[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 1 – Kaori Yuki

[Chronique] Devil’s Lost Soul, Volume 1 – Kaori Yuki

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À Tokyo, durant le faste Empire du Japon, Sorath, un orphelin seul survivant d’un tremblement de terre, est recueilli dans la résidence la “fleur de sang” du baron Kamichika. Sorath tisse de puissants liens d’amitié avec Garan, le fils et héritier du baron, et Kiyora, la fiancée de Garan. Ces trois jeunes gens se jureront une amitié éternelle qui sera bientôt tâchée de sang… Des sentiments dissimulés, les manœuvres du baron et la présence d’une beauté énigmatique. Une jeune fille au charme fascinant et des rencontres fatales… Tout mène à la “nuit de Walpurgis”, le comble du cauchemar ! »

Mon avis

Le 4 février, traînant sur internet, j’ai vu que le dernier Kaori Yuki allait sortir le lendemain. Je me suis empressée de faire péter la CB et de le commander pour le recevoir au plus vite (février fût un mois très mauvais pour ma PAL). Qui me connait sais que je suis totalement sous le charme de cette mangaka, que j’ai lu toutes ses œuvres au lycée et qu’aujourd’hui je m’en fais la collection. J’ai lu, j’ai aimé, mais j’avais d’autres priorités livresques tels que certains SP pour pouvoir le chroniquer dans l’immédiat. Mais aujourd’hui, c’est enfin chose faite !

Kaori Yuki nous emmène cette fois-ci à l’ère Taisho (1912-1926), à la rencontre de Garan. Visitant un village ravagé par un tremblement de terre avec son père, il trouve un jeune homme enfouit sous les décombres, qui répond au nom de Sorath. Avec son masque de démon, le dessin au fer rouge sur sa main et son amnésie, il s’entoure d’un mystère bien particulier…

Deux ans après, nous les retrouvons avec Kiyora, la fiancée de Garan, une orpheline du grand tremblement de terre. Sorath est considéré comme un domestique, malgré la grande amitié qui les lies tous les trois.

Attention à toi, c’est la promesse du petit doigt… Si tu mens, mille aiguilles tu avaleras…

Ce premier tome n’est qu’un tome d’introduction, mais Kaori installe déjà son univers pour le moins particulier. Des relations ambiguës qui ne passent pas du tout dans les bonnes mœurs mélangées avec des meurtres les plus épouvantables les uns que les autres, le tout arrosé d’une bonne dose de possession démoniaque, bref tout pour plaire. L’histoire sera déclinée en six tomes et j’ai bien envie de savoir ce qu’il va se passer par la suite (ce qui est le plus dur en ce moment, c’est de ne pas spoiler une bonne partie de l’histoire ^^ )

Côté graphismes, on ressent bien à travers le coup de crayon de Kaori l’époque dans laquelle elle a voulu nous emmener, on se sent très vite emportés. Comme toujours, les dessins sont d’une très grande qualité et notre mangaka nous montre toute l’étendue de son art. Elle maîtrise parfaitement les codes du manga, car même si l’expression des personnages est toujours très appuyée, il est toujours fait avec une grande finesse, rendant au mieux les sentiments que Kaori veut nous faire passer. La finesse des détails est toujours au rendez-vous et l’on peut même remarquer des prises de vue audacieuses, avec de magnifiques effets de perspective qui sont réalisées à la perfection. En quelques mots, du grand art.

En bref, le manga à suivre cette année !

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