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[Chronique] Maliki, tome 1 : Broie la vie en rose

[Chronique] Maliki, tome 1 : Broie la vie en rose

maliki broie la vie en rose


Maliki est l’héroïne d’un webcomic, (une bande dessinée sur Internet). Mis a jour régulièrement à raison d’un strip par semaine, ce webcomic est parmi les plus actifs du web, si ce n’est un des plus populaires.
Ce livre est un recueil d’anecdotes et de tranches de vie. On y aborde la cohabitation épique humains- chats, l’animal le plus tyrannique de la planète. On parle de l’enfance, partagée entre rêveries sucrées et de traumatismes profonds. Et plus généralement, on constate l’incroyable sens de l’ironie de la réalité, qui est toujours bien plus extraordinaire que n’importe quelle fiction.

Mon avis

La première fois que j’ai entendu parler de Maliki, c’était au détour d’un rayon BD à la FNAC, avec une amie nous trainions dans les rayonnages, nous conseillant quelques lectures. Et cette BD fût un des conseils livresques de E. (E., oui oui, celle-là même qui me fait lire vous-savez-quoi), que je ne remercierais jamais assez. D’abord un webcomic (une planche par semaine) sur le site de Maliki, c’est une BD qui parle de la petite vie d’un homme qui se présente sous les traits d’une jeune femme aux cheveux roses (je reste surprise de savoir que c’est un homme derrière, ahah). Et donc, écoutant les bons conseils de E., j’ai ajouté le premier tome à ma wishlist sans trop vraiment y repenser. Mais c’est grâce à Ly et au swap Entre geeks que j’ai enfin eu ce premier tome entre les mains !

Ces petites tranches de vie racontent l’enfance de Maliki, ses traumatismes, l’adoption de ses chats, sa vie professionnelle, les joies du déménagement, la façon dont ses chats sont plus appréciés du public que son personnage, ses voyages, ses découvertes, prises de consciences… Et ses anciennes planches. Le tout avec une pointe d’humour, d’ironie et parfois de mélancolie.

Pour ce premier tome, les planches se concentrent sur trois personnages récurrents : Maliki et ses deux chats, Fleya et Feänor, deux boules de poils très mignons qui n’en ratent pas une pour faire tourner leur maîtresse en bourrique ! Ce sont vraiment des personnages à part entière, parce qu’ils influent sur tout ce qu’elle fait : le dessin et le chat qui se couche sur sa feuille, le chat qui miaule quand Maliki promet à un propriétaire qu’elle n’a pas de chats chez elle, ou encore quand elle prend sa douche et que l’un d’eux devient à moitié fou (je comprends, j’ai les mêmes à la maison).

Côté graphismes, on en est aux débuts de Maliki, mais c’est déjà parfait. C’est très typé manga, les couleurs sont plutôt douces et créer une atmosphère plutôt agréable. Les traits sont fins et les personnages sont détaillés, la mise en couleur est parfaite. Le découpage des cases est quant à lui typique des webcomics, mais n’en restent pas moins agréables sur papier. En bref ? J’ai adoré !

Depuis la BD, Maliki continue ses aventures en roman, et j’ai hâte de voir ce que ça donne…

Pssst : J’ai rencontré le dessinateur de Maliki cette année, au salon du livre de Caen ! 😀
happy

Dédicace de Maliki au salon du livre de Caen :v

Une photo publiée par Severine Chat-Cal (@aponey_supreme) le 30 Mai 2015 à 7h29 PDT

[Chronique] Walking Dead, Volume 2 : Cette vie derrière nous – Kirkman & Adlard

[Chronique] Walking Dead, Volume 2 : Cette vie derrière nous – Kirkman & Adlard

walking dead 2


Un fléau a transformé les morts en zombies errants à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Un groupe de rescapés, menés par Rick – ancien policier de son état – tente de s’en sortir dans ce monde devenu fou où une seule règle prévaut dorénavant : survivre à tout prix. Fuyant les zones urbaines infestées, les rescapés trouvent refuge dans une ferme aux ressources providentielles, mais qui recèle également de nouveaux dangers.

