[Chronique] Les cartographes, tome 2 : Le Passage d’Or – S.E. Grove

[Chronique] Les cartographes, tome 2 : Le Passage d’Or – S.E. Grove


1892. Un an s’est écoulé depuis que Sophia et Theo sont revenus à Boston. Après des mois de recherches, Sophia découvre que la clé pour retrouver ses parents se trouve dans un Âge lointain, en Europe, sous la forme d’un journal laissé par sa mère. La jeune fille part donc à l’aventure à travers les océans, guidée par une mystérieuse carte mémorielle de cet Âge. Mais à la dernière minute, Theo ne peut l’accompagner. Entre intrigues politiques et menace de guerre, il va devoir enquêter pour prouver l’innocence de Shadrack, l’oncle de Sophia, accusé de meurtre..

Merci à Nathan pour cette lecture ! 

Mon avis

On retrouve Théo et Sophia, toujours dans la quête de cette dernière : retrouver ses parents, perdus dans un autre âge… Mais lequel ? Et alors qu’ils doivent prendre le bateau ensemble afin de trouver de nouvelles réponses, Théo assiste à l’arrestation de Shadrack et se doit coûte que coûte de prouver son innocence !

C’est un tome où on oublie certains défauts du premier : fini les facilités et les passages cousus de fil blanc ! Bien que j’ai mis 2 ans à le finir à cause de sa densité et de son rythme, j’ai plutôt apprécié cette lecture.

Des histoires, il y en a trois. Trois personnages, trois intrigues, où tout s’entre-mêle. Pour récapituler, nous avons donc Sophia, Théo, mais aussi Mina – à travers son journal. Mais celui-ci vient casser le rythme. Autant suivre et alterner entre les deux jeunes est assez facile et on se retrouve à switcher sans trop de difficultés. Cependant, avec un tome où il n’y a – au final – que très peu d’action, c’est une grosse impression de lire une histoire à part avec ce journal. 

Et là où nous n’avons plus le journal, on commence à voir poindre de petites incohérences dans le background – pas impactantes pour la suite de l’histoire. Mais disons que si un personnage voit son cheval fuire de peur, qu’on lui annonce qu’on a rien pu faire pour lui… C’est pas pour retrouver ce même personnage 2 pages plus loin – 10 minutes se sont écoulées – à tenir son fidèle destrier par la bride.

Globalement, l’écriture est bonne concernant la trame principale – celle de Sophia. Je pense que c’est ce qui me fait aimer cette saga, parce que l’intrigue politique ne me touche pas plus que cela. Pourtant lectrice de A Song of Ice and Fire, disons qu’ici l’intrigue politique m’a fait l’effet d’une histoire d’un sombre méchant dans un Picsou Magazine. Ni plus, ni moins.

En bref, j’ai l’air assez négative sur cette lecture, j’en garde pourtant un bon souvenir. J’ai bien aimé l’histoire, et cet univers dont on ne voit pas les limites. J’ai hâte de connaître la fin. Peut-être aurons-nous droit à un happy-end ? 

[Chronique] Club privé – Gil Debrisac

[Chronique] Club privé – Gil Debrisac

club privé

  • Éditeur : La Musardine (2017)
  • Pages : 221
  • Genre : Érotique
  • Prix : 9.95 €
  • Acheter Club Privé

Xavier est un jeune célibataire oisif, héritier d’une belle fortune lui permettant de réaliser tous ses caprices. Doté d’une imagination perverse mais aussi d’un profond machiavélisme, il ouvre un club privé très sélect pour embaucher sa tante Claire dont il est secrètement amoureux.
La nuit de l’inauguration du  » Club Privé « , elle devient la maîtresse de Xavier, sous les yeux de son mari. Par jeu, mais surtout par goût pour les aventures sexuelles hors normes, elle se soumet à tous les désirs, même les plus pervers, de son neveu, dans des soirées orgiaques où toutes les dérives sont permises.

Merci à La Musardine pour cette lecture ! 

Mon avis

Xavier a toujours considéré son oncle et sa tante comme ses parents. Mais au fil du temps, il est tombé – secrètement – amoureux de sa tante, Claire. Alors qu’il s’apprête à ouvrir son club privé, il va embaucher Claire, qui va très bite tomber sous son charme. Le tout sous les yeux de son oncle, fidèle client du club…

Ayant bien aimé La Bourgeoise, j’ai rempilé avec Club Privé quand il m’a été proposé. Et ça a été une bonne lecture ! Il est très facile de se plonger dans l’univers électrisant de Xavier et de voir où il veut en venir. L’histoire reste cohérente de bout en bout. Et surtout, Gil Debrisac ne se force pas à écrire ses scènes les plus sensuelles. Elles s’imbriquent bien dans l’histoire, ce n’est pas du sexe pour du sexe, c’est toujours recherché. D’autant plus que les pratiques et plaisirs sont variés, il y en a pour tous les goûts !

Le seul défaut, c’est la fin. C’est exactement le même modèle que La Bourgeoise et j’en suis un peu déçue que ce soit si… attendu :

Attention, spoilers !
Un nouveau protagoniste débarque dans l’histoire, et vient briser l’entreprise des deux hommes (ici Xavier et son oncle), et repart ni vu ni connu avec la femme que les deux convoitaient.

