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[Destruction] Wreck this Journal ! #4

[Destruction] Wreck this Journal ! #4

La suite de nos aventures avec notre carnet, sa lente destruction sur laquelle on s’éclate (même notre chat ^^ )

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Isis, ma petite chatte de 10 mois, nous a fait l’honneur de nous prêter ses pattes pour cette consigne : lance quelque chose qui a été trempé dans de la peinture. Bien sûr, je n’ai pas lancé Isis, je l’ai lâchée à 5cm du livre, posé au sol. Puis elle a frotté ses pattes, elle était trop mignonne, j’aurais du la filmer ♥ WxgfTQMBwWGFF6tQoJfVXyC5XI8@500x375

Pour cette page, il fallait coller des feuilles mortes et autres petites choses de trouvées. Comme c’est le printemps et que mon appart’ est un peu beaucoup en bazar, j’ai collé ce que j’avais sous la main : poil d’Hinata, mon gros chat, sachet de café, sachet de Kinder Délice, Tickets Twisto, morceau d’une feuille morte, capsules de Grimbergen, mégot, languette d’une grosse barre de Toblerone, paquet de chewing-gum Always… 9dGO-4Gv0atcbDi-6phLnQT9j2A@500x375

C’est mon chéri qui s’est occupé de cette page. Au sabre. Oui. Bon. J’ai jamais dit que nous étions sains d’esprit. ML2g7BUjrUbuK1AbWUckZubneM4@500x667

Je me suis éclatée à la faire celle-là! 😀 Une de mes pages préférées ♥ i2y8Vbe6Nxp01DoWPl35uMQlqFw@500x375

Du coup, on a scotché avec celle du dessous 🙂 ibhKcTYUAHrDBbN96JXecyKD4w0@500x375

Le gribouillage, ça me connais. J’ai pu faire sortir l’artiste qui sommeille en moi 😀 MnxtdeWl08CRILuBN_3hTGp-9Vs@500x667

Quand j’ai demandé à mon chéri de mâcher cette page, je ne m’attendais pas à ça… SdMuu9Qc8bQTJnK4INXKVRsQLC4@500x667

Ceci était une page à découpé pour en faire un gobelet, et boire de l’eau. Bon bah voilà, quoi. UoFozWFiYJXQpmYGhFwT-6nJeCU@500x667

Et une petite dernière, une page à froisser.

A la prochaine !

[Destruction] Wreck This Journal #3

[Destruction] Wreck This Journal #3

On avance petit à petit, on avance! On met nos amis à contribution pour certaines pages, si bien qu’ils ont lancé un concours de la voiture la plus sale pour une des pages du livre. Si si.

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En attendant les résultats de ce concours, puisqu’une troisième voiture va se joindre à cet évènement hors du commun, nous avons continuer à saccager le journal :

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Je n’ai absolument pas décoré cette page, juste fait des trous, dessinant avec autant de grâce qu’un troll abat sa masse sur le crâne de ses ennemis. Mais j’ai fais pleiiiiin de trous tout partout, et c’est le principal 🙂 kdFundwXGTAKwHZJRZvE6QVCFjI@500x667

Bon alors là je me suis dé-chi-rée. Et j’suis fière de moi. ioxa9TwLSyofqhgsXpL4FtudZgc@500x375

Mon chéri m’a fait un joli dégradé de couleur sur la main pour que je puisse rajouter mes empreintes digitales. -ltyQQqzvjgD8veKnr5nioDatx0@500x375

La consigne était de colorier toute la page, je n’arrivais pas à choisir niveau couleur, donc je me suis lâchée 🙂 3C16FHp0U3FgUl3lRVm9AfhFWTk@500x375

L’amie la plus citée dans ce blog (pour à la croisée des mondes, fifty shades of grey, le vendredi c’est musique de la semaine dernière ou encore celle qui va ajouter sa voiture au concours) a laissé sa trace également dans le carnet. Étant donné que d’autres vont y laisser une trace de leur passage, cette page est amenée à évoluer, et donc sera fréquemment postée dans ce rendez-vous, pour que vous voyez son évolution 🙂

Voilà pour cette semaine, rendez-vous lundi prochain, même endroit, même heure pour la suite du journal!

[Destruction] Wreck this Journal #2

[Destruction] Wreck this Journal #2

Avec l’homme, on a commencé à saccager le journal, pour l’instant on suit dans l’ordre mais quelques idées (comme prendre sa douche avec le livre) se feront à la fin pour qu’on puisse continuer les autres. Maintenant, place aux photos!

