le plus réfractaire des camarades finissent par aimer sincèrement Big Brother…

En tout cas, 1984 est très bien travaillé sur le sujet qu’il traite. C’est un roman très complet, et également très prenant, tout est orchestré à merveille pour que l’on ne se perde pas un seul instant. Et vu tout ce qui a déjà été réalisé rien que par chez nous, et pourtant seulement imaginé à l’époque où ce livre a été écrit, l’on peut dire que George Orwell était un visionnaire !

En bref, George Orwell est un maître de la dystopie, 1984 est une bonne base pour qui veut se lancer dans le genre. Pour ma part, j’en ressort séduite ! Et n’oubliez pas, deux et deux font cinq…

[Chronique] Hunger Games, tome 2 : L’embrasement – Suzanne Collins

[Chronique] Hunger Games, tome 2 : L’embrasement – Suzanne Collins

hunger games 2


Après avoir gagné les Jeux de la Faim, Katniss Everdeen et Peeta Mellark retournent dans leur district. Alors que la « tournée de la victoire » dans le pays est sur le point de commencer, elle est visitée par le président de Panem. Il explique que le tour qui leur a permis de sortir tous deux vainqueurs des jeux, considéré comme un acte de rébellion envers le Capitole, donne des idées aux 12 districts du pays.

Il la menace de tuer son meilleur ami, Gale, si elle ne peut prouver à tout Panem que son acte n’était pas une provocation, mais un acte irréfléchi commandé par son amour fou pour Peeta.

Mon avis

Katniss et Peeta ont gagné les Jeux de la faim. Mais pour le Capitole, et plus précisément le Président Snow, cela sonne comme un acte de rébellion : il ne devait y avoir qu’un seul survivant. Le tonnerre gronde dans les districts qui voient en l’acte des faux amoureux la première pierre d’un soulèvement. Pour Snow, une seule solution se présente pour endiguer tout cela : renvoyer Katniss dans l’arène, pour qu’elle meurt « naturellement » plutôt que dans un « accident » qui ferait d’elle un symbole de la rébellion, un martyr pour tous ces gens. Et pour bien faire, les jeux de l’Expiation moissonnent cette fois-ci dans les gagnants des précédentes éditions. Katniss va devoir s’en sortir une nouvelle fois encore, mais saura-t-elle se faire des alliés pour contrer les plans de Snow ?

Étant maintenant bien rassurée sur la saga Hunger Games, j’ai pu commencer ce deuxième tome sereinement. Pour rappel, j’ai commencé par le premier film, qui est à des milliers de kilomètres du bouquin. Mais le deuxième, Catching Fire, est beaucoup plus proche du livre, c’est tout de suite plus intéressant que de voir Katniss qui dort pendant les 3/4 du jeu quand elle ne surjoue pas, ou alors de voir que le caméraman a grave la tremblote.

Et l’Embrasement m’a tenue en haleine du début à la fin. Avec toutes les machinations de Snow, c’est un peu comme si Maugrey Fol Œil vous criait VIGILANCE CONSTANTE toutes les 5 minutes. Mais c’est appréciable, car cela amène une véritable réflexion (à nous, aux personnages, à propos de l’histoire), qui prend le pas sur l’action pure et dure. Il ne s’agit plus ici de tuer pour rester en vie et rentrer dans son petit district pour y couler des jours heureux : il faut déjouer les plans de Snow, tout en faisant en sorte que cela reste a peu près acceptable pour ce dernier, et éviter qu’il fasse tuer l’entourage de Katniss. Tout cela amène des rebondissements à n’en plus finir et laisse présager un dernier tome très intéressant.

Du côté des personnages, Katniss est toujours aussi froide, mais avec les plans de Snow, elle va devoir se composer un nouveau panel de sentiments et autres émotions – même factices – si elle ne veut pas perdre sa famille et ses amis. Par contre, je trouve que Peeta en fait trop sur l’amour qu’il porte à Katniss. Comment peut-il penser à ça pendant ces moments cruciaux ? (Mais j’avoue, il a des bons talents d’orateur !). Tout comme Gale, alors là j’ai pas compris comment on passe d’une relation amicale et platonique à du roulage de pelle dans les règles. Les gars c’est pas le moment, hein ! Vraiment pas. J’ai cependant adoré Haymitch, surtout dans les moments où il lâche la bouteille. Il s’est révélé être très intéressant et plein de ressources.