En bref, malgré une fin qui me laisse dubitative, ça a été un plaisir de retrouver Gil Debrisac qui, aux côtés d’Esparbec, est un de mes auteurs préféré chez La Musardine.  

[Chronique] Sorceleur, tome 01 : Le dernier voeu – Andrzej Sapkowski

[Chronique] Sorceleur, tome 01 : Le dernier voeu – Andrzej Sapkowski

chronique sorceleur tome 01 le dernier voeu andrzej sapkowski


Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…

Mon avis

Geralt de Riv est une sorte de mutant. Mais pas n’importe lequel, il est Sorceleur. Son job ? Tueur à gages de monstres et autres créatures magiques qui peuplent les contrées de Nilfgaard. Mais ce n’est pas sans danger, car l’on commence son histoire par son arrivée au temple de Melitele, où il va devoir se reposer avant de repartir chasser. Et en attendant, il se remémore certaines de ses chasses…

Je connaissais déjà l’univers et un bout d’histoire du sorceleur grâce aux jeux The Witcher, qui sont tirés des livres. Il est donc tout naturel que mon choix se soit porté sur ce premier tome lors d’une des fameuses OP de Bragelonne. Et je ne regrette pas mon choix, car j’ai adoré ! Vraiment, c’est le mot. Revenir sur le passé de Geralt, son histoire, Yennefer ou encore sa rencontre avec Jaskier, c’est vraiment ce que je souhaitais en lisant ce premier tome.

Les retours dans le passé se suivent assez bien, il n’est pas vraiment conseillé de choisir son propre ordre de lecture ici, comparé aux recueils de nouvelles plus classiques. Surtout qu’entre chaques nouvelles, on revient au présent et il serait dommage de rater ça !

C’est tout un mélange de fantasy, légendes et de mythologies savamment orchestré, qui est très facile d’accès. Agréable à lire, fluide, à l’univers et au bestiaire très riches. Mais les explications ne tardent pas à venir pour ces derniers, une personne qui n’a pas touché aux jeux ne sera pas perdu. En tout cas, c’est de la fantasy pure et dure comme on fait plus !

De plus j’ai vraiment apprécié, de par mon expérience en tant que gameuse, de retrouver le Geralt des jeux. Cette cohérence entre les deux supports et très agréable à la lecture, l’immersion est d’autant plus simple et plus agréable. Et c’est rare que cela arrive, quand on voit les romans Assassin’s Creed ! Il va vraiment falloir que je lise la suite du Sorceleur

En bref, ce premier tome répond totalement à mes attentes, mes questionnements. Je suis ravie de retrouver le Sorceleur ici, et d’approfondir cet univers que j’apprécie énormément. Ce serait presque un coup de coeur, dites !

[Chronique] Treize raisons – Jay Asher

[Chronique] Treize raisons – Jay Asher

  • Éditeur : Albin Michel (2010)
  • Pages : 284
  • Genre : Drame
  • Prix : 6.90 €
  • Acheter 13 raisons

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. Et Clay en fait partie. D’abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer…

Mon avis

TRIGGER WARNING : Harcèlement scolaire, Suicide, Agressions sexuelles. Si ce genre de situations est gênante ou inconfortable à lire pour toi, il est encore temps de changer de page !

Hannah Baker s’est suicidée. Quelques mots pour certains une réalité pour d’autres. Mais avant de partir, elle a laissé sept cassettes où elle accuse treize personnes des treize raisons qui l’ont poussées à passer à l’acte, en laissant comme ultime instruction de faire passer les cassettes à la personne suivante.
Clay Jensen est l’un des treize. Mais qu’a-t-il bien pu faire, si ce n’est de ne pas lui avoir avoué ses sentiments assez tôt, assez vite ? Pour lui, l’écoute commence, et la descente dans les secrets d’Hannah également…

Si vous n’avez jamais entendu parlé de Treize Raisons (Why), c’est que vous viviez coupés du monde ces dernières années, non ? Avec l’adaptation en série par Netflix et les polémiques autour de celle-ci, personne n’y a échappé. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai découvert le livre. Après mon bingwatching de la saison 1, je voulais voir ce qu’il en était. D’habitude, le livre est éloigné de son adaptation, c’est la plupart du temps mieux et beaucoup plus complet. Et donc, nous y voilà. Ça a été une très grande surprise de voir que la série arrive à suivre le livre d’aussi près ! Sur ce coup là, je dis chapeau.

Mais comparé à la série qui m’a prise aux tripes, le livre ne m’a pas plus touchée que ça. Peut-être parce que je connaissais déjà l’histoire, ses tenants et ses aboutissants. Enfin, je pleure encore la mort de Dobby et Dumbledore quand je relis ou revisionne pour la énième fois Harry Potter alors, bon… Je reste dubitative. Disons qu’après autant de temps, je n’ai pas assez de souvenirs assez clair de ma lecture alors que d’autres restent gravées en moi même après une seule lecture. Bref, je m’en remettrais (mais heureusement que j’avais mes notes) !

Mais revenons à nos moutons. C’est un récit riche qui alterne les points de vue de Hannah et Clay – du moins, les cassettes de Hannah -. Celle-ci reste très lucide sur ce qu’elle s’apprête à faire, tout au long de son enregistrement.

