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[Chronique] Les loups de Riverdance, tome 1 : Lucas – H.V. Gavriel

[Chronique] Les loups de Riverdance, tome 1 : Lucas – H.V. Gavriel

les loups de riverdance 1

  • Éditeur : Milady (2014)
  • Pages : 600
  • Genre : Bit-Lit
  • Prix poche : 8.20€
  • Acheter Lucas

Lucas parcourt les États-Unis sans jamais oser poser ses bagages. Le jeune homme se sait traqué. Pourtant, lorsqu’il s’installe dans cette petite ville des North Cascades, il ne peut s’empêcher d’espérer autre chose de la vie. Au point de baisser sa garde. Jusqu’au jour où les ténèbres de son passé le retrouvent et commencent à massacrer méthodiquement son entourage. Son salut viendra de Marcus. Un homme beau, fort, plus âgé, qui fait battre le coeur de Lucas. Mais Marcus est avant tout un loup-garou et la nature même de Lucas est pour lui une abomination… 

Mon avis

Lucas fuit depuis toujours. Menacé – pour ne pas dire harcelé – par sa famille, qui n’hésite pas à laisser des cadavres non loin de chez lui pour lui fait comprendre qu’ils ne sont jamais loin, Lucas a une vie totalement instable. Alors que le jeune homme fuit une nouvelle fois, il pose ses maigres bagages dans une ville infestée de loups-garous…

A force d’en entendre parler, il était temps que je me lance dans cette saga ! J’ai passé un bon moment de lecture, mais il y a quelques petites choses qui m’ont dérangée.

Tout d’abord, les répliques de Lucas sont peu naturelles, c’est poussif, et par moment on ne reconnait plus le personnage tellement ça ne correspond pas du tout. Mais quand Marcus discute avec Lucas, je n’ai noté aucune différence entre leurs dialogues, on reste dans le même ton, le même emploi des mots, les mêmes tournures. Heureusement que les noms sont indiqués, sinon je pense que je les aurais confondus, ces deux-là !

L’histoire peine à débuter. On piétine, on tâtonne, mais une fois dedans, on ne s’arrête plus et il devient difficile d’arrêter sa lecture tellement c’est bon. Cependant, le passé de Lucas ne m’a pas plus intéressée que cela. C’est bien d’avoir toutes les informations en main, mais là c’était trop, et ces nombreux flashbacks très longs cassent le rythme de la lecture. Je vous avoue que j’ai fini par survoler ces passages, mais cela n’a rien changé à ma compréhension de l’histoire : j’avais toutes les informations principales, le reste est superflu.

C’est superflu pour des tas de raisons, mais surtout pour une seule : la répétition. Lucas répète tellement de fois que son père ne s’est jamais occupé de lui, par exemple, que quand on revient sur un flashback qui dure plusieurs pages sur son père qui n’était pas tendre avec lui, ça devient lourd pour le lecteur.
On peine aussi à savoir qu’elle est la vraie nature de Lucas. C’est trop long, et j’aurais aimé avoir l’information beaucoup plus vite.

H.V Gavriel, l’auteure de cette saga, est française. Et pourtant, elle a su retranscrire à la perfection les lieux, les mœurs, les habitudes des américains. On s’y croirait vraiment. Par contre, ce n’était pas obligé de parler de Beacon Hill. Clin d’œil ou pas à la série de MTV Teen Wolf, c’est comme appeler un personnage Fenrir quand on parle de loups-garous : c’est cliché.

L’univers des loups est très bien amené, ainsi que la romance fantastique, qui n’empiète pas trop sur l’intrigue principale. L’auteure a su doser les deux, et c’est agréable. La romance est accompagnée de scènes intimes très très chaudes et très bien écrites, personnellement j’en redemande ! Pour rester dans le sujet, j’ai adoré que la notion de consentement soit respectée et que dès qu’il s’agit de viol, le personnage ne tombe pas dans un syndrome de Stockholm foireux.

En bref, vous me connaissez, la bit-lit, ça passe ou ça casse, chez moi. Et bien avec Les loups de Riverdance, malgré ses défauts, ça passe. Parce que l’intrigue reste bien menée, parce qu’on ne transforme pas le personnage principal en objet sexuel mi-bestiole inconnue, mi-bestiole vue et revue dans ce genre de livres. Ce n’est pas malsain. Et c’est le principal. Est-ce que je signe pour le deuxième tome ? Oui, bien évidemment ! 