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On a commencé en mettant nos noms de toutes les façons: en blanc, en pâle, en grand, en petit, à l’envers…

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Il fallait des numéros. Tous les deux nous avons pensé au chiffre de H2G2, la réponse à la grande question de la vie, de l’univers et du reste…

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La consigne était d’assouplir le dos du livre… Je crois qu’il est assouplit de partout maintenant!

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Une page à laisser vierge? L’idée de troller était plus forte!

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Tiens-toi debout ici. (Essuie tes pieds et saute)

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On a pris un bon petit café ensemble. Le livre aussi!

Voilà pour l’instant ce que nous avons fait subir au livre, on continuera le reste dans la semaine ou ce week-end!

[Destruction] Wreck this Journal

[Destruction] Wreck this Journal

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Admirez mon beau sac Assassin’s Creed III et mon badge « Nolife »! Comment ça on est pas là pour ça?

 

L’autre jour, je me baladais sur internet, puis je suis tombée sur ça, le Wreck this journal. J’ai penché la tête sur le côté, avec l’air de la fille qui s’interroge. J’ai vu le résultat de certaines blogueuses et youtubeuses, et ça m’a donné envie de faire pareil. Du coup, j’ai commandé la bestiole en VF, sous le nom de Saccage ce carnet.

Mais c’est quoi, ça? Un livre? Pour faire quoi? Les gens y font quoi avec? Dit dit dit?

Le mode d’emploi dit:

  1. Emporte ce carnet avec toi partout
  2. Respecte les consignes de chaque pages
  3. L’ordre n’est pas important
  4. L’interprétation des consignes est libre
  5. Expérimente (même en dépit du bon sens)

Les consignes visent toutes à détruire ce livre: prend ta douche avec, saute dessus, attache-le à une ficelle et balance-le, ect…

Créer c’est détruire

Chaque semaine (du moins on va essayer), retrouvez sur le blog l’avancement de la destruction du carnet, photos à l’appui! (Et quelque chose me dit qu’avant la fin du week-end, quelques pages finiront ici 😉 )

[Chronique] Hell – Lolita Pille

[Chronique] Hell – Lolita Pille

hell

  • Éditeur : Grasset/ Le livre de poche (2004)
  • Pages : 156
  • Genre : Contemporain
  • Prix : 5.10€
  • Acheter Hell

« Je suis une pétasse. Je suis un pur produit de la Think Pink génération, mon credo: sois belle et consomme. » Hell a dix-huit ans, vit à Paris Ouest, se défonce à la coke, est griffée de la tête aux pieds, ne fréquente que des filles et des fils de, dépense chaque semaine l’équivalent de votre revenu mensuel, fait l’amour comme vous faites vos courses. Sans oublier l’essentiel: elle vous méprise profondément…
Jusqu’au soir où elle tombe amoureuse d’Andréa, son double masculin, séducteur comme elle, et comme elle désabusé.
Ensemble, coupés dum onde, dans un corps à corps passionnel, ils s’affranchissent du malaise qu’ils partagent. Mais les démons sont toujours là, qui veillent dans la nuit blanche de ces chasseurs du plaisir.
Entre romantisme et cynisme, voici les débuts d’un « adorable monstre » de dix-neuf ans.

Mon avis

Ella a 19 ans, n’aime pas son prénom et préfère se faire appeler Hell, comme ce qu’elle vit. Hell fait parti de la jeunesse dorée, dépense ce que l’on gagne en un mois en l’espace de 24h, se drogue, couche avec n’importe qui et ne porte que des vêtements de grandes marques. Ses amis ? Elle s’en moque complètement. Ils resteront ses amis tant qu’ils seront aussi friquée qu’elle. Son but dans la vie ? Trouver un mec qui pourra l’entretenir, comme sa mère et sa grand-mère avant elle, histoire de ne jamais avoir à travailler une seule fois. Mais il y a une chose que Hell ne peut s’offrir avec l’argent de ses parents : le bonheur. Mais tout bascule le jour où elle rencontre son alter-ego masculin, Andrea, et que l’amour naît entre eux. Tout se passe bien pendant six mois. Plus de soirées, plus de coke, juste de l’amour et une vie quasi normale. Mais Ella replonge et entraîne dans sa chute l’amour de sa vie…

Désillusionnée avant l’age je dégueule sur la facilité des sentiments.
Ce qu’on nomme l’amour n’est que l’alibi rassurant de l’union d’un pervers et d’une pute que le voile rose qui couvre la face effrayante de l’inéluctable Solitude.
Je me suis carapaçonnée de cynisme, mon coeur est châtré, je suis l’affreuse Dépendance, la moquerie du Leure universel; Eros planque une faux dans son carquois.
L’amour, c’est tout ce qu’on a trouvé pour aliéner la déprime post-coïtum, pour justifier la fornication, pour consolider l’orgasme. C’est la quintessence du Beau, du Bien, du Vrai, qui refaçonne votre sale geule, qui sublime votre existence mesquine.