En bref, ce deuxième tome de Hunger Games apporte un tournant dans la saga qui est dangereux, mais prometteur. J’ai hâte de voir comment l’auteure va se dépatouiller entre Gale et Peeta qui aiment Katniss – Et Katniss qui aime Gale mais ne dirait pas forcément non à Peeta (il fait un peu troisième roue du carrosse, le pauvre garçon). C’est un tome plus axé sur la réflexion que l’action, et ces deux-là mélangés pour le dernier tome devraient donner un beau résultat !

[Chronique] Glitch, tome 1 – Heather Anastasiu

[Chronique] Glitch, tome 1 – Heather Anastasiu

glitch 1


L’amour est une arme.
Dans une société souterraine ou toute émotion a été technologiquement éradiquée, Zoe possède un don qu’elle doit à tout prix dissimuler si elle ne veut pas être pourchassée par la dictature en place.
L’amour lui ouvrira-t-il les portes de sa prison ?

Il y a deux siècles de cela, l’humanité a payé au prix fort ses appétits démesurés lorsque le feu de mille armes nucléaires a littéralement rasé la surface de la planète. Sous terre, au sein de la Communauté, la souffrance et la guerre ne sont plus que de lointains souvenirs : des puces implantées dans le cerveau de ses membres ont permis d’éradiquer enfin toutes ces émotions qui ont bien failli mener les hommes à leur perte…

Mon avis

Zoe a, comme tous les habitants de la Communauté (survivants de la guerre nucléaire qui a rasé la surface de la terre), une puce qui la relie au Lien et qui lui bloque toutes ses émotions, ses sentiments ainsi que sa faculté de penser par elle-même. Sauf qu’un jour, sa puce glitche (elle a bugué, quoi) et elle commence à ressentir différentes émotions. Mais elle commence aussi en parallèle à développer un don pour la télékinésie. Elle doit à tout prix cacher tout ça si elle veut éviter d’être désactivée par les Supérieurs !

Dystopie à forte consonance romantique, Glitch est le premier tome d’une trilogie terminée. On y suit, comme vous vous en serez douté, les premiers glitchs de Zoe qui doit vivre avec, mais les cacher à sa famille et à toute personne qu’elle pourrait croiser, car la délation est fortement conseillée, autorisée, promulguée par tous les moyens – s’en est même un point de leur credo – .

Mais heureusement, une dictature ne va pas sans une bonne résistance, qui est ici représentée par Adrien, l’archétype du beau-jeune-mystérieux-ténébreux-sentimental-amoureux pour qui Zoe développera des sentiments. On à même le droit aux prémices d’un triangle amoureux grâce à Max, le total contraire de Adrien, bad guy qui pense qu’à mettre la donzelle dans son lit (Vient là, j’vais t’apprendre de nouvelles émotions lol) depuis qu’il à découvert le plaisir en solitaire. Voulant fuir ce monde aseptisé, Zoe pourra compter sur ces deux-là.

Quant à l’univers, il est particulièrement oppressant. Tous les humains raccordés au Lien ne pensent plus par eux-mêmes, au point qu’ils donnent tous l’impression d’être des coquilles vides, des robots. Ça se ressent aussi dans leur manière de parler, d’une façon totalement automatisée. Zoe tranche avec tout ce petit monde en réfléchissant, ressentant la peur et la culpabilité à chaque instant. Cependant, je me pose encore pas mal de questions sur cet univers, j’ai bel et bien l’impression que l’auteure ne nous a pas tout dit dans ce premier tome…

Hâte de me mettre à la suite !