[Chronique] Esclave de sang – Tasha Lann

[Chronique] Esclave de sang – Tasha Lann

esclave de sang


Mon nom est Evy Dumas et je suis une jeune étudiante tout ce qu’il y a de plus banale. Du moins je l’étais jusqu’à ce que j’aie le malheur d’accepter de suivre mes amis à la fête universitaire d’octobre.Ils se sont bien amusés.
Pour moi… disons que la soirée a été intéressante.
Me voilà maintenant ballottée entre la France et l’Écosse, entre la fac et une cité hors du temps dirigée par cinq types carrément flippants.
Des vampires…
Comme ce gars – sublime – qui se croit en droit de diriger ma vie simplement parce que je l’ai vu planter ses crocs dans le cou d’une fille.
Cela vous paraît difficile à croire ?
Et pourtant…

Merci aux éditions Calepin pour cette lecture !

Mon avis

Evy est une étudiante droite dans ses bottes : pas d’alcool, pas de garçon, très impliquée dans ses études et son petit boulot à la fac. Alors qu’elle accompagne ses deux meilleures amies à une soirée d’un de leurs camarades, une étudiante va disparaitre. Une soirée qui va changer la vie de Evy de tout au tout…

C’est un roman que j’ai lu d’une traite, mais qui me laisse dubitative. Je me demande si une suite est prévue, car ce livre me fait l’effet d’un gros prologue à quelque chose de plus grand, plus dans le ton de A.B.I.E ou encore de Éclat nocturne. Tout se déroule trop vite, on a très peu d’indications temporelles donc il est dur de se situer dans le temps et de savoir combien de temps les choses durent (sauf une fois où un délais en semaine et lâché, mais j’en reste surprise, étant donné que l’auteure y passe très peu de temps). Je pense que plus de descriptions sur certains moments auraient aidé aussi à mieux comprendre le comportement de Evy à la fin, par exemple, car vu comment elle repousse son vampire tout le temps (sauf en hypnose, évidemment), ça ne colle pas des masses.

La fin en général me parait assez brute, elle me laisse un gout d’inachevé, ainsi que le sentiment que ce livre n’est que le premier tome d’une saga. Du moins, je l’espère ! Parce que j’aimerais bien en apprendre plus sur l’univers vampirique de Tasha Lann, même si je vous avoue que j’ai eu un peu peur quand Jehan, vampire de son état, s’est inscrit à la fac pour retrouver une humaine, avec un style vestimentaire que ne renierait pas Stefan Salvatore de Vampire Diaries… Et il ne brule pas au soleil, malheureusement.

Evy est une jolie fille qui s’ignore, attire tous les beaux mecs, mais qui continue à se dévaloriser (cliché, je sais). En parlant des « beaux mecs », c’est une belle bande psychopathes. Un violeur qui tente de profiter de Evy quand elle a trop bu, un autre qui la sauve mais qui profite quand même de son état d’ébriété, et un autre qui n’a pas connaissance de la notion de consentement quand la demoiselle lui dit non dans sa chambre étudiante… Visiblement, aucun de ces gars n’a vu la vidéo Tea Consent. Mention tout de même aux scènes de sexe sous hypnose qui sont très érotiques, bien amenées et bien écrites (bien que je doute que la notion de consentement soit encore respectée à ce niveau-là, l’hypnose ne permettant pas d’agir de soi-même).

Bref, Esclave de sang est une petite bit-lit pas très longue, assez commune et qui souffre de quelques clichés. Le sentiment d’inachevé me fait penser qu’une suite devrait voir le jour, et je serais très intéressée de voir ce que cela donnerait. Et n’oubliez pas, ne forcez personne à boire une tasse thé !

[Chronique] Anges d’apocalypse, tome 1 : Le tourment des aurores – Stéphane Soutoul

[Chronique] Anges d’apocalypse, tome 1 : Le tourment des aurores – Stéphane Soutoul

anges d'apocalypse 1


Deux corps pour une seule âme. Impossible selon vous ?
C’est pourtant le fardeau que j’endure suite à la malédiction lancée par un sorcier. Tout ça parce que j’ai eu le cran de refuser ses avances. Pour la peine, je l’ai tué, mais en attendant quelle plaie ! La nuit, je suis Famine, l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse, et ex-meurtrière qui s’est reconvertie dans la profession de garde du corps. Et lorsque vient le jour, je me trouve coincée avec l’identité de Samantha, une lycéenne des plus ordinaires.
Comme si je n’avais pas déjà suffisamment d’ennuis avec deux vies à mener de front, la Cour des sorciers de Toronto vient de me confier la protection de son lord. Il faut dire que certains de ses dissidents se sont mis en tête de le supprimer. Cette fois-ci, je n’ai pas le droit à l’erreur, même si mon côté humain a choisi le mauvais moment pour s’enticher d’un étrange garçon, le genre craquant, mais véritable nid à problèmes…
Je vous le dis : pas facile de gérer deux existences à la fois !

