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[Chronique] Les loups de Riverdance, tome 1 : Lucas – H.V. Gavriel

[Chronique] Les loups de Riverdance, tome 1 : Lucas – H.V. Gavriel

les loups de riverdance 1

  • Éditeur : Milady (2014)
  • Pages : 600
  • Genre : Bit-Lit
  • Prix poche : 8.20€
  • Acheter Lucas

Lucas parcourt les États-Unis sans jamais oser poser ses bagages. Le jeune homme se sait traqué. Pourtant, lorsqu’il s’installe dans cette petite ville des North Cascades, il ne peut s’empêcher d’espérer autre chose de la vie. Au point de baisser sa garde. Jusqu’au jour où les ténèbres de son passé le retrouvent et commencent à massacrer méthodiquement son entourage. Son salut viendra de Marcus. Un homme beau, fort, plus âgé, qui fait battre le coeur de Lucas. Mais Marcus est avant tout un loup-garou et la nature même de Lucas est pour lui une abomination… 

Mon avis

Lucas fuit depuis toujours. Menacé – pour ne pas dire harcelé – par sa famille, qui n’hésite pas à laisser des cadavres non loin de chez lui pour lui fait comprendre qu’ils ne sont jamais loin, Lucas a une vie totalement instable. Alors que le jeune homme fuit une nouvelle fois, il pose ses maigres bagages dans une ville infestée de loups-garous…

A force d’en entendre parler, il était temps que je me lance dans cette saga ! J’ai passé un bon moment de lecture, mais il y a quelques petites choses qui m’ont dérangée.

Tout d’abord, les répliques de Lucas sont peu naturelles, c’est poussif, et par moment on ne reconnait plus le personnage tellement ça ne correspond pas du tout. Mais quand Marcus discute avec Lucas, je n’ai noté aucune différence entre leurs dialogues, on reste dans le même ton, le même emploi des mots, les mêmes tournures. Heureusement que les noms sont indiqués, sinon je pense que je les aurais confondus, ces deux-là !

L’histoire peine à débuter. On piétine, on tâtonne, mais une fois dedans, on ne s’arrête plus et il devient difficile d’arrêter sa lecture tellement c’est bon. Cependant, le passé de Lucas ne m’a pas plus intéressée que cela. C’est bien d’avoir toutes les informations en main, mais là c’était trop, et ces nombreux flashbacks très longs cassent le rythme de la lecture. Je vous avoue que j’ai fini par survoler ces passages, mais cela n’a rien changé à ma compréhension de l’histoire : j’avais toutes les informations principales, le reste est superflu.

C’est superflu pour des tas de raisons, mais surtout pour une seule : la répétition. Lucas répète tellement de fois que son père ne s’est jamais occupé de lui, par exemple, que quand on revient sur un flashback qui dure plusieurs pages sur son père qui n’était pas tendre avec lui, ça devient lourd pour le lecteur.
On peine aussi à savoir qu’elle est la vraie nature de Lucas. C’est trop long, et j’aurais aimé avoir l’information beaucoup plus vite.

H.V Gavriel, l’auteure de cette saga, est française. Et pourtant, elle a su retranscrire à la perfection les lieux, les mœurs, les habitudes des américains. On s’y croirait vraiment. Par contre, ce n’était pas obligé de parler de Beacon Hill. Clin d’œil ou pas à la série de MTV Teen Wolf, c’est comme appeler un personnage Fenrir quand on parle de loups-garous : c’est cliché.

L’univers des loups est très bien amené, ainsi que la romance fantastique, qui n’empiète pas trop sur l’intrigue principale. L’auteure a su doser les deux, et c’est agréable. La romance est accompagnée de scènes intimes très très chaudes et très bien écrites, personnellement j’en redemande ! Pour rester dans le sujet, j’ai adoré que la notion de consentement soit respectée et que dès qu’il s’agit de viol, le personnage ne tombe pas dans un syndrome de Stockholm foireux.

En bref, vous me connaissez, la bit-lit, ça passe ou ça casse, chez moi. Et bien avec Les loups de Riverdance, malgré ses défauts, ça passe. Parce que l’intrigue reste bien menée, parce qu’on ne transforme pas le personnage principal en objet sexuel mi-bestiole inconnue, mi-bestiole vue et revue dans ce genre de livres. Ce n’est pas malsain. Et c’est le principal. Est-ce que je signe pour le deuxième tome ? Oui, bien évidemment ! 