[Chronique] Engels Düster 1.0 – Helka Winter

[Chronique] Engels Düster 1.0 – Helka Winter

Engels duster


Timo vit dans un monde étouffant, hanté par les ombres du passé : sa mère partie trop tôt, sa sœur jumelle Anna disparue sans laisser de traces, son père dur et froid… Encore une journée comme les autres, pluvieuse et grise, à Darktown, cette ville qui les retient tous prisonniers. Et pourtant, au détour d’une rencontre avec les Engels, un mystérieux groupe de contestataires, il comprendra qu’il a le pouvoir de modifier sa destinée. Peu à peu se lèvera le voile qui dissimule les lourds secrets de la ville.

Merci aux éditions L’ivre-book et au forum Au cœur de l’Imaginarium pour cette lecture !

 

Mon avis

Timo vit à Londres, ville surnommée Darktown. L’histoire se déroule en 2061, dans un futur dystopique. Ville déchirée entre la pègre, le gouvernement et les firmes peu scrupuleuses, Timo va tomber sur les Engels, un groupe de dissidents. Cette rencontre va changer sa vie…

Je n’en dis pas plus, car j’avoue avoir eu du mal à tout saisir et finir ce livre. Car plus l’histoire avance, plus l’auteure place de nouvelles intrigues, que ça en devient trop fouillis. A moins de prendre des notes, on s’y perd très facilement, dans ces 370 pages. Entre l’intrigue sur la pègre et son boss, le gouvernement et son dirigeant, la firme et les siens, le père de Timo, Timo, sa sœur, sa mère, les engels, les anges et l’endroit où ils vivent, ainsi qu’en dehors de Darktown… Et ce n’est qu’une partie de l’iceberg ! Bref, faut s’y retrouver.

Quand j’ai fais quelques recherches, j’ai appris que l’auteure avait 17 ans quand elle a écrit cette histoire (une fiction publiée périodiquement sur Skyblog.com), et ce qui va suivre va prendre tout son sens.
Car l’auteure n’a pas de style propre à elle, elle pioche dans ce qui existe déjà. Tous les éléments géniaux de la science-fiction de ces vingt dernières années se retrouvent dans Engels Düster. Scènes, éléments, personnages (oui, oui! ) qui ont déjà existé se retrouvent tous ici : Matrix, Divergente, Le cinquième élément, Inception, Kill Bill, Batman… Pour ceux que j’ai reconnu (plus ceux qui me disent quelque choses mais dont ma mémoire défaillante refuse de me donner le nom de l’œuvre). Et le résultat? Ça ne colle absolument pas.
L’auteure est jeune, ça se ressent jusqu’aux prénoms des personnages, et noms des rues, ainsi que la ville : Darktown, Faith Street, Strange Street, Mme Three la professeure de mathématique, Raven, Drake, Phoenix, pour ne citer qu’eux. Ce n’est pas original : c’est surtout cliché.

Côté écriture, ce n’est pas ça non plus : de nombreuses répétitions, peu d’emploi de synonymes, des descriptions trop longues, des scènes d’actions et de combats impossibles à suivre tellement c’est chaotique. Il y aussi de grosses incohérences, et celle qui m’a le plus sauté aux yeux est au tout début de l’histoire. A moins que la boîte à gants d’une voiture sois une variante particulière de havre-sac (sac sans fond), il est impossible d’y sortir deux kalachnikovs en pleine scène de course-poursuite.
Les changements fréquents de point de vue entre l’auteure et les différents personnages, ainsi que le changement brutal entre un texte fluide qui devient saccadé comme si la situation méritait qu’on lui donne un sentiment d’urgence (alors qu’il n’y a pas lieu d’être), donne le tournis.

Trop de personnages, trop de lieux, trop d’intrigues dans l’intrigue, trop de descriptions et trop de piochage dans les succès cinématographiques de la SF ne me donne clairement pas envie de laisser une chance au deuxième et dernier tome de Engels Düster qui devrait sortir prochainement.