Mon avis

La bit-lit avec moi, ça passe ou ça casse. C’est comme ça, j’ai toujours mes petites exigences et je crois bien que je suis vraiment très (trop ?) exigeante avec ce genre. Avec l’érotisme, ce sont deux genres où il faut vraiment que le contenu soit savamment dosé pour ne pas tomber dans le cliché ou le déjà vu. Et que ça me plaise, of course. Et bien avec Anges d’apocalypse, ça casse. Je ne l’ai même pas fini, et pourtant je n’aime pas abandonner mes lectures, encore moins quand je suis en lecture commune avec une copinaute, mais je ne pouvais pas continuer ma lecture, ce n’était plus possible. Et pourtant, j’en attendais beaucoup ! Une belle couverture, un résumé alléchant, une bonne moyenne sur Livraddict… Bref, je m’attendais à passer un super moment !

L’histoire, c’est celle de Syldia, alias Famine, alias Samantha, un des quatre anges de l’apocalypse biblique qui s’est reconvertie en garde du corps pour êtres surnaturels. Manque de pot, ça c’est pour la nuit, le jour elle est coincée dans le corps de Samantha, une jeune lycéenne, une malédiction causée par un sorcier qui n’a pas supporté leur rupture. Bref, difficile de concilier les deux au quotidien. Je ne peux pas en dire plus, car il ne se passe rien dans ce premier tome, l’auteur prend tout son temps pour installer son univers, un peu comme un didacticiel rébarbatif et qui traîne en longueur d’un jeu-vidéo. J’ai lu dans une chronique que l’action commençait vers la page 300, et sur 425 c’est très peu !

Côté personnage, je ne retiendrais que Syldia, le personnage principal. Elle se la joue badass qui boit du sang, ex-ange apocalyptique qui a des remords, mais cela sonne creux. Même son ton sarcastique ne m’a pas convaincue. C’est un personnage féminin hyper-sexualisé, et les hommes qui l’approche sont tous des clichés sur patte du genre. S’ils ne conviennent pas aux standards de beauté de Syldia, ce sont tous des pervers qui lui reluque les fesses/la poitrine, et le seul qui convient à ses standards la transforme en femme fontaine. Bien sûr, cet homme est inaccessible et elle ne l’aime pas (et il lui rend bien), du moins comme toute bonne bit-lit clichée, uniquement au début. Je le sais, parce que je me suis spoilé la suite.

Côté écriture, le vocabulaire est assez simple, et j’ai eu l’impression de lire une fanfiction, ce qui n’est pas forcément positif. Je pense que j’aurais pu être plus clémente si c’était le premier roman de l’auteur, mais ce n’est pas le cas. Le tout sonne creux et manque de profondeur, malgré un thème intéressant qui a du potentiel – le tout aurait pu me plaire si l’auteur ne s’était pas enfermé dans les clichés de ce genre littéraire. Ce qui est tout à fait possible, par exemple la saga Anita Blake de Laurell K. Hamilton est bit-lit, mais qui reste loin des clichés et apporte de la fraîcheur en ne plaçant pas le sexe dès le départ. Comme quoi, tout est possible si on s’en donne la peine !

[Chronique] Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscence – Georgia Caldera

[Chronique] Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscence – Georgia Caldera

les larmes rouges 1


« Le temps n’est rien…
Il est des histoires qui traversent les siècles… »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.
Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Peu à peu, elle perd pied…
Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?!

 

Mon avis

Cornélia est une jeune femme qui veut en finir avec la vie pour diverses raisons. Mais son suicide ne se déroule pas aussi bien qu’elle le voudrait, car un homme la sauve in extremis. Pour qu’elle puisse se remettre sur pieds, son père l’emmène vivre dans leur manoir, à Rougemont.
Qu’elle n’est pas la surprise de Cornélia quand elle croise juste en bas de chez elle, l’homme qui lui a sauvé la vie à Paris ! Voulant en savoir plus sur le personnage, elle se rend compte qu’il est détesté par tout le village, et tremperait dans diverses affaires de meurtre. Mais sans savoir pourquoi, Cornelia est terriblement attiré par cet homme qu’elle voit en rêve presque toutes les nuits…

Tant que l’on ne sait pas ce qui se passe réellement chez Cornelia, il plane une ambiance paranormale sur le début de l’histoire qui n’est pas désagréable. Rester dans le flou et voir tout ces évènements fait toute l’action de ce début et rend les journées de Cornelia moins monotone. Parce qu’entre nous, la suivre toute la journée en train de barboter dans sa piscine, lire ou se morfondre, ce n’est pas très encourageant.