Dans ceux-là, nous découvrons ce qu’a vécu Hannah depuis qu’elle est sortie avec Justin. Harcèlement, agression sexuelle, isolement, et j’en passe. Mais rassurez-vous : Jay Asher aborde ces moments avec plus de tact et avec un côté moins glorificateur que Netflix. A la lecture, ce sont des moments plus sobres, racontés par une lycéenne qui y met toutes ses émotions, son vécu. De là, on assiste à un véritable effet papillon avec ces enregistrements, chaque actes ayant une conséquence sur la suite, les personnages, les évènements… Et cela ce suit, sans incohérences, d’une traite.

En bref, c’est un livre assez court, qui se lit assez vite. Mais il ne m’a pas autant parlé que son adaptation. Peut-être que je suis passée à côté, sur ce coup-là ! Mais j’en reste assez satisfaite de l’avoir lu. Disons que pour ma part, le visionnage de la série m’aura suffit.

[Chronique] La Brigade de l’ombre, tome 2 : Ne te fie à personne – Vincent Villeminot

[Chronique] La Brigade de l’ombre, tome 2 : Ne te fie à personne – Vincent Villeminot

chronique la brigade de lombre tome 2 ne te fie a personne vincent villeminot


Le type tressaillit en sentant le métal froid des menottes.
– Capitaine Jobert… Brigade des goules.
Elle vit les épaules se raidir, il commença à trembler.
– Tu comprends de quoi je te parle ?
– Je… Je…
Il se mit à pleurer, comme un môme.
– C’est la première fois ? demanda Diane.
– J’ai… j’ai blessé quelqu’un ?
Elle éprouva soudain un profond sentiment de pitié et de colère mêlées.
« Blessé ? si tu savais… Tu n’imagines même pas. »

Merci aux éditions Casterman et à Livraddict pour cette lecture !

Mon avis

Dans le premier tome de La Brigade de l’ombre, première saga noire de Vincent Villeminot à destination d’un jeune public, les goules tuaient. Et c’était là toute la raison de l’existence de la Brigade de Marcowicz. Derrière ces simples meurtres, il y a des contaminés. Et une haine de ces contaminés qui se transforment en goule, c’est un sujet assez tabou dans la société. Ne te fie à personne passe un cran au dessus : maintenant, quelqu’un s’en prend aux contaminés, d’une manière assez violente. Des goules meurent. La Brigade, bien que cela ne rentre pas dans son champ d’action, va tenter de résoudre cette affaire sans trop faire de bruit, alors que Brabant essaye à tout prix de faire tomber Marcowicz et son équipe…

A la fin du premier tome, j’imaginais que la suite pourrait très bien se lire indépendamment, vu que l’enquête était bouclée dans les dernières pages avec son lot de conclusions. Et bien c’est le cas ! On repart sur une toute nouvelle enquête, même si j’émet quelques réserves. Certe, on peut suivre intégralement cette nouvelle enquête sans problème, mais c’est tout. Si on veut saisir toute l’importe du syndrôme, la contamination, le Zoo, les goules, mieux saisir pourquoi les personnes réagissent à tel ou tel moment, il faut lire le premier tome, indubitablement. Je ne pense pas que l’on puisse tout saisir sans cette lecture.

Ce deuxième tome reste captivant et effrayant, Vincent Villeminot a réussi son pari. N’oublions pas que c’est sa première saga dans ce genre ! Nous retrouvons ici un découpage des chapitres assez court, dont le rythme se retrouve cassé par les extraits du journal d’Adé, la benjamine de Marcowicz. Et ce n’est pas un mal, cela permet de souffler entre les chapitres qui restent intenses, et de découvrir une nouvelle atmosphère, un autre état d’esprit.

Les personnages restent très liés les uns aux autres, une action d’un d’entre eux aura forcément un impact sur d’autres, et ainsi de suite, dans une parfaite cohérence. On aime retrouver cette Brigade particulière, aux membres atypiques, qui deviennent de plus en plus mystérieux (Jimy Hendrix pour ne citer que lui !) quand à côté des révélations tombent sur d’autres.

Et en parlant de révélations, on commence à avoir des débuts de réponses par rapport à certaines choses révélées dans La prochaine fois ce sera toi (d’où l’intêret de le lire avant). Mais aussi de nouvelles questions, tout est fait pour nous tenir en haleine et donner envie de lire la suite !

En bref, ce deuxième tome de La Brigade de l’ombre est bon. Il reste dans la lignée du premier, globalement il n’y a rien à redire, si ce n’est qu’il est temps que je m’attaque au dernier tome !

[Chronique] La débauche – Esparbec

[Chronique] La débauche – Esparbec

chronique debauche esparbec


Imaginez un jeune homme qu’on éjecte d’un pensionnat religieux parce qu’il s’y comporte fort mal. Ses parents, n’en voulant plus, le confient à son frère aîné âgé de vingt ans de plus que lui, et chez qui il fait connaissance de sa belle-sœur… Laquelle aurait l’âge d’être sa mère. L’âge seulement, parce que sinon la funeste Armande, femme perverse jusqu’à la moelle, n’a vraiment rien de maternel. Ce serait plutôt le genre marâtre… et obsédée sexuelle.
 » Tiens, tiens, se dit cette mégère, en voyant débarquer le novice. Un grand dadais, un puceau attardé ! Ma foi, pourquoi ne pas nous distraire avec lui ?  »
Vous allez lire le récit de ces  » distractions « . Et ne vous attendez surtout pas à rigoler !