[Chronique] Divergente raconté par Quatre – Veronica Roth

[Chronique] Divergente raconté par Quatre – Veronica Roth

divergente quatre


L’histoire de Quatre avant sa rencontre avec Tris. Lors de sa cérémonie du choix, un jeune altruiste se dresse contre sa famille et sa faction : il rejoint les audacieux. Il choisit un nouveau destin, et devient Quatre. Mais ce qu’il découvre alors met en péril son avenir, et celui de la société tout entière. Va-t-il devoir se dresser contre sa nouvelle faction?

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Vous êtes-vous déjà demandé qui est Quatre? En dehors de l’instructeur des novices, qui était-il vraiment? Comment a-t-il atterri chez les Audacieux? Toutes les réponses à vos questions sur Quatre se trouvent dans Divergente raconté par Quatre, autour de quatre nouvelles.

On revient donc sur son transfert, sa période en tant que novice, comment il est arrivé à son poste et Eric au sien, sa relation avec sa nouvelle faction… Mais aussi à travers trois petites nouvelles, comment il a vécu certaines de ses rencontres avec Tris. On reprend donc ce que l’on apprend au fil des pages dans Divergente, mais plus en détail. Ainsi, on en apprend plus aussi sur des personnages secondaires : Zeke, Marcus, Eric, Max… Car leur histoire est liée à celle de Quatre, d’une manière où d’une autre.

Dans Le transfert, on découvre les motivations de Quatre, ce qui l’a décidé à partir de sa faction d’origine, les liens avec son père, comment il a vécu la disparition de sa mère. Dans Le novice, on suit sa formation en tant qu’Audacieux, mais aussi les liens qu’il crée avec son nouvel entourage. Et bien sûr, comment il a décidé de se faire ses nouveaux tatouages… Avec Le fils, on revient sur une bonne partie de son passé, et sur les soupçons qu’il commence à avoir sur les leaders Audacieux. Soupçons qui se confirment de plus en plus dans Le traître, nouvelle où Tris débarque dans sa vie et où Quatre va devoir faire un choix : trahir sa nouvelle faction, ou l’ancienne?

Divergente raconté par Quatre ne peut pas se lire avant la saga originelle : il est vraiment impératif de lire les trois tomes, sinon le lecteur se retrouvera spoilé sur l’intrigue du premier tome et toutes ses révélations ! Mais aussi sur ce qui vient dans les deux dernier tomes, notamment sur la dirigeante des sans-factions…

C’est un recueil de nouvelles indispensable pour qui veut aller plus en profondeur avec ce personnage qui prend de l’importance au fil des pages de la saga originelle ! Depuis ma lecture, une relecture de la saga complète me tente énormément 🙂

[Chronique] Hunger Games, tome 1 – Suzanne Collins

[Chronique] Hunger Games, tome 1 – Suzanne Collins

hunger games 1


Les Jeux de la Faim ; 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l’épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé…
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. Calcul? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim…

Mon avis

Si je n’ai jamais commencé la saga des Hunger Games, c’est bien à cause du film. Mou, incohérent, illogique, mal filmé et des situations/personnages absolument pas crédibles, il m’en a fallu peu pour oublier mon ennui pendant ce visionnage. (Pour faire plus court, je rejoins à 100% CerberusXt de Nioutaik concernant le film). Donc du coup, je ne me suis pas intéressée au livre. Mais après la petite expérience Divergente-film WTF et Divergent-livre 100% génial, je me suis dit qu’il serait bien que j’aille voir à côté si c’est pareil pour les jeux de la faim. Et donc…

Et donc le livre dépasse mes espérances les plus folles (je me voyais l’abandonner au bout de 10 pages et le mettre en vente). Déjà, la première chose, c’est qu’on vire l’abominable triangle amoureux pathétique du film parce qu’en réalité Gale et Peeta sont tous les deux friendzonés (oui, Katniss à l’intelligence de penser que construire une famille avec les Hunger Games, c’est le truc à ne pas faire). DÉJÀ.

