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[Chronique] Assassin’s Creed Awakening, Volume 1- Takashi Yano & Kenzi Oiwa

[Chronique] Assassin’s Creed Awakening, Volume 1- Takashi Yano & Kenzi Oiwa

assassin's creed awakening 1


1715. Les Pirates règnent en maîtres sur les Caraïbes et viennent d’y fonder leur propre république où corruption, avarice et cruauté sont désormais monnaie courante.

Capitaine sans foi ni loi engagé dans une quête perpétuelle de richesses, Edward Kenway écume sans relâche les mers. Considéré comme l’un des Pirates les plus redoutables de son temps, ce combattant féroce et aguerri va se retrouver malgré lui projeté au cœur du conflit millénaire qui oppose les Assassins aux Templiers…

Mon avis

Assassin’s Creed, qui ne connait pas cette saga ? D’abord un jeu-vidéo, décliné en BD et romans et bientôt en film, nous le retrouvons cette fois-ci sous la forme d’un manga, et nous partons sur les bases de Black Flag. Nous sommes aux côtés de Edward Kenway, un homme qui s’est lancé dans la piraterie pour pouvoir s’offrir – et à sa femme – un avenir meilleur. Mais au cours d’une bataille en mer, la vie d’Edward va changer du tout au tout.

Alors, autant être clairs dès le début, Assassin’s Creed Awakening n’a rien à voir avec le jeu. Les mangakas ont pris les bases de Black Flag, et cela ne va pas plus loin. Et par certains côtés, il y a une question qui me revient sans cesse avec ce premier tome tome : Qu’avez-vous fait à Adewalé et Kidd ?
Dans le jeu, Adé est un esclave noir qui s’est affranchi et est devenu pirate. Second de Kenway, charismatique, edward kenwayprofond, n’hésitant pas à remettre son capitaine sur les rails quand il le faut. Quand Edward le présente à ses « collègues » pirates qui commencent à se la jouer racistes, le capitaine n’hésite pas à prendre la défense de son second qu’il estime beaucoup. Dans le manga, Adewalé n’a pas de nom, n’a que cinq pauvres phrases et la première chose que pense de lui Edward est « Qui m’a fichu cet abruti comme second ».

Et Kidd. Retour au jeu : femme travestie en homme pour faciliter sa carrière en tant que pirate, est un personnage très intéressant dont l’évolution m’avait beaucoup marquée. Son destin est tragique, puisque être une femme et être pirate, c’était pas non plus le top comme situation en 1700. Dans le premier tome de Awakening, Kidd est un homme vaguement androgyne qui a pour secret celui d’être assassinJe trouve cela dommage que l’on passe sous silence – que l’on modifie et mixe – les histoires de ces deux personnages qui représentent une sacré minorité : on en trouvait pas à tous les coins de rue, des esclaves affranchis et des femmes pirates. Pour ce qui est de l’histoire, c’est extrêmement raccourci, modifié et assaisonné à la sauce shônen, à vrai dire je m’y attendais…

Concernant l’époque actuelle, on intègre un nouveau descendant : Masato Yagyû, un adolescent japonais. Abandonné par sa mère et vivant seul avec son père, il est invité par Abstergo à venir tester un jeu-vidéo. En vérité, il va revivre la vie de Edward grâce à l’Animus (Animus qui est celui du premier jeu, dans Black Flag on a des Animus sous forme de PCs). Bien que l’effet de transfert à cause de l’animus soit toujours présent, on pousse plus loin avec ce qui s’est déjà fait avec Sword Art Online : Si Masato meurt dans l’Animus, il meurt IRL aussi. Heureusement que le jeu n’est pas calqué sur ce système !

Côté graphismes, ceux de notre époque ne sont pas folichons, c’est même assez classique. Concernant ceux retraçant la vie de Kenway, un soin a été apporté aux tenues des pirates et les combats sont dynamiques. Mais les expressions sont trop exagérées par moments et il y a peu de décors qui accrochent l’œil.

En bref, Assassin’s Creed Awakening, c’est comme pour le premier roman retraçant la vie d’Ezio Auditore : pas grand chose à voir avec les jeux. Si comme moi vous les avez déjà fini plusieurs fois, et êtes incollables sur l’univers des assassins, il vaut mieux passer. Pour quelqu’un qui n’y a jamais joué ou qui n’a a peine touché aux jeux, ce manga pourrait plaire.

[Chronique] La nuit des démons – Sarah Rees Brennan

[Chronique] La nuit des démons – Sarah Rees Brennan

la nuit des démons

  • Éditeur : Albin Michel (2010)
  • Pages : 320
  • Genre : Urban Fantasy
  • Plus édité

Deux frères. Un seul monde. Pourront-ils y vivre longtemps ?
Des démons vivent dans un monde parallèle au nôtre. Avides des sons, des sensations et de tout ce qu’il y a de beau sur cette Terre. À moins qu’un cercle de magiciens crée un pont pour eux, ils ne peuvent pénétrer dans notre univers. Pourtant, certains d’entre eux savent quelque chose que nous ignorons. Et ils nous poursuivent, mon frère et moi, sans relâche. Alors restez à l’abri. Restez loin des magiciens. Restez loin de nous.

Mon avis

Alan et Nick sont deux frères poursuivis par des hordes de confréries de magiciens, qui en veulent tous à leur mère, qui aurait une amulette très convoitée. Mais si elle la retire, elle meurt. Alors ils déménagent, tuent les magiciens quand ils s’attaquent à eux, puis déménagent encore et essayent de refaire une nouvelle vie… Et si ces magiciens n’en avaient pas après la mère et l’amulette… ?

Ça faisait un petit bout de temps que La box de Pandore m’a envoyé ce livre, et je n’avais pas tellement envie de me lancer dedans à cause de sa couverture. C’est un peu bête, mais je la trouve tellement kitch que j’ai eu peur du contenu! Du coup j’ai retardé ma lecture, laisser traîner les choses… Mais voilà, j’ai enfin sortit la bête de ma PàL ! Et finalement, j’ai passé un bon moment avec les deux frères.

Alan et Nick sont vraiment aux antipodes l’un de l’autre : Alan est calme, il prend le temps de réfléchir et accorde beaucoup d’importance aux relations humaines. Alors que Nick c’est le contraire, une vraie pile électrique ! Les relations ne l’intéresse pas (sauf si une jolie fille est dans le lot), et fonce tête baissé. Ils sont très complémentaires, et j’ai adoré leur relation, bien que Nick soit un cliché sur patte : bad guy beau gosse ténébreux au regard sombre… Oui, bon, on repassera pour l’originalité de ce côté là !

C’est de l’urban fantasy très jeunesse, donc dans le thème de la box. J’entends aussi par là que c’est une lecture que l’on peut laisser aisément entre des mains un peu plus jeunes sans craintes, étant donné qu’il n’y a aucune scène osée, ça va pas plus loin que les embrassades. Et ce n’est pas plus mal, parce que ça aurait vraiment alourdi l’histoire, pour le coup !

La nuit des démons est très bien écrit : une petite soirée seulement m’a suffit pour arriver au bout de ce premier tome ! Cependant, l’éditeur français n’a jamais édité la suite, et entre nous le premier tome se suffit à lui-même et n’appelle pas à une suite, vu qu’on règle tous les problèmes dans ce tome-ci. Je pense qu’une suite (deux ou trois tomes en VO pourtant) desservirait plutôt l’histoire.

En bref, j’ai bien aimé ! Ce premier tome est à lire comme un one-shot, et à tous les âges.