Cependant, ce moment est très vite passé, puisque j’ai deviné assez rapidement (troisième chapitre) ce qu’il en était entre Cornelia et son mystérieux sauveur. Un ou deux chapitre plus loin, j’en avais la confirmation et je devinais déjà ce qu’il en était des premiers parents de la jeune fille. Et encore une fois, j’ai eu totalement raison. Et qui apprécie de deviner par avance les grosses révélations d’un livre?

J’ai trouvé ce premier tome particulièrement long, notamment au niveau des descriptions qui n’en finissaient plus. Je vous avoue qu’à la fin, j’ai fini par sauter certaines descriptions pour le peu inutiles tellement je n’en voyais plus le bout… Et pourtant, je ne me suis pas retrouvée perdue du tout à la conclusion de ce premier tome. Même si celui-ci est bien écrit et est totalement fluide, pour moi ça ne passait plus du tout.

Côté personnage, je ne me suis sentie proche d’aucun d’entre eux. Cornelia, touchante au début pourtant, devient vite extrêmement barbante. Son sauveur ne m’inspire pas plus que ça, ni même les personnages secondaires, qui se sont tous révélés être des vrais boulets, mais surtout tout le monde est une vraie girouette dans ce premier tome, personne ne se tient réellement à ce qu’il dit. Dédicace à Nathalie qui fournit des alibis à Cornelia pour qu’elle aille voir son sauveur, mais qui quelques chapitres plus loin vient carrément chez cet homme pour empêcher la jeune femme d’aller chez lui, alors qu’elle n’a eu aucune interaction avec l’homme… Cherchez l’erreur.

Je ne comptes donc pas continuer la saga. Je me pencherais peut-être sur le dernier roman de l’auteure, si la bibliothèque le met en prêt un jour.

[Chronique] Summer Nights, tome 1 : Le prix à payer – Celia Heinrich

[Chronique] Summer Nights, tome 1 : Le prix à payer – Celia Heinrich

summer nights 1

  • Éditeur : Auto-édition (2014)
  • Pages : 186
  • Genre : Bit-Lit
  • Prix : 2.99€
  • Acheter titre livre

Summer Fawkes est une lycéenne sans histoire, ou presque. Elle est sujette à de violents troubles du sommeil : terreurs nocturnes, cauchemars. Et lorsque ses parents quittent la ville pour soigner sa grand-mère malade, son plus mauvais rêve se réalise. Summer se réveille enterrée vivante.
Cauchemar ou réalité ? Summer ne sait plus que penser. D’autant qu’outre une perte de mémoire, elle commence à ressentir d’étranges symptômes…

 

Mon avis

Summer se réveille un soir, dans le noir complet et… dans une boîte. Tout de suite, elle comprend qu’elle est enterrée vivante ! Vivante, vraiment? Alors d’où lui vient son irrésistible envie de sang…

Je ne pensais pas que nous allions revisiter le mythe du vampire, je m’attendais à autre chose à la vue du résumé, quelque chose qui tournerait autour de ses troubles du sommeil, qui ne sont au final pas du tout traités dans ce premier tome.

L’histoire de Summer est très rapide à lire, mais j’aurais voulu que l’auteur la raconte plus en détail, car là nous faisons que survoler l’histoire. Les seuls moments détaillés, ce sont ceux du passé de Bastien et quand ce dernier apprend les lois vampiriques à son apprentie. J’aurais souhaité que ce soit le cas pour toute l’histoire, qui n’est au final que survolée de bout en bout.

Summer est donc accompagnée de Bastien, un nettoyeur à la solde du Concile (=le gouvernement vampirique, donc), en traque du créateur (Lazaro) de la jeune fille et de sa toute dernière apprentie, sans trop vouloir spoiler. Mais là où Bastien est totalement crédible dans son rôle, les autres ne le sont pas. L’histoire d’amour Summer/ancien meilleur ami d’enfance ne me paraît pas si logique que ça, ni même l’attitude de l’apprentie de Lazaro, personnage que nous voyons au final que très peu et dont nous ne comprenons pas la raison de ses actes, car -et je reviens là dessus- l’auteure survole trop son histoire.