[Chronique] La mémoire des anges – Martine Delomme

[Chronique] La mémoire des anges – Martine Delomme

 

la mémoire des anges


Issue d’une grande famille de producteurs de cognac, Mauve, interprète à Bruxelles, revient au château de Bassan pour assister aux funérailles de sa soeur Véronique. L’accueil est glacial. Douze ans auparavant, elle avait rompu ses fiançailles avec l’homme qui avait finalement épousé sa soeur, puis coupé toute relation avec sa famille. Contre toute attente, la défunte l’a nommée tutrice légale de Guillaume, sept ans, et Laurie, cinq ans, deux enfants aujourd’hui orphelins.

Mais Paule, vieille tante acariâtre qui a toujours régné en maître sur le domaine, n’entend pas les choses ainsi. Et pour cause, le lendemain des obsèques, le maître de chai annonce à Mauve que l’entreprise est au bord de la faillite. Or, si elle veut protéger l’héritage de son neveu et de sa nièce, Mauve doit absolument redresser la situation. Elle prolonge son séjour à Bassan, le temps de trouver des alternatives, mais compte bien rentrer au plus vite à Bruxelles où elle mène une existence heureuse avec Liang, l’homme qui partage sa vie. Supportera-t-il d’être séparé d’elle longtemps ? Vient l’heure des décisions. Mauve choisit de se battre pour sauver le domaine et préserver
les enfants…

Merci à NetGalley et aux éditions Calmann-Lévy  !

Mon avis

Mauve, interprète à Bruxelles a fuit sa famille de producteurs de cognac il y a 12 ans. Aujourd’hui, elle est obligée de revenir au manoir familial, car les drames s’enchaînent. Après que sa sœur se soit suicidée, c’est au tour du mari de celle-ci de disparaître, laissant deux jeunes enfants orphelins. Alors que plus rien ne la retient à Bassan, Mauve apprend que sa sœur et son beau-frère l’on désignée comme tutrice légale, au cas où quelque chose leur arriverait. En plus de l’éducation de son neveu et de sa nièce, Mauve doit sauver l’entreprise familiale, composer ses journées avec sa vieille tante qui la déteste plus que tout, et faire face à tous ces secrets de famille qui remontent à la surface…

Petite sortie de fin d’été de chez Calmann-Lévy, La mémoire des anges m’a interpellée par son résumé. Je me demandais, mais comment cette Mauve pourra gérer tout ce qui lui tombe dessus et conserver sa vie qu’elle s’est construite loin de sa famille ? J’ai donc plongé au plein cœur de cette famille, qui garde bien des secrets plus noirs que les autres… Voir même trop.

Car cela m’a gênée pendant ma lecture. Oui, il peut y avoir des lourds secrets dans une famille, ainsi que des drames irréparables, mais… Autant ? A quasiment chaque chapitre, un nouveau drame tombe, des secrets sont dévoilés, tous plus horribles les uns que les autres. C’est clairement de la surenchère, et on se demande, mais où s’arrêtera l’auteure ? Parce qu’elle est allée vraiment trop loin. Tout arrive à une seule et même personne, et c’est un peu trop gros pour passer.

Ça a été une lecture sympathique, mais elle ne m’a pas donné envie d’y revenir quand je reposais ma Kindle. Et pourtant, une fois dedans l’histoire est prenante, l’envie de savoir comment s’en sortirait Mauve ne m’a pas lâchée une seule fois, mais ce n’était pas suffisant. C’est un roman bien écrit, on sent que Martine Delomme connaît bien son sujet – le cognac – mais quand elle en parle à travers son maître de Chai, André, c’est d’une manière académique qui tranche totalement avec le ton du roman.

En bref, La mémoire des anges est une lecture sans prise de tête, mais il ne faut pas chercher plus loin.