Merci à La Musardine pour cette lecture ! 

Mon avis

Gérard a 17 ans quand il se retrouve renvoyé du pensionnat religieux où il était élève, à cause de pratiques qu’on ne pourrait qualifier d’orthodoxes. Ses parents l’envoient chez son frère avec qui il avait peu de contact à cause de leur trop grande différence d’âge. Gérard va y faire la rencontre de Armande, sa belle-soeur. D’abord froide et assez sévère, elle va très vite révéler un autre aspect de sa personnalité… Bref, Gérard va taper dans l’oeil d’Armande qui va tout faire pour essayer de le dévergonder plus qu’il ne l’est déjà !

De tous les romans de Esparbec que j’ai pu lire, La débauche est de loin le plus soft de ma collection de cet auteur. Mais l’histoire commence assez rapidement, on est vite plongés dedans. Et comme c’est raconté à la première personne, on est aux premières loges ! Ce qui est bien avec Esparbec, c’est qu’on y va jamais par quatre chemins. Avec des situations et pratiques toujours aussi variées, il y en a pour tous les goûts et de quoi nous tenir en haleine jusqu’à la fin de notre lecture. Disons qu’ici, Esparbec est un des rares auteurs où on peut se permettre d’acheter ses livres les yeux fermés, on sait que la qualité sera toujours au rendez-vous 🙂

C’est un roman assez court – 156 pages seulement ! – , mais il n’en faut pas plus pour que nos protagonistes arrivent à leurs fins. C’est une histoire entraînante, addictive, mais surtout terriblement émoustillante. On se demande jusqu’où iront Armande, Gérard, son frère et toutes les personnes qui les approchent. Car personne n’est en reste ! A chaque fois que l’on croise un nouveau personnage, on se demande si lui aussi n’a pas son rôle à jouer dans la débauche de la belle-soeur, sans trop vouloir spoiler !

La fin m’a énormément surprise, je ne m’attendais pas à cette révélation de la part de l’auteur. Est-ce qu’il y a une suite à cette histoire, est-ce que nous la lirons à jour ? Je l’espère !

En bref, La débauche est un roman assez soft, mais qui reste dans la veine des autres romans de l’auteur. Une lecture courte, mais très plaisante ! 

[Chronique] Harry Potter et l’enfant maudit – J.K. Rowling, Jack Thorne & John Tiffany

[Chronique] Harry Potter et l’enfant maudit – J.K. Rowling, Jack Thorne & John Tiffany

chronique harry potter lenfant maudit rowling thorne tiffany


Etre Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.

Mon avis

Nous revoilà plongés dans l’univers de Harry Potter, dix-neuf ans plus tard. Albus va faire sa rentrée à Poudlard avec Rose (la fille de Hermione et Ron) et Scorpius (le fils de Drago). Mais pour Albus, même si il est entouré de ses amis, vivre avec toute l’histoire de son père, « Le Garçon Qui A Survécu », est plus un fardeau et source de vives inquiétudes pour le jeune homme qui se retrouve avec une pression monstre qui l’empêche d’être tout simplement heureux…

Ce livre, c’est un cadeau de ma maman, qui a supporté mon impatience folle à chaque sortie des tomes de la saga et des films. Autant vous dire que sur tout le trajet du retour, je n’ai fait que dévorer ce roman de bout en bout !

Comme vous le savez sans doute déjà, c’est le script de la pièce de théâtre The Cursed Child. Il ne faut donc pas s’attendre à un roman ou à retrouver les personnages que nous connaissions à travers les romans. Tout d’abord, parce qu’ils ont grandi et donc on forcément changé (prise de maturité, etc…) et que J.K. Rowling n’a pas écrit une ligne du script. Mais surtout parce que le théâtre c’est de l’éxagération pour mettre en avant des sentiments, des émotions, des traits de caractère. Ainsi Ron paraîtra plus comme l’élément comique de la pièce, Hermione et Ginny comme des femmes très sérieuses et Harry tourmenté par tout ce qu’il va vivre… Bref vous avez compris l’idée.

Les révélations qui sont faites dans cette pièce, paraissent au premier abord innatendues, mais en y regardant de plus près, c’est du fan-service. Tout est là pour contenter les fans de la première heure, il y a très peu de prises de risques, même dans les révélations finales. Cela me rappelle beaucoup les périodes d’après lecture où l’on cherchait toutes les théories possibles et inimaginables sur internet ! 🙂

Beaucoup de nostalgie se dégage de cette lecture, mais aussi un questionnement par rapport à Albus et à Scorpius et leur relation. Cette bromance est la bromance la plus intense que je n’ai jamais lu (à part dans les yaoï, mais ça ne finit pas de la même façon 😀 ), que j’en reste pensive. Tout dans leurs réactions, leurs mots, me font penser à autre chose que la simple relation amicale que l’on nous présente. Sérieusement, les auteurs auraient glissé un « Albus embrasse Scorpius » que je n’aurais pas été étonnée. Pour en avoir discuté avec plusieurs personnes, il en ressort que nous sommes persuadés que Albus et Scorpius étaient bel et bien en couple dans une autre version de la pièce, mais que quelqu’un a demandé à ce que ce ne soit pas le cas. Ou nous le saurons jamais, ou J.K. Rowling fera le même type d’annonce que pour l’homosexualité d’Albus Dumbledore. Après tout elle nous a bien prouvé qu’elle en était capable !