Même si ce premier tome est fluide et se laisse lire tout seul, je pense que j’aurais plus apprécié ma lecture avec plus de détails, plus d’explications et plus de profondeur, même au niveau des personnages. En bref, je ne pense pas lire la suite de la saga.

Merci à l’auteur et à Livraddict pour cette lecture !

[Chronique] Kitty Norville, tome 1 : Kitty et les ondes de minuit – Carrie Vaughn

[Chronique] Kitty Norville, tome 1 : Kitty et les ondes de minuit – Carrie Vaughn

kitty norville 1


« Bonne nuit Denver. C’est Kitty qui vous parle sur K-NOB. Il est minuit, c’est l’heure du crime et je m’ennuie. Je vais donc vous saouler de blabla jusqu’à ce qu’un auditeur appelle. A ma grande surprise, ça a tout de suite sonné. Cool. Je n’aurais pas à mendier.
– Est ce que tu crois aux vampires ? Silence. N’importe quel autre DJ lui aurait renvoyé illico une réponse bien torchée sans même y penser – encore un de ces tarés à la recherche d’un peu d’attention. Mais je n’étais pas n’importe quel autre DJ…. »

Vous l’aurez compris, je suis animatrice radio et la nocturne n’est pas de tout repos ! Quand j’ai commencé mon émission, les ondes de minuit, je m’attendais à tout sauf à recevoir l’appel de tous les dépressifs du monde de la nuit. Eh oui, tous y passent : vampires, sorcières, lycanthropes… Il est vrai qu’étant moi même un loup garou, mes auditeurs sont en confiance. Seulement, le succès est tel que ça commence à s’agiter dans l’ombre. Que ce soit ma meute ou la clique vampirique du coin, ils préfèreraient que je me taise…définitivement.

Mon avis

Un peu de bit-lit pour changer nos habitudes ! Kitty Norville, c’est l’histoire de … Kitty Norville (Bravo Frei, continue comme ça ! ), une jeune louve-garou qui tient une émission nocturne de radio un peu particulière : les vampires et les loups-garous à moitié dépressifs ou en quête de conseils peuvent l’appeler et avoir des réponses à leurs questions existentielles. Sauf que leurs maîtres ne voient pas ça d’un bon œil : chez les vampires, on pense que « l’autorité » est saquée, dans le sens où au lieu de voler chercher secours auprès de leurs maîtres, les dents longues préfèrent s’en remettre à la louve. Et de l’autre côté chez les loups-garous, on pense un peu pareil, mais on pense surtout à faire de la « politique » au sein même de sa propre meute en se servant de la louve (ou en essayant de la tuer, au choix).

Et c’est là tout le point fort de ce premier tome des aventures de Kitty Norville : on s’intéresse plus à la politique entre meutes/clans qu’au sexe et ça fait du bien, j’ai toujours un peu peur de tomber dans des espèces de triangles amoureux foireux avec que du sexe quand je lis de la bit-lit. J’en ai fait l’amère expérience une fois, je ne tenterais pas une deuxième fois. Enfin bref, on parle politique inter-espèce, guerre de territoire et tout le bazar qui s’en suit : c’est donc un roman qui s’annonce très intéressant sur bien des points de vue, vous ne trouvez pas ?

Mais il y a quand même un défaut ! Oui, bah tout le monde n’est pas parfait, mais… Là où on commence l’histoire, l’existence d’êtres surnaturels n’est pas révélé, c’est encore un secret, avec un grand « s » majuscule. Et quand Kitty fait son « coming-out » pendant son émission, personne n’a l’air véritablement choqué d’apprendre qu’il n’y a pas que des humains sur terre, mais aussi des trucs dangereux mi-bestiole, mi-chauve-souris. Bien sûr, ça fait les choux gras, tout le monde dit « Ohlala c’est une louve-garou », mais ça n’a pas l’air de les surprendre plus que ça, c’est comme si demain Closer annonçait une big révélation sur votre star préférée super hard style « Norman Reedus est en vérité un walker ! », et que tout le monde s’en tamponnait l’oreille avec une babouche alors que c’est : 1. grave 2. ça ouvre des milliers de possibilité pour l’être humain.

Mis à part ça, le roman est fluide et la traduction est excellente sur bien des points, même les expressions typiquement américaines sont conservées, disons que pour une fois on s’y croirait vraiment, aux States. Disons que j’ai mis quatre petites heures pour avaler ce roman de 312 pages. Autant dire que j’y suis allée très rapidement !

