Archives de
Tag: carte

[Chronique] Les cartographes, tome 2 : Le Passage d’Or – S.E. Grove

[Chronique] Les cartographes, tome 2 : Le Passage d’Or – S.E. Grove


1892. Un an s’est écoulé depuis que Sophia et Theo sont revenus à Boston. Après des mois de recherches, Sophia découvre que la clé pour retrouver ses parents se trouve dans un Âge lointain, en Europe, sous la forme d’un journal laissé par sa mère. La jeune fille part donc à l’aventure à travers les océans, guidée par une mystérieuse carte mémorielle de cet Âge. Mais à la dernière minute, Theo ne peut l’accompagner. Entre intrigues politiques et menace de guerre, il va devoir enquêter pour prouver l’innocence de Shadrack, l’oncle de Sophia, accusé de meurtre..

Merci à Nathan pour cette lecture ! 

Mon avis

On retrouve Théo et Sophia, toujours dans la quête de cette dernière : retrouver ses parents, perdus dans un autre âge… Mais lequel ? Et alors qu’ils doivent prendre le bateau ensemble afin de trouver de nouvelles réponses, Théo assiste à l’arrestation de Shadrack et se doit coûte que coûte de prouver son innocence !

C’est un tome où on oublie certains défauts du premier : fini les facilités et les passages cousus de fil blanc ! Bien que j’ai mis 2 ans à le finir à cause de sa densité et de son rythme, j’ai plutôt apprécié cette lecture.

Des histoires, il y en a trois. Trois personnages, trois intrigues, où tout s’entre-mêle. Pour récapituler, nous avons donc Sophia, Théo, mais aussi Mina – à travers son journal. Mais celui-ci vient casser le rythme. Autant suivre et alterner entre les deux jeunes est assez facile et on se retrouve à switcher sans trop de difficultés. Cependant, avec un tome où il n’y a – au final – que très peu d’action, c’est une grosse impression de lire une histoire à part avec ce journal. 

Et là où nous n’avons plus le journal, on commence à voir poindre de petites incohérences dans le background – pas impactantes pour la suite de l’histoire. Mais disons que si un personnage voit son cheval fuire de peur, qu’on lui annonce qu’on a rien pu faire pour lui… C’est pas pour retrouver ce même personnage 2 pages plus loin – 10 minutes se sont écoulées – à tenir son fidèle destrier par la bride.

Globalement, l’écriture est bonne concernant la trame principale – celle de Sophia. Je pense que c’est ce qui me fait aimer cette saga, parce que l’intrigue politique ne me touche pas plus que cela. Pourtant lectrice de A Song of Ice and Fire, disons qu’ici l’intrigue politique m’a fait l’effet d’une histoire d’un sombre méchant dans un Picsou Magazine. Ni plus, ni moins.

En bref, j’ai l’air assez négative sur cette lecture, j’en garde pourtant un bon souvenir. J’ai bien aimé l’histoire, et cet univers dont on ne voit pas les limites. J’ai hâte de connaître la fin. Peut-être aurons-nous droit à un happy-end ? 

[Chronique] Caste Heaven, Volume 1 – Chise Ogawa

[Chronique] Caste Heaven, Volume 1 – Chise Ogawa

Caste Heaven 1


Gouvernée par un système de grades cruel et arbitraire, la jalousie, la convoitise et la peur règnent dans cette école. Parmi les étudiants, Azusa a obtenu le rang de “Roi” lors du précédent jeu. Craint et respecté de tous, il n’a aucune gêne à persécuter ses camarades, mais cette situation change le jour où un nouveau jeu est lancé. Sûr de le remporter une nouvelle fois, Azusa va devoir faire face à la trahison d’un de ses lieutenants, qui va le faire descendre au plus bas rang du classement, celui de souffre-douleur.

Merci aux éditions Taïfu Comics pour cette lecture !

Mon avis

Classe de première dans un lycée. Tout à l’air normal. Enfin presque. Dans cette classe, la hiérarchie est déterminée suivant un jeu de carte. Plus la carte trouvée est forte, plus la position de l’élève est élevée. Et plus elle est faible, plus la position de l’élève baisse, au point de faire de certains d’entre eux les punching-balls de la classe…

Voilà un concept bien original, que de gérer la position sociale des protagonistes via un paquet de carte. Je dois bien avouer que c’est tout ce qui m’a plu dans Caste Heaven. Et j’ai bien l’impression que l’on tournera tout de même très vite en rond, tant tout se passe trop vite, la chute comme l’élévation des élèves se passe rapidement, on a très peu de temps pour voir l’empreinte psychologique du jeu sur les élèves, en dehors des réactions vraiment extrêmes de Atsumu, un élève que l’on va suivre dans la deuxième partie.

caste heaven illus

Mais c’est surtout le côté malsain qui me bloque totalement. On ouvre la première partie sur de la violence, on arrive très vite à un viol et le reste va être dans la même veine, au point qu’il n’y ai que ça : appel au passage à tabac d’un élève, tentative de viol et nouveaux viols, humiliations, élèves de base caste régulièrement maltraités… L’ambiance est oppressante. Ceux qui cherchent de la romance peuvent passer leur chemin, mais ceux qui apprécient ce genre de thème/ambiance aimeront très certainement Caste Heaven pour cela. La deuxième partie est un peu plus soft, mais je ne serais pas étonnée que la nouvelle relation mise en avant prenne un autre tournant par la suite.

Côté graphismes, il n’y a pas de défauts notables, le tout est bien orchestré, mais terriblement banal, générique. Je n’ai pas réussis à m’attacher à un seul des personnages, graphiquement parlant il n’y a rien dans leur chara design qui me pousse à aller vers eux. Tout simplement, ces personnages me mettent mal à l’aise. C’est peut-être l’effet escompté ?

En bref, ce premier tome m’a mise mal à l’aise, que ce soit du côté de l’histoire, des personnages, c’est trop malsain pour moi. La violence pour la violence sans réelle histoire à côté n’est pas ma tasse de thé. Ce premier tome pose les bases et plaira très certainement à de nombreuses lectrices, mais je passe mon chemin.