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[Chronique] Unbreak me, tome 1 – Lexi Ryan

[Chronique] Unbreak me, tome 1 – Lexi Ryan

unbreak me 1


Maggie n’a que vingt et un ans. Objet de déception pour sa famille si parfaite, elle annule le mariage qui devait l’unir à William Bailey le seul homme qui croyait que son cas n’était pas désespéré. Un an plus tard il s’apprête à épouser sa sœur. À moins que Maggie ne lui demande d’y renoncer… Toujours séduite par le mari de sa sœur, elle rencontre Asher Logan, star du rock et homme brisé, qui l’attire irrésistiblement, un des rares à percevoir ses fêlures sous son masque. Asher la pousse à cesser de faire semblant. Mais, entrer dans cette spirale amoureuse avec Asher, conduirait Maggie à lui révéler ses secrets les plus vils et à lui pardonner les siens. Avec le poids que son passé fait peser sur ses épaules, va-t-elle choisir l’homme qui la soutient ou l’homme qui l’autorise à lâcher prise ?

Mon avis

Maggie, jeune femme de 21 ans, revient à New Hope pour le mariage de sa soeur Krystal, qui se marie avec l’ex de Mag, William, qu’elle avait planté elle-même deux jours avant son propre mariage, il y a un an. Une fois sur place, William et Maggie se rendent compte qu’ils sont encore amoureux, mais Maggie aime Asher, Rock Star qu’elle connait depuis 5 minutes, et William aime Krystal… Vont-il réussir à se marier, ou tout abandonner?

Je serais booktubeuse, j’aurais un petit compteur de clichés en bas de la vidéo, et il aurait monté assez rapidement. Non mais New Hope (Nouvel Espoir, pour les anglophobes), c’est d’un cliché ! Et puis la sœur Krystal… Krystal quoi ! Quant à Asher la Rock Star bad-guy qui va sauver Maggie de sa détresse sentimentale en couchant avec elle (j’avais une autre phrase, mais on va rester dans le politiquement correct, genre « à coup de… »).

Enfin, je pourrais sortir tout ce que je trouve complètement cliché dans ce bouquin, mais comme il n’y a pas que ça, on ne va pas s’arrêter là. On va aller droit au cœur du problème, là où ça fait mal, là où je pleure, là où j’ai une pensée pour toutes les femmes qui ont subi un jour un viol, et que je prie pour qu’aucune d’elles ne tombe sur ce livre, parce que ça ferait mal. Très mal.

Parce que Maggie s’est faite violée à 15 ans. Jusque là, ça va, j’ai un pincement au cœur. Mais Maggie n’est pas une jeune fille qui se morfond, un viol c’est qu’un détail dans sa vie. Loin de là traumatisée, elle couche avec tout ce qui lui tombe sous la main après ça : le pauvre William à qui elle s’offre sans retenue, des hommes mariés, son prof d’art pour qui elle pose nue. Non, Maggie, ça ne la traumatise pas que tous l’insulte de fille facile, pour elle c’est normal.

A 21 ans, elle s’approche d’Asher, se présente et danse avec lui. Au bout de quelques minutes, son portable vibre, et elle lui susurre à l’oreille : « Est-ce un portable dans votre poche, ou moi qui ai égaré mon vibromasseur? » Puis, quelques heures après, va nager nue dans la piscine de son voisin… Ce que j’en retient? Que le viol transforme la femme en objet sexuel. Et putain, ça me fait mal. Ça me fait mal qu’une femme, une auteure, ose véhiculer ce genre de choses, banalisant un acte tellement horrible, banalisant la reconstruction des victimes, qui elles sont réellement traumatisées, et ne s’offrent pas au village entier… Le sexe fait vendre, mais à ce point là faut pas abuser non plus ! Le respect doit-il donc mourir avec la nouvelle vague d’auteures qui écrivent ce genre de livre? C’est dégradant…