Mon avis

Comme prévu suite à ma lecture du premier tome, j’ai lu la suite. Je me disais que peut-être, la suite pouvait être plus intéressante que le début et je me suis accrochée à cette idée pour avancer, continuer jusqu’à la fin de ce tome. Je ne vous cache pas que c’était laborieux.

-Risque de spoiler à partir de maintenant-

Shane est mort, Rick est donc considéré comme le nouveau chef de groupe et décide de lever le camp. En route ils accueilleront Tyreese, sa fille Julie et son ami Chris, puis découvrirons un lotissement infesté qu’ils fuiront jusqu’à retrouver le speech de la série : la blessure par balle de Carl, groupe recueilli à la ferme par Hershel le temps que le fils de Lori guérisse, qui est tombée enceinte et je suis prête à en couper ma main que c’est Shane le père de son gamin. Déjà que je ne l’aime pas dans la série et que j’ai limite fait une danse de la joie quand elle est morte, mais là c’est pire que tout.

Mais il n’y a pas que Lori que je n’aime pas. Je ne les aimes pas… Tous, uniquement dans le comics. Je sais que nous sommes en apocalypse zombie, que c’est limite la fin du monde et que la mort nous entoures, mais ce n’est pas obligé d’être aussi vulgaires et d’insulter la moindre personne qui n’est pas du même avis que vous, en bref grosse impression d’être dans une cour de collégiens, le sexe en plus. Parce que oui tout le monde pense à coucher (spécial dédicace à Glenn) alors qu’on est en apocalypse zombie aka fin du monde et que tout le monde risque de mourir. Chacun sa façon de voir la survie, hein…

En plus, Tony Moore ne fait plus parti de l’équipe de dessinateurs du comics, seul Charlie Adlard s’en occupe, le changement est flagrant et je n’aime pas du tout ça. Autant avec Moore, c’était bien dessiné, bien détaillé et c’était plaisant à regarder, autant là en dehors des visages des personnages principaux, rien n’est détaillé voir même travaillé. Spéciale dédi’ au personnage de Chris qui ressemble méchamment à un exhibitionniste à la sortie de l’école primaire.

En bref, une énorme déception et je ne lirais pas la suite. Je resterais sur la série, qui, Dieu merci est ‘achement mieux.

[Chronique] Walking Dead, Volume 1 : Passé décomposé – Kirkman, Moore & Adlard

[Chronique] Walking Dead, Volume 1 : Passé décomposé – Kirkman, Moore & Adlard

walking dead 1


Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus.

Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou. Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix.

Mon avis

Les zombies, ce n’est pas trop ma came. Quand je peux, j’évite les séries et les livres à ce sujet. Le thème  »cadavre pourrissant » ne m’a jamais attirée, jusqu’au jour où un ami a tenu à peu près ce langage :  »Regaaarde j’ai trouvé une nouvelle série trop trop bien, j’ai la première saison chez moi, monte me voir avec ton mec, on se regarde ça ! ». Cet ami, grand fan des zombies (tout le monde n’est pas parfait), venait d’acquérir la première saison de The Walking Dead et avait pour le même coup changé ma vision des choses sur les morts-vivants (du moins, assez pour regarder la série). Alors, quand un autre ami m’a proposé de me prêter ses comics de TWD, j’ai forcément dis oui.

Tout comme dans la série, nous retrouvons Rick dans le coma, sur le point de se réveiller à l’hôpital et de découvrir que le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. Il n’est plus que le grand terrain de chasse des zombies affamés suite à une épidémie et Rick prendra l’initiative d’aller chercher sa femme, laissée seule avec son fils. Tombant dans une embuscade de morts-vivants à Atlanta, il est sauvé par Glenn qui le ramène à son campement, où se trouve la femme de Rick, Lori et son fils, Carl. Le reste de l’histoire est basée sur de la survie dans ce monde infesté de zombies, en attendant que les membres du campement soient sauvés par l’armée.