[Chronique] Anges d’apocalypse, tome 1 : Le tourment des aurores – Stéphane Soutoul

[Chronique] Anges d’apocalypse, tome 1 : Le tourment des aurores – Stéphane Soutoul

anges d'apocalypse 1


Deux corps pour une seule âme. Impossible selon vous ?
C’est pourtant le fardeau que j’endure suite à la malédiction lancée par un sorcier. Tout ça parce que j’ai eu le cran de refuser ses avances. Pour la peine, je l’ai tué, mais en attendant quelle plaie ! La nuit, je suis Famine, l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse, et ex-meurtrière qui s’est reconvertie dans la profession de garde du corps. Et lorsque vient le jour, je me trouve coincée avec l’identité de Samantha, une lycéenne des plus ordinaires.
Comme si je n’avais pas déjà suffisamment d’ennuis avec deux vies à mener de front, la Cour des sorciers de Toronto vient de me confier la protection de son lord. Il faut dire que certains de ses dissidents se sont mis en tête de le supprimer. Cette fois-ci, je n’ai pas le droit à l’erreur, même si mon côté humain a choisi le mauvais moment pour s’enticher d’un étrange garçon, le genre craquant, mais véritable nid à problèmes…
Je vous le dis : pas facile de gérer deux existences à la fois !

Mon avis

La bit-lit avec moi, ça passe ou ça casse. C’est comme ça, j’ai toujours mes petites exigences et je crois bien que je suis vraiment très (trop ?) exigeante avec ce genre. Avec l’érotisme, ce sont deux genres où il faut vraiment que le contenu soit savamment dosé pour ne pas tomber dans le cliché ou le déjà vu. Et que ça me plaise, of course. Et bien avec Anges d’apocalypse, ça casse. Je ne l’ai même pas fini, et pourtant je n’aime pas abandonner mes lectures, encore moins quand je suis en lecture commune avec une copinaute, mais je ne pouvais pas continuer ma lecture, ce n’était plus possible. Et pourtant, j’en attendais beaucoup ! Une belle couverture, un résumé alléchant, une bonne moyenne sur Livraddict… Bref, je m’attendais à passer un super moment !

L’histoire, c’est celle de Syldia, alias Famine, alias Samantha, un des quatre anges de l’apocalypse biblique qui s’est reconvertie en garde du corps pour êtres surnaturels. Manque de pot, ça c’est pour la nuit, le jour elle est coincée dans le corps de Samantha, une jeune lycéenne, une malédiction causée par un sorcier qui n’a pas supporté leur rupture. Bref, difficile de concilier les deux au quotidien. Je ne peux pas en dire plus, car il ne se passe rien dans ce premier tome, l’auteur prend tout son temps pour installer son univers, un peu comme un didacticiel rébarbatif et qui traîne en longueur d’un jeu-vidéo. J’ai lu dans une chronique que l’action commençait vers la page 300, et sur 425 c’est très peu !

Côté personnage, je ne retiendrais que Syldia, le personnage principal. Elle se la joue badass qui boit du sang, ex-ange apocalyptique qui a des remords, mais cela sonne creux. Même son ton sarcastique ne m’a pas convaincue. C’est un personnage féminin hyper-sexualisé, et les hommes qui l’approche sont tous des clichés sur patte du genre. S’ils ne conviennent pas aux standards de beauté de Syldia, ce sont tous des pervers qui lui reluque les fesses/la poitrine, et le seul qui convient à ses standards la transforme en femme fontaine. Bien sûr, cet homme est inaccessible et elle ne l’aime pas (et il lui rend bien), du moins comme toute bonne bit-lit clichée, uniquement au début. Je le sais, parce que je me suis spoilé la suite.

Côté écriture, le vocabulaire est assez simple, et j’ai eu l’impression de lire une fanfiction, ce qui n’est pas forcément positif. Je pense que j’aurais pu être plus clémente si c’était le premier roman de l’auteur, mais ce n’est pas le cas. Le tout sonne creux et manque de profondeur, malgré un thème intéressant qui a du potentiel – le tout aurait pu me plaire si l’auteur ne s’était pas enfermé dans les clichés de ce genre littéraire. Ce qui est tout à fait possible, par exemple la saga Anita Blake de Laurell K. Hamilton est bit-lit, mais qui reste loin des clichés et apporte de la fraîcheur en ne plaçant pas le sexe dès le départ. Comme quoi, tout est possible si on s’en donne la peine !

[Chronique] Angelfall, tome 1 : Penryn et la fin du monde – Susan Ee

[Chronique] Angelfall, tome 1 : Penryn et la fin du monde – Susan Ee

angelfall 1


Les anges ne sont pas ce que l’on croit. Ils détruisent le monde, éradiquent l’espèce humaine.