Dès le départ, j’ai détesté Hell. Elle arrive, nous prends de haut et nous fait bien comprendre que nos vies sont misérables à côté de la sienne. Franchement, je n’ai eu qu’une envie au début : qu’elle souffre, qu’un malheur quelconque lui tombe dessus, qu’elle ne s’en tire pas comme ça. Mais plus on tourne les pages, plus on se rend compte de son malheur, que sa vie est vraiment misérable, et qu’en vérité elle est seule. J’ai pensé que sa rencontre avec Andrea la détruirait, il est un peu le bad boy que toutes les filles cherchent à avoir, et chaque demoiselle qui a pu repartir avec lui a fini dans un état lamentable, oubliées dans des clubs libertins ou attachées à son radiateur pendant que Monsieur partait tout le week-end au Casino de Deauville… En bref, je m’attendais à ce qu’il lui réserve le même traitement qu’aux autres, ça n’aurait été que justice. Ah, l’amour…

A partir de ce jour, j’étais foutu, j’étais accro. Dépendre de quelqu’un d’autre que de moi-même, m’affaiblir, me torturer, c’était tout ce que je redoutais.

La relation entre Andrea et Hell est forte, même si aucun des deux ne veux l’avouer à l’autre. L’intensité de leur relation se ressent, je me suis même surprise à vouloir un happy end pour eux. Andrea fait rêver Ella, l’emmène partout, s’accroche à elle au point de se détruire lui même consciemment : l’amour, le vrai. On ressent leur détresse au moment de leur séparation, quand ils tentent tout les deux de relever la barre… Ce n’est pas une lecture dont on en sort indemne, soit on aime, soit on n’aime pas. Pour ma part, j’ai mis du temps avant de pouvoir me consacrer à l’écriture de cet avis. J’ai regardé le film aussi, mais je l’ai trouvé plat, et je n’ai pas ressenti l’intensité de leur relation comme dans ma lecture. Je pense que l’un des deux protagonistes en voix off pour raconter leur histoire et partager leurs véritables sentiments n’aurait pas été de trop pour saisir l’importance de leur relation et l’impact de leurs actes.

En bref, ce livre est un véritable coup de cœur pour moi, qui m’a beaucoup fait réfléchir sur la jeunesse d’aujourd’hui qui préfère fuir la réalité en se droguant ou en buvant, et je n’ai pas pu m’empêcher de penser à certaines personnes qui ont fait parti de mon entourage, pour qui l’histoire aurait très bien pu être écrite pour eux, qui répètent et répéterons toujours les mêmes erreurs, qui finiront seuls, malheureux, avec leurs vieux démons, à l’image de Hell.

On vit… comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore. Chaque jour est l’inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on baise quelqu’un d’autre, on sort ailleurs. Mais c’est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré, pour l’éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu’on s’en fou. Et puis on crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça, on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l’inconnu. Du pire. Et puis qu’on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Si non, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame du rasoir jusqu’à ce que le sang gicle.
On tente de se distraire, on fait la fête, on cherche l’amour, on croit le trouver, puis on retombe. De haut. On tente de jouer avec la vie, pour se faire croire qu’on la maitrise. On roule trop vite, on frôle l’accident. On prend trop de coke, on frôle l’overdose. Ça fait peur aux parents, des gênes de banquiers, de PDG, d’hommes d’affaires, qui dégénèrent à ce point là, c’est quand même incroyable. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d’autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui ne disent rien, mais qui signent le chèque à la fin du mois. Et on les déteste parce qu’ils donnent tout et si peu. Tant pour qu’on puisse se foutre en l’air et si peu de ce qui compte vraiment. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte, justement. Les limites s’estompent. On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur, on va en boîte plus qu’on ne va en cours, on a plus de maisons qu’on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu’on appelle jamais. On est la jeunesse dorée. Et on a pas le droit de s’en plaindre, parce que il paraît qu’on a tout pour être heureux. Et on crève doucement dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d’antidépresseurs, et le sourire aux lèvres.