Un autre point qui me fait tiquer, c’est la façon de transformer ses personnages en objets sexuels, qui pensent tous qu’au sexe, tout le temps. Le moindre regard d’Asher et Maggie se transforme en femme fontaine, incapable de se retenir, obligée de se déshabiller devant lui en réclamant – tenez-vous bien – qu’il la baise (nop, pas d’amour, c’est pas assez vendeur). Chère lectrices, si vous lisez ce genre de livre pour lire du sexe, brûlez ce livre, et courez lire un vrai bouquin érotique. Genre, Sex and the Bureau de Juliet Hasting, ou encore les livres de la maison d’éditions La Musardine ! Là, vous aurez des vraies scènes de sexe émoustillantes (non parce que là, c’est niveau fifty shades…) et surtout des histoires qui tiennent la route. Les bouquins du genre Unbreak Me tuent la littérature érotique, la vraie.

Mais bref, passons. L’histoire de Maggie est construite sur son accouchement et l’abandon de son enfant à 20 ans, dans un foyer catholique pour jeunes mères. Étant donné que la majorité aux States est à 21 ans, et qu’elle fait ça dans le dos de ses parents, ça m’étonnerait largement que les bonnes sœurs l’aient accueillie comme ça, sans poser de questions, sans en référer à une autorité compétente (parents, services sociaux, ect…), c’est illogique, ça ne tient pas debout. Enfin vous me direz, c’est comme ça dans tout le bouquin.

Pour finir, l’écriture n’est vraiment pas top. Les dialogues ne sonnent pas… vrais. Le mot « Putain » revient tellement souvent que j’ai l’impression que s’en est devenu un mot de liaison ! Et surtout, casé à toutes les sauces ! Même dans la phrase, « Tu es douce, putain! ». Ouais, ok, pourquoi pas hein ! La traduction française est horrible, dans le sens où il y a des fautes de frappes, des lettres qui manques, ou encore des mots pas dans le bon ordre dans une même phrase… Si l’histoire est mal écrite, faites au moins un effort de présentation, quoi…

[Chronique] La prophétie de Glendower, tome 1 – Maggie Stiefvater

[Chronique] La prophétie de Glendower, tome 1 – Maggie Stiefvater

la prophétie de glendower 1


Depuis l’enfance, Blue entend dire qu’elle tuera la mort de l’homme de sa vie… d’un simple baiser. Elle a donc résolu de ne jamais tomber amoureuse, ainsi le problème est réglé, la prophétie annulée. Pourtant, quand elle se voit entraînée dans le groupe des Corbeaux, elle se met à douter. Car, à la tête de cette bande de riches étudiants, se trouve Gansey. Or récemment l’esprit de Gansey est apparu à Blue. Depuis, elle ne cesse de se remémorer la prophétie : « Il n’y a que deux raisons pour lesquelles un esprit peut apparaître à un non-voyant à la veille de la Saint-Marc, Blue. Tu dois être soit l’amour de sa vie, soit la cause de sa mort. »

Mon avis

Le résumé m’avait l’air intéressant, et c’est ce qui m’avait attirée au premier abord, car on ne peut pas dire que la couverture est particulièrement belle. Quelconque et banale, si je n’avais pas pris la peine de retourner ce livre, j’aurais passé mon chemin et jeté mon dévolu sur un autre livre. Mais voilà, j’ai abandonné ce livre…

Je n’aime pas abandonner un livre, mais pour le coup je ne pouvais pas continuer. J’ai tenu une bonne centaine de page avant de jeter l’éponge, car il n’y a aucune action, c’est plat. L’auteur passe tellement de temps à mettre en place la psychologie de chaque personnages, chaque tenues, chaque lieux et tout son univers autour de Glendower et la prophétie. Long, ennuyeux, rébarbatif, une lectrice à tenu jusqu’au bout et s’est ennuyée jusqu’à la page 300. Bref, il restait 152 pages pour commencer à s’intéresser à l’histoire… C’est très peu!

En bref, je ne recommanderais pas ce livre, dont j’en sort déçue.