Dans San Francisco dévasté, Penryn, 17 ans, doit sauver sa jeune soeur, enlevées par ces monstres. Sa seule solution : forcer l’un d’eux à l’aider…

Raffe, privé de ses ailes, voit dans cette alliance contre-nature son dernier espoir. Une jeune femme et son pire ennemi se trouvent liés malgré eux.

Une relation dangereuse… Mais jusqu’à quel point ?

Mon avis

Penryn vit avec sa sœur, handicapée, et sa mère, schizophrène qui n’a plus son traitement. Le monde est ravagé à cause des anges qui livrent une guerre sans merci contre les humains. Pourquoi ?
Lors d’une de ses sorties avec sa mère et sa soeur pour trouver de la nourriture, la petit sœur de Penryn se fait enlever par un ange qui venait juste de couper les ailes d’un de ses semblables. Ni une, ni deux, l’adolescente propose un marché à l’ange blessé, Raffe. Il l’aide à s’infiltrer dans le nid pour qu’elle puisse sauver sa sœur, et elle, elle l’aide à y retourner à la manière d’un humain, n’ayant plus d’ailes… Vont-ils tenir jusqu’au bout alors qu’ils sont ennemis ?

Angelfall, de l’urban fantasy jeunesse légère avec laquelle l’auteure joue avec nous, elle ne nous a clairement pas tout dit dans ce premier tome et on le sent bien. Là où tout aurait pu s’arrêter et finir en one-shot, Susan Ee a su faire en sorte que l’on veuille en savoir plus, car tout est loin d’être fini quand on referme ce livre…

Penryn est un personnage qui est très travaillé, tout en elle est cohérent, le moindre détail de sa personnalité a vraiment été pensé pour rester logique par rapport aux autres personnages qui l’entourent. Elle et Raffe sont nos personnages principaux et il est agréable de les suivre. Néanmoins, je n’aurais pas dit non à une version du point de vue de l’ange, qui apporterait plein de nouveaux éléments.

Car oui, toute l’histoire est du point de vue de l’adolescente. L’écriture est fluide, ça se laisse lire et le vocabulaire est tout ce qui a de plus simple. Le livre est a la porté des adolescents, vraiment, un jeune qui n’a pas l’habitude de lire s’en sortira très bien avec ce livre !

En bref, j’en ressort quelque peu satisfaite, bien que je reste perplexe face au choix des éditeurs d’avoir édité le tome 01 chez Fleuve édition, puis la suite uniquement chez Pocket Jeunesse… J’espère que ça ne fera pas trop dépareillé dans ma bibliothèque !

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 5 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 5 – Kaori Yuki

angel sanctuary 5

  • Éditeur : Tonkam (2009)
  • Genre : Shôjo
  • Plus édité

Setsuna décide de partir pour les cieux, dans l’unique but de ramener l’âme de sa soeur Sara. Ayant perdu son apparence initiale, il est contraint d’utiliser le corps d’Alexielle. De son côté, Cry se démène pour faire régénérer le corps de son ami. Mais elle est dupée par le chapelier fou et se retrouve emmenée aux Enfers. Une fois de plus, Setsuna va devoir entreprendre un voyage périlleux, pour sauver Cry ce coup-ci !

Mon avis

Rien de telle qu’une valeur sûre pour sauver une semaine de déception livresque, pas vrai ? C’est pour ça que j’ai fait sortir le tome 05 de Angel Sanctuary de ma PàL, parce que du Kaori Yuki, c’est toujours bon à lire !

On retrouve donc Setsuna qui doit faire un voyage en enfer pour retrouver Cry, qui s’est laissée aveuglée par son amour pour Alexielle et Setsuna, avec la complicité du chapelier, qui n’est autre que Belial. Bref, on ne fait pas dans la demi-mesure, là.

C’est toujours avec des dessins merveilleux qui me font baver que l’on suit la descente aux enfer de Setsuna et sa rencontre avec le chapelier. Le tout est vraiment magnifique, avec aucune fausse note à signaler. Je reste encore et toujours sous le charme de la plume de Kaori Yuki !