Ensuite, tout ça est bien plus une affaire de politique que de « on tue des gens parce que vous vous êtes rebellés il y a 75 ans ». C’est tout un système de classes sociales (=Les districts) et d’asservir le petit peuple (=Si vous faites des conneries dans l’arène/dans la vraie vie, voilà ce qu’on va être capable de vous mettre, les gars). En bref, c’est bien plus complexe que ce qu’on veut bien nous*

Si je n’ai jamais commencé la saga des Hunger Games, c’est bien à cause du film. Mou, incohérent, illogique, mal filmé et des situations/personnages absolument pas crédibles, il m’en a fallu peu pour oublier mon ennui pendant ce visionnage. (Pour faire plus court, je rejoins à 100% CerberusXt de Nioutaik concernant le film). Donc du coup, je ne me suis pas intéressée au livre. Mais après la petite expérience Divergente-film WTF et Divergent-livre 100% génial, je me suis dit qu’il serait bien que j’aille voir à côté si c’est pareil pour les jeux de la faim. Et donc…

Et donc le livre dépasse mes espérances les plus folles (je me voyais l’abandonner au bout de 10 pages et le mettre en vente). Déjà, la première chose, c’est qu’on vire l’abominable triangle amoureux pathétique du film parce qu’en réalité Gale et Peeta sont tous les deux friendzonés (oui, Katniss à l’intelligence de penser que construire une famille avec les Hunger Games, c’est le truc à ne pas faire). DÉJÀ.

Ensuite, tout ça est bien plus une affaire de politique que de « on tue des gens parce que vous vous êtes rebellés il y a 75 ans ». C’est tout un système de classes sociales (=Les districts) et d’asservir le petit peuple (=Si vous faites des conneries dans l’arène/dans la vraie vie, voilà ce qu’on va être capable de vous mettre, les gars). En bref, c’est bien plus complexe que ce qu’on veut bien nous faire croire.

Mais aussi, contrairement au film, il se passe des tas de trucs, tous fondés, contrairement à l’adaptation. Entre l’arrivée au Capitole, l’entraînement (savoir faire des collets, lancer des couteaux, se battre à main nue, ect…) et les interviews, il s’agit de plaire un maximum pour plaire aux sponsors. Et une fois dans l’arène, contrairement au film où Katniss passe son temps à dormir, il y a des combats, des missions, des parties de chasse, des alliances… Oui, c’est bien que le film, définitivement.

Le tout est bien écrit, on a l’impression que c’est une amie qui nous raconte son histoire, son passage dans l’arène. Ca rend l’héroïne plus proche, et c’est agréable. Le vocabulaire n’est ni trop complexe, ni trop mâché. Bref, de la science-fiction jeunesse bien plus agréable que son adaptation faire croire.

Mais aussi, contrairement au film, il se passe des tas de trucs, tous fondés, contrairement à l’adaptation. Entre l’arrivée au Capitole, l’entraînement (savoir faire des collets, lancer des couteaux, se battre à main nue, ect…) et les interviews, il s’agit de plaire un maximum pour plaire aux sponsors. Et une fois dans l’arène, contrairement au film où Katniss passe son temps à dormir, il y a des combats, des missions, des parties de chasse, des alliances… Oui, c’est bien mieux que le film, définitivement.

Le tout est bien écrit, on a l’impression que c’est une amie qui nous raconte son histoire, son passage dans l’arène. Ça rend l’héroïne plus proche, et c’est agréable. Le vocabulaire n’est ni trop complexe, ni trop mâché. Bref, de la science-fiction jeunesse bien plus agréable que son adaptation !

[Chronique] Divergente, tome 3 : Allégeance – Veronica Roth

[Chronique] Divergente, tome 3 : Allégeance – Veronica Roth

 

divergente 3


Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s’échapper. Le monde qu’ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu’on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d’une expérience censée sauver l’humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l’humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Mon avis

Attention, risque de spoil sur les tomes précédents !