Cependant, une questions me taraude et je n’arrive pas à trouver la réponse : mais à quand la suite aux éditions J’ai Lu? Parce que le reste de la saga est en grand format chez Pygmalion, mais : 1. j’ai commencé chez J’ai lu, ça va faire moche dans la bibliothèque et 2. … Vous avez vu les couvertures GF? C’est d’un cliché… Bref, si vous avez la réponse, n’hésitez pas à m’en faire part !

[Chronique] La dernière larme – Fatou Ndong

[Chronique] La dernière larme – Fatou Ndong

la dernière larme

  • Éditeur : Valentina (2012)
  • Pages : 213
  • Genre : Bit-Lit
  • Plus édité

Ces êtres étranges nous ressemblent. Leurs différences ? Ils ont le sang froid, vivent la nuit et se nourrissent de sang humain.
Ce sont des vampires… et ils vivent au nez et à la barbe des Hommes depuis la nuit des temps, dans l’attente de pouvoir sortir de l’ombre.
Selon la légende, le sacrifice des quatre enfants de la prophétie permettra le retour de la reine Adonia. Trois sont déjà morts. Kali est la dernière encore en vie.
Mais la jeune femme ignore tout de ce monde là. Pourtant, une étrange marque en forme de larme est lovée sur sa poitrine.
Le maître de l’Odyssée, chef des vampires, envoie Ethan pour retrouver le dernier enfant de la prophétie afin de le sacrifier.

Et si tout ne se déroulait pas comme prévu ?

Merci à Livraddict et aux éditions Valentina pour cette lecture !

 

Mon avis

Kali est une jeune femme d’origine amérindienne, qui traine derrière elle une sacrée légende de son peuple, à propos de vampires et de sacrifices humains. Et si tout était vrai et que Kali était au centre de cette légende?

Il y a du bien, et du pas mal de moins bien, mais commençons par les points positifs du roman

  • Le début est vraiment bien. Tant que que la romance n’est pas là, tout va pour le mieux.
  • Les vampires brûlent au soleil, ce qui est à mes yeux extrêmement important.

Et… Voilà.

Le reste… ne passe pas. Vraiment. Je vais tenter d’expliquer tout ça avec des mots et des gifs (Attention, ces derniers illustrent les points qui les précèdent, et servent juste d’illustration et doivent être interprétés tels quels) :

  • Le coup de la tache de naissance qui brûle et fait mal à Kali quand un vampire est dans le coin, et que ce même vampire peut voir ce qu’elle fait dans la journée, et elle, en dormant elle peut voir ce qu’il fait la nuit… J.K Rowling l’a déjà fait avec la cicatrice de Harry Potter et Voldy (sauf qu’ils ne sont pas tombés amoureux l’un de l’autre).

La dernière larme - Fatou Ndong

  • C’est extrêmement cliché ! Le coup du méchant vampire qui tout d’un coup devient gentil pour sauver l’humaine, parce qu’ils sont tombés amoureux… Ce n’est n’est absolument pas original. Ni même le triangle amoureux avec l’un des ennemis dudit vampire. Rajoutons à ça que Kali n’a pas peur du vampire (sic), même si elle sait qu’il est dangereux, et qu’il doit l’emmenée à son sacrifice… C’est illogique.

La dernière larme - Fatou Ndong

  • C’est répétitif. Le coup de David-m’a-trompée-je-me-suis-sentie-trop-mal-je-ne-dois-plus-aimer-un-seul-homme répété à chaque fois qu’elle voit son vampire, non. On l’a comprise, même si elle flanche vachement vite devant ses résolutions…

La dernière larme - Fatou Ndong

  • L’auteur ne prend pas le temps de planter le décors à chaque nouvelle scène. Le plus souvent, quand elle change de bâtiment ou qu’elle en quitte un, impossible de le savoir tant qu’un détail ne vous en dira pas plus, du style « j’ai envie de me cacher derrière la voiture » alors que je pensais qu’elle était encore dans le bar…

La dernière larme - Fatou Ndong

  • Certains faits (comme la psychose de Kali envers Maîli), auraient plus d’impact, d’importance et de logique si l’histoire s’étalait dans le temps. Car sans indicateurs temporels, j’estime que l’histoire se déroule sur une semaine et demi, donc ce genre de fait (comme son amour pour son vampire), sont illogiques et je n’y crois pas, à moins que l’on justifie tout ça par un syndrome de Stockholm… (mais un syndrome qui s’est installé très rapidement, quand même..)

La dernière larme - Fatou Ndong

  • Quand la romance débarque, l’histoire est happée pour passer au dernier plan, même dans le raisonnement logique des personnages, et je ne supporte pas ce genre de chose dans un roman, ça tue l’histoire.
  • Le tout reste en surface, et on ne rentre pas dans les détails, il y a très peu de description peu d’élément pour nous permettre de nous accrocher à l’univers de l’histoire. De plus, il y a trop d’incohérences que sautent aux yeux.