Mais mis à part toute cette parfaititude, il y a du retournement de situation qui retourne bien tout le monde comme il faut, avec l’annonce de traîtres et d’alliés inattendus au beau milieu de ce bazar. Encore une fois, on remercie la postface, qui cette fois-ci nous en dit un peu plus sur les inspirations de la mangaka, à savoir la mythologie nordique, la grecque, L’épopée de Siegfried (un opéra), ainsi que des œuvres littéraires et cinématographiques et les faits historiques (ça en fait beaucoup!). En bref, du travail de qualité, encore une fois!

Hâte de me mettre sur la suite!

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 4 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 4 – Kaori Yuki

angel sanctuary 4


Après avoir parcouru l’Enfer en long et en large, Setsuna découvre que Sara n’y est plus mais qu’un ange l’a emmenée au Paradis. Il décide donc de revenir à la vie pour reprendre sa quête. Mais quelle n’est pas sa surprise quand il découvre qu’au lieu de réintégrer son corps, son âme s’est glissée dans celui d’Alexielle, l’ange inorganique !

Mon avis

Setsuna quitte l’Hadès sans avoir pu retrouver sa sœur et son amante, Sara. Mais comme Voice avait retiré la lame se trouvant dans le corps de Setsu, il ne revient pas à la vie dans son propre corps… Mais dans celui d’Alexiel, l’Ange organique et sœur de Rosiel, qui lui ne pense qu’à se venger de Setsu/Alexiel. Une fois de retour parmi les vivants, notre héros découvre où est sa sœur et comment récupérer son corps…

Cette fois-ci un nouveau personnage est de la partie, le Chapelier Fou, qui n’est autre que Belial, un des Satans de Lucifer, qui lui aussi fait son entrée dans la série. Pour l’instant nous ne savons rien de lui, si ce n’est que lui aussi est fortement intéressé par la guerre qui se prépare et cherche des alliés puissants tels que Cry, la dernière princesse des Evils.

Le Chapelier est, comme son nom l’indique, complètement fou. On ne sait pas qu’elles sont ses véritables motivations, mais j’espère qu’on en découvrira plus sur lui dans les prochains tomes.

Nous découvrons également le Seigneur Michael, Archange et protecteur de l’élément du feu, un rouquin particulièrement colérique qui ne jure que par la guerre et les morts inutiles que cela entraîne. Heureusement, pour calmer cette tête brûlée, nous pourrons compter sur le Seigneur Raphael, Archange et protecteur de l’élément du vent et maître de la vertu (qui est en vérité un véritable pervers qui aime bien jouer au docteur, d’ailleurs ses seules apparitions dans ce tome ne se feront que comme ça, avec une jeune fille qui demande à être « soignée » par le « docteur »… C’est la fête au Paradis, youhou !)

L’histoire avance et les intrigues politiques commencent à bien se dessiner, elles qui étaient un peu floues dans les tomes précédents se précisent et on commence vraiment à distinguer qui travaille réellement pour qui. D’ailleurs la postface nous résumes ces intrigues, conspirations et faction et heureusement qu’elle est là sinon on serait bien perdus avec tout ce petit monde !

En bref, nous en sommes presque à la moitié de la saga et Kaori Yuki a réussi à nous tenir en haleine jusqu’ici… Saura-t-elle nous emmener jusqu’au bout ? Espérons-le !

Bonus : le dernier manga de Kaori Yuki, Devil’s lost Soul sort demain dans toutes les bonnes librairies ! Pour ma part il est déjà commandé 🙂

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 3 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 3 – Kaori Yuki

angel sanctuary 3


Setsuna et Sara sont frère et soeur, pourtant, ils s’aiment sincèrement. Mais le monde entier semble s’opposer à leur romance. Tandis qu’ils sont en fuite, l’univers de Sétsuna bascule quand un être surgissant de nulle part tue sa bien-aimée, sa colère explose alors et au milieu d’un Tokyo en ruine, il découvre qu’il est la réincarnation d’un ange banni par le Créateur. Ses pouvoirs vont donc lui permettre d’aller jusqu’au Royaume des Morts pour ramener l’âme de Sara dans le monde des vivants. Pourtant, Sétsuna ignore encore qu’il est l’élément central d’une guerre millénaire entre les anges et les démons et que le dénouement approche avec son réveil !