Mais c’est dommage – si c’est le cas – de ne pas l’avoir dit dans la pièce directement. Et c’est même dommage tout court, cela aurait été la seule prise de « risque » dans l’écriture de ce script et aurait amené un peu de fraîcheur dans cette saga 100% hétérosexuelle – ce qui n’est absolument pas représentatif de la réalité, monde magique ou non.

En bref, j’ai totalement apprécié ma lecture, je me suis laissée prendre au jeu et je suis rentrée facilement dans l’univers de Harry vu par deux auteurs différents. J’en suis ressortie complètement nostalgique et avec l’envie de me refaire un énième marathon des films. Cela manque cependant de renouveau et de prises de risque, mais cela a été assez efficace sur le moment pour me faire passer deux heures de plaisir.

[Chronique] Le copain de la fille du tueur – Vincent Villeminot

[Chronique] Le copain de la fille du tueur – Vincent Villeminot


Charles vient d’intégrer un internat pour « gosses de riches », perdu au cœur des montagnes suisses. Avec Touk-E, son coloc, ils font les quatre cents coups pour tuer le temps… Jusqu’à l’arrivée de Selma. Cette fille est mystérieuse, solaire, solitaire… et fille d’un célèbre trafiquant de drogue.

Merci aux éditions Nathan pour cette lecture !

Mon avis

Quand j’ai fermé Les traqueurs d’Antoine Bombrun, j’avais la grosse impression d’avoir perdu mon temps, et j’avais envie de lire quelque chose qui me ferait oublier cette lecture, qui relèverait le niveau. Alors quand j’ai vu qu’un roman de Vincent Villeminot traînait dans mon bureau et que je ne l’avais toujours pas lu, je me suis – limite – jetée dessus pour mieux le dévorer… Trois heures plus tard, je l’avais fini, j’étais vidée, j’étais enfin satisfaite.

Car c’est toujours un plaisir que d’ouvrir un roman de Vincent Villeminot. Depuis que je l’ai découvert grâce à sa saga Réseau(x), il devient rare que l’on ne cause pas de ses dernières sorties sur le blog. Et pour cause ! C’est un rare auteur dont je peux acheter tous les romans les yeux fermés. Car je sais que je ne serais jamais déçue. Et encore une fois, c’est le cas ici. Voyons donc ce qui se cache derrière ce titre qu’on relit toujours deux fois, Le copain de la fille du tueur…

Ici nous faisons la rencontre de Charles, un étudiant. C’est le fils d’un écrivain célèbre, mais malheureusement mourant. Il a été envoyé par ce dernier poursuivre ses études en Suisse, dans un internat pour « gosses de riches ». Il y vit une scolarité des plus normales (et relativement calme) jusqu’au jour où Touk-E fait son arrivée à l’internat. Touk-E se révèle être un élève intriguant, et ce côté-là va attirer Charles qui va voir sa vision des choses changer du tout au tour. Mais sa vie va vraiment prendre un tournant inattendu quand Selma, fille d’un trafiquant de drogues va rejoindre elle aussi les rangs des élèves…

Comme d’habitude, on retrouve la patte de Vincent Villeminot. Son humour particulier, qu’il sait si bien distiller au fil des pages, au bon endroit, au bon moment. C’est aussi un oneshot très rythmé, très descriptif et également mélancolique. Des mois après sa lecture, je me souviens encore de la sortie en forêt de Charles et Selma, j’arrive encore à imaginer les différents décors qu’ils ont traversé, la mélancolie du moment, ce qu’ils ont partagé. C’est un des passages qui m’a le plus touchée !

Les personnages mettent du temps à se dévoiler, mais une fois que les révélations sur chacun d’entre eux sont faites, nous ne sommes pas déçus. Cela renforce les côtés intriguants de Touk-E et Selma de manière assez subtile ! On apprend à les découvrir au fil des pages, sans êtres bombardés d’informations à leur sujet. En clair, Vincent Villeminot a bien équilibré son histoire et la façon dont il la raconte.

En bref, face à cette romance belle et cruelle à la fois, teintée de mélancolie, mais également drôle par moments, je ne peux encore une fois que m’incliner. C’est une réussite ! Un coup de coeur amplement mérité pour ce Young Adult à la couverture qui attirera l’oeil des lecteurs 🙂

[Chronique] Les traqueurs – Antoine Bombrun

[Chronique] Les traqueurs – Antoine Bombrun


Trois bannis jetés dans une quête impossible,
où vengeance et salut s’entremêlent.
Les yeux blancs, l’âme noire.

Un nécromancien,
dont la folie n’a d’égal que la puissance.

Vole, vole, vole et virevolte ;
ma mémoire tangue comme une
barque sur les flots !