En bref, une histoire qui avait du potentiel, mais ça ne va pas plus loin que ça…

[Chronique] Megan Chase, tome 1 : Démons personnels – Stacia Kane

[Chronique] Megan Chase, tome 1 : Démons personnels – Stacia Kane

megan chase 1


« Chers auditeurs, je suis Megan Chase, psychologue. Je suis là pour vous aider à tuer vos démons personnels. »
Jamais je n’aurai pensé être prise au sérieux en prononçant ces mots sur les ondes. Malheureusement, les démons existent bel et bien, et je suis apparemment l’une des seules à ne pas l’avoir remarqué. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui me prennent pour leur ennemie et cherchent à m’éliminer. Et ma célébrité nouvelle risque de leur faciliter la tâche… Comment devenir en une phrase la cible de toutes les haines? Demandez-moi, je vous expliquerai !

Mon avis

Pour le TTC du mois, j’ai voulu laisser Livraddict choisir à ma place, grâce à la nouvelle fonctionnalité « Un livre au hasard ». Et du coup, je me suis retrouvée avec ce premier tome de la saga Megan Chase! Je lis très très peu de bit-lit depuis que j’ai lu certains livres qui m’ont bien dégoutée. Mais heureusement, il y a aussi de bons livres à lire de ce style !

Megan Chase est une télépathe thérapeute qui se sert de son pouvoir pour aider les gens à aller mieux. Un jour, elle accepte de participer à une émission de radio dont la phrase d’accroche est « je vais vous aider à tuer vos démons personnels ». Sauf que les démons l’ont mal prit, et essaye de mettre la main sur notre chère Megan pour éviter toute tentative de meurtre sur ces bêtes cornues. En bref, de l’action en perspective! Et action, il y a! Les démons ne vont pas lui laisser le temps de se reposer, même si elle a des gardes du corps démoniaques ou un amant digne des amants que l’on trouve dans la bit-lit !

Oui, parce que qui dit bit-lit, dit sexe! (S’en est presque blasant) Mais heureusement, Greyson, alias l’amant parfait dans l’univers de Stacia Kane, sais se retenir (comparé à Megan, si elle le pouvait, se serait tout le temps). Par chance, nous n’avons pas de triangle amoureux digne de ce nom, et ça j’apprécie, parce que sinon bonjour la romance qui prendrait le pas sur l’histoire…

Dans tous les cas, ça me plaît, mais il y a une chose qui ne va pas : c’est cliché, prévisible, et par moment trop plat. Non parce que le coup de l’amant parfait qui te dit des horreurs devant ton ennemi et fait genre qu’il te déteste pour te protéger, oui… bon… ça c’est déjà vu 15691 fois déjà. Ou encore l’ennemi, tu n’est pas censé savoir que c’est lui le méchant, mais tu le sais quand même parce que l’auteur laisse trop d’indices sur place. Et quand il n’y a ni sexe, ni action, ni moment intéressant, c’est trop plat, il ne se passe rien et l’auteur te le fait bien sentir.

Bref, j’aurais pu continuer la saga… Mais pas l’temps d’niaiser. Il me faut plus que ça pour me tenir en haleine !

[Chronique] Anita Blake, tome 2 : Le cadavre rieur – Laurell K. Hamilton

[Chronique] Anita Blake, tome 2 : Le cadavre rieur – Laurell K. Hamilton

le cadavre rieur


Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche »? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…

 

Mon avis

Deuxième de la courte liste de saga bit-lit que je lis (sur deux sagas, ce qui ne m’engage pas des masses), les aventures de Anita Blake m’avaient séduite pour plusieurs point:

  1. Il n’y a pas de créatures bizarres mi-ange mi-vampire mi-bestiole inconnue. Que des trucs connus et plausibles.
  2. Anita, notre personnage principal, ne couche pas au premier tome (ni dans le second). C’est donc un personnage principal qui ne nous fait pas part de 15545 scènes de sexes improbables en 400 pages qui sont propres au genre qu’est la bit-lit.
  3. Notre personnage principal n’est pas une bad-ass infaillible qui n’a pas froid aux yeux. C’est une humaine qui a ses faiblesses, ses peurs, et qui dérouille. Méchamment.

Bref, tout pour me faire aimer les premiers tomes!