Les puristes de la série vont être déçus. Tout d’abord, pour Daryl qui n’est pas présent, mais aussi pour l’histoire. En effet, les scénaristes n’ont fait que s’inspirer de la version papier, vous pourrez donc être déçus de voir un des personnages principaux mourir dès le premier volume, alors qu’il meurt bien plus loin que ça dans la série, sans trop vouloir spoiler. Pour ma part, sur certains points de l’histoire je suis contente que les scénaristes aient pris quelques libertés, mais je n’en dirais pas plus.

Côté graphismes, mention spéciale pour les morts-vivants. La chair pourrissant, les membres arrachés et autres joyeusetés de ce style sont vraiment bien dessinées. Les visages sont très expressifs, les dessinateurs ont réussi à faire passer les émotions comme il le fallait, sans trop exagérer et c’est franchement appréciable.

Cependant, malgré ces nombreux points positifs, le comics ne m’a pas plus plu que ça. Il se laisse lire, apprécier, mais je ne vois vraiment pas ce qui me pousserait à lire la suite, si ce n’est que l’on m’a prêté le deuxième volume, dont je ferais sûrement une chronique un peu plus tard. En bref, un bon premier tome, mais qui ne m’intéresse pas plus que ça.

[Chronique] Fathom, Volume 2 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 2 – Michael Turner

fathom 2


Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Nous retrouvons Aspen Matthews, orpheline numéro 421-6, qui a survécu à l’attaque de la base sous-marine du premier tome, mais cette fois-ci nous découvrons un complot à l’échelle internationale, dont Aspen est la clé…

Les créatures qui vivent dans l’eau (dont on ne sait toujours pas le nom), ont réussi cette fois-ci à attraper Aspen, pour sauver leur peuple et la Terre… Mais ne font-ils pas parti du complot eux aussi ? L’orpheline, dont on découvre ses pouvoirs au fil des pages, ne se transformerait pas en une redoutable arme ? Mais pour elle, ça ne peut être que ça, car ce peuple possède les réponses à ses questions, et surtout, leur venue explique tout ce qui s’est passé…

Les dessins sont toujours autant magnifiques, en ce qui concerne Aspen et les créatures de l’eau, surtout quand celle-ci porte la tenue des créatures. Rien que pour ça, ce comics vaut le coup d’œil !

[Chronique] Fathom, Volume 1 – Michael Turner

[Chronique] Fathom, Volume 1 – Michael Turner

Fathom 1


Les aventures d’Aspen Matthews qui après avoir frôlé la mort, se retrouve en contact avec une race inconnue, probablement d’origine extraterrestre, vivant au fond des océans et préparant une guerre de conquête pour contrôler les nations de la surface.

Mon avis

Pour moi qui n’est pas très comics, je dois bien avouer que Fathom fut une belle découverte. Que ce soit au niveau graphique, qu’au niveau de l’histoire, je n’ai pas été déçue, et c’est un style que j’ai du mal à retrouver aujourd’hui.

Nous suivons Aspen Matthews, orpheline numéro 421-6, qui ne connait rien de son passé et qui a une obsession démesurée pour l’eau. Nous allons, à travers ce premier tome, remonter vers son enfance, éclaircir quelques points de son passé en restant cependant avec une tonne de questions, tant le mystère reste bien gardé. Flashbacks et autres points de vue par d’autres personnages seront au rendez-vous, nous permettant de mieux comprendre la situation par moment.

Quant aux graphismes, ils sont justes parfaits. La multitude de détails et la finesse des dessins nous permettent d’apprécier notre lecture, la rendant un peu plus vivante. Turner a un coup de crayon assez particulier, qui n’est pas pour me déplaire.

Je lirais sans hésiter la suite, qui me semble tout autant prometteuse !