Merci à Livraddict et à l’auteur pour cette lecture !

Mon avis

Cette chronique (se déroule dans un temps où le temps n’existait pas, ni les chroniques d’ailleurs) aura mis le temps à venir, depuis octobre 2016. Bon, on va pas refaire le topo, le bilan annuel est là pour ça, mais il était temps que l’on cause un peu de cette lecture qui n’a pas été facile. Lecture que je n’ai pas terminé d’ailleurs, j’ai survolé les cent dernières pages, et il est temps qu’on en parle un peu parce que entre fantasy, jeu de rôle et sexisme, je ne sais plus trop où donner de la tête.

Ah, la fantasy… Quand on est pas un auteur chevronné, on peut facilement tomber dans une multitude de pièges. Dans le cas de la fantasy, c’est celui de ne pas tomber dans le terrible porte-monstre-trésor, vieille rengaine de jeu de rôle quand le maître du jeu n’a plus d’inspiration. Là, l’auteur est tombé dedans, et à pieds joints dès le premier monstre (une mimique en plus, on fait pas plus terrible côté inspiration…). Bref, j’ai craint qu’on m’ai encore refilé un rapport de partie à lire, et je me suis très vite lassée, parce que ça n’a jamais rien de palpitant tant que la partie est pas vécue.  Je me suis accrochée pour ne pas abandonner trop vite, mais c’était sans compter la féministe en moi qui tapait du point sur la table…

Au début, j’ai cherché les femmes. Je me suis dit « Merde, c’est pas possible un univers sans femmes… Pas.Du.Tout. ». Puis j’ai croisé le premier personnage féminin et j’ai pensé que finalement, un monde sans femme c’est pas plus mal non plus. La douloureuse époque où la fantasy était sexiste m’a rattrapée, c’est pour dire. Petit état des lieux. Bon, il a été dur de trouver une femme nommée par son prénom avant d’avoir croisé la quatrième. Terrible. Il doit y avoir cinq femmes dans le roman, alors ça fait léger quand tout le reste de l’univers est entièrement masculin.

Quand les femmes sont là, elles sont dénigrées et on insiste bien sur le fait que punaise, encore une femme qui fait n’importe quoi. Ou alors la femme est belle ET est maman, comme si la maternité rendait leur présence acceptable. Et encore, une des mère se fait tuer car elle fait son taf… de mère. Bon, revenons sur la femme qui porte un nom, mais bon elle est pas mère, alors elle est bien vite insultée, dénigrée et sauvée par un homme parce que bon, une femme ça sait pas se battre, c’est connu. Bref, ça meurt ou c’est sauvé par un homme, mais en clair, les femmes n’ont pas leur place ici.

Enfin, passons aux personnages masculins. Êtres imbuvables qui ne meurent jamais, ils sont un peu blessés à la rigueur, mais c’est exactement le deuxième piège dans lequel il est très facile de tomber. Bref, rien de sérieux. En tout cas, vu que les hommes sont les personnages principaux, on en attends beaucoup, et au final ils sont un répulsif inimaginable et qui ne donne absolument pas envie d’y revenir. Rajoutons à cela qu’ils prennent souvent des décisions qui n’ont absolument rien à voir avec leur caractère, leur attitude, en clair je cherche encore la cohérence dans les trois quarts de leurs actes.

Bref, quand tout ça n’est pas très attirant, il reste plus que le style de l’auteur pour s’accrocher. Mais c’est tellement lapidaire ou quand cela ne l’est pas, on retrouve la bonne vieille partie de jeu de rôle. En clair, de l’information d’abord, le reste n’est que fioriture et cela n’est pas plaisant à la lecture, ça manque de fluidité, sans compter que l’histoire de nos traqueurs n’est qu’une simple histoire de vengeance assez banale et trop attendue. Où est l’originalité ?

Mais, étonnant que l’on cause d’un livre auto-édité sur le blog malgré ma position assez tranchée sur le sujet, n’est-ce pas ? Et oui, l’Attelage n’est pas une maison d’édition, mais un collectif d’auteurs qui s’auto-éditent. En clair, ce n’est pas un livre qui est passé entre les mains d’un professionnel du livre et bon dieu, cela se ressent. Un éditeur, ou un auteur avec assez d’expérience aurait jeté un œil au texte, on serait très certainement loin de ce que l’on a actuellement et on aurait un vrai texte de fantasy loin du sexisme, loin des erreurs de débutant. 

En bref, ce n’est pas un roman dont je garderais un souvenir impérissable. Mais il y a au moins un point positif ! La couverture donne le ton et c’est ce qui m’a attirée. Malheureusement, le contenu n’était pas à la hauteur…

 

[Update] Bilan 2016, où l’instant du pavé annuel

[Update] Bilan 2016, où l’instant du pavé annuel

Mes cher.e.s compatriotes,

Il est temps pour moi de faire le bilan annuel, qui pour une fois, ne porte pas le doux nom de Bilan Livresque 20xx. (Et de balancer un pavé aussi énorme, voir plus gros que les autres années). Parce que livresquement, le blog est au point mort depuis 2-3 mois. Depuis ces 2-3 mois, je ne lis plus – enfin, j’ai repris récemment avec une fanfiction (une relecture) qui je savais me redonnerai envie de dévorer du pavé comme avant (aucun commentaire sur son rated, les vieilles habitudes ont la vie dure hein :mrgreen: ) – .