Nous retrouvons Tris, Christina et Cara, enfermées par les sans-factions, dans l’attente de leur jugement. En effet, il n’a pas été au goût de tous le monde que la vérité sur les divergents éclate. Quatre, Tris et leur petite bande décident donc de s’enfuir, et voir ce qu’il y a réellement au delà de la clôture. Et toutes leurs certitudes vont voler en éclat…

C’est le dernier tome, celui des révélations qui viennent par dizaines, et je ne m’attendais pas à tout ça ! Entre le passé de la famille de Tris, ce qu’est véritablement la divergence, la vérité sur les factions, Chicago… Rien ne nous est épargné dans Allégeance ! Veronica démontre aussi que tout le monde n’est pas juste blanc ou noir, mais que chaque groupe, chaque personnage à son petit dark side, et que la vérité ne se trouve pas souvent là où on croit qu’elle est.

Cette fois-ci, Veronica alterne les points de vue entre Tris et Quatre, permettant d’avoir chacune de leurs impressions, mais aussi ce qu’ils font chacun de leur côté. Pour ma part, ces changements de points de vue ne m’ont pas gênée, au contraire j’ai bien aimé suivre aussi Quatre et savoir ce qu’il pensait vraiment de la situation.

Veronica n’épargne absolument pas ses lecteurs dans ce dernier tome, surtout avec cette fin ! Je ne pensais pas qu’elle oserait faire ça, mais si, elle l’a fait. Elle a osé.

Ce tome conclut cette trilogie parfaitement : les réponses sont données et un avenir est assuré à chacun de ses personnages. J’ai adoré cette saga, la première dystopie qui s’étale sur plusieurs tomes que j’arrive à finir sans vouloir égorger le personnage principal féminin, autant dire que c’est une première pour moi ! Divergente restera pour moi une bonne trilogie à relire de temps à autre.

 

[Chronique] Divergente, tome 2 : Insurgés – Veronica Roth

[Chronique] Divergente, tome 2 : Insurgés – Veronica Roth

divergente 2


Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l’être…

Mon avis

Attention, risque de spoil sur le premier tome.

Nous avions quitté Tris et Quatre après l’arrêt de la simulation, en partance pour chez les fraternels, qui sont un peu notre Suisse à nous : neutres (et un peu hippies sur les bords…). Car en ville, la situation s’envenime : d’un côté les érudits et les traîtres audacieux qui veulent faire des expériences sur les divergents et tuer les divergents inutiles, les sincères et les audacieux qui sont ensemble mais déchirés car aucun des deux clans ne veulent aller dans le même sens, et les sans-factions qui veulent profiter de la situation en renversant le gouvernement actuel. Bref, c’est le bordel à Chicago !

Donc, vous imaginez bien quand même que tout le monde veut se taper dessus, et surtout tuer de l’érudit et effacer toutes leurs connaissances, car c’est à cause de ça qu’ils dépendent d’eux. Mais problème ! On ne peut pas tuer tout le monde et effacer toute la technologie des érudits ainsi que leurs données : parce qu’ils ont LE secret. Le secret qui explique pourquoi les factions, pourquoi la clôture, pourquoi les divergents… Alors Tris va tout faire pour empêcher cette guerre d’éclater, pour sauver le secret.

Sauf que pour Tris, rien ne va être simple. Depuis qu’elle a tué Will qui était sous simulation, elle culpabilise à mort, au point de ne plus réfléchir correctement et de se transformer en suicidaire qui se lance dans tous les trucs un tant sois peu nocifs pour la santé (comme mourir, s’très nocif et légèrement définitif). Ce qui n’est pas au goût de Quatre, qui va bouder dans son coin. Point positif, on ne se tapera pas une romance imbuvable à la sortie du film !

Mais ce qu’il faut retenir de cette suite, c’est qu’il y a énormément d’action et de retournement de situations accompagnés de révélations toutes plus surprenantes les unes que les autres. La fin? Une méga révélation à base de cliffangher extrêmement sale ! Dès que les sous arrivent en début de mois, je cours chez mon libraire !

[Chronique] Boys out ! – Rawia Arroum

[Chronique] Boys out ! – Rawia Arroum

boys out !


