[Chronique] La petite mort, Volume 1 – Davy Mourier

[Chronique] La petite mort, Volume 1 – Davy Mourier

la petite mort 1


La Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n’est qu’il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père.

Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste.

Mon avis

Comme presque tout achat de livres, il y a toujours une petite histoire derrière, un quelque chose qui a fait que vous avez mis la main au portefeuille et cette BD n’y échappe pas. J’étais à la Fnac avec super-chéri, lui dans le rayon « prix BD de la Fnac » (ou un truc qui y ressemble) et moi dans le rayon BD, tout simplement. Je suis tombée sur La petite mort, j’ai commencé à feuilleter et j’ai trouvé ça drôle. Voulant faire partager ce moment lol à l’homme, je lui envoie un texto pour lui dire de venir voir cette petite merveille. Surprise, il m’a rejointe avec la même BD entre les mains. C’était le prétexte parfait pour l’acheter :

 » – Whoua trop bien tu lisais la même chose que moi, on est trop synchro !
-Ouais je sais, j’aime bien Davy Mourier.
-On devrait se l’acheter, c’est un signe.
-Mais ça va encore nous coûter des sous !
-Ouais mais c’est du Davy Mourier, c’est trop bien et en plus, t’as vu ce gag avec les Témoins de Jéhovah? C’est drôle ! Allez, vient on achète, en plus il y a presque personne aux caisses.  »

Voilà comment j’ai fait craquer l’homme-presque-parfait pour avoir ce petit chef-d’œuvre, digne d’une grande manipulatrice !

Vous l’aurez compris, La petite mort, c’est drôle et je vais essayer de taper une chronique assez objective même si je suis déjà tombée sous le charme.

La petite mort est en âge de faire sa première rentrée des classes (chez les humains), mais également d’apprendre à faucher, avec son père comme professeur. Elle a commencé en fauchant l’imaginaire, car tout être humain perd normalement l’innocence avant de perdre la vie et donc il est plus facile de tuer l’imaginaire qu’un être humain. Morts vidéo-ludiques avec Super Mario Bross (Super Nario Bros dans la BD) et fauchage de l’imaginaire avec Kenny de South Park seront ses toutes premières expériences, entre autre, jusqu’à obtenir son permis de fauche accompagnée.

A l’école, elle tente de s’intégrer au groupe, mais elle n’est pas trop acceptée, en dehors d’un petit garçon qui doit bientôt mourir, mais la petite mort refuse de mélanger boulot et amitié, il faut tout de même garder une limite.

Découpée par plusieurs pages de pubs du style « Hello Kittu » avec Mr. Poulpe en guest, Porc-Kémon : envoyez-les tous à l’abattoir, Waldos : Au bon coin-coin des burgers ou la pub de la Vache qui frit : le meilleur des êtres humains, vous l’aurez compris, l’humour noir et le cynisme dominent dans cette BD, bref tout pour plaire.

D’ailleurs la petite mort a eu un chat, mais le chat rote. Alors, elle l’a appelé Sephi, parce que Sephi rote. Saisissez la référence (un bisous si vous avez compris).

Quant aux graphismes, minimalistes avec des personnages dont les expressions passent majoritairement par les yeux, ils se détachent parfaitement avec un trait plutôt épais. Le style en noir et blanc, proche du cartoon correspond très bien avec l’humour de la BD.

Alors, évidemment moi j’aime. J’aimais déjà le style de Davy Mourier dans 41€ pour une poignée de psychotropes et 50 francs pour tout, mais là avec la petite mort on atteint le coup de coeur. L’humour noir est traité à la perfection et puis je crois que je ne l’ai pas assez dit : c’est drôle.

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