Et avant, le blog a perdu son rythme effréné de quasi un article tous les deux jours. Quand je dis aux personnes qui ont débarqué dans ma vie récemment que mon record l’année dernière était de 183 livres lus, leur réaction était assez énorme 😆 (Et encore ils ne savent pas pour 2014 et les 215 livres lus…). Mais qu’est-ce qui s’est passé pour que je perde mon rythme et le temps de lire ?

Tout d’abord, j’ai raccroché avec Pôle Emploi. J’ai quitté le côté demandeur pour bosser avec eux. L’expérience était très intéressante, enrichissante, parfois énervante, mais j’en retire surtout du positif. Et alors que mon contrat devait continuer jusqu’en février, il s’est terminé fin octobre pour la formation que je rêvais de faire. Oui oui, ENFIN 😀 Quand j’ai su que mon projet allait se concrétiser, ça a été la joie ! Et comme j’ai envie de mener mon projet bien, et jusqu’au bout, il a fallu que je sacrifie la lecture, le blog et Livraddict, mettre mon petit monde fait de livres entre parenthèses pour huit mois. J’entame le troisième, et je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis longtemps.

Je suis dans mon élément, les gen.te.s que je rencontre sont tous plus intéressant.e.s les un.e.s que les autres, j’apprends des choses que j’aime. J’aime être fatiguée en rentrant, continuer à bosser quand même, c’est tellement… Vivifiant de se dire qu’on est fatigué pour avoir fait quelque chose que l’on aime, tout en bâtissant son avenir pierre par pierre. Ma vie est géniale depuis que j’ai commencé cette formation. Et franchement ? C’est. Grave. Cool. (C’est grave cool qui est devenu mon expression favorite, parce que j’ai que ça en tête quand je découvre une nouvelle chose depuis la rentrée 😆 ).

Tout ça pour dire, que Frei, ès-admin tyrannique, lectrice compulsive et chroniqueuse qui ne mâche pas ses mots a du un peu raccrocher le tablier avec cette nouvelle vie 🙂 Mais je vais revenir petit à petit, j’ai quelques lectures en stock à chroniquer et certaines qui vont venir, même si je ne pense pas lire autant qu’avant – si j’atteins les 100 livres lus fin 2017, ce sera énorme.

Bon, et si j’arrêtais de parler de moi et qu’on parlait un peu lecture ?

Les 10 articles les plus lus cette année

#1 Les mots entre mes mains de Guinevere Glasfurd (345 vues)
#2 Black Butler, Volume 1 de Yana Toboso (326 vues)
#3 Half Bad, tome 3 : Quête noire de Sally Green (325 vues)
#4 Le consentement sexuel dans la littérature (313 vues)
#5 Doubt, Volume 1 de Yoshiki Tonogai (308 vues)
#6 Le passager – Jean-Christophe Grangé (302 vues)
#7 Détective Conan, Volume 1 de Gosho Aoyama (300 vues)
#8 God Child, Volume 1 de Kaori Yuki (300 vues)
#9 Vampire Knight, Volume 1 de Matsuri Hino (298 vues)
#10 Boy’s Next Door de Kaori Yuki (292 vues)

Je ne vous cache pas que c’est le top 10 annuel le plus étonnant pour moi. Mis à part le #1, le #3 et le #4 je ne m’y attendais absolument pas puisque le reste sont de vieux articles, qui remontent pour certains aux débuts du blog. Mais comme cette année il y a eu le transfert sur WordPress, ça fait presque sens ! En tout cas, c’est très très serré et j’espère que cette nouvelle année va un peu éclaircir tout ça (mais ça me fait plaisir de ne plus voir TFIOS dans le top, vraiment :’) )

Les livres lus cette année : 85 !

Comme chaque année, je vous renvoie à la barre de recherche, je n’ai pas listé les liens 😉