Depuis l’Éradication, le monde est gouverné par les femmes et pour les femmes uniquement. Les hommes n’ont plus le droit de cité. Tous sont bannis, ou bien traqués et placés en détention pour assurer leur seule fonction : la reproduction. Ensuite, systématiquement, ils sont éliminés. Comme toutes les jeunes filles de son âge, Lyra s’entraîne dur pour être capable d’affronter et de maîtriser les mâles qui rôdent encore. Jusqu’au jour où elle doit rencontrer un homme pour procréer à son tour…

Merci à Hachette et à Babelio pour cette lecture !

Mon avis

Boys Out ! est un livre qu’on ne présente plus. Dystopie qui fait beaucoup parler d’elle en bien sur la blogo ces dernières semaines, elle a réussi à séduire pas mal de blogueurs. En est-il de même avec la tenancière de ce blog? Petite plongée dans le monde de Lyra…

Un monde uniquement dirigé par des femmes, c’est une première pour moi dans le monde littéraire. Une idée très intéressante que voilà : un univers féministe qui bannit tout ce qui vient de l’homme et empêche la femme de s’épanouir dans sa féminité. Ainsi donc, il y a des tenues réglementaires, des coiffures réglementaires… Bref, on est en pleine dictature dont les jeunes filles en vive l’endoctrinement tous les jours.

Nous suivrons donc tout particulièrement Lyra, une jeune qui a été convoquée à la Structure pour faire son rôle de femme : avoir des enfants. Mais une fois en face de l’homme ses certitudes vont flancher. Lyra commence comme toute bonne héroïne de dystopie de base, mais elle a le mérité d’évoluer suite à son contact avec Loan, l’homme qui est censé être son destiné. Cependant, je ne me suis pas tellement attachée à Loan. Certes, il est un des moteurs de cette histoire, mais j’ai trouvé ses réactions par moment inappropriées pour certaines situations.

Le tout est bien écrit et l’univers est bien travaillé. Avec la plume fluide de Rawia Arroum, il m’a fallu quatre heures pour arriver à bout de ce roman. Cependant, il y a quelques incohérences qui m’ont un peu dérangée, mais dont je suis passée au dessus. A certains moment, j’ai trouvé l’histoire très prévisible également : par exemple quand on annonce que les sœurs Diva ne sortent plus de chez elles, ou quand on parle de Paradis ou quand Lisa explique la « tenue » des rebelles, j’ai très vite deviné ce qu’il en était.

Mis à part ces quelques défauts, j’ai tout de même apprécié ma lecture et j’en ressort satisfaite, bien que la fin soit extrêmement frustrante.

[Chronique] Pandora Project – Yuna Minhaï Dekebat

[Chronique] Pandora Project – Yuna Minhaï Dekebat

pandora project

  • Éditeur : Auto-édition (2014) (Blind Symphonia est la maison d’édition crée par l’auteur pour publier Pandora Project)
  • Pages : 636
  • Genre : Anticipation
  • Prix : 5.11€
  • Acheter Pandora Project

Newport, New Hampshire, dans un futur proche.
L’Enfer a désormais un nom. Autrefois si radieuse, la ville de Newport n’est maintenant plus que l’ombre d’elle-même ; une ombre grandissante, oppressante, dévorant tout sur son passage. Dans ce monde où corruption et tyrannie ont depuis longtemps pris le pas sur la démocratie, Ensaï tente de reconstruire sa vie malgré l’amnésie qui le ronge. Bientôt, de douloureuses marques apparaissent sur son corps, et d’étranges murmures le poussent peu à peu au bord de la folie. Des secrets trop longtemps enfouis semblent se battre pour refaire surface… Comment échapper à cette inexorable chute vers l’enfer qui lui tend les bras ?