Mon avis

 »Haaaaaaaaaan » fut ma réaction à chaque fois que j’ai tourné les pages de ce manga, oh combien magnifique ! Mais replantons le décors : Sara est morte, sacrifiée, mais son frère Setsuna fait exploser sa colère et fait sortir l’ange qui sommeille en lui : résultat, Tokyo est détruit, mais le temps est arrêté par Kira, son meilleur ami. Setsu en décide autrement de l’avenir de Sara : elle ne mourra pas. Alors il part dans le monde des morts chercher sa sœur, son amante, pour continuer à partager son amour avec elle. Avec un guide tout désigné qui n’est autre que Kato, un ancien camarade d’école qu’il a tué dans une de ses colères dévastatrices, il parcourt le royaume des morts à la recherche de sa sœur. Mais il a sept jours pour le faire, sinon il mourra. Pour pouvoir aller dans se monde, il a du se tuer lui même : si quelqu’un retire l’épée qui traverse son corps, il mourra également.
Pendant se temps, Rosiel quand à lui vit tant bien que mal son retour avec les autres anges, même si des complots se dressent contre lui et Catan…

Vous pensiez que Setsu y arriverait, que tout se passerait bien dans les mondes respectifs où se trouvent nos protagonistes ? (Ainsi que leurs corps et leurs âmes?) C’est Kaori Yuki qui a écrit ce manga, alors rien ne se passe comme ça devrait ce passer voyons ! Notre Setsu aura bien des embûches sur sa route, et le Seigneur Rosiel devra redoubler d’effort pour ne pas finir en momie sous verre…
Que dire sur les graphismes ? Je pense avoir déjà épuisé le sujet avec mes autres articles sur les tomes précédents, vous pourrez retrouver les liens à la fin de cet article !

A bientôt pour d’autres avis 🙂

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 2 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 2 – Kaori Yuki

angel sanctuary 2


Sétsuna et Sara sont frère et soeur, pourtant, ils s’aiment sincèrement. Mais le monde entier semble s’opposer à leur romance. Tandis qu’ils sont en fuite, l’univers de Sétsuna bascule quand un être surgissant de nulle part tue sa bien-aimée, sa colère explose alors et au milieu d’un Tokyo en ruine, il découvre qu’il est la réincarnation d’un ange banni par le Créateur. Ses pouvoirs vont donc lui permettre d’aller jusqu’au Royaume des Morts pour ramener l’âme de Sara dans le monde des vivants. Pourtant, Sétsuna ignore encore qu’il est l’élément central d’une guerre millénaire entre les anges et les démons et que le dénouement approche avec son réveil !

 

Mon avis

La suite du premier tome de cette saga s’annonce plus sombre que le précédent – et tant mieux. On retrouve Setsuna et Sara dans leur relation incestueuse, sur le point d’êtres séparés par leur mère. Mais avec Kira dans les parages, rien ne se passe comme il devrait se passer…

T’es-tu éteinte en paix ? As-tu souffert, as-tu peur durant tes derniers instants ? Ta paume froide est à présent fermée. Tes lèvres pourpres et tes cheveux flottant au vent me donnent l’illusion que tout cela n’est qu’un rêve. Donne moi la mort avec ta souffrance, avec tes dernières paroles. Amène moi avec toi…

Nous en apprenons un peu plus sur le passé de chaque personnages et leurs motivations, remuant des souvenirs douloureux que certains d’entre eux auraient aimés oublier.

Le coup de crayon de Kaori Yuki est toujours autant magnifique, surtout quand il s’agit des anges et des démons inspirés de la Kabbale. En effet, l’auteur n’avait pas l’intention de dessiner de  »vrais » anges, ni des anges totalement sortis de son imagination, comme vous pourrez le constater dans la postface, toujours aussi utile pour comprendre la hiérarchie du  »monde des anges ».

J’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à le lire, en tout cas j’ai hâte de pouvoir me plonger dans la suite…

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] Angel Sanctuary Deluxe, Volume 1 – Kaori Yuki

Angel Sanctuary


Setsuna est amoureux. De sa soeur. D’un amour contre-nature auquel il a du mal à faire face. Alors, quand des démons viennent lui révéler qu’il est la réincarnation d’un ange qui se bat contre Dieu, la nouvelle a de quoi faire sourire. Dans le même temps, de plus en plus d’adolescents meurent après avoir jouer à un jeu vidéo. Un jeu dont le nom est autre qu’Angel Sanctuary…

Mon avis

Kaori Yuki nous a délivré une belle saga que voilà: Angel Sanctuary. Belle, mais néanmoins complexe. Deux lectures ne seront pas de trop pour comprendre l’histoire, et ses personnages. Autant une partie des mangakas jettent pêle-mêle dans le premier tome, quelques infos un peu brouillon pour poser les bases, autant Kaori rentre dans le tas, sans prendre de pincettes. Si bien qu’avec ce premier tome, vous devrez vous en sortir avec tout l’univers humain… Mais aussi tout l’univers des Anges et des Démons, leurs rangs, leur histoire, et leurs noms.

