[Chronique] Les lutins urbains, tome 3 : Les lutins noirs – Renaud Marhic

[Chronique] Les lutins urbains, tome 3 : Les lutins noirs – Renaud Marhic

les lutins urbains 3


Rien ne va plus dans la Grosse Cité ! Voilà que trois Lutins noirs ont été signalés. Aussitôt, des travailleurs africains sans-papiers sont devenus millionnaires.

Tandis qu’une dangereuse société secrète tente de s’infiltrer dans les quartiers…
Gustave Flicman, notre jeune policier, est chargé d’enquêter. Et si tout cela avait à voir avec Chelou, ce rhinocéros qu’il devait conduire à l’abattoir et qui s’est échappé en chemin ?

Entre les sortilèges des Lutins noirs et les attaques du Bambou Masqué, une course de vitesse s’engage pour retrouver l’étrange animal.

Manquerait plus que les Lutins Urbains s’en mêlent, tiens…

Merci à Renaud Marhic pour cette lecture !

Mon avis

C’est la panique à la Grosse Cité, trois lutins noirs viennent de débarquer sur le tarmac et sèment déjà la pagaille. Mais ce ne sont pas les seuls nouveaux arrivants en ville, car la Triade vient d’arriver elle aussi, pour causer trafic animal. Et dans tout ça, notre pauvre Gustave doit retrouver le rhinocéros qu’il a perdu en ville dans le tome précédent ! Un rhinocéros qui pourrait bien être la raison de la venue des lutins noirs et de la Triade… Et les lutins urbains, dans tout ça ? Oh, rassurez-vous, ils ne sont jamais très loin…

Gustave Flicman en bave encore beaucoup dans ce tome – voir même plus que dans les précédents – , entre les ordres de sa direction et ceux du Professeur, il n’est pas sorti de l’auberge, le pauvre ! Et puis, perdre la mémoire à chaque tomes, il y a de fortes chances que cela lui joue des tours un jour ou l’autre ! Mais en attendant, cela permet à nous lecteur de nous remettre dans le bain, puisque nous redécouvrons les lutins, mais cela permet aussi aux nouveaux arrivants de découvrir la saga par n’importe quel tome, bien que nous sommes d’accord pour dire que c’est toujours mieux de commencer par le début.

Ce troisième tome est tout aussi léger et absurde que les précédents, bien que l’on aborde le délicat sujet du trafic animal. Cependant, c’est un sujet qui est bien amené et est très bien expliqué, à la portée des plus jeunes lecteurs. Et c’est sans se départir de son humour habituel, que l’auteur nous offre cette parenthèse.

Renaud Marhic joue avec ses personnages, et il est agréable de suivre leur évolution, bien que les tomes peuvent se lire indépendamment. On en apprend plus sur le Supérieur Inconnu, l’homme derrière le casque, mais cela reste maigre, pour le moment. « Pour le moment », car dans un de ses Psiiiiit, l’auteur indique que l’on saura tout dans le tome 57 : Les lutins urbains – Origines. On espère qu’il ne fera pas attendre ses lecteurs aussi longtemps 😉

En bref, la petite saga Les lutins urbains fait son petit bonhomme de chemin. L’auteur se renouvelle sans cesse dans ses tomes, si bien qu’on a l’impression de redécouvrir l’histoire à chaque fois. Toujours aussi drôle, ce troisième tome plaira aux petits et aux grands adeptes de lutinologie !

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