Désert d’Ekkar, Nevada.
Des Dunes majestueuses, un sable doré et ardent à perte de vue, dissimulant des mystères oubliés du monde… Depuis des siècles, le Clan d’Ekkar est le théâtre de combats muets qui s’immiscent dans la vie des quelques nomades qui foulent ces terres sacrées. Parmi eux, Heather, en passe de devenir malgré elle guide de son peuple, doit affronter une guerre millénaire qui, par l’aveuglement d’une poignée des siens, éclatera sans doute très bientôt. Mais comment guider tout un peuple, alors qu’elle ne parvient même pas à lutter contre ses démons intérieurs ? Deux mondes que tout oppose, deux âmes tourmentées, unies à jamais par leur Destinée. Plongez dans les légendes ancestrales d’un peuple en perdition et découvrez leur Univers, par-delà les apparences.

Mon avis

Pandora Project m’a attirée d’emblée avec sa couverture et son résumé. Alors quand sur le forum Have a Break, Have a Book, il était proposé en partenariat, je me suis tout de suite inscrite, m’attendant à passer un bon moment. Résultat final? Je n’ai pas fini ma lecture, j’ai arrêté une fois que j’ai passé la moitié du livre. Pourquoi?

Je dois vous avouer, qu’au début, j’ai plutôt bien aimé l’histoire et la façon dont elle est amenée. Heather et Ensaï, amnésiques, mais qui semble vivrent la même chose. Pourquoi ? Quel but ? Quel est leur secret ? Et puis c’est tout, parce que je n’ai pas réussi à vraiment m’immerger dans l’histoire une fois passée la page 210, et pour un livre qui fait plus de 600 pages, ça n’aide pas.

L’amnésie était bien amenée, mais juste au début. Après, c’est plutôt un frein pour le lecteur. On ne sait rien du côté d’Ensaï, et on essaye de composer un semblant d’hypothèses à travers ce que vit Heather, tout aussi amnésique, et qui découvre aussi lentement que Ensaï ce qu’elle a oublié, alors que c’est l’élément principal de l’histoire. Du côté d’Ensaï, on patauge, et à part le voir perdre le contrôle de lui-même ou faire des malaises, il ne se passe rien de son côté, étant donné que ses tentatives pour découvrir son passé ne sont que des échecs successifs…

Les répétitions et les longueurs rythment l’histoire, avec des descriptions plutôt longues qui desservent l’histoire. Autant  les descriptions dans Le Trône de Fer (même si la traduction est chaotique) et Le seigneur des Anneaux ne me déplaisent pas car nous y apprenons des éléments sur l’univers des auteurs intéressants, autant là, je n’en ai pas vu l’importance. L’auteure passe d’une écriture fluide à une écriture plutôt saccadée, sans que vraiment la situation en ai besoin, ce qui se révèle assez déroutant. Personnellement, j’ai trouvé que l’histoire n’avait pas un rythme assez ordonné, tout est brutal, que ce soit de passer au calme ou à l’action, on a pas vraiment le temps de s’y habituer, de ressentir l’extrême urgence du moment, ou la plénitude que ressent un personnage…

Le gros problème, et dont j’ai eu la réponse qu’au milieu du livre, c’est que je ne savais pas si Heather était une ancêtre d’Ensaï, une personne vivant la même chose que lui sur une autre planète, ou quoi que ce soit, parce que les dates sont seulement indiquées pour Heather, laissant penser qu’elle n’est pas/plus de ce monde, et que Ensaï vit dans un futur dystopique…

L’exemplaire que j’ai est truffé de fautes d’orthographes, cependant elles seront supprimées à la prochaine réimpression de la version papier, même si je pense qu’il aurait été bien de publier une seule et unique version corrigée dès le départ. Mon autre problème « visuel » est les chapitres en gris clair sur la kindle de base qui n’a pas le rétro-éclairage, moi qui ai déjà des problèmes de vue, la lecture devenait plutôt chaotique dans ces moments-là.

Cependant, il y a un réel potentiel derrière tout ça, et l’histoire m’aurait sûrement plu si on avançait un peu plus vite, car attendre de dépasser le premier quart du livre pour commencer à s’immerger, la moitié pour avoir toutes les révélations,… Le reste me semble bien fade.

Néanmoins, merci au forum Have a Break, Have a Book et à l’auteur pour ce partenariat.