[Chronique] Sword Art Online, tome 1 : Aincrad – Reki Kawahara

[Chronique] Sword Art Online, tome 1 : Aincrad – Reki Kawahara

SAO 1


Un « game over » entraînera une mort réelle.
Kirito a accepté cette certitude depuis qu’il a décidé de combattre en « solo » à l’intérieur de l’Aincrad, cette gigantesque forteresse volante qui sert d’univers au redoutable jeu en ligne connu sous le nom de Sword Art Online.
Comme lui, des milliers de joueurs connectés, pris au piège dans ce monde virtuel où le moindre faux pas peut être fatal, luttent pour regagner leur liberté. Kirito veut conquérir seul les cent étages qui le mèneront au combat final, mais c’est sans compter sur l’obstination d’Asuna, une habile épéiste avec qui il va devoir s’allier.
Démarre alors une course effrénée pour survivre dans un monde où l’art de l’épée fait loi. 

Merci aux éditions Ofelbe et à Babelio pour cette lecture !

Mon avis

Kirito se connecte à son nouveau jeu, Sword Art Online. Il a eu la chance de l’essayer en avant-première en tant que bêta-testeur et a tout de suite adhéré au côté immersif du jeu. Car SAO est une simulation. Pendant que le corps est en « veille », le joueur connecté à un casque de réalité virtuelle va pouvoir se projeter littéralement dans le jeu. Mais au moment de se déconnecter, il remarque que le bouton pour quitter le jeu a tout bonnement disparu. C’est là que le créateur du jeu fait son apparition et annonce aux 10.000 joueurs qu’ils ne peuvent pas réintégrer leurs corps et la vie réelle car il les a tout simplement bloqués dans le jeu, volontairement. Comment faire pour sortir ? Il faut battre le dernier boss du niveau 100 et ça ne va pas être simple quand un Game Over est définitif et vous tue autant dans le jeu que dans la vie réelle…

Vous êtes bien dans un jeu-vidéo, mais vous n’êtes plus là pour jouer.

Sword Art Online est à la base un roman, adapté en animé et en manga, ce que l’on appelle communément un Light Novel. Très répandus au Japon, ça l’est un peu moins en France où nos éditeurs ne publient que les Light Novel des grosses séries : Naruto, One Pièce, Fairy Tail, Vampire Knight… Et c’est dommage, car je trouve ces romans très complémentaires aux mangas, généralement. Heureusement pour nous, c’est là qu’interviennent les éditions Ofelbe avec un catalogue 100% Light Novel !

Dans la première partie, nous allons suivre l’évolution de Kirito et du monde virtuel, comment les joueurs qui veulent se battre s’organisent  pour tenter de survivre, les clans qui se montent, les tensions… Mais aussi dans la deuxième partie, on suit les joueurs plus bas niveau, ceux qui ont peur de sortir de la ville, ceux qui tiennent les commerces, qui tentent de s’organiser sans avoir à risquer leurs vies, mais avec aussi ceux qui le vivent très mal psychologiquement, et ceux qui vont jusqu’au suicide, ne supportant plus de rester dans l’Aincrad. C’est ainsi que la deuxième partie se concentre sur quatre histoires, quatre jeunes filles qui croisent la route de Kirito

On retrouve les codes du shonen, ce qui est assez dérangeant au début mais on s’y fait. Par contre, ça devient vraiment… étrange quand on lit une scène de fan service. C’est déjà assez dérangeant dans les shonen, mais à l’écrit ça l’est plus. Imaginez, dans les anime, la scène banale de la fille qui tombe sur le héros, qui malencontreusement tâte un de ses seins pendant la chute, avec une tête de débile qui bave, la fille qui s’énerve et lui tape dessus avant de continuer l’histoire. Imaginez ça, décrit dans un roman avec les pensées du perso principal. C’est… gênant.

Il y a aussi pas mal de raccourcis de pris, ce que j’imagine être le découpage du manga, très certainement. Ainsi, l’histoire donne l’impression de se dérouler sur une semaine, alors qu’elle se passe sur deux bonnes années. Mais ça n’enlève rien au fait que c’est bien écrit, le vocabulaire est à la portée de tous, même le vocabulaire propre aux jeux-vidéos, car un lexique à la fin du roman explique tout ce qu’il faut savoir.

Quant aux illustrations, c’est magnifique. Je me demande si elles sont tirées du manga ou dessinées à l’occasion pour le roman, mais c’est du beau travail : le trait est propre, les personnages sont très expressifs, bref tout ça me donne très très envie de me pencher sur la version manga et la version anime de Sword Art Online. Vivement la suite !

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