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[Chronique] L’appart 305, tome 1 – Wanan

[Chronique] L’appart 305, tome 1 – Wanan


Junghyun cherche une colocation. Sangjun, un de ses amis, lui présente un copain qui vit dans l’appartement numéro 305 et qui cherche également un colocataire. Mais dès le premier jour, Junghyun découvre que son colocataire est homosexuel. Bien qu’il ne soit pas homophobe, l’idée de partager un appartement avec un homosexuel le dérange. Mais petit à petit, en faisant connaissance avec l’entourage de son colocataire Junghyun commence à comprendre que les homosexuels ne sont pas très différents des hétérosexuels…

Mon avis

Junghyun cherche une colocation. Et ça tombe bien, car un de ses amis connait une personne qui cherche un colocataire. Emballé, Junghyun s’installe avec son nouveau colocataire, Hom. Sauf que… Hom est gay ! Et ça va être visiblement un drame dont je me serais bien passée.

L’appart 305 est un mahnwa que j’ai reçu dans une des premières boxs de pandore. Cela faisait des années qu’il trainait dans ma bibliothèque… Et il aurait mieux fait d’y rester.

L’homophobie, ce n’est pas drôle

Sous le prétexte de l’humour, Wanan nous impose un personnage principal complètement homophobe. Les propos tenus par Junghyun et ses amis, ainsi que les actions par moments, sont particulièrement violents. Ce n’est vraiment pas un volume à mettre entre toutes les mains, donc.

J’ai passé un assez mauvais moment de lecture, et je serais presque étonnée qu’un éditeur français ai accepté d’éditer une série homophobe dans nos contrées (presque parce qu’on connait bien les maisons d’éditions qui surfent sur la culture du viol chez nous). Bon, les éditions Kwari ont fini par mettre la clé sous la porte, faute de ventes (et ici aussi je n’en suis pas étonnée…).

Pour replacer le contexte initial de cette série, L’appart 305 était publiée quotidiennement sur le site de l’auteur, avant de passer à l’édition classique. D’ailleurs, je réalise que le nom de Hom n’apparaît nulle part dans le résumé alors que le pote ultra secondaire Sangjun est nommé. Coucou l’invisibilisation.

Mais pour moi, cela s’arrête-là. L’humour, la satire, la critique… ne seront jamais des excuses à l’homophobie. Par chance, l’éditeur n’a pas eu le temps de publier la suite chez nous.

En bref ? Passez votre chemin, vous ne raterez rien.

[Chronique] Appartement 16 – Adam Nevill

[Chronique] Appartement 16 – Adam Nevill

appartement 16


Certaines portes devraient toujours rester fermer…

A Barrington House, un immeuble de grand standing dans un quartier chic de Londres, un appartement est inoccupé. Personne n’y entre, personne n’en sort. Et c’est comme ça depuis cinquante ans.
Jusqu’au jour où April, une jeune Américaine, débarque à Barrington House pour visiter l’appartement que lui a légué une mystérieuse grand-tante. Cette dernière, morte dans d’étranges circonstances, a laissé un journal intime où elle révèle avoir été impliquée dans des événements atroces et inexplicables, plusieurs décennies auparavant.
Résolue à découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à sa tante, April commence à reconstituer l’histoire secrète de Barrington House. Une force maléfique habite l’immeuble et l’entrée de l’appartement seize donne sur quelque chose de terrifiant et d’inimaginable…

Mon avis

Ceci est un abandon. J’ai tenu 100 pages, après j’ai tout arrêté. Ça fait deux mois que j’enchaîne les bouquins lourdingues, je n’en peux plus. Mais je vais quand même taper un petit avis, parce que quand même, y’a matière.

Barrington House est un immeuble hanté, ou réside un fantôme et un vortex démoniaque. Il s’y passe des choses étranges, comme des tableaux vivants… Pour couronner le tout, le gardien de nuit a des hallucinations qui sont extrêmement proches de la réalite…

Je ne sais pas si c’est la traduction qui est foireuse ou le style de l’auteur qui gâche tout, mais OH MON DIEU COMBIEN CE LIVRE EST LOUUUURD! Vraiment! Bye bye la fluidité! J’ai du relire plusieurs fois certaines phrases pour pouvoir comprendre où voulait en venir l’auteur, et quand tu commences un livre comme ça, généralement ça n’annonce rien de bon.

Autant les moments où il ne se passe rien de palpitant, le texte est plutôt bien écrit, on arrive à suivre, mais une fois qu’on touche au côté horreur du roman, l’auteur s’éparpille, se répète, perd le lecteur… Comment peut-on avoir peur en lisant un roman d’horreur si on arrive même pas à suivre l’auteur?

Côté personnages, rien de bien transcendant, j’en ai bien peur, que ce soit Seth ou Apryl…

C’est donc avec regret que je referme ce livre, parce que le résumé était tellement tentant…