Ce deuxième tome commence loin des vampires, et au plus proche d’Anita et de son métier, ainsi que ses talents de nécromancienne et surtout le vaudou, son encrage à St Louis. On s’intéresse donc à une facette que je traite pour la première fois. Mes impressions? C’est tout bonnement intéressant et donne une autre dimension à l’histoire qui aurait pu s’enliser et devenir très répétitive par la suite avec pour seul problème les vampires et un hypothétique triangle amoureux. Heureusement, Laurell K. a su tiré son épingle du jeu et se démarquer de ses collègues.

Mais rassurez-vous, si vous aimez les vampires. Vous y aurez droit, à petite dose, mais néanmoins suffisante pour faire avancer l’intrigue de ce côté-là. Plus aurait été du rajout de page inutile, car le vaudou et la nécromancie prend énormément de place.

Il y a cependant quelques problèmes de répétitions. Plusieurs phrases ou informations reviennent assez régulièrement. J’entends par là, que si au début du chapitre on me dit que Anita porte des Nike blanches, je ne vois pas tellement l’intérêt de nous le faire savoir 5 fois dans le même chapitre. Ces derniers étant relativement assez courts (5 à 10 pages), ça revient trop souvent.

Ce deuxième tome reste dans la lignée du premier, qui reste assez bien écrit dans l’ensemble. Toujours écrit à la première personne, il nous donne un point de vue global de la situation et des états d’âmes de Anita, avec comme dans le premier, une touche d’humour noir, d’ironie et de sarcasme que l’auteur manie à la perfection, ni trop, ni peu, je n’ai pas eu peur d’avoir une overdose d’humour douteux (mais qui fait néanmoins rire).

En bref, il me faut le troisième tome au plus vite !

[Chronique] Alice Royale, tome 2 : Le chat du Cheshire – Céline Mancellon

[Chronique] Alice Royale, tome 2 : Le chat du Cheshire – Céline Mancellon

alice royale 2


A la fin du premier tome, nous avions laissé Alice dans une situation délicate. Il est temps de découvrir de quelle manière notre enquêtrice aux yeux vairon arrivera à se sortir de là…

Mon avis

Alice se retrouve enfermée dans une maison hantée, avec aucun moyen d’en sortir. Mais c’est sans compter sur Beleth, Julius et Russel, ses trois prétendants. En bref, une situation quelque peu tendue…

Après ma lecture du premier tome, je me suis décidée à laisser une chance à cette saga, tout simplement parce que le premier tome était drôle -il m’en faut peu- , malgré ses petits défauts. Force est de constater que j’ai bien fait, car j’ai adoré celui-ci!

Déjà, l’humour qui est toujours au rendez-vous, et qui donne une sensation de fraîcheur. Le sarcasme, l’ironie… Deux choses que Julius et Beleth (respectivement vampire et démon) maîtrisent, en dehors de tourmenter notre Alice pour savoir lequel des deux finira dans son lit en premier, et leur façon de se moquer ouvertement de l’humain qu’est Russel, le coéquipier de notre jeune clonée. Russel, que je n’aime pas particulièrement et dont j’aurais presque espérer qu’il meurt assez vite (ceci n’est pas un spoil, il vit encore) (on ne se refait pas).

La tension sexuelle qui plane sur ce deuxième tome est beaucoup plus prononcée que dans le premier, ce qui reste assez drôle vu que j’estime le nombre des « préposés au poste » à cinq à la fin de ce livre, ce qui commence à faire beaucoup! Mais j’apprécie qu’on ne tombe pas dans un grand cliché de la bit-lit qui est de l’héroïne réticente puis ouverte à toutes propositions, car notre F.C (femme clonée) n’a pas été fabriquée pour concevoir ce genre de sentiments ou d’envies.

Moi qui attendait à ce que notre bestiaire surnaturel soit un peu plus fourni (pour rappel, nous avions que des démons et des vampires -et un wiccan, mais c’était un humain-). Ici, nous avons des égrégores (des espèces de familiers) et des cavaliers sans tête à la Sleepy Hollow ! Ça change, et puis ça met un peu d’ambiance !

Les autres points que j’apprécie et dont je suis contente de voir que nous en parlerons plus en avant dans le troisième tome, ce sont les égrégores, le lourd secret de Mérédith -qui tout d’un coup devient beaucoup plus intéressante-, le fait que des organisations soient contre les clonés et les créatures surnaturelles, mais surtout qu’il y ait un énorme complot derrière tout ça, sans vouloir spoiler.

En bref, ce deuxième qui est aussi bien écrit que le premier m’a entièrement satisfaite et me donne envie de continuer cette saga, qui m’a l’air plus qu’intéressante!