Pour rendre un petit côté réaliste à ce premier tome, l’auteure a fait beaucoup de recherches sur la tradition judéo-chrétienne, et l’angéologie de la Kabbale, comme il est expliqué à la fin de ce tome-ci. Cette postface n’est pas de trop pour pouvoir apprécier pleinement cette histoire.
Les graphismes sont quant à eux, à l’échelle du talent de Kaori : beaux, trash et surtout détaillés à l’infini. Et cette couverture elle-même, tout en relief avec son effet  »grimoire », nous montre toute la beauté qui va suivre (j’exagère à peine).

Cependant, c’est du Kaori Yuki. Il ne faut donc pas être étonné si la principale histoire d’amour de ce shôjo est un inceste, ou que des têtes exploses, voir même qu’il y ai souvent des cadavres : c’est normal venant de cette mangaka, les ¾ de ces ouvrages contiennent des histoires de ce types, et franchement, j’adore !

Un premier tome qui appel à la lecture de la suite, dont je ne me priverais pas !

[Chronique] Les ailes brisées – Marie Liondor

[Chronique] Les ailes brisées – Marie Liondor

les ailes brisées


Il leva le bras et un silence soudain s’abattit sur eux : le vent cessa de souffler, les feuilles s’immobilisèrent et tout se figea dans une effrayante inertie.

Qui donc est Robyn? D’où viennent ses dons exceptionnels? Ce sont les questions que se pose Manon en croisant la route  de cet être angélique à l’étrange regard émeraude. Mais lorsque la réponse lui apparaît, à la suite d’un terrible accident, elle apprend que leur histoire a véritablement commencé il y a plus de deux siècles…

Mon avis

Les Ailes Brisées a été une très belle découverte, qui m’a transportée comme jamais ne l’avait fait un livre depuis la saga Harry Potter. Je remercie d’ailleurs les éditions Calepin de m’avoir permis de découvrir ce petit bijou grâce à l’un de leurs concours.

Tout d’abord, ce qui m’a poussée à participer, c’est la beauté de la couverture. Si je me souvient bien, c’est la première fois que je trouve une couverture belle, et il est rare qu’elle nous montre « l’esprit » de l’histoire qui va suivre. Elle a été réalisée par Delphine de D-Dream Factory, dont vous pouvez lire son interview sur le blog de l’Antre de leurs mots.

Je n’ai pas pu lâcher ma lecture, jusqu’au dernier mot. C’est bien simple, dès la lecture du prologue, je me suis tout de suite sentie plongée dans l’histoire. Ce qui pourrait passer pour une simple et banale histoire d’amour à la Twilight, nous laisse contempler une histoire qui a commencé 300 ans plus tôt, et nous irons de rebondissements en rebondissements pour connaître l’identité de notre Robyn et son histoire – leur histoire. Nous ferons aussi un agréable saut dans le temps, pour comprendre ce qui lie Robyn et Manon, qui n’est pas du tout désagréable. Particulièrement long, il se laisse découvrir et apprécier. Sa longueur n’est en aucun cas un point négatif, étant donné que les chapitres sont courts, donnant une fluidité à l’histoire.

Quant aux personnages, ils ont leurs caractères bien à eux, qui les rendraient presque vivants. Je veux dire par là, que d’habitude ont sent une légère différence entre les personnages : d’un côté les gentils, de l’autre les méchants, mais là l’auteure va bien plus loin. C’est comme si Marie Liondor leur avait « insufflé » une âme. Ses personnages sont si bien détaillés que j’en suit arrivée à pouvoir les comparer avec mon entourage…

Ce livre est juste un véritable coup de cœur, il est clair que je pourrais le relire une dizaine de fois que je ne m’en lasserais pas!