Les livres lus en 2016
Harry Potter et l’Enfant Maudit Tiffany
Le copain de la fille du tueur Villeminot, Vincent
Les Traqueurs Bombrun, Antoine
Je m’appelle Léon Waal, Kit de
Là où les lumières se perdent Joy, David
Bride of the Fox Spirit Takarai, Rihito
錆びた夜でも恋は囁く [Sabita Yoru Demo Koi wa Sasayaku] Ogeretsu, Tanaka
雪村せんせいとケイくん [Yukimura-sensei to Kei-kun] Kizu, Natsuki
媚の凶刃 [Bi no Kyoujin] (Assassin’s Dagger of Flattery), Vol. 2 Ike, Reibun
Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children (Miss Peregrine’s Peculiar Children, #1) Riggs, Ransom
DEADLOCK 2 Aida, Saki
New York, esquisses nocturnes Prentiss, Molly
L’Héritier (Haut-Royaume, #2) Pevel, Pierre
Les Mots entre mes mains Glasfurd, Guinevere
Dan Machi – La légende des Familias (Dan Machi – La légende des Familias, #1) Ōmori, Fujino
Lieutenant Darmancour Jourdan, Éric
Albédo Fritsch, Sébastien
Dis-moi si tu souris Lindstrom, Eric
La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert Dicker, Joël
Crossroad, Intégrale Lockhart, Rohan
Le premier jour du reste de ma vie Grimaldi, Virginie
Morwenna Walton, Jo
La prochaine fois ce sera toi ( La brigade de l’ombre #1) Villeminot, Vincent
BAAD Bannel, Cédric
Half Lost (The Half Bad Trilogy, #3) Green, Sally
Le premier jour du reste de ma vie Grimaldi, Virginie
La Bourgeoise Debrisac, Gille
Café Men! Takagi, Ryo Jun
Re:Monster, #1 Kogitsune, Kanekiru
La Couronne (La Sélection, #5) Cass, Kiera
Tu comprendras quand tu seras plus grande Grimaldi, Virginie
Twenty Boy Summer Ockler, Sarah
Mon cher stagiaire Laclos, Anouk
S’enfuir Bedford, Martyn
La Fille du train Hawkins, Paula
Brother Shuffle ! Mishima, Kazuhiko
Gate – Au delà de la porte, #2 Sao, Satoru
Gate – Au delà de la porte, #1 Sao, Satoru
Winter (Chroniques lunaires, #4) Meyer, Marissa
Movie Star 2 CARTIER, Alex May
All That Glitters (Geek Girl, #4) Smale, Holly
Confusion Clarke, Cat
Le cas Noah Zimmerman Guskin, Sharon
La Horde du Contrevent Damasio, Alain
Troublemaker Lockhart, Rohan
Kasane #2 Matsuura, Daruma
A fleur de peau (Legion, #2) Sanderson, Brandon
Le guide de survie de l’enfant normal dans un monde magique Colin, Fabrice
Lettre à Herve Sagan, Eric
Maestra Hilton, L.S.
Lucas (Les Loups de Riverdance, #1) Gavriel, H. V.
Les rois du show ! (Agence Confettis, #5) Saumande, Juliette
Konshoku Melancholic Yuki, Ringo
Geofront Ike, Reibun
La Couleur des sentiments Stockett, Kathryn
Des monstres au carnaval (Des monstres, #2) Isabel, Marc Cantin
Sword Art Online 003 : Phantom Bullet (Sword Art Online Light Novel Omnibus, #3) Kawahara, Reki
Flowers Never Lie Lockhart, Rohan Mar
Deadlock (Deadlock, #1) Aida, Saki Mar
Mad Love ! Koujima, Naduki
Caste Heaven #1 Ogawa, Chise
Movie Star 1 CARTIER, Alex
Brunetti entre les lignes Leon, Donna
Perle Bert, Anne
Serre Moi Fort Favan, Claire
Le retour de l’aube (Entre chiens et loups, #4) Blackman, Malorie
テンカウント 2 [Ten Count 2] Takarai, Rihito
Néogicia : Second éveil (Book 1) Fournier, Fabien
Bel Ordure Fontenaille, Elise
L’Embrasement (Hunger Games #2) Collins, Suzanne
Esclave de sang Lann, Tasha
Les Expats Pavone, Chris
Il était une lettre Hughes, Kathryn
Sword Art Online 002 : Fairy Dance (Sword Art Online, #2) Kawahara, Reki
Si c’est la fin du monde Wallach, Tommy
Kasane – La voleuse de visage Vol. 1 Matsuura, Daruma
Le Guerrier (Prince Captif, #2) Pacat, C.S.
Assassin’s Creed Awakening (Assassin’s Creed Awakening, #1) Yano, Takashi
Le deuxième sexe II Beauvoir, Simone de
Love Letters to the Dead Dellaira, Ava
Les Limites De L’enchantement Joyce, Graham
Dracula Stoker, Bram

Si je ne devais retenir que quelques titres parmi cette – longue – liste, je retiendrais : Les limites de l’enchantement de Graham Joyce (effet planant garanti et la dernière édition de chez Folio est carrément sexy). Les lancements de Kasane – La voleuse de visage et de Deadlock (ouais, rien à voir), qui graphiquement m’ont faite rêver. Les romans de Rohan Lockhart. J’ai pas besoin d’expliciter je crois :p
La couleur des sentiments, un monument. La découverte de Brandon Sanderson via sa mini-série Légion. Les fins des sagas Chroniques Lunaires et Half Bad (toujours pas remise de celle-là, btw). Et encore tellement d’autres ! Mais je pourrais facilement citer la moitié de la liste ahah…

Et pour 2017 ?

Je ne vous cache pas que ça va être un peu dur, mais je me suis mise un minima de 50 livres pour cette année. En plus de la formation, les examens qui vont arriver et le stage, je ne sais pas si j’arriverai à les atteindre, mais j’y crois ! 😀 Et si on doit parler de mes objectifs personnels, finir ma formation et travailler dans le domaine du numérique sont mes objectifs principaux (et tout ce qui en découle, avec les projets persos qui se montent petit à petit). Pour l’instant, c’est déjà pas mal :p

Sur ces belles paroles, je vous souhaite à tous une bonne année, et que vos découvertes livresques soient à la hauteur de vos espérances ! Surtout les fins de saga qui vont sortir cette année et qui s’annoncent très prometteuses… 😉

A bientôt !

Frei